Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 67 J'aime
  • 5 Commentaires

Ma vie de télépathe

Chapitre 5

Voyeur / Exhibition
CH 5
C’est par une belle journée d’été qu’un événement inattendue est survenu. Nous venions de clore une affaire : une énième affaire d’adultère dans laquelle une femme soupçonnait son mari d’aller voir ailleurs. Chose inattendue, cette fois ci, son mari la trompait avec un autre homme. C’est le genre de truc qui nous a un peu chamboulé tous les deux mais pas pour les même raisons. J.C était très vieille France et avait du mal à concevoir et surtout imaginer que deux mecs couchent ensemble volontairement (Il n’aurait jamais cru être concrètement confronté à cette situation). Moi, si j’ai été choqué c’est plutôt de les avoir perçus en pleine action. J’en frissonne encore.
Alors que J.C s’était accordé son après midi, moi j’en avais profité pour mettre un peu d’ordre dans mon labo. Faut dire qu’avec le matériel constamment de sortie, c’était le bordel. Je commençais à en voir le bout quand j’ai entendu quelqu’un arriver.
Je suis parti accueillir ce client potentiel et je suis tombé sur une femme. Une belle jeune femme brune, cheveux attachés en queue de cheval à peu prêt de mon âge. Dès que je l’ai aperçu je me suis dit « si elle est effectivement cliente, j’espère qu’elle a de quoi payer parce que sinon, je sens qu’elle risque d’avoir une ristourne ».
— Bonjour, mademoiselle— Bonjour, Inspecteur Karine Girod. — Inspecteur ? De police ?— Oui, c’est ça. Mais je viens pour une affaire strictement privée.— Je m’en doutais. Si c’était professionnel, je ne pense pas que vous auriez besoin de nous. Alors que puis-je pour vous ?— Et bien voila. Depuis le décès de ma mère, je suis à la recherche de mon père que je n’ai jamais connu.
Cette femme m’intriguait. On avait déjà eu des clients cherchant un parent proche ayant disparu dans la nature mais un inspecteur de police …. Vous n’allez pas me faire croire, qu’à son boulot, elle n’a pas les outils pour chercher elle même. Du coup je me posais des questions. Il devait y avoir autre chose.
Le plus troublant, c’était qu’en sa présence je ne percevais rien, pas un bruit de fond, le néant intégral. Il m’était déjà arrivé de voir ma capacité bloquée parce que la personne ressentait une trop forte émotion mais c’était temporaire et surtout je percevais tout de même comme un bruit ambiant, un mélange de bruit de souffle et de parasites d’une télé. Là, je n’avais rien, le silence total.
Mais il y avait surtout son visage. J’avais l’impression de le connaitre, il me disait quelque chose. J’ai commencé à avoir un gros doute quand elle m’a parlé de sa mère qui, à peu prêt un an avant sa naissance avait fait appel au service de l’agence pour confondre son mari. Quand j’ai entendu ça, je l’ai fait patienter. J’ai consulté les archives des anciens dossiers de J.C, que j’avais pris soin de numériser durant mes premiers mois de boulot. J’avais un gros pressentiment, et il s’est confirmé quand j’ai vu la facture qui avait été établi à l’époque. Sa mère avait bénéficié d’une réduction de tarif de 30% à l’époque.
Une réduction de tarif en langage J.C je savais ce que ça voulait dire. Le taux de 30% signifiait aussi qu’elle n’avait pas dû que le sucer sous la table. Etant assis à son bureau, il y avait, dans un cadre, une photo de nous deux, prise le jour où j’avais eu ma licence. Je regardais le visage de la cliente et celui de J.C, ils avaient le même nez et les mêmes yeux. Bon … ce n’était pas difficile de comprendre. Du coup j’ai été cash.
— Inspecteur Girod …— Mademoiselle Girod, je ne suis pas de service.
— Ok, donc mademoiselle Girod. Je m’interroge sur une chose.— Laquelle ?— Etant de la police je suppose que vous avez déjà fait vos recherches. Je me trompe ?— Non.— Donc que vous savez où et comment trouver votre père ? Je suppose que vous connaissez également son identité ?— En effet.— Ayant moi-même un père qui fut volage, pendant un temps j’ai cru que vous veniez pour me parler de lui.— Ah non pas du tout. J’ai vu votre nom sur la porte et ….Non, vous faites fausse route. Je ne suis pas votre sœur.— Du coup, si vous êtes venu ici je suppose que c’est pour le rencontrer. Et n’ayant pas l’âge pour que ce soit moi, vous êtes venu pour mon associé. Ai-je raison ?— Bravo belle déduction.— Bon …. malheureusement il n’est pas là aujourd’hui mais il sera là demain par contre. Je vous conseil de venir en milieu de matinée. — OK Je repasserai demain matin alors. Par contre je vous demanderai de ne rien lui dire. — Pas de problème. Je ne sais pas comment il va réagir mais je veux voir ça. Autre chose, venez avec tous les éléments que vous avez. Je le connais, il ne marche qu’avec des preuves. — C’est vrai qu’il faut que je puisse prouver mon histoire.— Exactement.
Je l’ai raccompagné et ….. Bon sang ! Sa combinaison de moto moulante lui faisait un cul d’enfer, et sa silhouette ….. Après avoir discuté, quelques instants et après avoir refermé la porte, je n’ai pu me retenir d’éclater de rire pensant à la tronche qu’il allait faire. Lui et ses manières de vieux garçon ça va lui faire tout drôle …. Dans le cas ou cette histoire est vraie bien sur.
Le lendemain, quand j’ai vu arriver mon acolyte sur les coups de 9h, je n’ai pu m’empêcher de penser à ce qui l’attendait. Rien que ce moment, celui de la révélation, je sentais que ça allait être épique.
C’est à 10h que la jeune inspectrice est arrivée. Elle semblait anxieuse et pas a l’aise à l’idée de cette confrontation. Ça se comprend remarque. Personne ne le serait dans de telles circonstances. Elle m’a donc suivie, son casque de moto à la main et entrouvrant le col de sa combinaison de motard, jusqu’au bureau de J.C (on voyait qu’elle avait une paire de meules, j’en avais presque l’eau à la bouche).
— J.C, on a une cliente. Ce serait une affaire de parent disparu apparemment.— Très bien, fais entrer.
Quand elle est entrée, du haut de ses 25 printemps avec sa silhouette sportive, elle s’est détaché les cheveux ce qui a suffit à imprimer, sur le visage du futur papa, un large sourire.
Elle s’est présenté, a exposé brièvement son histoire, jusque là pas de problème. Assis sur le canapé, je suivais leur entrevue. J.C, je le connaissais par cœur. Je savais ce que signifiait ce regard et je ne me trompais pas car il se voyait déjà lui accorder une réduction de tarif sur son bureau dans toutes les positions possibles. Il l’écoutait à peine, son attention était plutôt porté sur l’ouverture de chemisier qu’elle avait sous sa combinaison.. « Mon pauvre vieux, si tu savais. Tu vas te prendre un obus dans la tronche, tu ne vas rien voir venir » pensais-je, assis sur mon canapé. Toutefois je sentais malgré tout une petite gêne chez lui. Ce nom de famille, Girod, semblait réveiller chez lui comme un souvenir lointain et douloureux. Ce qui commença à m’inquiéter. De plus, il semblait troublé par la profession de notre pseudo cliente.
— Vous me dites que vous êtes dans la police ? C’est bizarre que vous veniez voir un privé pour vos recherches. Vous n’avez plus les moyens de le faire vous-même ? — Votre collègue a également soulevé ce détail quand je suis passé hier. En fait je connais déjà l’identité de mon père. Je n’aurais pas dû mais j’ai utilisé les moyens d’investigation à ma disposition au commissariat. — Parfait, mais du coup, je ne vois pas en quoi je pourrais vous aider.
A ce moment là, elle sorti diverses photos de l’époque où on voyait J.C Jeune au bras de sa maman et commença à aller plus loin dans les détails. Apparemment, sa mère avait eu recours à ses services alors qu’il débutait dans le métier. Après avoir prouvé à sa commanditaire que son mari allait aux putes régulièrement, elle avait demandé le divorce. Curieusement, après cette affaire, ils ont continué à se voire, épisodiquement puis plus régulièrement, jusqu’à entamer une relation sérieuse. Je le voyais dans la tête de J.C. Il était vraiment amoureux à l’époque ; rien de comparable avec tous ces plans cul qu’il avait depuis que je bosse avec lui. Il Repensait à toutes ces nuits à la fois torrides et tendres qu’il avait vécues avec cette femme, à l’époque elle était chaude comme une baraque à frites et un peu vicieuse comme il les aime. C’était vraiment très fort entre eux.
Je ressentais également la douleur de leur soudaine rupture. Selon notre cliente, sa mère avait presque été forcée de rompre par son père qui refusait qu’elle subisse une nouvelle déception amoureuse de la part de celui qu’il considérait comme indigne d’elle (il parlait de J.C). Elle avait dû disparaître du jour au lendemain sans laisser de trace ni adresse ni numéros de téléphone. A l’époque il n’avait jamais su pourquoi. Elle était partie sans prévenir et il avait mis des années à s’en remettre.
Je le sentais, il commençait à comprendre qui elle pouvait être mais se refusait à y croire. Du coup toute son excitation et son érection s’était évaporé soudainement. Je le sentais s’énerver et ça commençait à sentir vraiment mauvais.
— Ecoutez mademoiselle, si vous insinuez que je suis ce père que vous recherchez, vous vous trompez. Je n’ai pas d’enfant et je n’en aurai probablement jamais.— Je comprends que vous soyez mal à l’aise mais ….— Mais rien du tout. La discussion est close. — Ecoutez, tout ce que …..— Non ! Je ne veux plus rien entendre. Soit vous partez, soit c’est moi qui m’en vais.— Laissez-moi au moins finir ….— Au revoir. Dit-il en se levant et en claquant la porte.
Je ne l’avais jamais vu comme ça. La blessure était vraiment profonde. De son coté la cliente tachait de rester aussi stoïque que possible mais, n’ayant pas imaginé que ça prendrait une telle tournure (moi non plus d’ailleurs), je vis des larmes couler le long de ses joues.
— Je suis navré. C’est la première fois que je le vois comme ça.— Je savais que c’était une histoire compliquée mais je ne pensais pas me faire rejeter de la sorte.— Je pense qu’il a peur. Visiblement ça a rouvert une vieille blessure. Ecoutez ….. Déjà prenez un mouchoir …. Il faut lui apporter une preuve réelle. Tous ces papiers, ce ne sont que des suppositions. Après tout votre mère a très bien pu fréquenter quelqu’un d’autre. Attendez ….
En regardant sur le bureau, j’y ai remarqué la présence de son mug, celui dans lequel il boit son café depuis des années et qu’il avait entamé. J’ai alors pris un sac plastique, je l’ai mis dedans et je lui ai donné.
— Tenez, Il devrait y avoir suffisamment de salive pour faire un test ADN. Au moins vous serez fixé.— Merci.— Si effectivement votre lien est avéré, je vous aiderai du mieux possible. Par contre, si jamais ce n’est pas le cas et que cette affaire bousille notre partenariat, croyez bien que je serais le premier à vous démolir.— Si jamais, je me trompe, je ne vous importunerais plus.— Bon. Je pense que vous devriez partir. Et soyez prudente à moto. Avec toutes ces émotions ça peut être dangereux.
Elle m’a remercié de l’avoir écouté et est partie emportant avec elle le mug qui allait nous apporter la réponse. Plus tard, J.C est revenu et il m’a engueulé. Soit disant je n’aurais jamais du la laisser entrer, qu’on ne mélange pas le privé et le professionnel. Je lui ai rappelé que c’est lui qui avait accepté l’affaire d’adultère de mon père et que, si je ne l’en avais pas dissuadé, il aurait probablement culbuté ma mère en lui accordant une ristourne sur sa facture. En plus cette femme ne voulait rien de plus que savoir qui il était. Il y était allé vraiment trop fort et je ne me suis pas caché pour le lui dire.
C’est une semaine plus tard, qu’elle m’a appelé pour les résultats. Je lui avais laissé ma carte au cas où elle aurait besoin de soutien (même si j’espérais plus que du soutien). Elle m’avait déjà rappelé avant mais plutôt pour préparer le terrain …. Ou peut être pour autre chose (je crois que j’ai une touche). On s’était revu, et on avait sympathisé tout en gardant une certaine distance. C’est peut-être méchant mais quelque part j’espérais presque qu’elle se trompe. Je me voyais mal draguer la fille de mon collègue.
Donc, elle voulait me parler au sujet des résultats qu’elle venait de recevoir. Pour être vite, fixée elle avait fait appel à un de ses amis qui travail dans un des labos de la police. Il avait pu glisser son analyse entre 2 affaires. C’est en prétextant avoir une course à faire que je suis sorti pour la rejoindre dans un bar.
— Bonjour, Karine. Ça va ?— Salut, oui j’ai fait faire un teste ADN.— Vous avez vos conclusions d’analyse ?— Oui et compte tenu du résultat, on va être amené à se revoir je pense. Lisez vous-même— Alors …… voyons ça ……probabilité de parenté entre les sujets A et B : 99,988 %. Bon bah ça se passe de commentaire.— Oui, en effet.— Vous êtes rassurée ? Au moins vous ne vivez plus dans l’inconnu.— Oui. Mais même s’il risque de me virer comme une mal propre, je tiens à lui annoncer les résultats. — Il mérite de savoir c’est vrai. Vu son humeur de chien ces derniers jours, Je vous conseille d’y aller franchement. Vous débarquez, vous lui présentez les résultats, en lui en laissant un exemplaire si possible, et vous repartez sans attendre sans qu’il puisse réagir. Je le prépare depuis votre passage au fait que ça pouvait arriver et je sens que petit à petit il envisage la chose. Ce n’est pas encore fait mais …. Ça le travail.— Ok …. Quand ? — Le plus tôt sera le mieux. Maintenant, ça vous va ?— Là, maintenant ?— Oui, autant régler ça de suite.
C’est alors qu’on s’est dirigé vers l’agence. Pendant qu’elle m’attendait à la porte, je suis partie faire une copie des résultats d’analyse et je lui ai donné. Elle a alors pris sa respiration et est entrée dans l’agence en direction du bureau de son père qui ne s’attendait pas à cette visite surprise.
— Bonjour, rassurez vous je ne vous dérangerai pas longtemps. Je tenais à vous rendre ceci : votre mug. Grace à ça, j’ai pu faire un test ADN dont voici les résultats. Vous ne voulez pas me voir, c’est votre droit. Mais il fallait que je vous le sachiez : 99.988% de chance de lien de filiation. Bon moi je m’en vais, Au revoir.
Et elle s’est barrée de l’agence laissant son père totalement sous le choc devant les résultats. Avant de partir elle me laissa comprendre qu’elle était ouverte au dialogue s’il changeait d’avis, et aussi qu’elle serait ravie de me revoir. Il faut dire qu’elle avait apprécié mon aide et me considérait vraiment comme un ami (voir plus). Le tutoiement était désormais de mise entre nous.
Quand je suis parti rejoindre mon collègue je le sentais déçu de lui-même. Il ne cessait de se répéter cette phrase dans sa tête : « Mais qu’est ce qui m’a pris ? Qu’est ce que j’ai fait ? ». Il fallait le motiver et pour ça, rien de mieux qu’un électrochoc (ou un coup de pied au cul, ça marche aussi) et je savais comment faire.
— Une connerie. Voila ce que t’as fait.— Sors de ma tête et laisse-moi.— Dans le genre boulette du siècle, tu as la médaille d’or. Bravo, du grand art, magnifique.— Garde tes sarcasmes.— T’as appliqué à la lettre la stratégie de l’échec. Je ne te comprends pas. Tu apprends que l’amour de ta vie t’a donné une fille et tu la traites comme de la merde.— C’est mon problème.— Faux ! On est associé, tes problèmes sont aussi les miens alors tu vas me faire le plaisir de lui courir après pour que vous puissiez vous expliquer et crever ce furoncle une fois pour toute.
Au moment où j’avait finie ma phrase, je sentais une bouffée de courage monter en lui. Je me suis écarté de la porte et il s’est mis à courir en espérant la rattraper. C’est dépité que je l’ai vu revenir, pensant avoir perdu toute chance de la revoir. C’était la première fois que je le voyais pleurer. Dans son esprit se bousculaient tous les souvenirs qu’il avait de la mère : leurs moments romantiques, leurs nuits torrides, …. Il se revoyait encore la chevaucher comme une jument ou se laisser dompter par cette donzelle qui, une fois divorcée, n’avait, sexuellement, plus aucune limite et dont l’appétit pour la chose avait conduit à cette situation. Il se demandait pourquoi elle ne lui avait rien dit à l’époque. Ça me faisait mal au cœur. Du coup je lui ai présenté un mouchoir dans lequel j’avais glissé la carte avec le numéro de téléphone qu’elle m’avait donné avant d’enfourcher sa moto. Sans en parler, il me demandait de l’aide en pensée. Il avait bien compris que ma main sur son épaule voulait dire que j’acceptais.
Ça n’a pas été facile mais il a réussis à trouver le courage de l’appeler et surtout il a réussis à aligner trois mots sans bégayer au téléphone avec elle. Il semblait tellement coincé que j’avais l’impression de l’entendre grincer quand il marchait. Enfin bref. Ils ont convenu d’un rendez-vous dans un bar, c’était déjà ça. Comme il avait peur de ne pas savoir quoi lui dire, je lui avais donné une oreillette sans fil pour lui souffler quelque mots au cas où. Pas besoin de micro avec ma télépathie, on allait pouvoir communiquer comme ça. Restait juste à espérer que le gérant du Kebab à coté du bar ne se servent pas de son micro onde pourri, j’avais remarqué que ça brouillait ma perception.
De loin je la voyais assise à une table en terrasse à l’attendre. J.C était nerveux. Il ne cessait de me demandé : « ça va les fleures ? » ou encore « ma tenue, c’est bon j’en fais pas trop ? La cravate pas trop de travers ? ». Il me gonflait à vouloir inconsciemment repousser l’échéance. Du coup j’ai commencé à le pousser au cul et il a finalement pris son courage à deux mains.
Ils ont parlé pendant un moment et il prenait de plus en plus d’assurance. Tant mieux, coacher un type de son âge ça m’épuisait. A travers ses yeux, il la décortiquait de haut en bas et semblait fier d’avoir fait une aussi jolie fille. Selon lui elle ressemblait à sa mère. Si c’était le cas, elle devait effectivement être une belle femme. De mon coté je la voyais aussi. C’est vrai qu’avec un joli chemisier, les cheveux détachés et une petite jupe, elle était ravissante. J’irais même jusqu’à dire qu’elle était vraiment à mon gout. Comme le disait un de mes anciens potes de lycée : « elle est motocultable ». J’en avais presque la trique. Au bout d’une heure, ils se sont quittés.
— Bon, Ecoute papa, …— Ça me fait tout drôle d’être appelé comme ça.— Va falloir t’y habituer. Je vais devoir y aller. On se rappelle ?— Avec plaisir.— Tu remercieras Eric pour son aide. Sans lui, on n’en serait pas là.
J’étais fière comme un paon et j’espérais qu’elle me remercie en personne d’une manière un peu plus intime que sur la terrasse d’un café mais ça a été de courte durée.
— .... D’ailleurs je suis sur qu’il n’est pas loin.— Pourquoi tu dis ça ?— On voit ton oreillette qui dépasse. Oh et puis non je dois pouvoir le remercier moi-même. Il est où ton micro ?
Voulant protéger mon secret, il désigna un des boutons de sa veste et elle me remercia en discutant quelques mots avec ce bout de plastique.
Et merde ! On s’était fait grillé comme des bleus. Elle n’était pas flic pour rien. Elle est repartie en laissant J.C qui tentait de contenir un rictus nerveux parce qu’on c’était fait repéré et c’est tout sourire qu’il m’a rejoint.
— Alors ? ça s’est bien passé ?— Oui. Merci encore pour m’y avoir aidé. Seul, je n’aurai probablement jamais eu le courage.— De rien. Au fait merci pour le coup du micro. T’as assuré sur ce coup là.— Tu me fais confiance pour ton secret, c’est normal. On est associés et puis après ce que tu viens de faire pour moi, je te devais bien ça.— Au moins si un autre de tes mômes se pointe tu sauras comment faire.— Un autre ? Pourquoi tu dis ça ?— Viens je vais te montrer.
Je l’entraîne vers mon ordinateur d’où je gérais notre base de données client. J’avais fait quelques petites recherches pour m’amuser.
— Regarde si je lance une requête SQL sur tes affaires …..— Arrête avec ton jargon. Tu le sais j’y comprends que dalle.— OK je te montre. Alors ….. la requête …. Voila le résultat : 75 cas.— 75 cas de quoi ? — C’est le nombre d’affaire ou tu as accordé une réduction de tarif.— Hein tant que ça ? ah mais attend yen a plein ou je me suis protéger et pour la plupart c’était juste buccale.— Je l’espère pour toi. Parce que sinon ça va être dur à gérer.
A la suite de ça, Karine est très souvent venu nous voir. Elle venait saluer son père certes, mais pas seulement. Ces dernières semaines, on s’était plus que rapproché. Il faut dire qu’avoir contribué à rapprocher le père et la fille en plus du fait que visiblement je lui plaisais, a grandement accélérer les choses.
Après s’être tourné autour durant des semaines, elle a tenue à m’inviter chez elle boire un dernier verre. Tout le monde sait ce que ça veut dire ? En général, ça dure toute la nuit et c’est plutôt la femme qui profite du gros ver de son homme. Tellement habitué à scruter les pensées des autres et comme je ne parvenais pas à lire les siennes, je n’ai pas vu le coup venir. Me voyant assez timide, C’est elle qui m’a embrassé en premier. A peine, la porte refermée, je me retrouvais plaqué contre le mur, elle m’embrassant à pleine bouche, sa main en train de déboucler ma ceinture.
Eh ben …c’est une rapide. Aussi rapide que son père pour mettre quelqu’un dans son pieu. D’ailleurs en parlant de pieu, elle n’allait pas tarder à avoir le mien dans la bouche. Elle avait pris la direction des opérations et ça m’arrangeait. Habituellement je devançais les attentes de mes partenaires mais là je ne percevais rien. Donc je ne pouvais rien anticiper. Et puis son petit coté flic autoritaire n’était pas pour me déplaire. Le fait de me retrouver menotté au montant du lit, allongé sur le dos et chevauché par une fliquette qui s’activait grandement sur mon bas ventre avait finalement quelque chose d’excitant. Je n’avais jamais connu ça. Faire ça sans rien maîtriser, uniquement guidé par l’instinct, j’avais l’impression d’être normal avec elle et c’est aussi ce qui m’a séduit dans cette relation.
Avec elle, j’étais obligé de faire confiance. Dans un sens ce n’est pas plus mal. Je me souviens encore de la fois où j’avais appris que ma copine me trompait. Ça m’avait fait mal, j’ai mis du temps à m’en remettre. Ok je connaissais la vérité mais il y a des situations où j’aurais peut être préféré rester dans l’ignorance. Là je commençais quelque chose de nouveau et ça me plaisait. Finalement J.C j’allais finir par l’appeler Beau papa. Pas parce qu’il aurait couché avec ma mère mais plutôt parce que je couche avec sa fille. Je ne savais pas si ça allait durer et à la limite je m’en foutais. J’étais plus dans le cas de profiter de l’instant présent.
Diffuse en direct !
Regarder son live