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La Vie de Solange, ou les mémoires de la Comtesse de ***

Chapitre 8

Serviteur et asservissements

Histoire médaillée
Trash
Après la nuit où mon indigne époux m’offrit à ses valets, je vécus plusieurs jours dans la honte et la peur. Je m’enfermai dans mes appartements, prétextant une migraine prolongée pour éviter de croiser l’homme qui m’avait humiliée ainsi, de même que ceux qui avaient participé à ce moment infâme. Je craignais aussi le troisième valet, qui devait détenir une lettre de mon cousin : le Comte, voyant mon engrossage tarder et notre… convenance conjugale mise à mal, pourrait tout à fait me répudier. Même si le cas était extrêmement rare, tant la honte frappait les deux partis, cela restait une possibilité terrifiante pour une femme. Je m’effrayai aussi à l’idée de rencontrer dans la demeure les deux autres valets qui m’avaient possédée. Qui savait quelle serait leur réaction ? Auraient-ils parlé de leur… bonne fortune… au reste de la domesticité ? J’eus rapidement la réponse à mes inquiétudes. Ma servante attitrée, depuis le début de ma feinte migraine, n’osait pas me regarder dans les yeux et semblait se déplacer en ma chambre comme en celle d’une défunte. En fin de journée, elle finit par me demander timidement si je me sentais mieux, et me tendit un bouquet d’herbes. Je la remerciai et saisit le bouquet, lui en demandant l’usage. Elle balbutia que broyées, les herbes assuraient un soulagement immédiat des parties du corps douloureuses, à défaut de soulager l’âme. Je blêmis. Elle le vit et finit par me faire face.
 - Madame, nous avons vu en ces lieux bien pires que… certaines choses… arrivées récemment. Les deux épouses précédentes du Comte ont fini par en dépérir, voire périr. Soyez assurée que pour trois valets faisant des réflexions lestes, il y a une entière maison qui vous admire et vous soutient. Vous pourriez exiger de nous ce que vous souhaitez, Madame, nous ne sommes pas des ingrats, ni des ingrates surtout. Nous savons ce que nous vous devons ; sans votre présence notre quotidien serait bien difficile. Y compris pour ceux et celles servant de près monsieur le Comte.
 Je compris que la perversité méchante de mon époux ne s’était pas limitée à ses épouses. Je réalisai aussi que tout mon travail, assez laborieux mais fructueux, pour les gens me servant, trouvait une reconnaissance que je n’avais jamais soupçonnée. Quelques larmes m’échappèrent. Claudine, la servante, se jeta à mes pieds.
 - Pardon, Madame, pardon, je ne voulais pas vous attrister, vous qui êtes une lumière pour nous ! - Allons, ne te soucie pas de mes larmes : elles ne sont que l’expression du réconfort que tu me donnes. Mais ces trois valets dont tu me parles… Ils peuvent me causer bien du tort. - Je vous assure, Madame, que nous ferons tous en sorte qu’il n’en aille pas ainsi.
 Après cette conversation inattendue, il me fallut tout de même un temps avant d’oser sortir de mes appartements. Je consacrai alors mes journées à visiter les travaux engagés sur le domaine : modernisation de la scierie, presque achevée, édification de retenues pour la mise en place d’une machine à eau inspirée de celle de Marly, qui devrait permettre le fonctionnement d’un atelier de tissage à proximité. Toutefois, il me fallait me rendre à l’évidence : m’occuper à d’autres affaires ne réglait pas mon terrible problème. Une semaine après cette nuit détestable, je finis par me rendre discrètement à l’étage des domestiques, avec la complicité de Claudine. J’entrai dans la chambre que le valet partageait avec un autre et fouillai minutieusement ses affaires, sans rien trouver. Il devait garder la lettre par-devers lui. Il fallait donc que je me trouvasse en sa présence et que, le distrayant, je pusse subtiliser l’écrit compromettant. La nuit suivante, je me rendis à nouveau au dernier étage, où il se trouvait, portant uniquement mes vêtements de nuit. Le cœur battant, j’ouvris la porte de sa chambre. Les deux hommes présents dormaient. Silencieusement, je secouais l’épaule du valet qui me tenait en son pouvoir. Il se réveilla rapidement, me reconnut sans doute à la leur de la bougie que j’avais laissée dans le couloir et se leva pour me suivre.
 - Monsieur, vous avez…
 Il ricana.
 - « Monsieur » ? Voilà bien des manières,… Madame, vous qui comme vos semblables m’ignorez habituellement !

 La colère me saisit : je n’étais justement pas de celles qui méprisaient leurs serviteurs.
 - Monsieur, repris-je plus fermement. Vous m’avez laissé entendre que vous aviez en votre possession un document… m’intéressant. - Oh, non, Madame, un document intéressant plutôt monsieur le Comte, votre époux…
 Ce disant, il s’était approché de moi et avait commencé à retrousser mon vêtement de nuit et le sien. Je reculai, jusqu’à me trouver dos au mur.
 - … Document toujours en ma possession, Madame, de même que vous… Vous êtes à moi, à moins que vous ne préfériez que je livre la lettre au Comte.
 Résignée, je me tus. Il m’entraina vers l’escalier : nous quittâmes le couloir pour nous trouver entre deux étages, à l’écart des chambres. Je l’aidai à achever de retrousser mes habits. Il me pénétra alors que j’étais face à lui, debout contre le mur ; sa poussée entre mes jambes écartées fut telle qu’il me souleva presque du sol. Je le laissai me besogner ainsi longuement, tandis qu’il torturait ma gorge entre ses mains brutales. Il s’efforçait de contrôler ses ahanements, tandis que je me mordais les lèvres pour ne pas gémir.  J’en avais honte… Mon esprit refusait toute domination et n’avait soif que de liberté, mais lorsqu’un corps asservissait le mien, je n’étais plus qu’un sexe soumis au plaisir et heureux de l’être. Lorsqu’il se répandit en moi, j’étouffai un long cri en me cabrant contre lui. Il se retira. Alors qu’il s’apprêtait à retourner dans sa chambre, je lui saisis le bras.
 - Monsieur, ce document que vous avez… - J’espère bien vous revoir les nuits suivantes, Madame. - Ce document, dis-je. Vous devez me le rendre. - Lorsque je me serai lassé de vous, soyez-en assurée.
 Il partit un regard. J’essuyai mon entrejambe avant de regagner mes appartements. Les deux nuits qui suivirent, ma soumission se reproduisit, mais jamais à l’identique.
 
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 La première, jambes écartées, en équilibre précaire contre le mur, je m’efforçai de lui faciliter la pénétration et de me faire étroite sur son dard pour abréger le moment : nous étions toujours dans l’escalier ; malgré la nuit je craignais que quelqu’un ne survînt. Il me besognait puissamment, murmurant que j’étais sa catin, m’agrippant violemment les hanches pour mieux s’enfoncer en moi. Alors que je le croyais sur le point de jaillir, il s’arracha brusquement à moi, me mit à genoux, saisit mes cheveux et força ma bouche. Je l’accueillis du mieux que je pus mais sa brutalité m’empêcher de bien faire : il se contenter de m’emplir, m’étouffant presque, plaquant ma tête contre son ventre, haletant toujours des insanités. Il déchargea longuement, m’étouffant cette fois réellement, sans tenir compte de mes haut-le-cœur. Lorsqu’il se retira, j’essayais d’avaler tout ce que je pouvais, mais son foutre coula malgré tout, tant il en avait abondamment déversé dans ma gorge. Il rit en voyant mes lèvres, mon menton, mon décolleté tachés de sa semence.
 De retour dans ma chambre, je me travaillai longuement pour parvenir à la jouissance qu’il ne m’avait pas donnée en m’abandonnant trop rapidement, agenouillée et souillée, dans le couloir des domestiques.

 
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 La seconde nuit, il m’allongea sans un mot sur le ventre, à même le sol et m’écarta les fesses. J’essayai de l’y aider, comprenant ce qu’il souhaitait, mais avant que je pusse le faire il m’avait emmanchée d’un coup sec. Je criai sous sa brutalité : la vigueur avec laquelle il m’avait sabrée, sans préparation, m’avait causé une terrible douleur. Ne s’en souciant pas, il me vergeait rapidement.
 - Dites, Madame, que je vous encule bien… - … - Allons, dites-le, comme votre cousin l’affirme dans sa lettre… vous aimez dire de telles choses… dites-les… - Je… vous… vous m’enculez bien. - Encore, et d’autres choses ! Allons, Madame !
 Sous l’énervement, il commençait à parler à voix haute. Effrayée, je tâchai alors de le satisfaire du mieux que je pouvais, craignant qu’il n’éveille quelqu’un.
 - Vous m’enculez bien… Je suis votre câtin soumise, prenez-moi, prenez mon cul, vous me faites du bien, prenez-moi pour votre plaisir, je suis…
 Il accéléra, me coupant le souffle et la parole. Je mordais ma main pour m’empêcher de geindre, son vit me déchirant sans pitié. Ses insultes, chuchotées à mon oreille, remplacèrent mes paroles de soumission, jusqu’à ce qu’il se répandît dans mon fondement. Comme la première fois qu’il m’avait pédiquée, en présence de mon mari, je souffris en sentant sa turgescence enfler encore au moment de jaillir. Ses râles annoncèrent la fin de mes douleurs : j’accueillis avec reconnaissance la chaleur de son foutre, sachant que sa verge allait désenfler. Lorsqu’il se retira, je crus qu’il allait, comme la veille, me laisser ainsi sur le palier de l’escalier. Il n’en fut rien. Il me retourna, acheva de me dénuder et enfonça sa main entre mes jambes. Surprise, je ne pus que le laisser faire. Il entama alors un mouvement tantôt doux, tantôt brutal, avec un doigt ou plusieurs, guettant manifestement sur mon visage mes réactions. Impuissante, je ne pouvais empêcher le plaisir de me saisir. Vêtements relevés, corps offert, son foutre s’écoulant toujours et souillant mes fesses, j’ondulais sous sa caresse brutale, obéissant à ses directives lorsqu’il exigeait que je prisse mes seins à pleines mains, que je les pinçasse, que j’écartasse mieux les cuisses, que mes hanches vinssent à la rencontre de sa main. Les bruits mouillés confirmaient ce que mon corps me disait : j’aimais cela, à ma grande honte, à nouveau. Il accéléra, m’arrachant de sourds gémissements, jusqu’à ce que mon corps m’échappât, trahissant ma jouissance. Puis, comme la nuit précédente, il me laissa au sol, sans un regard.
 Alors que je tâchais de me ressaisir, rabattant mon vêtement sur ma nudité, un mouvement m’effraya. Je reconnu, plus bas dans l’escalier, Claudine. Elle me fixait, ébahie. Je me précipitai vers elle.
 - Madame, que faites-vous donc ? Ici, aux yeux de tous ! Même en pleine nuit, le danger est trop grand ! Partons vite !
 Je la suivis, indifférente au foutre qui plaquait une partie de mon habit contre mes fesses. Une fois à l’abri de mon appartement, je m’effondrai et lui livrai les explications qu’elle n’osait réclamer. Hésitante, elle finit par m’entourer de ses bras et me serrer contre elle silencieusement.
 - Demain, n’y retournez pas, Madame. Je vous promets de résoudre ce… problème.
 Épuisée, je me laissais faire lorsqu’elle m’aida à faire une toilette sommaire et me coucha avec délicatesse. Je m’endormis immédiatement.
 
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 Les jours suivants ne furent guère plus paisibles, hélas. Je ne voulais prendre le risque de mécontenter le valet qui pouvait me perdre en montrant cette lettre à mon époux. Je rappelai cela à Claudine, qui ne trouva rien à répondre. La douleur qu’affichait son visage me chagrinait autant qu’elle me consolait. Je croyais devoir me résigner à me soumettre uniquement les nuits à venir, en attendant de trouver comment recouvrer la lettre. C’était sans compter sur l’avidité perverse du valet. Je m’aperçus bien vite qu’en journée, il me suivait lorsque son devoir ne l’appelait pas auprès du Comte. Je tâchais de l’éviter ou d’être toujours en compagnie, mais il m’était pénible de sentir toujours sa présence, son regard guettant les moments où il pourrait m’assaillir, que dis-je, me saillir. Claudine eut l’idée d’un stratagème : lorsque la nuit je rejoignais le valet dans l’escalier, elle faisait du bruit plus bas, mettant fin à chaque fois aux prémices de mon asservissement. Elle me soulagea ainsi plusieurs nuits de l’obligation de me soumettre à cette indignité. Toutefois, il se trouva une occasion où je ne réussis pas à m’y soustraire en journée.
 Mon époux recevait ses métayers, comme chaque mois, pour mettre à jour ses comptes, vérifier les travaux et aménagements à réaliser, se tenir au courant des dettes de certains paysans, savoir si une affaire de justice se présentait – il devait fréquemment régler d’absurdes litiges concernant des arbres à la limite de deux terres, des questions d’héritages ou de dot. Je tenais à être présente dans les premiers temps de ces rendez-vous, me tenant moi-même au fait de la gestion du domaine, notamment en ce qui concernait les travaux. Toutefois, je quittais les lieux avant la fin : la suite était davantage une réunion entre hommes, où le Comte tâchait d’entretenir la vanité de ses métayers dans l’espoir qu’ils continuassent à le servir correctement (et à se servir au passage, comme je le savais trop bien : ils s’enrichissaient grandement par des taxes informelles et illégales) Ce soir-là, je sortis donc de la pièce. Alors que je n’en étais qu’à quelques mètres, sans défiance, je me sentis saisie par derrière et poussée rudement dans un réduit jouxtant la salle de réception. C’était le valet, bien sûr. Il releva hâtivement ma robe – qui, contrairement à la mode, ne comportait que peu de jupons : je détestais cet engoncement que l’on m’avait forcée à accepter jusqu’à mon mariage – et se positionna dans mon dos. Je sentis sa verge glisser entre mes jambes. Il me besogna dans le réduit obscur. De là, j’entendais les rires des hôtes, les riches métayers qui discutaient avec mon époux. J’étais terrifiée à l’idée qu’ils m’entendissent : outre la réaction du Comte, quelle serait celle de ces hommes réunis, une dizaine, s’ils venaient à découvrir une femme à demi-nue, sauvagement troussée par un domestique ?... Je retenais donc mes gémissements et halètements, subissant l’assaut bestial du valet dont la brutalité blessait mes cuisses. Il me prenait debout, de dos, me pressant contre lui, plaçant sa main entre mes jambes pour s’assurer que son vit ne ressortait pas de mon con lorsqu’il reprenait son élan. Parfois, il se retirait complètement, se glissait entre mes fesses, me pénétrait manifestement pour le seul plaisir de me sentir me figer sous la douleur, pour revenir ensuite dans mon con. Lorsqu’il se répandit enfin en moi, je crus pouvoir m’essuyer et partir. Mais c’était mal connaître le personnage… Pesant sur mes épaules, il me ploya contre un meuble bas encombrant le fond du réduit, relevant ma robe de façon à dénuder entièrement mes jambes et couvrir mon buste et mon visage. Mes bras prenaient appui sur le meuble, étant face au mur je ne savais ce qu’il préparait.
 - Et bien Madame, voilà une bien belle position. Votre désir affirmé d’empêcher que nos jolies servantes servent, au château, au plaisir auquel leur sexe les destine pourtant, ennuie nos métayers. Voici plus d’un an que, par votre faute, ils sont privés de ce légitime agrément. Certains d’entre eux ont exprimé discrètement auprès du Comte l’envie de profiter un peu plus de la gent féminine de ces lieux, pour ce soir du moins. Je m’en voudrais de soumettre une de vos précieuses soubrettes à ces hommes frustres, mais votre générosité leur épargnera cela…
 J’essayai de me redresser, outrée. Il m’arrêta, pressant doucement mon épaule droite.
 - Allons allons, vous êtes déjà pleine de foutre, comme ne manquerait pas de le voir Monsieur le Comte si… mettons, si je refermais à clef ce réduit et revenais avec lui pour le constater. Puisque votre con est déjà souillé ce soir, que vous importe si d’autres viennent le remplir ? 
 Furieuse, je restai immobile. J’avais été une fois de plus imprudente. J’avais cru que lui échapper la nuit se ferait sans dommage, il se vengeait bien terriblement.
 - Bien Madame, je vois que votre sagesse désormais proverbiale sur nos terres n’est pas une vaine réputation. Veuillez ne pas bouger et bien écarter les cuisses. Allons, davantage, encore !
 Je finis par m’y résoudre, sentant la semence couler le long de mes jambes. Dans l’obscurité du réduit, accentuée par le tissu me couvrant le haut du corps, je l’entendis ouvrir la porte. Il devait avoir prévenu à l’avance les métayers souhaitant forniquer, qui attendait vraisemblablement devant : le premier d’entre eux entrait déjà. Les moments qui suivirent furent monotones. Je sentis quatre verges me foutre et se répandre en moi, quatre paires de mains m’agrippant la taille, quatre voix murmurant ma déchéance en des mots crus, la longue coulure entre mes jambes prendre davantage d’ampleur après chaque décharge de foutre. Lorsqu’ils eurent fini, je les entendis remercier à mi-voix le valet ; des tintements de monnaie me firent douter de la complicité du Comte : peut-être l’odieux valet avait-il simplement profité de me savoir en son pouvoir. Peu après leur sortie, j’entendis une multitude de voix dans le couloir : la réunion prenait fin, le Comte et ses hôtes partaient. Je me redressai et fis face au valet. Je vis alors avec lassitude qu’il avait repris vigueur : l’obscurité était presque totale dans le réduit, mais il venait de saisir ma main et de la poser sur sa vultuosité. Silencieusement, je relevai ma robe et m’assis sur le meuble bas. Il me renversa en arrière et voulut saisir mes seins. Le corset était difficile à défaire, il finit par déchirer le tissu d’impatience, trancher les rubans et ficelles de ses dents, réduisant mon habit en lambeaux. Ensuite, il me pénétra. Toutefois, contrairement à mon humiliation face au Comte où il ne pouvait laisser éclater son désir de me soumettre, contrairement aux fornications de l’escalier ou celle de ce début de soirée où la discrétion était de mise, il pouvait laisser libre cours à son plaisir. La salle de réception était à l’écart dans le château et personne n’y venait en soirée, nul ne pouvait entendre ce qui se passait par ici.
 Il commença à me foutre sur un rythme endiablé, criant presque à chacun de ses mouvements pour me sabrer, gémissant, pétrissant ma gorge offerte, m’insultant entre ses cris.
 - Ah catin… Vous êtes catin, Comtesse, catin, putain, fille de joie, fourreau à verges, votre con immense pourrait accueillir toute la Terre… Ah, prenez, prenez, prenez tout ce foutre, vide-couilles que vous êtes !
 Ce traitement brutal, après les mornes carambolages des métayers, réveilla mes sens. Je ne pus m’empêcher d’y réagir, toute discrétion m’abandonnant à mon tour. Je ne veux pas me souvenir de ce que je dis alors, répondant à ses demandes de soumission en renchérissant sur les qualificatifs qu’il m’attribuait, m’humiliant moi-même sous lui de la plus honteuse des façons. Sachez simplement que je finis par supplier et crier sous lui, l’enserrant de mes jambes comme je l’avais fait bien des fois de mon cousin, tandis qu’il me remplissait pour la seconde fois de la soirée de son eau-de-vit, râlant et ahanant.  Il m’abandonna dans l’obscurité, épuisée, vêtements déchirés. J’attendis encore un moment, pour être sûre de ne croiser personne, avant de regagner mes appartements. Claudine, manifestement inquiète, m’accueillit en silence. Elle ne dit rien sur ma tenue, m’aidant en tremblant à m’en débarrasser et à me nettoyer. Elle ne put retenir un petit cri en voyant la quantité de foutre qui avait séché sur mes jambes.
 - Madame… - Je ne veux rien entendre, Claudine, rien. Pas de promesses que tu ne peux tenir, pas de fausses paroles qui me donnent espoir. Rien.
 Elle reprit tout de même :
 - Madame, je peux… pour éviter, disons, certains inconvénients… faute de pouvoir éviter la situation… Je peux modifier certaines robes de Madame, pour que l’ouverture et la fermeture en soit plus aisée, sans qu’il y paraisse de l’extérieur. Quelques crochets habilement placés, et… - Comme tu voudras. Laisse-moi en paix, maintenant.
 Claudine me crut sans doute fâchée contre elle, mais je l’étais surtout contre moi-même. Lorsque j’avais cédé au chantage du valet, je savais au fond de moi qu’il n’aurait sans doute pas osé aller chercher le Comte : son maître ne l’aurait pas remercié d’avoir exposé sa honte face aux métayers. Je savais aussi que j’aurais pu abréger mon dernier emmanchement, lorsque le damné valet me besognait bruyamment, en usant de mes talents pour le faire venir plus vite. Mais une part de moi-même avait aimé cela, n’avait pas cherché à éviter la situation. J’étais fâchée contre moi-même, et c’est ainsi que je m’endormis.
 
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 Le lendemain, mon époux m’annonça un court voyage hors de nos terres pour visiter le chantier d’une abbaye et tenter de recruter quelque maître d’œuvre : la chapelle du domaine, vieille de plusieurs siècles, nécessitait une réfection en profondeur, à laquelle tailleurs et pierre et maçons ne pourraient suffire. Les métayers lui avaient annoncé des revenus suffisants pour mettre en œuvre les travaux, il comptait donc visiter le chantier à quelques jours de chevauchée d’ici au plus vite pour recruter. Sa domesticité personnelle l’accompagnait, à mon grand soulagement. Cette nouvelle me mettait en joie, à ma surprise la réaction de Claudine fut plus modérée. D’abord silencieuse, elle finit par se jeter à mes genoux, qu’elle embrassa.
 - Madame, l’homme odieux qui vous fait tant souffrir s’est vanté ce matin de ce qu’il a nommé… exploit et bonne affaire. Je n’avais pas réalisé jusqu’à ce jour que vous nous aviez protégées des assauts mensuels des métayers, outre tous les bienfaits que vous nous avez prodigués, empêchant la plupart des hommes du château de nous trousser à l’envie.
 Elle poursuivit en pleurant :
 - Je ne conçois pas que tant de bonté, de générosité, ne trouvent pour récompense que l’humiliation et la peine. Je pensais découvrir avec l’aide d’autres servantes comment vous aider, mais je comprends maintenant qu’il nous faut envisager d’autres moyens contre cet homme diabolique. Vous êtes un ange, notre ange, je refuse de vous voir martyrisée plus longtemps. Je vous le promets sur ma vie, ô Madame, notre douce bienfaitrice, au retour du Comte vous n’aurez plus rien à craindre.
 Je m’agenouillai à ses côtés, serrant contre moi ses épaules, baisant doucement son front et ses cheveux.
 - Claudine, ton amitié me touche au-delà de ce que tu peux imaginer.
 Au mot d’ « amitié », elle avait sursauté.
 - Oui, amitié, car même si je suis Comtesse et toi domestique, notre condition de femme nous unit plus étroitement que des liens du sang, et c’est bien de l’amitié que je trouve dans tes paroles, ta compassion, ta souffrance. Je ne sais ce que tu envisages. Si avec tes compagnes vous trouvez moyen de me soustraire à l’influence de cet homme pervers, tu auras toute ma reconnaissance. Toutefois, qu’il soit établi qu’aucune de vous ne doit se mettre en danger, de quelque façon que ce soit. Il n’est pas question de remplacer mes souffrances par celles d’une autre.
 Claudine répondit à mes embrassements et mes paroles en me serrant étroitement contre elle.
 - Je vous fais serment, Madame, que nous mettrons fin à cette situation, sans qu’aucune de nous en souffre. Il y a trop longtemps que nous avons à pâtir des agissements de certains ici, trop longtemps… Bien trop. Sept ans que je suis au service du Comte, j’en ai trop vu. Il est temps que ce dont vous êtes victime s’arrête. Définitivement.
 Lorsque nous nous relevâmes, séchant nos larmes, l’air de résolution qu’elle affichait m’effraya presque. Sept ans, avait-elle dit. Je songeai, de manière dérisoire, à cette histoire de la mule du Pape gardant sept an son coup de pied à celui qui lui faisait du mal. J’ignorais quelle ruade Claudine réservait au valet, mais il valait manifestement mieux ne pas se trouver sous ce sabot vengeur.
 
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 Les quelques jours de répit me furent salutaire. A nouveau avec la complicité de Claudine, j’organisai une recherche approfondie dans les chambres des domestiques, prétextant qu’un objet avait été volé. Cela me confirma que ma lettre ne s’y trouvait pas. Claudine engagea une investigation approfondie dans le reste du château, avec les autres servantes : il est si aisé de dissimuler une simple feuille… Mais la réelle confirmation vint d’un jeune palefrenier, qui se moquait du valet absent : ce dernier serrait dans son pourpoint une précieuse lettre, qu’il avait faite tomber un jour qu’il venait transmettre des ordres de son maître aux écuries. Un des palefreniers avait tenté de s’en saisir, provoquant un courroux démesuré chez le valet qui avait menacé de frapper l’imprudent curieux. Le palefrenier galégeait sur ce qu’il supposait être une amourette, mais je sus à quoi m’en tenir… Le retour du Comte m’occasionna quelque appréhension, mais le souvenir de la promesse solennelle de Claudine m’apaisait lorsque l’inquiétude me gagnait trop vivement. Mon époux, m’ayant souhaité le bonjour, s’était enfermé pour s’entretenir avec l’intendant : il savait que j’approuvais peu l’investissement consenti pour un édifice religieux, alors que les marais mal asséchés en bordure de nos terres étaient suffisamment pestilentiels pour provoquer régulièrement des fièvres chez les pauvres gens habitant alentour. Son valet resta à l’extérieur et me suivit, le regard brillant. Je tâchai d’accélérer le pas : Claudine, par une malchance que je ne m’expliquais pas, s’était absentée, j’étais seule. Alors que je me croyais enfin hors de portée, il parvint à me saisir par la taille et tenta de me pousser derrière une tenture qui dissimulait un renfoncement dans le mur. Je résistai.
 -Eh bien Madame, auriez-vous oublié dans quelle position vous met le talent épistolier de votre cousin ? Ou plutôt… en quelle position j’aime à vous voir ?
 Ce disant, il commençait à relever ma robe, alors que nous étions toujours dans la galerie. La crainte que quelqu’un survienne et nous surprenne me fit l’entraîner, moi-même, derrière la tenture.
 - Vous voilà raisonnable…
 Il me plaqua dos au mur, acheva de soulever ma robe et me sabra avec un soupir de contentement. Des voix se firent alors entendre. Il s’immobilisa et me chuchota :
 - Vous savez l’art de faire venir un homme immobile en vous, je le sais, votre cousin en parle. Montre-moi cela.
 J’entamai donc les mouvements intérieurs que j’avais appris à contrôler en compagnie de mon bien-aimé cousin. Je me contractai sur son vit, avant de relâcher, puis contracter à nouveau, régulièrement, en accélérant peu à peu. Je sentis le valet se tendre progressivement contre moi, tandis que les voix s’éloignaient. Il essaya fiévreusement de me saisir les seins, manquant déchirer à nouveau ma robe. Je dégrafai les astucieux crochets que Claudine avait cousus, livrant ma gorge à ses mains avides. Il saisit mes seins tandis que je poursuivais mon jeu sur son dard, de plus en plus dur, puis il se pencha pour en mordre les lobes. Je le suppliai de ne pas laisser de marques que l’on pût voir par mon décolleté, mais il ne m’écoutait pas. Il continuait à lécher, mordre, aspirer, laissant des traces rouges où se posait sa bouche. Au bout de quelques minutes, il cessa et s’écarta légèrement de moi, tout en continuant à me pénétrer. Il chuchota :
 - Madame, je pense que votre splendide gorge est assez opulente pour autoriser un petit jeu…
 Il tira cruellement un de mes seins vers le haut et, de son autre main, courba ma tête.
 - Allez-y, à vous.
 Hésitante, je commençais à darder ma langue, caressant timidement mon propre sein. Cette vision lui plut, il entama des mouvements secs en moi.
 - Continuez, continuez, et mordez aussi.
 Obéissant à son injonction, je me résignai donc à mordiller ma peau déjà rougie. Je n’eux pas à le faire longtemps : il s’enfonça brutalement en moi, dans un râle étouffé annonçant sa jouissance. Son dard pulsant se déversa une fois de plus en moi tandis que son bassin écrasait le mien. Il se retira, j’essuyai hâtivement mes cuisses.
 - Il m’est fort agréable de constater que vous n’avez rien oublié de vos devoirs envers moi. Je vous attends comme à l’accoutumée ce soir, mais j’espère vous voir plutôt dans les cuisines, lieu plus discret : j’aurai alors grand plaisir à vous entendre, Madame,  approuver à grands cris de vous faire posséder par la puissance de ma virilité et me supplier de prolonger ma présence en vous.
 Atterrée à cette perspective, je couvris rapidement mon décolleté d’un mouchoir pour dissimuler les morsures et le suivit hors de l’abri de la tenture. Alors que nous parcourions la galerie, Claudine survint, essoufflée.
 - Ah, monsieur, monsieur, je dois voir monsieur !
 Le valet, lui saisissant le poignet, l’arrêta.
 - Monsieur est occupé. - Mais c’est urgent ! - Allons, qu’est-ce qu’une servante comme vous, au service d’une… (il hésita, je sentis « catin » effleurer ses lèvres) de Madame pourrait bien avoir d’urgent à dire au Comte ? - Ah, c’est en écurie, le cheval qu’il aime tant ! Venez donc voir, si monsieur le Comte est à ses affaires !
 Le valet se renfrogna. Mon époux chérissait ses chevaux, s’il arrivait malheur à l’un d’eux les palefreniers allaient en pâtir et sa mauvaise humeur retomberait aussi sur ses valets.
 - C’est bien, j’y vais.
 Il nous quitta prestement. Je saisis vivement la main de Claudine.
 - Pourquoi m’as-tu donc abandonnée, alors que cet infâme était de retour ? Où étais-tu ? Ne sais-tu pas ce que j’ai dû… - Madame, ne craignez plus rien, nos problèmes se règlent au moment où nous parlons.
 Je me tus. La joie apparente de Claudine n’effaçait pas l’amertume d’avoir dû une fois de plus subir l’assaut du valet, mais elle me rendait plus confiante en l’avenir. Alors que nous nous dirigions vers mes appartements, de grands cris retentirent dans la demeure. Je me précipitai vers leur origine. Un apprenti palefrenier, sur le seuil de l’entrée principale, essoufflé, criait, gesticulait. Dans l’incohérence de ses propos, je finis par comprendre qu’un « terrible accident » venait de survenir. Glacée, je me tournai vers Claudine. Elle affichait un air effrayé, mais au même instant elle pressa vivement ma main. Le cœur battant, je suivis la domesticité qui se précipitait vers les écuries. Le plus ancien des palefreniers m’arrêta à l’entrée.
 - Ce n’est pas un spectacle pour une dame. Ni pour aucune femme, d’ailleurs, dit-il la mine sévère, fixant une jeune cuisinière qui revenait de l’intérieur, s’étant manifestement glissée discrètement dans son dos. - Qu’arrive-t-il donc ? - Il s’agit d’Honoré, Madame, le valet de pied de monsieur le Comte.
 La grimace accompagnant l’énoncé de ce nom m’en disait long sur la considération en laquelle il était tenu, Honoré l’homme sans honneur…
 - Eh bien ? - Eh bien Madame, nous ignorons ce qu’il est advenu, mais il est entré dans la stalle de l’étalon préféré de monsieur le Comte et il s’y trouve maintenant toujours, à terre, la face écrasée d’un coup de sabot. Fallait-il être stupide pour approcher un animal aussi fougueux par derrière ! Voilà le malheureux bien puni de cette incompréhensible imprudence…
 Une des cuisinières intervint.
 - Ah ça, plus qu’une imprudence, Joseph ! De l’orgueil, un orgueil bien mal placé ! Il s’était vanté voilà quelques temps en cuisine d’être assez viril pour dompter n’importe lequel des animaux de monsieur le Comte, « mâle ou femelle » avait-il dit avec des gestes... Oh pardon madame la Comtesse pour ce langage cru, vous voyez ce que je veux dire.
 Dompter mâles et femelles. Je serrai les poings : oui, je voyais très bien.
 - Mais que croyait-il donc ?
 La jeune cuisinière qui était sortie des écuries répondit timidement :
 - C’est un peu ma faute, me crois… Je le raillai tantôt, juste après le repas, sur cette vantardise, il s’en était agacé et m’avait dit que je saurais bientôt de quoi il était capable…
 Le reste des domestiques, toute ouïe, approuvait lentement de la tête. Le caractère d’Honoré semblait pour eux aller de pair avec une action aussi irréfléchie. La jeune fille étouffa un sanglot.
 - Oh mon dieu, c’est ma faute, c’est terrible…
 Claudine la prit dans ses bras avec des paroles réconfortantes. Attentive, je vis alors une feuille pliée changer de mains. Pétrifiée, j’y vis la confirmation de mes soupçons… Elles avaient recouvré ma lettre. Le stratagème employé m’épouvantait. Cette mort me pétrifiait, mais je craignais aussi pour Claudine et sa complice, si quelqu’un prenait quelque soupçon, et aussi pour le pauvre animal que l’on risquait d’abattre pour un crime qu’il n’avait pas commis. L’arrivée du médecin, qui était dans le domaine pour quelque affaire que j’ignorais, mit fin à cette scène éprouvante. J’enjoignis les domestiques  de s’éloigner et restai juste assez longtemps pour entendre la confirmation du décès. Mon époux survint alors que je partais. Ses premiers mots furent :
 - Comment va l’étalon ?
 Mes craintes s’envolèrent : mon époux ne se souciait que de son cheval, il était fort douteux qu’il s’interrogeât plus précisément sur les circonstances de la mort d’Honoré, plus douteux encore qu’il voulût tirer vengeance de l’innocent animal. Le soir venu, je n’osai interroger Claudine sur… l’accident. Elle me tendit en silence la lettre. Je l’ouvris, m’assurai que c’était bien un écrit compromettant de mon cousin, et la brûlai. Je jetai au feu le reste de mon échange épistolaire : mon imprudence avait eu cette fois des conséquences dramatiques, je ne voulais aucunement que la situation se répétât. Le fameux coup de pied que la mule avait gardé sept années… Claudine avait fait de même, avec les mêmes conséquences. L’auteur des indignités qui avaient désolé les femmes du domaine avait payé le prix fort.
 
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 Les obsèques d’Honoré (je peinais à évoquer son nom, tant il n’était pas approprié au personnage) devaient se tenir quelques jours plus tard. La veille de l’échéance prévue, les jours de ma soumission mensuelle à mon engrosseur attitré revenaient. Le soir, je m’allongeai donc comme à mon habitude nue sur le lit, ayant la certitude que mon époux n’oserait renouveler l’expérience avec des valets. Personne ne se présenta, je finis par m’endormir dans cette position.
 Je fus réveillée par mes propres gémissements. Jambes écartées, un corps pesant sur le mien, je haletais et gémissais : un sexe me sabrait. Encore endormie, je ne pouvais réagir… mais je réalisai rapidement que je connaissais ce corps, ces jambes, ce braquemart coulissant en moi, ce lent et possessif mouvement me pénétrant : c’était celui de l’homme mystérieux qui me prenait deux fois par mois. J’envoyai mes mains derrière, saisit sa taille pour l’obliger à me posséder plus profondément : qu’il me prît entièrement, qu’il me remplît, effaçant l’humiliation dont j’avais été l’objet lorsque mon époux m’avait livrée à d’autres. Il accéléra, mais arrêta brusquement et se retira. Je n’osai bouger, m’interrogeant sur les causes de cette interruption : lui aurais-je déplu ?
 - Monsieur, je suis navrée si…
 Il me retourna délicatement, voilant dans le même mouvement mes yeux avec un pan du drap ; ses lèvres vinrent clore les miennes. Écartant mes jambes, il revint se glisser en moi. Mes gémissements reprirent et s’intensifièrent, d’autant qu’il caressait mes seins et mordait délicatement mes lèvres, au rythme de ses pénétrations. J’attrapai sa taille et entourai ses jambes des miennes, jusqu’à ce que le plaisir me déborde. Mes gémissements devenant cris éperdus, mon amant ferma mes lèvres des siennes, déchargeant en moi en même temps. Il resta allongé un moment sur moi, avant de se relever. Il essuya délicatement mon entrejambe et rabattit draps et couvertures sur moi, sans que je l’eusse vu un instant. Son départ discret me laissa penser que mon époux n’était pas au courant : il avait dû lui dire de ne pas venir, mon engrosseur avait sans doute enfreint ses ordres.  Apaisée, je me blottis sous les draps et édredons. L’odieux valet ne me tourmenterait plus, mon inconnu venait de m’apporter un sain réconfort dont j’avais grandement besoin, ma vie reprenait son cours normal.
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