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La vie intime de Madame du Tronchay

Chapitre 1

Hélène n'est pas une bonne poire

Voyeur / Exhibition
Je suis  Patrick, électricien, installé dans l’Eure et Loir. Je me suis spécialisé dans l’installation d’alarmes pour les particuliers. Je gagne  fort bien ma vie grâce a la rubrique des faits divers que les médias, jouant sur la paranoïa et le voyeurisme du public, distillent en permanence.
J’ai rendez vous ce jour pour une installation au domaine du Tronchay, un nom qui ne s’invente pas. C’est un manoir un peu à l’écart du village du même nom, que j’ai d’ailleurs du mal à trouver même avec mon GPS. J’engage finalement mon fourgon dans l’allée gravillonnée qui mène à la demeure devant laquelle je me gare. Un berger allemand de forte corpulence vient immédiatement renifler mon véhicule.
J’attends sagement à l’intérieur que quelqu’un veuille bien se manifester. Hélène du Tronchay fait son apparition sur le perron. Elle rappelle son cerbère et l’attache au bout d’une forte chaîne. Je peux enfin descendre de mon Traffic. Je contourne le cador et salue la baronne car tel est son titre.
Hélène à la cinquantaine. Ce petit bout de femme très mince me reçoit sans aucune aménité. C’est ce que j’appelle un « poisson froid ». J’ai droit à un bonjour poli, point. Aucune expression. Son visage émacié est pourtant  harmonieux avec de grands yeux noirs, des sourcils finement dessinés, des cheveux jais coupés au carré, un nez en trompette et une bouche plutôt grande ornée de belles lèvres pulpeuses.
Elle m’invite à la suivre et j’observe ses reins et ses jambes tout en montant l’escalier monumental. Elle est visiblement sportive, ses mollets sont très musclés et j’imagine sous sa robe un petit postérieur bien ferme, dépourvu de la moindre once de graisse.
Une fois arrivés à l’intérieur, elle me laisse attendre au salon. J’ai le temps d’admirer la vieille maison de maître, beaucoup de meubles de style, des tableaux anciens représentant des paysages ou encore des portraits, une cheminée de marbre à l’italienne, des dalles de pierre au sol. Tout respire ici l’opulence, passée et présente.
Hélène réapparaît poussant Hubert, son mari dans un fauteuil d’infirme. C’est un vieux monsieur qui doit avoir dans les 80 ans. Sa femme nous laisse rapidement, fermant délicatement la porte derrière elle.
Le baron reprend la conversation que nous avons eu au téléphone et m’explique à nouveau qu’ils ont été, voilà quelques temps, victimes d’une tentative d’effraction. Il souhaite en conséquence s’équiper d’un système de caméras dernier cri, lui permettant de surveiller chaque pièce de la maison depuis sa chambre, dans laquelle il passe le plus clair de son temps.
Je lui confirme qu’il pourra de son lit ou de son fauteuil accéder depuis son portable ou son ordinateur à chacune des caméras en temps réel. Il pourra aussi enregistrer les images s’il le souhaite et enfin un détecteur de mouvements déclenchera, le cas échéant, une alerte muette sur son portable. 
Il m’a demandé d’installer une caméra dans chaque pièce munie d’une fenêtre et je me mets au travail sans tarder, car j’en ai bien pour la journée. Hélène nous quitte au volant de sa Mini. Elle est notaire dans la ville voisine et doit donc rejoindre son étude. La pimbêche me salue froidement et disparaît.
J’aurais terminé mon travail avant qu’elle ne réapparaisse.
Je finis vers les 18 heures et vérifie le fonctionnement de chaque caméra sur mon moniteur. Ces engins sont minuscules, même pas la taille d’une petite boite d’allumettes, mais très performants. On peut zoomer, les faire pivoter à 360°, la  qualité de l’image est remarquable. L’envoi des  données se fait par Internet, sur un site dédié dont seul l’utilisateur possède les coordonnées.
Je préviens le baron que j’ai terminé et lui propose une démonstration sur son ordinateur. C’est beaucoup de travail pour l’installateur mais très facile d’utilisation pour le client. J’ai placé en tout quatorze caméras dans la maison. Je les déclenche une après l’autre puis commande leur affichage simultané sur l’écran. Détecteur, système d’alerte, tout fonctionne parfaitement.
Hubert s’en sort très bien. Il ne me reste plus qu’à présenter la facture, récupérer le chèque et rentrer. C’est une journée à deux mille euros, matériel déduit et je m’autorise un crochet par mon petit restaurant favori sur la route du retour, comme pratiquement tous les soirs du reste. Je suis célibataire et comme je finis souvent tard, il est rare que j’ai le courage de me préparer un repas en rentrant.
J’arrive chez moi vers les 22 heures. Je prends une bonne douche puis j’ouvre mon PC avant d’aller me coucher. J’ouvre le site de télésurveillance et rentre le code des époux du Tronchay. J’accède ainsi directement à l’ensemble des fonctionnalités de tous le système que j’ai installé chez eux.
C’est important de bénéficier  de cette possibilité technique car elle permet certains dépannages à distance et m’évitent ainsi des déplacements parfois longs et coûteux. Par contre, c’est un aspect technologique que je n’évoque pas la plupart du temps avec mes clients, parce qu’ils n’ont pas envie de se savoir potentiellement espionnés.
La demeure est calme. La plupart des pièces sont plongées dans l’obscurité. Hélène regarde un film au salon, tandis que Monsieur dort déjà dans ses appartements, une veilleuse allumée sur sa table de chevet. Je zoome sur la baronne. Elle a toujours sa tenue de ville, chemisier et tailleur. Elle a déchaussé ses mocassins et mange tout en regardant son film. J’en déduis qu’elle est arrivée il n’y a pas si longtemps.
Je fais pivoter la caméra et là, première surprise, je me rends compte que la notaire est en train de suivre les évolutions d’un black fortement membré, parti à l’assaut d’un cougar brune. Madame la baronne aime donc certains genres mineurs du cinéma, sans grands effets pour le moment.
J’ai quelques paperasses à classer. Du coin de l’œil je surveille l’évolution de la situation chez les du Tronchay. Hélène a fini de manger, elle éteint la télé et sort de la pièce. La lampe de la cuisine s’allume. C’est amusant de suivre à l’écran ce découpage en tranches de la vie de la baronne.  Elle range deux ou trois trucs et sort de la pièce.C’est maintenant la salle de bain qui s’allume. Cela devient plus intéressant. La baronne se fait couler un bain. Elle s’observe dans le miroir au dessus du lavabo, rectifie un détail de sa chevelure puis se déshabille. Je la découvre telle que je l’avais imaginée, mince à la limite de la maigreur, un corps svelte et musclé, de petits seins légèrement tombants avec des auréoles larges.
La baignoire est remplie de mousse, ce qui contrarie l’observation. Du coup je la laisse s’ébrouer gentiment et je boucle mes tâches  administratives. J’avoue que je suis un peu crevé et je ne vais pas tarder car demain s’annonce rude. J’ai l’installation d’un magasin de 400 mètres carrés à réaliser et je vais finir à nouveau tard.
Je jette un dernier regard au moniteur. Hélène du Tronchay a enfilé un grand peignoir rose. J’ai loupé la sortie de bain, pas grave. Je pense qu’elle va aller se coucher mais non. La lampe de son bureau, attenant à sa chambre à coucher, s’allume. La quinquagénaire s’installe devant son PC, une image bleutée éclaire son visage.
Je fais pivoter la caméra qui est placée à la base d’un lustre et zoome sur l’écran. Madame consulte visiblement ses mails. La qualité de l’optique est si bonne, que je suis capable de déchiffrer les phrases en caractères gras de la page affichée. Puis l’image change. Madame la baronne vient d’ouvrir MSN. Elle ne trouve finalement pas correspondant en ligne à son pied, car après avoir écrit quelques messages, elle éteint l’appareil et va se coucher.
Je vais en faire de même. Mais auparavant, comme j’ai bien envie d’en savoir un peu plus long sur  l’intimité de la baronne,  je paramètre le système d’alerte de mouvement des caméras de la salle de bain, du bureau et de la chambre d’Hélène du Tronchay. Désormais chaque fois que quelqu’un pénétrera dans une de ces trois pièces, la caméra concernée se mettra en  route et la scène sera automatiquement enregistrée sur mon ordinateur.
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