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Ma vie de télépathe

Chapitre 8

Voyeur / Exhibition
CH 8
Ah, j’avais la belle vie. Je m’éclatais dans mon boulot, j’avais une copine qui m’aimait comme j’étais, je gagnais bien ma vie et je rendais service à la collectivité ponctuellement en aidant les flics lors d’interrogatoires disons … musclés ou encore difficiles.
Avec Karine on se préparait pour notre emménagement. On a bénéficié de l’aide du commissaire qui est venu nous filer un coup de main, J.C était là aussi. Autant vous dire que quand tout fut fini, on a eu tout le temps pour sacrifier à la coutume ancestrale, on ne s’est pas fait prier ….. Comment ça quel coutume ? bah celle qui consiste à faire l’amour dans le logement avant minuit, ça porte bonheur. Bon Ok avec Karine on ne savait plus s’il fallait le faire une fois avant minuit le premier jour ou si c’était le faire au moins une fois dans chaque pièce lors de la première semaine. Du coup, on n’a pas cherché et on a fait un mélange des deux. Une position différente pour chaque pièce le premier soir ! Autant vous dire qu’on s’est bien amusé.
Dans notre vie de tous les jours, quand on était ensemble, on en profitait à fond car il arrivait parfois qu’elle ou moi se retrouve seul au lit. Parfois elle avait une planque avec un collègue pour une enquête, ou parfois c’était moi qui, pour une affaire, me déplaçait avec J.C en province et parfois à l’étranger. Le seul parent qu’elle avait, de son coté, c’était J.C. Du coup, elle fut ravie quand je l’ai présenté à ma famille. Elle voyait dans ma frangine celle qu’elle aurait voulu avoir.
En parlant de ma frangine, elle a bien grandie. Elle est devenue une belle plante de presque 19 ans. Chaque année, un concours de reine de beauté était organisé dans ma région d’origine. Concours qui allait servir de présélection pour celui, si bien connu, de celui de la dame au chapeau. Ayant été sélectionnée pour concourir dans sa ville afin de devenir la miss régionale, elle nous avait prévenu au dernier moment sachant pertinemment que Papa allait tenter de l’en dissuader, toujours aussi réfractaire à tout ce qui touche au monde du spectacle. Comme tout le monde, on l’a appris quand elle nous a envoyé les invitations. Avec Karine, on s’y est évidement rendu et on y a retrouvé mon père, ma mère et son compagnon, tous endimanché pour l’occasion. Ma belle mère n’était pas venue car elle attendait son deuxième enfant et se fatiguait très vite.
Toutes les filles du concours étaient magnifiques mais pour nous la plus belle de toute, c’était ma sœur. On a eu droit aux éternels défilés en robe de soirée, en maillot de bain, costumes traditionnels, … Bien évidement quand l’animateur a demandé aux candidates de se présenter, elle a fait partie de celle qui se détachait du lot. Entre les filles qui voulaient « travailler dans la communication » (bref finir miss météo à la télé durant six mois et après EXIT), celle qui passait leur temps à remercier leurs parents sans qui elles ne seraient pas là (normal vous me direz), et celle qui ne semblait pas avoir inventé l’eau chaude, on s’est bien marré. Ma sœur, ainsi que quelques autres, savait se détacher par son vocabulaire plus étoffé (elle s’était préparé ça se voyait), son élocution, son naturel décontracté et surtout son physique qui faisait suer l’animateur à grosse goutte. Elle avait toutes ses chances et mon père, au départ réticent, était fière comme un paon de sa prestation et souhaitait sa victoire en sautillant sur sa chaise comme un gamin.
Peu de temps avant la fin de la soirée une pause avait été décrétée par le jury afin de délibérer. Avec Karine on est parti discrètement dans les coulisses pour parler avec celle que l’on considérait déjà comme la future gagnante. Ça faisait un moment qu’on déambulait parmi toutes ces beautés et je ne savais plus où données de la tête. Curieusement, On n’arrivait pas à la retrouver. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. On a interrogé tout le monde. Mais à part une personne qui a cru la voir aller aux toilettes, on ne la trouvait toujours pas. Du coup, on commençait à s’inquiéter. En passant près de l’équipe technique j’avais perçu le fait que le président du jury, un grand notable de la région, avait déjà donné ses consignes de vote et c’était absenté pour un moment. Cet homme d’âge mur avait une réputation de séducteur, un physique à la Alain Delon mais avec une silhouette plus ronde et un brushing impeccable. Il avait du succès avec la gente féminine et il était connu pour collectionner les aventures avec des femmes plus ou moins jeunes. Ça expliquait la pause qui s’éternisait mais pas la disparition de ma frangine.
C’est au détour d’un couloir qu’on s’est fait remarqué par l’animateur. N’ayant pas le droit d’être là, il nous a gentiment demandé de retourner nous asseoir dans le public. C’est quand j’ai abordé le fait que nous ne trouvions pas ma sœur qu’il a changé de couleur. Nul besoin de lire dans les pensées, Karine s’en était aperçu elle aussi. On s’est regardé et j’ai commencé à scruter son esprit mais trop absorbé par l’organisation de la soirée, je ne percevais rien à ce sujet. Toutefois, je le sentais gêné, voir déstabilisé. C’est alors qu’un des vigiles du service de sécurité nous reconduisait vers la sortie que je l’ai sentie. Ma frangine était à l’étage et je ressentais son angoisse. Je la voyais en compagnie du président du jury qui lui proposait de la faire gagner si elle couchait avec lui, et bien sûr, elle n’était pas vraiment d’accord. Je la voyais se débattre, se défendre, refuser ses avances, le gifler, … bref elle était dans la merde.
Comme il avait fermé la porte de la pièce dans laquelle il l’avait fait amener, elle était à sa merci. C’est avec un sourire sadique qu’il lui dit que de toute façon, qu’elle le veuille ou non elle finirait dans son lit. Que si elle ne se décidait pas, il dirait à tout le monde qu’elle a abandonné le concours en partant prématurément et qu’il la laisserait là pour mieux s’occuper d’elle, une fois le concours terminé. Ce salopard avait l’intention de se la faire, qu’elle le veuille ou non. Il fallait la sortir de là. Sachant cela, en repassant au près de l’animateur de la soirée, je comprenais ce fameux malaise que j’avais ressenti chez lui. Il était au courant car c’était lui qui avait conduit ma sœur à l’étage. J’en informai Karine qui a fini par sortir sa carte de police de son portefeuille pour jouer de son autorité. Après quelques minutes on a fini par trouver l’accès à l’étage supérieur. Alors qu’on essayait de la trouver, je voyais ma frangine essayer d’échapper à son geôlier qui avait fini par l’attraper, la mettre à genou et tentait de forcer sa bouche avec sa queue qu’il avait sortie de son pantalon par la braguette. On était parvenu à trouver le couloir qui conduisait à ma sœur. Pendant ce temps là je voyais ma sœur cracher à la figure du président du jury qui fou de rage l’a plaqué sur le ventre contre la table, relevé sa robe, arracher sa culotte, écarter ses cuisses et commençait à défaire son pantalon pour la prendre de force par derrière.
Quand on est arrivé derrière la porte, on entendait les suppliques de détresse de ma sœur au travers. Je me suis reculé pour tenter de l’enfoncer mais Karine m’en empêcha.
— Eric, tu peux me dire ce que tu compte faire ?— Bah enfoncer la porte !— C’est du chêne massif. Tu va te ruiner l’épaule. Laisse-moi faire.
Elle sorti un petit étui qui contenait un nécessaire de crochetage de serrure. Alors qu’elle essaya de déverrouiller la porte, l’agresseur de ma sœur tentait de la maintenir immobile alors qu’elle se débattait. Il ne cessait de lui sortir des phrases du style « arrête de te débattre petite salope. De toute façon tu passeras à la casserole. ». Pour tenter de la convaincre de se laisser faire, il lui raconta des bobards comme quoi il avait des contacts dans le monde du spectacle et que si elle acceptait de devenir sa maîtresse, il ferait d’elle une star.

Ça y était, Karine avait déverrouillé la porte. Quand on est entré, le président du jury était affalé sur sa victime en larme avec le pantalon sur les chevilles.
— Qu’est ce que vous foutez là ? Barrez vous. C’est privé ici.— Espèce de gros porc dégueulasse. Tu vas lâcher ma frangine tout de suite ai-je dis avant de lui sauter dessus et lui envoyer une droite bien sentie dans le pif.
Ce type faisait le double de mon poids et semblait plus costaud. Jamais je n’aurais pu l’envoyer par terre comme ça ; pas sans une poussée d’adrénaline, c’est certains. Saisissant l’occasion, ma sœur se releva pour se planquer derrière moi, dans les bras de Karine.
— Ecoute petit, on peut s’arranger. Tu veux du pognon ? J’en ai plein. Tu veux passer une nuit mémorable avec une Escort girl de luxe qui te fera jouir comme jamais ? je peux arranger ça aussi …— Désolé mais pour le pognon, j’en gagne suffisamment. Et au niveau Cul j’ai ce qu’il me faut à la maison.— Très bien. Je n’ai plus qu’à porter plainte pour coup et blessure alors ….— Pas la peine ! La police est déjà là. N’est ce pas Chérie ?
A ce moment là, Karine sortie sa carte de police.
— Inspecteur Girod, monsieur, compte tenu de ce que je viens de constater, vous êtes en état d’arrestation pour tentative de viol.— Pour ça faudra m’attraper ma jolie dit il avant de tenter de partir par la porte.
Ce gars qui se croyait tout puissant avec ses relations haut placées ne semblait pas se rendre compte de la merde dans laquelle il était. Nous étions entre lui et la porte mais il a quand même essayé de forcer le passage à moitié à poil. Heureusement, pour les besoins de son boulot, Karine pratiquait les arts martiaux. Elle a très vite pu le maîtriser et l’immobiliser sur une chaise en l’attachant avec ses fringues et surtout en serrant bien fort pour pas qu’il se barre (quitte à couper la circulation sanguine). Elle a ensuite appelé ses collègues locaux qui sont discrètement venu l’embarquer. Pour la suite de la soirée, l’animateur a dû expliquer l’absence du président du jury en justifiant d’une urgence et celle de ma sœur par un malaise. Elle ne voulait plus rester ici et souhaitait rentrer chez maman où elle allait se remettre de cette soirée éprouvante.
Il n’y a pas que pour elle que ça a été fatigant. On a tous été secoué par cette histoire. Quand on est rentré à notre chambre d’hôtel avec Karine, me voir défendre ma frangine comme ça l’avait quand même excité. J’avais été l’homme viril tel qu’elle se le représentait. Moi je ne demandais qu’une chose c’était dormir mais comme d’habitude je n’ai pas su résister à l’appel de la luxure quand j’ai sentie cette main de velours se glisser dans mon slip pour me caresser les bourses.
Ce n’est que le lundi qui a suivi, qu’on a été contacté pour témoigner. Ma sœur a évidement porté plainte. Même si le violeur se targuait de ne jamais l’avoir fait avant, que c’était la première fois qu’il faisait un écart et que, soit disant, c’était elle qui lui avait fait du gringue (il n’avait vraiment peur de rien), je savais que c’était faux. Dans son esprit, je voyais le visage de toutes celle dont il avait abusé. Je voyais leurs détresses, leurs pleurs alors que lui, s’amusait à les bourrer par tous les trous à volonté et dans toutes les positions possibles et imaginables. Karine ayant eu l’approbation de ses supérieurs pour apporter son aide dans cette affaire à la police locale, son commissaire m’autorisa, en accord avec les autorités, à l’aider. C’est quand j’ai évoqué le fait d’interroger les anciennes candidates des éditions précédentes du concours que le visage du prévenu s’est décomposé, il avait compris qu’on allait découvrir quelque chose. Je savais qu’il mentait quand il disait en être à sa première expérience du genre. Interroger ses potentielles victimes et les pousser à témoigner était le meilleur moyen de le prouver.
Obtenir la liste de ses victimes potentielles n’a pas été très compliqué. Il a suffit de contacter le comité organisateur du concours qui s’est bien volontiers plier aux exigences de l’enquête. Ensuite on les a démarché une par une. C’est là que ça a été plus difficile car sur les dix sept jeunes filles ayant gagné le concours alors que l’accusé était président du jury, aucune ne voulait parler, par honte de se qu’elles avaient été obligé de faire, de subir ou d’accepter. C’est grâce à mes dons que j’ai pu aborder le sujet avec elles de manière à ne pas les froisser. On en a appris de belle dans cette affaire car sept d’entre elle avait dû se faire avorter quelques semaines après le concours auquel chacune avait respectivement participé. Mais le mieux (ou plutôt le pire suivant le point de vue) c’était que trois enfants étaient nés, neuf mois après les concours. Les tests ADN sur les enfants allaient pouvoir fournir une preuve irréfutable de son mensonge. Et ça c’était pour les gagnantes. Qui nous dit qu’avec les autres il n’avait rien tenté.
En examinant les mouvements de fond entre compte, on a trouvé les traces de virement bancaire entre les victimes et leur bourreau, des sommes plus ou moins importantes suivant les cas. En poussant un peu plus les interrogatoires, on a appris que c’est leur violeur qui avait effectivement payé l’intervention pour les faire avorter discrètement. Pour celles qui n’ont pas pu ou pas voulu le faire, il les avait royalement payés pour qu’elle la ferme.
« Je vous jure c’est la première fois que ça m’arrive ». C’est ça, prend nous pour des abrutis. Non seulement ce n’était pas la première fois mais en plus il avait tenté de camoufler ses méfaits avec son chéquier. Il avait réussi à les intimider pour leur faire ce qu’il voulait et avait acheté leur silence à grand coup de bifton. Désolé mon pote mais d’ici quelques semaines, la femme se sera toi. Compte sur moi pour faire télépathiquement passer le message comme quoi tu es tout disposé à te faire inaugurer ton petit trou. Tes compagnons de cellule, et bien d’autre je l’espère, vont pouvoir sauvagement se défouler pour te récurer le conduit. Peut-être qu’après ça, tu comprendras ce qu’ont ressenti tes victimes. Je ne pardonne pas quand on touche à ma frangine.
On est ensuite retourné chez nous. Au départ, On ne devait passer que le weekend dans ma ville natale mais avec l’enquête, on y est resté 15 jours. J.C en a profiter pour prendre des vacances et mettre l’agence en stand by. En réalité je savais qu’il fréquentait quelqu’un. Une ancienne cliente à qui il n’avait pas accordé de réduction sur sa note (Bizarre ça) et qu’il avait recroisé par hasard. Pour cette femme d’âge mur mais super bien conservée, son divorce fut une libération et la « bobonne à la maison » qu’elle fut s’était transformé en femme fatale. Tant mieux pour elle. Du coup quand ils se sont revus et c’est elle qui lui a sauté dessus. Il ne s’est pas fait prier pour se laisser faire.
Compte tenu de notre implication dans l’affaire, on suivait l’histoire de loin sachant pertinemment qu’on ferait appel à nous. Ne serait-ce que pour témoigner lors du procès.
Une fois cette affaire réglée, ma sœur a essayé de se reconstruire mais ce ne fut pas facile. Pour se changer les idées, elle a joué la baby-sitter chez Papa avec notre demi-sœur, puis plus tard avec le petit frère. Moi de mon coté je continuais mon boulot de détective privé voyeur. J.C s’était assagi au niveau galipette (La fidélité ? Ou alors il se fatiguait, je ne sais plus). Tant mieux.
Une nouvelle affaire nous était parvenue. Un homme était venu nous voir, s’inquiétant pour sa fille qu’il soupçonnait de se faire prostituer par son copain du moment lors de parties fines dans des demeures de la haute société (avec société de gardiennage et tout ce qui va avec). Il voulait qu’on enquête et qu’on lui apporte la preuve du proxénétisme du fiancé afin de monter un dossier et faire sortir sa fille de ce guêpier. OK, c’était parti pour l’opération « Ninja voyeur ». Ninja parce qu’on était habillé tout en noir avec cagoule et voyeur …. Pas besoin d’expliquer.
Après l’avoir retrouvé, nous avons suivi la jeune fille et son compagnon jusqu’à une villa d’un quartier chic du seizième arrondissement. Grace à ma télépathie, je savais où étaient les vigiles avec leurs chiens. On a facilement pu les éviter et je pouvais affoler les chiens télépathiquement et les faire fuir au cas où ils s’approchaient de trop près. Après avoir passé le mur d’enceinte (non sans mal pour J.C et ses 110 Kilos), on est parvenu à se placer de manière à pouvoir prendre des photos avec un bon angle de vue. Le fait de pouvoir dialoguer dans les deux sens télépathiquement nous permettait de discuter discrètement sans bruit. Ainsi, personne ne nous entendrait parler. Avec ma télépathie je guidais J.C et son téléobjectif. On avait repéré la jeune fille et son mec (personnellement, j’aurais remplacé le « e » par un « a » dans ce mot). On voyait le gars, récupérer des liasses de billets et les mettre dans sa poche. Son interlocuteur, qui était en train de se faire sucer par une autre jeune fille, était un producteur de cinéma bien connu dans le milieu du porno (dixit J.C, grand connaisseur dans ce domaine). Pendant ce temps là, la jeune fille que nous cherchions était déjà dans les bras d’un gros dégueulasse en tenue de soirée qui profitait de ses charmes. Elle était seins nus, face à ce porc. On le voyait en train de lui malaxer la poitrine, lui lécher les tétons. Peu de temps après, elle s’est retrouvé à genou devant lui pour le sucer alors que lui, se fumait un gros barreau de chaise (en gros les deux avaient un cigare au bec). Ensuite on a bien vu le type l’empoigner, la jeter par terre, lui arracher sa culote et la sodomiser brutalement à même le sol.
Je ne m’expliquais pas pourquoi elle subissait tout ça pour un type pareil. Je le sentais, elle n’était pas droguée. Dans son esprit je lisais qu’elle faisait ça par amour, parce que son homme lui avait dit qu’il avait de grosses dettes et que si elle l’aimait, elle devait l’aider (bref sortez les mouchoirs). Je savais que l’amour rendait aveugle mais je ne savais pas qu’il rendait également stupide. Enfin bon on avait ce qu’il fallait : l’acte sexuel plus ou moins consenti, l’échange d’argent. Avec tout ça, notre commanditaire allait pouvoir porter plainte.
Il faut dire qu’avec de telles images, on pouvait constituer des dossiers compromettant …. D’ailleurs c’est ce qu’on a fait. Par les fenêtres, on a vu qu’il y avait deux fois plus de filles que d’hommes fortement libidineux dans la maison. Certains se prenait une chambre avec plusieurs filles et se les tapait comme si elles étaient des morceaux de viande. Tous ces hommes étaient issus, pour la plupart du monde politique et de l’industrie, une belle brochette de salopard. On a enregistré plusieurs vidéos et notamment celle d’un ministre conservateur et réactionnaire, publiquement très attaché aux valeurs chrétiennes et familiales et allant à la messe tous les dimanches. On le voyait en train de courir après une jeune blonde qu’on estimait à peine majeure, le zgeg au garde à vous. Imaginez la scène : une jeune fille en train de courir à poil autour d’une table, poursuivie par un type plus qu’obèse, visage joufflu (lui aussi à poil) ayant facilement le double de son âge, se faire attraper par le bras, plaquer contre la table et se faire prendre de force au vu des grimaces qu’elle faisait. Avant de connaitre sa fille, J.C aurait donné n’importe quoi pour les rejoindre et en profiter lui aussi. Aujourd’hui, ça le dégouttait. Toutes ces filles n’étaient rien de plus que des sextoys dans les mains de ces gros pervers. Aujourd’hui son point de vue était totalement différent. Comme quoi la paternité, ça change un homme.
C’est quand on a voulu partir que ça n’a pas été facile car, focalisé sur ce qu’on voyait, je n’avais pas remarqué qu’un vigile, se rapprochait dangereusement de nous. Je ne sais pas s’il l’avait fait exprès mais J.C est tombé sur lui depuis l’arbre dans lequel il était parvenu à monter, l’assommant net sur le coup. En nous dirigeant vers le mur, on s’est fait courser par deux dobermans. Les animaux étant très influençables télépathiquement, j’ai pu leur intimer l’ordre de se coucher et de se taire avant qu’on se fasse becter un mollet ou pire encore.
Autant vous dire qu’après une telle soirée on était bien content de rentrer. Bon OK on avait pénétré par effraction dans une propriété privée, mais c’était pour la bonne cause. Avec J.C, on voulait mettre fin à cette situation. D’ailleurs J.C était prêt à tout balancer sur internet mais je l’ai convaincu de garder les vidéos sous le coude. Des fois qu’on ait besoin d’un quelconque moyen de pression, ça pouvait s’avérer utile.
Après ça, au niveau personnel, je continuais mon petit bonhomme de chemin. D’ici quelques jours je passais la trentaine. Je vais être vieux. Non je rigole mais c’est un cap à passer quand même. Le jour dit, Karine a voulu qu’on se fasse une journée promenade en amoureux … pourquoi pas ! Ça change du quotidien. Elle avait prévue un tour en bateau mouche, un déjeuné dans un bon restaurant dont le serveur misogyne ne semblait pas comprendre que j’étais l’invité. Eh oh ! Ducon ? On est au vingt et unième siècle ! Ce n’est pas toujours l’homme qui paye et qui décide.
J’ai adoré cette journée qui devait se conclure par un dîner dans un restaurant à thème que Karine avait repéré il y a peu. Quand on y est arrivé, j’ai vu que la salle était étrangement sombre. Le propriétaire était là et avait disposé des bougies partout nous expliquant avoir eu un problème électrique dans sa salle. On est entré et là : SURPRISE ! La lumière soit disant en panne est revenue comme par miracle et …. Toute ma famille était là, J.C et sa nouvelle copine, le commissaire et des amis d’enfance. OK, je comprends pourquoi c’est Karine qui m’y a amené. J.C et elle savait qu’avec n’importe qui d’autre j’aurais découvert le pot au rose le matin même.
Après être passé de bras en bras et avoir embrassé tout le monde en les remerciant d’être là, J.C me pris à part.
— Dis-moi …. Depuis combien de temps tu savais qu’on était là ?— …. Depuis qu’on a tourné au bout de la rue en fait, mais chut. Je ne voulais pas gâcher la surprise. Lui ai-je répondu avec un sourire moqueur.
J.C me connaissait par cœur. Il connaissait ce faux air surpris et avait de suite compris que malgré le silence de Karine, j’avais deviné ce qu’il se tramait. En fait, c’était comme si ils avaient voulu cacher des voitures derrière une palissade en bois pour ne pas qu’on les voit, en pleine nuit. Le problème c’était qu’ils avaient laissé les moteurs en route et les phares allumés, pas terrible comme cachette. Depuis le bout de la rue, j’avais repéré l’agitation de la somme de tous les esprits présents. C’était bien joué …. Mais malheureusement un peu raté. Ils ne savaient pas, je ne pouvais pas leur en vouloir.
Cette surprise un peu ratée ne nous a pas empêchés de passer une super soirée. Comme le disais la chanson : « J’ai bien bouffé, j’ai bien bu. J’ai la peau du ventre bien tendue, merci petit Jésus. ». Toutefois, une surprise m’attendait quand même. A la distribution des cadeaux, à chacun d’entre eux je m’exclamais « oh mais qu’est ce que ça peut bien être ? ». Bien évidement je le savais avant. Ça amusait beaucoup Karine, J.C et le commissaire (qui, par la force des choses savait pour mes capacités … où du moins le minimum vital). J’ai joué la surprise à chaque paquet jusqu’au dernier, celui de Karine. Avec l’emballage, ça avait l’air d’une petite boite genre étui de stylo. J’entendais tout le monde dire « c’est une nouvelle voiture », « Une armoire normande » ou d’autre âneries du même genre. Moi je voyais bien un stylo de luxe avec mon nom gravé dessus à l’or fin.
Quand j’ai ouvert l’emballage, ma première phrase a été : « Oh putin ! Va me falloir un verre ». Je n’étais plus très bien du coup. Mon père voulant connaitre la raison de ma surprise récupéra la petite boite et s’exclama : « Ah ouais quand même ! Eh Jean Claude, t’as pas connu ça ? Va falloir que tu prennes des cours ». Personne ne comprenait cette phrase. Du coup, j’ai levé le voile. De cette petite boite, toute en longueur, j’en ai sorti un objet. Ça ressemblait à un stylo mais ça n’en était pas un. C’était un objet en plastique blanc avec deux barres bleues qui s’entrecroisaient comme un plus et un écran digital à coté où il était écrit « enceinte ». Elle venait de m’offrir son texte de grossesse. Du coup en le sortant à la vue de tous et en le lançant à mon beau père je lui ai précisé : « Il va falloir qu’on s’entraîne tous les deux à changer des couches ».
Elle l’avait réussi sa surprise. Du coup, elle et moi, nous croulions sous les félicitations. Je ne pouvais pas espérer meilleur cadeau pour mes trente ans. Ça a été le clou de la soirée. Bravo ! J.C s’est approché de moi en me tapant sur l’épaule : « Bienvenue au club ». Je me suis quand même enfiler une bonne dose de whisky pour accuser le choc. J’aurais du le voir venir pourtant. Notre libido ne s’est jamais aussi bien portée. Bah voila le résultat. Rien d’étonnant en fin de compte c’est de notre âge. On n’en avait jamais vraiment parlé entre nous. Comme ça c’était fait, plus besoin de s’interroger la dessus. Il fallait quand même qu’on calme mes parents qui prévoyaient déjà de nous faire passer devant monsieur le maire. Euh vous allez vous calmer ? Chaque chose en son temps et c’est à nous de décider. En plus ce n’est pas vraiment dans nos projets (à y réfléchir le bébé non plus mais on va s’adapter).
J’avais entendu parler du développement de la libido de certaine femme enceinte mais, compte tenu que la notre était déjà bien vivace, je ne pensais pas Karine puisse être encore plus chaude qu’elle ne l’était. On l’aurait mise dans l’eau froide elle nous aurait fait de la vapeur. Bon, avec son ventre qui s’arrondissait au fur et à mesure du temps qui passe, il fallait trouver des positions adaptées mais on y arrivait. De son coté elle avait arrêté les enquêtes sur le terrain pour se placer à un boulot plus administratif en attendant son congé.
Au fur et à mesure des semaines et des mois qui passaient, je sentais chez elle, un semblant d’activité cérébrale. Sa grossesse va-t-elle me débloqué son esprit ? Non. Cette activité que je sentais était située dans son bas ventre, surement le début du système nerveux et cérébral du bébé. Un jour Karine m’a demandé si je pouvais savoir à l’avance si c’était un garçon ou une fille. La réponse est claire : c’est non. Le bébé n’a pas encore acquis l’état de conscience donc il ne pouvait pas le savoir lui-même, par conséquent moi non plus. En plus, je ne voulais pas prendre le risque de rentrer dans son esprit pour voir ce qu’il ou elle avait entre les jambes. Déjà parce que les yeux ne sont pas forcément formés, que je ne suis pas sur de pouvoir distingué quoi que ce soit à travers le liquide sans lumière et puis, depuis l’épisode avec le comateux dont je reste persuadé d’avoir hâté le réveil, je ne voulais pas prendre le risque d’endommager son cerveau en m’introduisant à l’intérieur. On va garder la surprise. Surprise qui fut gâchée pour moi lors de l’échographie. Même en ayant dit au médecin qu’on ne voulait pas le savoir, j’ai fini par avoir la réponse malgré moi. Il faut dire qu’il y pensait tellement fort que si on avait pu lui greffer un mégaphone, tout le quartier aurait été au courant.
Avec J.C, on avait préparé la pièce supplémentaire qu’on avait dans notre appartement en chambre d’enfant. Papy gâteau voulait s’impliquer au maximum. OK, pas de problème. De toute façon en ce moment on a moins de contrat, ou du moins, moins d’activité au quotidien.
Du coté de ma famille, ma sœur me harcelait pour être la marraine. « Oui tu va être la marraine mais s’il te plait arrête de nous harceler et d’appeler en pleine nuit ». Bon OK c’est le premier de la nouvelle génération dans la famille mais laissez nous vivre un peu quoi. Vers la fin de la grossesse, durant nos petits moments seuls, je parlais au bébé au travers du ventre gonflé de Karine. Fut un temps je trouvais ça ridicule de voire le papa gâteau faire ça. Durant ces moments où on lui parlait, je sentais le bébé apaisé, rassuré. Effectivement, les enfants entendent les sons extérieurs.
Le terme approchait et j’étais impatient. Chaque jour je sentais que Karine en avait marre aussi et souhaitait vivement que ça se termine. Ça commençait à devenir lourd. Un jour, je travaillais sur le disque dur d’un ordinateur que la police nous avait confié. C’était l’ordinateur d’un jeune homme accusé de pédophilie. Lors de son interrogatoire j’ai bien vu qu’il était innocent et que sa surprise au moment de l’énoncer des faits étaient réelle. J’ai donc demandé au commissaire pour pouvoir examiner son ordinateur et j’y ai trouvé une ligne de code qui lançait un scripte caché au moment du démarrage. Je ne pouvais pas savoir à quoi ce script pouvait servir si ce n’est qu’il envoyait un signal sur une adresse IP. C’est comme ça qu’il s’est fait piégé. L’accusé avait dû recevoir un mail genre « stars du porno nues » avec des photos, il l’a ouvert par curiosité et ça a vérolé le poste. Ainsi le PC servait de relais et protégeait le vrai coupable car en cas de repérage c’est lui qui était repéré et non le vrai responsable. Comme quoi, mes talents ne se résument pas qu’à mettre à jour les secrets honteux des gens.
J’étais en train de taper un rapport sur mon investigation pour la police quand j’ai entendu le téléphone de J.C sonner. Deux secondes plus tard, J.C me voyait courir comme un dératé vers ma voiture. Le travail avait commencé. Comme un con j’avais mis le mien en vibreur et laisser dans ma veste à l’entrée du coup je ne l’ai pas entendu sonner. Je n’ai même pas réfléchi et j’ai oublié J.C qui est venu plus tard en taxi. Je suis arrivé à temps pour tenir la main de Karine alors qu’elle poussait. Elle a failli me broyer les phalanges mais je n’allais pas me plaindre. Le moment du premier cri c’est magique. L’équipe médicale s’est retirée nous laissant faire connaissance avec notre fils. Alors qu’elle se faisait reconduire dans sa chambre, je suis sortie reprendre mes esprits et j’ai vu J.C se pointer. Il m’a payé un verre au bar du rez de chaussé et j’ai appelé les autres grands parents et la tantine.
Le lendemain j’ai pu leur présenter mon petit David. Maman était émue que je lui ai donné le prénom de mon parrain disparu trop tôt. Celui qui, par son décès, était indirectement à l’origine de l’apparition de mes dons. On l’avait choisi d’un commun accord avec Karine, comme un hommage car sans ces dons jamais je n’aurai rencontré ni J.C ni Karine. Ainsi la boucle était bouclée ….. Merde mais pourquoi il pleure … Ah ça, ça veut dire « caca dans la couche ». Comment je le sais ? D’après vous ? Je vous laisse deviner. Je sens sa gène par télépathie ? Ah non. Je sens plutôt l’odeur qui se dégage de sa couche. J.C ? Tu veux t’en charger ? … Non ? OK c’est moi qui m’y colle. Allez laissez moi passer. Faut que je le change. Ça urge.
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