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Ma vie comme dans un X des années 70

Chapitre 5

Jouer la fille avec mes amies

Travesti / Trans
Si vous avez lu le premier épisode de cette série, qui n’est pas chronologique, vous savez que Caroline était en cette fin des seventies, la jeune chérie de Patrice (votre serviteur, jeune également). Et Pascale ? C’était la bonne copine, confidente de Caroline. Si je repense à elles deux, charmantes perdues de vue depuis des lustres, elles avaient tous les atouts pour jouer les authentiques bisexuelles. Ce qui m’aurait permis de me glisser, parfois, dans leurs petites séances saphiques, et réaliser ainsi LE fantasme basique du jeune macho poliment féministe que j’étais alors. Deux femmes se gougnotant pour le bonheur du mâle. On voyait ça dans tous les films X, c’était presque un passage obligé. Avec ou sans gode ceinture.
Soit. Mais on ne le vivait que bien plus rarement dans la vraie vie... D’où cette idée de me bâtir à présent de petits « remakes » consolateurs de mes aventures inabouties, en mode porno vintage. Ainsi, avec Caroline et Pascale, une banale blague sur la taille des bougies que collectionnait Caroline, avait pu, disons plutôt: aurait DÛ, basculer en mode partie à 3, et sans tergiverser. Hélas la vraie vie était moins fun. On nous parle aujourd’hui encore de libération sexuelle post soixante-huitarde. Elle avançait à pas très mesurés, si vous voulez mon avis. Au moins pour moi.
Ceci dit, il ne fallait pas non plus se plaindre trop : Caroline était assez ouverte aux innovations. Ma première sodomie, c’est avec elle que je la réalisai, un soir où nous avions fumé d’étranges cigarettes aux senteurs afghanes. Un autre jour, nous abordâmes au lit la question des lingeries sexy comme piments de la libido. Contrairement à bien des filles de son âge qui jugeaient alors que c’était « seulement pour les professionnelles », et donc indigne du MLF, ma mie ne rejeta pas l’idée. Et l’on se rendit donc un samedi dans un grand magasin parisien dont le nom évoque une saison propice aux amours, en vue d’y acheter l’objet fétiche ultime : un porte-jarretelles. Les Dieux étaient de mon côté, elle fut OK pour le prendre en noir, et d’accord aussi pour des bas voiles assortis, plus deux autres paires couleur chair. Je frôlais un genre de rêve absolu ! Ma copine allait tenter les bas à la place de collants ou chaussettes !
Ces emplettes me bouleversèrent au point que buvant un verre avant de regagner notre banlieue, je dus me rendre aux toilettes du bistro pour y décharger un jet violent de foutre. Je n’en pouvais plus.
On alla chez elle. Ses parents avaient le bon goût de partir souvent en résidence secondaire pour le week-end. L’essayage des dessous tant attendu se déroula dans une euphorie certaine, avec séquence de baise à la clé comme on le devine. Caroline était plutôt sportive, ses fesses galbées sans la moindre marque de mollesse, ses jambes élégantes, sa toison discrète, tout cela se trouvait sublimée par la parure sexy. J’étais aux anges. Caroline reconnut qu’elle se faisait un peu l’impression d’une putain. Mais précisa sans détour que se le dire avait augmenté son plaisir, pendant que nous baisions.
Oui, je me souviens : elle portait magnifiquement cet ensemble. Nous reprenions notre souffle, au lit, probablement une clope au bec, je savourais encore le plaisir de cette « première », quand elle se releva soudain :
— Ah mais j’ai oublié ! Tu sais quoi ? L’autre jour, dans la chambre de ma grande sœur, j’en ai trouvé un ! Je ne savais pas qu’elle en portait, la frangine ! Elle n’a pas pris toutes ses fringues quand elle a quitté la maison. J’ai un peu fouillé dans ses tiroirs, voir si je pouvais lui piquer deux-trois trucs... Et au milieu des petites culottes, j’ai déniché un mignon porte-jarretelles couleur blanc cassé. Je voulais le mettre et t’en faire la surprise. Mais tu avais l’air tellement parti pour le noir ! Tu veux le voir ?
Caroline n’attendit pas la réponse, mon côté jeune fétichiste était désormais nettement identifié. Et accueilli tendrement, de cela au moins je lui suis aujourd’hui encore reconnaissant.Effectivement, le serre-taille couleur crème était charmant avec ses petites dentelles. Elle me le montra, le posa sur le lit, partit au petit coin. Dans sa chambre se tenait une armoire avec glace. Debout, nu, je plaçai innocemment le porte-jarretelles devant ma taille, juste pour voir l’effet que ça faisait. Et Caroline de retour des toilettes me surprit dans cette posture. Éclat de rire ! Aussitôt suivi d’un : « J’EN ETAIS SUUUURE ! » qui me prit de court. Je jetai l’accessoire érotique féminin sur le lit, bougonnai une vague protestation du genre « OH, CA VA ! ». Et nous passâmes à tout autre chose.
Et voilà ! Encore raté ! Un autre exemple de ces occasions qui passent sans qu’on les attrape au vol. En mode « FILMS X période Brigitte Lahaie la Sulfureuse », pareille scène aurait pu déclencher un bel effet domino. Toute ma vie en eut peut-être été changée ! Vous ne me croyez pas ? Voyez comme il suffit de peu de choses. On la refait. Caroline revient des toilettes, toujours à poil, gainée de noir. Me surprend avec l’autre serre-taille posée contre mes hanches. Elle ne se moque pas. Elle dit :
— Hummm... Petit coquin !
Un temps de silence.
— Peut-être que ça t’irait bien ! Essaye-le vraiment. Allez !
Le tout prononcé d’une voix douce et mutine, sur un ton engageant.
— Tu crois ?— Mais oui on dira rien. Ce sera un secret entre nous !
J’enfile le tissu érotique. Je sens les premiers effets dans ma verge. OK, j’aime ça. Elle me tend une pochette avec deux bas à sa taille. Je m’applique à les enfiler. Elle me dit de faire attention : c’est fragile. Elle m’aide à fixer les jarretelles. Je bande, inutile de se mentir. Elle le remarque. Elle prend ma tige revivifiée entre ses doigts.
— Tu aimes, dis donc ! Tu es vraiment un vicieux !
Elle ne me juge pas. Ça lui plaît. Elle me masturbe.
— Il te manque une petite culotte.
Elle farfouille dans le tiroir.
— Celle-ci devrait bien t’aller. Évidemment, ça n’est pas supposé coller avec un zizi dressé !
J’enfile cette culotte de femme. Rose. Oui, la queue dépasse vraiment. Mais la sensation sur mes fesses de ce tissu, tellement différent du banal coton d’un slip d’homme... Ça, ça me plaît vraiment. Et j’aime que Caroline encourage ce jeu. Elle me masturbe en m’embrassant, me dit que ça lui plaît bien de me voir comme ça, dans ses dessous de fille. Je jouis rapidement dans sa culotte, en gémissant tandis qu’elle m’embrasse. Troisième éjaculation de la journée. Vive le fétichisme...Le lendemain, nous avons prévu d’aller nous faire une toile, avec Pascale. J’ai dormi chez Caroline, petit brunch, on doit rejoindre notre amie devant le ciné, tout près de chez elle. Après la douche, la coquine lâche l’idée du Jour.
— Tu serais chiche de sortir avec la culotte, les bas, le porte-jarretelles, sous ton jeans ? Tu oserais ? "Même pas cap !
J’hésite, mais son sourire joyeux, délicieusement pervers, cette complicité nimbée aussi d’innocence post-adolescente, ça me fait craquer : chiche ! Je relève le défi. On sort. Sensations troublantes, l’impression qu’on va me repérer dans la rue. La crainte que les jarretelles sautent une à une, mais non. Ça tient. Ma verge se calme un peu. On doit pouvoir s’habituer à tout. Ciné, séance de 14 heures. Le film se termine à 16. Aucun souvenir du film en question...
— Allons boire un thé à la maison, propose ma Douce.
Nous y sommes. Thé à la pomme, ou thé Earl Grey. Peu importe. Papotages sur le film. Complicité accrue avec Pascale, depuis notre charmante initiation au trio. On n’a pas recommencé, mais je crois que nous en gardons tous trois un souvenir joyeux (relire le Chapitre I).Alors que je ne m’y attends pas, Caroline, malicieuse, change de sujet :
— Bon ! Je lui dis ? Ou tu lui dis ? Allez ! On peut lui dire, non ? Tu as honte qu’elle sache ? Je dis rien ?— Ne fais pas les demandes et les réponses. — Tu en as trop dit ou pas assez, souligne Pascale, la curieuse. — Tu promets, tu diras rien ?— OK : Patrice a mis des lingeries de fille, là ! Il porte une de mes petites culottes ! Rose, en plus !
Elle rit.
— Et puis des bas, aussi ! Un porte-jarretelles de ma grande sœur !! Moi, je m’en suis acheté un hier ! J’adore la sensation. On s’amuse comme des fous !
Pascale, étonnée, puis curieuse.
— Allez je veux voir ça ! Montre ! Tu dois être chou !!
Caroline encourage aussi :
— Allez on monte dans ma piaule... Séance défilé de mannequins !
Il faut bien l’admettre, jouer avec des filles, c’est parfois plus distrayant que parler rugby ou vélo avec les copains. Caroline organise.
— Tu vas dans la chambre de ma sœur, et tu enlèves ces vêtements de garçon. Moi, je vais montrer à Pascale comme une coquine doit s’habiller.
Quand je reviens, je suis torse nu, devant mes deux amies. En lingeries de femme. Ma copine finit de mettre ses bas noirs, qu’elle accroche au porte-jarretelles acquis la veille. Elle a enlevé son soutien-gorge. Ses beaux seins sont dressés, une pointe discrète montre son émoi, et si ça ne ressemble pas à une exhib à l’attention de Pascale, c’est bien imité. La copine semble troublée, visiblement. La complicité de Caroline et moi, renforcée par ce nouveau jeu sexy, éveille peut-être en elle une pointe de jalousie, ou de gêne d’être seulement spectatrice...
— Moi je trouve que « Patricia » est très mignonne, ça c’est vrai ! Mais il lui manque quand même quelques petits détails !
Là, elle vient de prendre l’ascendant. Elle prend le soutif de sa copine, et me le tend.
— On va t’aider à l’enfiler, t’as pas l’habitude...
La sensation de porter un soutien-gorge est tellement étrange. On se sent enserré, mais c’est si différent, cette sensation ! Troublant. Perturbant. Par chance, je ne suis pas très large d’épaules, et en desserrant un peu les réglages, j’arrive à le porter. J’ai peur d’être ridicule. Elles me complimentent toutes les deux...
Ainsi partis, ce jour-là, nous aurions refait l’amour à trois, moi habillé en fille. Excité et ressentant un bien-être inédit. Patrice aurait aimé cela, de devenir Patricia. Plus tard, Caroline m’aurait offert « mes » propres dessous. Pascale aurait été heureuse de partager avec nous ce secret. Elle aurait de son côté fait l’acquisition de ses propres lingeries. Timide, elle se serait dévergondée à nos côtés. Elle aurait profité un peu plus de ses jeunes années, elle qui malheureusement partirait avant son heure.
Parfois, j’aurais baisé avec Pascale seule. Sans le dire à Caroline. Caroline et Pascale auraient parfois fait l’amour ensemble, toutes les deux, sans moi. Caroline aurait acheté dans un sex-shop un vrai gode ceinture. Un peu plus tard encore, Pascale aurait trouvé un copain, nous l’aurait présenté. Et une fois, j’aurais sucé ce copain, habillée comme une nana. Maquillé-e, même !
J’aurais mieux assumé ma bisexualité, et mon goût du travestissement. Je n’aurais rien caché de ce vice anodin à celle qui plus tard deviendrait ma compagne, elle en aurait été surprise au début, avant de me laisser goûter ce plaisir. J’aurais parfois eu des jeux avec des garçons. Et parfois, ma femme m’aurait sodomisé alors que j’étais habillé comme une petite garce.
Si la vie s’était autorisée à devenir parfois un porno des années 70, ma sexualité aurait été plus heureuse parce que plus inattendue. Je me ficherais totalement des histoires qu’on y accole aujourd’hui, toutes ces questions de « genre », trans ou pas, en transition. Je n’aurais pas cherché à troquer une norme contre une autre, j’aurais juste été un homme assumant ses penchants bisexuels. Ce que je n’ai pas vraiment réussi à vivre... dans la vraie vie.
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