Je l’aide à trainer sa valise dans le couloir en direction de l’extrémité du wagon. Non sans mal, car de mon côté, il me faut porter mon propre sac. Elle me précède, mais ne m’aide pas, comme si tout cela était naturel. Je la trouve un peu cool… Je ne suis tout de même pas encore à son service ! Voilà qui promet… J’en profite tout de même pour regarder sournoisement ses fesses. Je les trouve un tout petit peu larges, mais c’est peut-être les vêtements qui les grossissent. Je n’avais pas remarqué non plus sa grosse poitrine. Mais ça me plait qu’elle ait des gros seins. J’aime bien les gros nichons, surtout sur les femmes pas trop grandes. Je n’en ai pas vu beaucoup, mais ça m’intéresse rudement. J’aimerai bien voir ceux de madame D. Mais il ne faut pas que je rêve, ce n’est pas en travaillant dans son jardin que j’aurai l’occasion de les voir… C’est dommage, je n’aurai jamais cette chance, je suis trop jeune pour elle, c’est sûr. En y réfléchissant bien, qu’est-ce qui pourrait bien pousser cette dame bien élevée à se montrer poitrine nue à un gars comme moi ? Elle descend sur le quai, je la suis de près, je dépose sa valise à ses pieds. Un monsieur avec une casquette qui devait l’attendre se dirige vers nous, dès qu’il nous aperçoit. Je n’y comprends plus rien, je croyais que son mari était à l’étranger !
— Ah ! Parfait… Mon chauffeur est à l’heure ! Voulez-vous que je vous dépose à Clancy, mon petit Marc ?
Le chauffeur que j’avais pris pour monsieur D. se saisit de la valise et reste planté là, attendant les ordres. Je suis obligé hélas, de refuser son offre.
— Ben non, mon père est venu me chercher. Il est en retard, mais je pense qu’il va arriver. — Bien, bien… comme vous voulez. Je vous dis donc au revoir et certainement à bientôt. En tout cas, je compte sur vous. Il y a trop longtemps que mon petit jardin est laissé à l’abandon, lui qui aime tant les soins attentionnés d’un gentil jardinier.
Elle me serre la main. Dans la mienne, la sienne est petite, fraîche et sèche, mais ce contact est très agréable. Elle se tourne vers le casquetté :— Bien… allons-y, Germain.
Je la regarde s’éloigner puis disparaitre dans la foule de la gare, suivie du chauffeur chargé de sa lourde valise. Il n’est pas si gros que ça son cul... vu de loin ! Je commence à regretter d’avoir repoussé son offre, car j’aurai certainement aimé la promenade en voiture avec madame D.
En plus, je ne vois toujours pas mon père. Je me dirige vers la sortie quand je vois papa arriver vers moi, un peu rouge et soufflant… Il me voit, me sourit, me prend dans ses bras.— Salut fiston… Tu as fait bon voyage ? — Oui… Et je n’ai pas perdu mon temps !
Il me regarde incrédule et surpris. Je suis tellement heureux que je ne peux pas résister à l’envie de lui faire part de la proposition d’embauche de madame D. Au fur et à mesure que je lui expose l’affaire, je vois son expression se détendre, il est tout aussi ravi que moi de l’aubaine.— Mais c’est formidable Marc. Cet après-midi, je téléphone à cette dame pour avoir les détails, mais tout ceci me semble très bien.
Après le repas, il tient parole et prend contact avec ma future patronne… Tout est réglé en quelques phrases. Il me rend compte de sa conversation :— Elle me semble fort bien élevée, cette dame. Tu commences dans quinze jours, dès la fin de tes cours. Elle ne te donnera pas beaucoup, mais au moins tu ne seras pas inactif et tu apprendras certainement plein de choses utiles. En plus, c’est tout près, tu pourras y aller en vélo.
Quinze jours ont passé. Me voilà enfin en vacances. Bon, ce n’est pas comme l’an dernier, je vais devoir bosser… Mais je suis quand même heureux, même si les copains vont me manquer, mais comme ils font comme moi… Je pourrais quand même les retrouver sur la place du village après ma journée de travail, si je ne suis pas trop crevé ! Le jour dit, je me lève tôt, prends ma douche, avale mon petit déjeuner, enfourche mon clou, prends la direction de la propriété de madame D . Après un quart d’heure de pédalage, me voilà soufflant et suant, devant la grille de la Meilleraie. Je sonne, un type très sérieux vient m’ouvrir au bout de cinq minutes d’une attente qui me parait interminable.
— Bonjour, je suis Marc G, je viens pour le jardinage. Madame D. m’attend pour me dire ce que je dois faire. — Veuillez me suivre, monsieur. Madame vous attend dans le parc.
C’est la première fois que l’on m’appelle monsieur ! Je le suis. Le parc de la Meilleraie est beau et calme. Le chant des oiseaux n’est perturbé que par le bruit crissant de nos pas dans l’allée gravillonnée et ombragée qui mène à une belle bâtisse, en partie cachée par un imposant rideau d’arbres, sans nul doute centenaires.
Devant la maison, au pied d’un bel escalier monumental, sont installés deux bancs de pierre. Sur l’un d’eux, madame D. est assise, absorbée par la lecture d’un magazine d’antiquités. En nous entendant arriver, elle lève la tête, nous sourit, mais elle reste assise, droite et digne. Quand nous ne sommes plus qu’à quelques pas, mon accompagnateur me laisse seul en sa compagnie. Madame D est vêtue d’une très légère robe claire, dont le tissu frémit sous la petite brise matinale. Elle est très décolletée. Malgré mon trouble, mon regard plonge immédiatement sans vergogne entre ses deux seins. Ils sont constellés de tâches de rousseur, très beaux, bien plus que je ne pouvais l’imaginer. Effrontément, je ne me prive pas de me régaler, sans me cacher, mais j’ai peur de me faire disputer, de me faire traiter de mal élevé. Malgré mes craintes, je commence à prendre un peu d’aisance, même si ma timidité est encore bien présente. J’ai retenu la leçon du train, madame D. aime bien être admirée.
Elle prend conscience que je ne la regarde pas droit dans les yeux, mais ne s’en offusque pas. Deux petites pointes proéminentes, au milieu de sa poitrine, attirent mon œil. Elle me détaille de la tête aux pieds, un sourire énigmatique au coin des lèvres.— Bonjour Marc, vous allez bien ? Vous devez avoir bien chaud après cette petite promenade en vélo. Suivez-moi aux cuisines, je vous ferai visiter ensuite.
Elle se lève très élégamment, me tourne le dos. Je la suis, elle et son chignon. Sa démarche est souple, elle a une belle silhouette, gracieuse et aérienne qui ne trahit pas son âge. Ses jolis mollets musclés se balancent en rythme… Mes yeux avides les caressent à distance. Nous faisons le tour de la maison et pénétrons dans une pièce immense, toute fraîche, calme. Après le plein soleil du parc, il me faut quelques secondes pour que mes pupilles s’adaptent à la pénombre. Nous voici dans la cuisine de la propriété, ça sent le propre. Sur la grande table se trouve un plateau avec un pichet et deux verres.— Servez-nous… Marc.
Je m’exécute maladroitement, lui tends un des deux verres de jus d’orange frais. Elle boit, je fais de même et bien sûr, j’en renverse un peu.— Ce que vous êtes maladroit ! C’est moi qui vous fais peur ? C’est une habitude dites-moi, de vous tacher à cet endroit !!!
— Excusez-moi, madame… — Approchez…
Elle se dirige vers un grand évier, se saisit d’un linge, se tourne, s’agenouille à mes pieds.— Il faut ôter cette tâche de jus, sans tarder. Laissez- moi faire, pour une fois que je peux me rendre utile, ce n’est pas si fréquent.
La panique s’empare de moi. Elle va rapidement constater l’indécence de mon état. À force de mater ses fesses et ses seins, je bande très fort… Elle va certainement me renvoyer sur-le-champ avec perte et fracas, adieu mon job !— Vous permettez…
Elle passe deux doigts de sa main gauche entre les boutons de ma braguette, les y introduit et frotte la tache de jus, de la main droite armée du linge humide. De la façon dont elle procède, il lui est impossible de me pas sentir mon érection. Elle ne dit rien, mais s’active de plus belle au contraire. Les deux doigts dans ma braguette, au contact de mon slip, participent activement au nettoyage. Ils frottent contre ma verge, amplifiant peu à peu son état. Ainsi accroupie, elle m’offre une vue imprenable sur sa poitrine gonflée. Je distingue même, en m’avançant un peu, une partie de son soutien-gorge de dentelle fine. Elle insiste, ses doigts sont toujours dans mon pantalon, contre ma bosse.
— Voilà, le mal est réparé. Je vais arrêter avant qu’une autre auréole n’apparaisse! — Merci madame… — Ne me remerciez pas tout de suite, Marc, ce sera pour plus tard. Je dois vous faire visiter le domaine et vous donner mes directives. Mon instinct ne m’a pas fait défaut, mon petit Marc. Je supposais que vous cachiez un petit trésor. Je constate que ce trésor n’est pas si petit que ça… dit-elle d’une voix plus basse qu’à l’ordinaire.
Ses doigts fins firent encore quelques aller-retours puis sortirent comme à regret de ma braguette.Madame D. se redresse, un peu rouge, le souffle court. Sa poitrine, qui me parait encore plus impressionnante, se soulève au même rythme que le sang qui bat, à mes propres tempes. Nous sommes tous deux enivrés par cette situation inattendue. En ce qui me concerne, je le comprends parfaitement, c’est vraiment inédit pour moi, ça me trouble au-delà du possible. Par contre, je n’aurai jamais imaginé qu’elle se mette un jour ainsi, à mes pieds, pour passer ses doigts dans mon pantalon. À ma grande surprise, elle semble très émue et pour la première fois, vulnérable. Je ne comprends pas, à cet instant, que c’est moi qui cause ce trouble.
Je ne connais pas les femmes. Qu’elles puissent éprouver du désir, le laisser paraître m’est totalement étranger. Je mets donc sur le compte de sa position accroupie, son teint un peu empourpré et les quelques perles de sueur qui brillent joliment à son front.
— Bon, il faut absolument que je me calme, dit-elle. — Vous ne vous sentez pas bien, madame? — Si, si, ne vous inquiétez pas, mon petit Marc, cela va aller. Venez, que je vous montre le domaine, et ce que j’attends de vous.
Nous sortons des communs. Elle me frôle, me devance, son doux parfum se fait entêtant, je la suis, tout près. Pour le coup, elle pourrait m’emmener ainsi, jusqu’au bout de monde. À défaut de bout du monde, nous nous dirigeons vers une belle grange. Dans ce local, qui embaume le foin coupé, sont impeccablement rangés des engins et des matériels de jardinage. Je la suis comme un employé modèle. Elle me montre gentiment tout ce dont je vais devoir me servir, les différents outils, la tondeuse, le taille-haie à main. Elle n’hésite pas à se pencher ici où là, pour mon plus grand bonheur. Elle s’accroupit parfois, toujours avec cette élégance innée chez une dame de qualité
Elle me demande si je vais savoir me servir de tous ces ustensiles. Je lui rétorque que je ferai au mieux et que je n’hésiterai pas à demander éventuellement de l’aide, si nécessaire. Nous passons un grand moment à cette visite technique. Je crois que j’ai plus regardé ma nouvelle patronne, que les différents outils dont elle m’expliquait patiemment le fonctionnement.
— Voilà pour ce qui est du matériel, Marc. Je vais à présent, vous montrer le travail que j’attends de vous.
Nous faisons donc le tour du parc, allant de massifs en massifs, de bosquets en bosquets, plus secrets les uns que les autres. Au bout d’une heure et demie, la visite de présentation se termine. Soudain, elle consulte sa montre, me dit qu’elle est terriblement en retard, quelle doit aller se préparer pour sa « promenade équestre ».
— Vous faites du cheval, madame ? — Depuis toujours, mon petit Marc. J’adore cette sensation divine de diriger un si gros animal. Nous avons dix chevaux, mon mari et moi. Certains sont même des cracks qui courent dans les championnats nationaux. Pour ce qui me concerne, je monte également, bien modestement, mais c’est par pur plaisir. D’ailleurs, mon préféré doit piaffer en ce moment. Il s’appelle Lucifer, c’est un entier. — C’est quoi un entier? — Je vous expliquerai plus tard, je dois vous laisser. Mon étalon ne comprendrait pas que sa balade quotidienne soit ainsi retardée, pour d’obscures raisons. De plus, c’est un vilain jaloux.
Je dois commencer de suite mon travail, car la matinée est déjà avancée. Cela va débuter par la tonte de la pelouse qui s’étale devant les bancs où je l’avais trouvée à mon arrivée. À l’issue de cette tache, je dois de nouveau me présenter à elle, à l’issue de sa randonnée matinale.
— À plus tard, Marc. — À plus tard, madame, bonne promenade.
Je me dirige vers la grange, démarre la tondeuse, puis me rends vers la parcelle que je dois traiter. Le temps est beau, la chaleur se fait plus intense au fur et à mesure que le soleil grimpe au zénith. Comme je suis désormais seul, je me mets torse nu. Je ne trouve pas le travail trop pénible en définitive, la tondeuse est puissante et efficace, mais ce n’est que le début, il va me falloir voir ce que cela donne sur le long terme.
Onze heures sonnent au clocher voisin, lorsque je vois de loin, madame D. sur un beau cheval noir, sûrement le fameux Lucifer dont elle m’a parlé. Le cheval est très beau, brillant de sueur. Ils passent dans la cour en direction des boxes du domaine. Je termine enfin mon travail, bien décidé à la rejoindre pour l’en informer et lui demander si je puis prendre congé afin de retourner déjeuner à la maison.
Quelques minutes me suffisent pour ranger le matériel. Toujours torse nu, ma chemise nouée autour des reins, je me dirige vers les boxes. De loin, j’entends des hennissements sonores très impressionnants. Madame D. doit soigner comme il se doit son cheval, après l’effort.
Je m’approche doucement dans l’ombre de l’écurie, ça sent la paille, le cheval et la sueur. Les odeurs mêlées me font tourner les sens ? Tout au fond, dans le dernier box, j’entends des piétinements, des renâclements. Lucifer semble énervé. J’espère que madame D. n’est pas en difficulté, je l’appelle:
— Madame… Madame… Tout va bien, c’est moi, Marc ?
Au moment où j’arrive près du cheval, elle sort de derrière lui, le chignon en bataille, le teint échauffé, les yeux brillants, le chemisier généreusement ouvert.
— Oui, Marc, je suis là… Que voulez-vous ? Demande-t-elle un peu essoufflée.
Alors que je m’apprête à lui dire que j’en ai terminé, que je souhaite son accord pour retourner chez moi, je vois l’énorme sexe de Lucifer. Il est en érection, c’est énooorme ! Sa bite doit faire au moins un mètre, je n’en crois pas mes yeux ! Le cheval piaffe et envoie de grands coups de sabot sur le sol couvert de paille.
— Oh la la ! J’avais jamais vu ça…
Madame D. est un peu confuse, mais elle prend sur elle et reprend très vite ses esprits.
— C’est impressionnant n’est-ce pas mon petit Marc ! — Ah oui !!! — C’est dans la nature des choses, vous savez, rien que de très normal au fond. Il va falloir que nous lui trouvions de quoi satisfaire ce pauvre Lucifer, je ne peux pas tout faire. Il ne peut pas rester ainsi… dit-elle avec un sourire ambigu.
Je n’arrive pas à détacher mon regard de la bite géante… Madame D. non plus d’ailleurs.
— Voilà mon petit Marc, vous savez ce qu’est un cheval entier... Il possède tout le matériel adéquat pour contenter les juments!
Après quelques secondes de contemplation admirative, je reprends le fil de mes pensées.
— J’ai fini madame. Je peux rentrer chez moi ? — Ce ne sera pas nécessaire Marc. Je vais vous épargner cet effort, celui-là en tout cas. Vous mangerez à midi et demi avec le reste du personnel. Ça vous fera deux trajets de moins et je vous aurai sous la main, d’accord? — Moi je veux bien, mais mes parents ne sont pas au courant. Je fais quoi jusqu’à l’heure du repas, si c’est terminé pour ce matin? — Pour vos parents, je ferai le nécessaire, dès que possible. Il y a plus urgent pour le moment. Pour la seconde partie de votre question, venez avec moi dans le box voisin, nous allons certainement trouver une occupation, je vais vous expliquer. Mais mon Dieu, ce diable de Lucifer avec son engin d’enfer m’a mis le feu, je ne peux plus tenir!
Madame D. m’attire dans le box voisin de celui de Lucifer. Il est libre, couvert de cette paille fraiche qui embaume le local. Elle prend délicatement ma main, la porte à son visage, s’en caresse la joue. Simultanément, son autre main se plaque sur la bosse de mon pantalon. De voir la grosse bite du cheval m’a mis dans le même état… un peu plus modeste, mais tout aussi raide. Elle colle sa bouche contre mon oreille :
— C’est la bite de Lucifer qui vous met dans cet état, petit coquin ? Ou alors est-ce de me voir ainsi, près de vous, petit hypocrite? — Euh… Ben… les deux, je crois. — Voilà une franchise qui me va droit au cœur ! Ça vous plairait un jour prochain de voir mon bel étalon monter une jeune pouliche? Me murmura-t-elle à l’oreille.
Je suis un peu gêné et reste coi.
— Répondez moi… — Je ne sais pas… — Comme il est touchant de naïveté, le petit puceau… Savez vous jeune homme, que l’inverse est tout aussi intéressant… Les jeunes étalons peuvent parfaitement contenter de belles juments, un peu plus vieilles… Le savez vous ? — Ben, j’y connais rien en chevaux… c’est quoi saillir ? — Comptez sur moi pour faire votre éducation… Dit-elle en massant la bosse qui se fait plus proéminente encore.
Elle me plaque un peu plus contre le panneau de bois délimitant le box, puis se colle langoureusement contre moi, en me caressant le visage. Je ne sais plus quelle attitude adopter, mais je me laisse faire, ce n’est pas désagréable. Sa main malaxe mon sexe à travers le pantalon. Lentement au début, puis tellement fermement que j’ai peur de partir. Quand elle m’entend gémir un peu, elle ralentit son massage. Madame D. se laisse aller contre moi, sa main est toujours prise entre nous deux. Nous sommes presque de la même taille. Sa poitrine s’écrase contre la mienne, j’ai l’impression que ses seins vont jaillir de son chemisier entrebâillé… Ça m’excite beaucoup de la voir faire ça, avec moi. Je me frotte moi aussi discrètement contre sa main… Elle sourit de me voir faire.
— Ça vous plait, mon petit Marc, que je vous tripote, n’est-ce pas ? Je savais que vous étiez un coquin, ça se voit à la façon effrontée dont vous regardez les femmes. Je vous ai bien étudié dans le train. Je ne me suis pas trompé. Les femmes ne se trompent que rarement, savez-vous? Leur instinct est infaillible dans ce domaine… Elles détectent les mâles bien disposés, au premier coup d’œil.
Madame D. retire sa main et plaque son ventre contre le mien. Son parfum mélangé à celui du foin et des chevaux m’excite encore plus. Je vais à sa rencontre et me plaque encore plus fort. Elle semble apprécier mon initiative. Elle me prend les mains pour les mettre sur ses hanches. Je les y laisse, mais n’ose pas les bouger.
— Madame D. je...
Pour toute réponse, elle pose un doigt sur ma bouche, pour me faire taire. Puis son autre main se pose sur ma joue. Son pouce se met à glisser délicatement sur mes lèvres. Il appuie doucement, m’invite à les desserrer. Je le fais. Il pénètre lentement entre mes lèvres, se pose sur ma langue. Je suis surpris… Instinctivement, pourtant, je le suce, comme quand j’étais petit. Mais je le fais doucement, car son ongle est long. Ça me fait tout drôle d’avoir le pouce de madame D dans ma bouche et de le lui lécher… mais j’aime bien. Elle aussi on dirait… Elle me sourit.
— À la bonne heure, mon petit Marc, je constate avec satisfaction que vous apprenez très vite…
Brusquement, elle retire son doigt, comme si je venais de la mordre. Elle plaque ses deux mains de chaque côté de ma tête, sa bouche se colle contre la mienne. Sa langue prend la place qui était celle de son pouce quelques secondes plus tôt. Cette fois, madame D. s’appuie de tout son poids contre moi. Je suis surpris, je ne sais que faire avec cette langue qui investit ma bouche. Je n’ose pas la sucer comme son pouce, elle bouge et ça me fait tout drôle. Ma langue est soudain aspirée comme si elle voulait me l’arracher… J’ai un peu peur. Mais elle la relâche. Ensuite, sa langue caresse la mienne plus gentiment… C’est très agréable. Je caresse la sienne avec la mienne pour la remercier de ne pas me l’avoir arrachée. Après je la sens qui tourne très vite, c’est amusant.
Au début, mes mains sont restées immobiles, inutiles. Je commence à les bouger. Comme elle ne m’en empêche pas, je les passe derrière, sur le haut de ses fesses. Pour jouer, j’essaie de faire rentrer ma langue dans sa bouche. Nos lèvres s’écrasent les unes contre les autres… Je bave un peu, ça dégouline sur mon menton et le sien, je perds un peu mon souffle. Mais madame D. a l’air satisfaite de moi, ça m’encourage à bouger mes mains sur ses fesses. Je les malaxe, elle est de plus en plus contente. Si contente qu’elle se frotte sur ma cuisse comme si elle avait une puce, ça ne m’étonnerait pas avec toute cette paille.
Elle se presse davantage, comme si elle voulait rentrer en moi… Elle interrompt son baiser pour reprendre son souffle, elle aussi. Je vais vous sucer mon petit Marc, si vous le permettez…