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De vierge à soumise : l'année de mes dix-huit ans

Chapitre 3

Premières questions

Hétéro
Chapitre trois : Premières questions

Évidemment, j’ai tergiversé toute la nuit. Entre le beau Léo qui fait chavirer mon cœur, Roman qui a un comportement étrange et Arthur, qui semble n’éprouver ni remords ni honte à ce que nous avons fait, je suis perdue. Pour éviter de croiser mon frère, je me lève avant tout le monde et m’empresse de me rendre au lycée. Je suis partie tellement vite que j’en ai oublié de mettre un collant et même de boire mon café . Sans lui, difficile de tenir la matinée sans bouffer un de mes camarades de classe. Oui, je suis d’une humeur exécrable quand je n’ai pas bu mon café et je ne vous conseille pas d’être dans les parages. En plus, il fait froid et je suis sortie tellement tôt que je vais devoir attendre l’ouverture des portes un sacré moment !
Je me rends dans un bar miteux, sur le chemin du lycée et m’installe au comptoir pour commander mon expresso. L’esprit embrouillé, j’oublie presque que j’ai cours dans pas longtemps et quand je redescend sur Terre, il ne me reste que cinq minutes pour retourner en classe. D’un bond, je saute de mon tabouret et percute un homme qui renverse sa bière sur le sol. Le liquide s’étale sur le carrelage, mouchetant mes sandales et l’homme se retourne en vociférant.
-Espèce d’idiote ! Tu as vu ce que tu as fait ?— Pardon Monsieur, je vais vous la rembourser…— Ben j’espère bien ! Et ma chemise ? Je pue la bière maintenant à cause de tes conneries. Et ça tu peux pas me le rembourser hein ?!
L’homme n’en est pas à sa première bière à en juger par l’haleine pestilentielle qu’il me souffle au visage. Ça me donne la nausée, en plus de la panique qui commence à me gagner. Le barman sort de quoi nettoyer les dégâts et les rares habitués attablés ne semblent pas porter attention au type qui commence à s’énerver.
-Patrick c’est bon, je crois que la p’tite a compris.— Te mêle pas de ça ! La p’tite va gentiment s’excuser et me dire comment elle compte réparer sa connerie. — Mais… je ne sais pas, bredouillé-je, Monsieur, je dois aller en cours et je…— Je m’en fous ! Tu vas me suivre maintenant, j’ai une petite idée de comment tu pourrais te rattraper…
Choquée, je ne réalise pas tout de suite ce qu’il me demande et le suis pour éviter une esclandre. L’angoisse m’empêche de réfléchir, je ne pense qu’à une chose : me barrer d’ici au plus vite. Dehors, il m’empoigne le bras et tente de m’attirer vers une ruelle.
-Qu’est-ce que vous faites ? Lâchez-moi ! Protesté-je en me débattant -Je les flaire à des kilomètres les femmes comme toi, tu viens chercher ce qu’il te manque, je vais te le donner moi. Allez viens , tu vas me nettoyer tout ça avec la langue. — Mais ça va pas ! Tout ça pour une bière ? Vous êtes taré ! — Alors comme ça, on vient chauffer les mecs dans les bars dès le matin ? Je crois que Mademoiselle a besoin d’un bon coup de bite, et crois moi avec mon gros morceau, tu vas être servie…
Soudain, le mec est violemment tiré en arrière et sa prise se relâche alors qu’il vacille. Un immense soulagement s’empare de moi quand je constate que l’âme charitable qui vient à mon secours n’est autre que Roman.
-Oh ! Laisse cette fille tranquille Patrick, intervient-il. Déjà bourré à huit heures ? C’est pas raisonnable ça...— Terzic ! Tu tombes bien toi. Ton père n’est pas venu hier, il me doit de la thune , je l’attends encore !— Justement, je suis venu te rapporter ce qu’il te doit. Tiens. Viens Clémence, dit-il en me faisant signe de partir
Je m’écarte du dénommé Patrick. Ce dernier me jette un regard libidineux, allant jusqu’à se mordre les lèvres en fixant mes jambes nues.
— C’est ta copine cette nana ? siffle-t-il. Elle est vachement bonne, tu me la prêtes ?— Non mais ça va pas espèce de vieux vicieux dégoûtant ! Et mon genou dans vos burnes il est bon aussi ? Tempête-je en m’avançant vers luiRoman m’attrape par les épaules et me tire en arrière pour m’empêcher de faire une bêtise.-Allez viens, je t’accompagne en cours. — Et on le laisse s’en sortir comme ça ? m’insurge-je. Non mais sérieusement, le type a failli me violer pour une bière renversée et toi tu lui dis rien !— Avec ce genre de mec, ça sert à rien de discuter. Et qu’est-ce que tu fous en plein mois d’octobre habillée comme ça ? — J’ai oublié de mettre un collant, ça arrive… Et qu’est-ce que ça peut faire que je mette une jupe ? C’est typiquement macho ça ! Une femme ne peut plus s’habiller légèrement de peur que les vautours viennent l’accoster? Et si elle se fait violer, on dira que c’est de sa faute, qu’elle l’a bien cherché ? -Dis pas de conneries, je n’ai jamais dit ça. C’est pas vraiment ton style d’habitude. Et en plus ça t’attire des problèmes. Il se serait passé quoi si je n’étais pas arrivé  ? — Tu crois que je ne sais pas me défendre ? On est pas dans un film américain, je ne suis pas la fille gourde et sans défense que le gentil héros doit sauver. Tu me prends pour qui au juste ? Tu as une si haute opinion de moi que ça ? — Clémence je voulais juste t’aider. Pas la peine de t’emporter. Crois-moi ce type méritait bien plus qu’un coup de genou bien placé et ça m’a bien démangé de lui en mettre une. Mais je sais très bien à quoi la violence mène et il est hors de question que je m’y engouffre. — Excuse-moi. C’est juste que c’est un comportement tellement… dégueulasse, je ne vois pas d’autres mots. C’est inadmissible de voir encore cela de nos jours !
Un silence s’installe entre nous alors que nous remontons la rue de mon lycée. J’ose à peine lui jeter un coup d’œil tellement je suis troublée de m’être disputée avec lui. Jamais aucune tension n’était venue ébranler notre amitié, mais en ce moment, je le trouve distant. Il a l’air soucieux, ses sourcils sombres sont légèrement froncés et sa mâchoire semble crispée. Qu’est-ce qui peut bien l’inquiéter comme ça ?
-Ton père continue son bordel ?— …— Tu sais que tu peux me parler Roman, je suis là si tu as besoin. — Ça va, je gère. — Comme la dernière fois ? Roman tu sais que Maman connaît quelqu’un qui…— Il n’ira pas en cure. Il se barrera comme à chaque fois. Ne t’inquiètes pas pour ça, je t’ai dis que je gérais. — On veut seulement t’aider.— Voilà ton lycée, tu vas être en retard, dit il en désignant le lycée d’un geste du menton. A plus !— Mais…
Il ne me laisse pas le temps de lui répondre et s’éloigne, les mains dans les poches de sa veste en cuir. Pas le temps de le regarder remonter la rue, je suis déjà bien en retard. Un retard de plus qui ne fera qu’accentuer ma réputation. La prof de droit n’est même pas surprise quand je me faufile à ma place comme si de rien n’était, puis me penche vers Astrid pour rattraper mon retard. Coup de chance, le droit, c’est hyper simple, surtout à ce niveau. Les cours sont longs et ennuyeux mais le résultat est sans appel : peu importe mon attention, c’est tellement logique que je survole chaque interro. Forcément avec de tels résultats, la prof ne peut pas me dire grand chose… Pire, elle me laisse même rêvasser.
C’est en pleine réflexion sur mon meilleur ami et ses problèmes que je suis interrompue. Par une sensation très étrange, comme un picotement sur la nuque. Je sens peser sur moi le poids d’un regard et me retourne pour savoir si je deviens folle. Léo m’observe en silence. Il me sourit timidement, un sourire assez rare sur son visage, à moitié dissimulé par ses mèches blondes. Un frisson me parcourt l’échine, comme presque à chaque fois que nos regards se croisent.
Je ne sais pas trop quoi penser de lui. Il me plaît c’est sûr, mais son comportement macho m’insupporte. Hier, il a refusé les avances de Chloé, pourtant, n’importe quel mec aurait accepté ça, surtout qu’il est, officiellement, célibataire. Enfin, ce qu’il en dit. Alors pourquoi l’a-t-il repoussée ? Finalement, il a peut-être meilleur fond qu’il ne laisse paraître… Ou alors c’est encore plus un connard que ce que je pensais. Je ne sais que penser de lui. Pourtant, mon corps, lui, a choisi de ne pas écouter mes doutes et l’envie ne cesse de croître.
La porte de la classe s’ouvre soudain et la directrice entre, suivie par une fille qui reste le nez pointé vers ses chaussures. Ses longues tresses noires camouflent ses yeux et elle ne prend pas la peine de les repousser lorsque la directrice la présente. Aïssata vient d’emménager dans la région. Cette dernière s’installe en silence derrière nous et déjà les pimbêches du premier rang ricanent entre elles. Ce comportement me révolte, on se croirait encore au collège !
-Qu’est-ce qu’elles ont les oies blanches? commente alors la nouvelle venue d’une voix forte. Un problème avec la diversité ?
Les filles, Chloé en tête, pâlissent. De toute évidence, elles ne s’attendaient pas à ce que leur nouvelle victime ait du répondant. La prof rappelle gentiment tout le monde à l’ordre alors que Astrid et moi tentons de camoufler nos rires. A la pause, nous sommes plus qu’étonnées quand nous la voyons arriver vers nous, un sourire aux lèvres.
-Salut les filles, est-ce que l’une d’entre vous sait où je peux acheter des clopes pas trop loin d’ici ?— Il y a un bureau de tabac à quelques rues, on peut t’y emmener si tu veux, proposé-je — Ça serait génial ! Au fait, je m’appelle Aïssata.— Moi c’est Clémence et voici Astrid. J’ai adoré comment tu as remis le groupe des pimbêches en place. — Ce genre de filles, trop gâtées par la vie, sont souvent les plus pourries. J’ai vu quels ravages elles peuvent faire chez certaines personnes et je ne cautionne pas ça. — C’est vrai, poursuit Astrid. Dès les premiers jours, elles m’ont mise mal à l’aise. J’avais vraiment l’impression de retourner au collège… et c’était pas une période très sympa.
Alors que nous passons la grande porte de la cour, nous croisons Léo et ses potes et je fais exprès d’accélérer le pas.
— Wahou ! s’écrie Aïssata. Je crois que je vais me plaire ici finalement. Vous avez un sacré paquet de beaux gosses…— Tu parles duquel ? s’enquiert Astrid pendant que je prie intérieurement — Le blondinet. Il a l’air absolument craquant.— Ah Léo ! Il en fait craquer plus d’une, dévoile mon amie en me jetant un regard amusé
Aïssata n’a pas besoin de plus pour comprendre. Merci la discrétion…
-Ah je vois, s’amuse-t-elle. Et tu vas te lancer ?— Astrid dit n’importe quoi, me défends-je. Ce type m’énerve à un point…— Ne me dis pas que c’est le genre à aligner les filles comme des trophées ?— Techniquement, on ne l’a jamais vu avec une fille, précise Astrid. Moi, je pense que c’est un mec bien et que Clémence devrait tenter sa chance. — Merci pour ton soutien…— Elle a raison. S’il te plaît, tu devrais foncer. J’ai bien vu comment il t’a regardé quand on est passés devant. — C’est plus compliqué que cela… Ce mec a dû voir défiler des nanas dans sa vie. Moi c’est à peine si j’ai eu deux mecs.— Tu as peur de ne pas être à la hauteur ? Et bien exerce-toi avant ! Sors avec un mec ou deux, prend confiance en toi. Après ça ira tout seul.— Sortir avec des mecs pour l’expérience, ça ne me dit pas vraiment…— C’est juste un conseil, ça a très bien marché pour moi.
La journée passe et ses mots résonnent encore dans ma tête quand je quitte le lycée. Je n’arrive pas à décider si c’est une bonne ou une mauvaise idée. D’un côté, c’est clair que j’ai besoin d’une petite mise à niveau avant de vouloir tenter quoique ce soit… Je me sens tellement nulle d’avoir si peu d’expérience à mon âge ! Toutes mes anciennes amies ont déjà sauté le pas. Cette impression d’être le mouton noir et que ma virginité est inscrite sur mon front me pèse plus que de raison. Mais je ne peux pas sortir avec un mec pour lequel je n’ai aucuns sentiments, c’est inconcevable tant cela ne me ressemble pas. Que faire alors ?
J’aimerais tellement pouvoir en parler à mon meilleur ami, pourtant impossible d’aborder ce sujet avec lui, ce serait bien trop gênant. Et puis en ce moment, il est si distant...
Je me rends quand même au garage, histoire de prendre la température après notre quasi-dispute de ce matin. A ma grande surprise, il n’est pas en train de bricoler. Je le retrouve dans l’arrière-cours, où il est assis sur une vieille chaise de jardin. Des volutes de fumée blanche grimpent dans les airs en un sublime ballet et une douce odeur parvient à mes narines.
— Je croyais que tu avais arrêté, dis-je simplement en lui prenant le joint des mains pour en tirer une bonne bouffée. — Ouais, c’était le cas.
Je m’installe près de lui et pour une fois reste silencieuse. Je sens qu’il ne va pas bien et je sais qu’il n’a pas envie de parler. Faut dire qu’il est pas très loquace en temps normal, alors là. Il doit bien se passer une demi heure pendant laquelle aucun de nous ne dit mot. Pas besoin. Je me contente d’observer le ciel gris et la fumée qui s’élève pour rejoindre les nuages. Une goutte d’eau glacée tombe sur mon front. Sa fraîcheur et sa douceur sont si surprenantes qu’un sourire se dessine sur mon visage. Roman lui, s’empresse de se lever pour échapper à ce déluge qui dégringole subitement de ce plafond de plomb.
-Qu’est-ce que tu fous ? Rentre ! m’apostrophe-t-il — Pourquoi ? Je suis bien là.
J’ouvre même grand les bras, renverse la tête en arrière et ferme les yeux pour apprécier encore mieux cette douce pluie d’automne. L’averse s’intensifie et aux trombes d’eaux se mêlent maintenant les grondement sourds du tonnerre et le bruit des gouttes qui rebondissent sur la tôle. Le ciel, spectateur de ce monde qui ne peut que le regarder s’éroder , semble manifester sa colère, qui couvre même la voix de mon meilleur ami. C’est sans doute pour cela que lorsque je sens un bras encercler mes genoux, je me raidis de stupeur et il en profite pour me basculer sur son épaule.
-Mais ça va pas, pose moi ! dis-je en gesticulant si bien que je me retrouve collée à lui.
Il me pose doucement à terre et une boule se forme dans ma gorge tandis que nos souffles se mêlent quelques secondes de trop. Mon cœur s’accélère, je ne comprends pas pourquoi. Est-ce à cause de la délicate pression de sa main dans le bas de mon dos ? Ou bien de cette proximité si inhabituelle ? Ou encore des gouttes qui ruissellent de mes cheveux, celles qui se faufilent sur ma gorge, rejoignant la naissance de mes seins ? Ma vue se brouille tant mon cœur bondit férocement dans ma poitrine, je ne peux que voir ses lèvres s’entrouvrir, comme s’il voulait parler mais qu’aucun son ne pouvait en sortir.

Une sonnerie stridente interrompt ce moment et mon ami recule précipitamment. Il grimace en plongeant la main dans son pantalon pour récupérer son téléphone et je remarque les rougeurs qui s’y étalent avec une grande inquiétude. Cependant, je n’ai pas le temps de le questionner sur la provenance de sa blessure, il fronce les sourcils et prend un air si sérieux en répondant à son appel que je reste muette, à l’affût de la moindre information qui pourrait m’éclairer. Roman n’articule que quelques mots, trop peu pour que je puisse comprendre quoique ce soit et un goût amer s’installe dans ma bouche tandis que mon corps, lui, tremble de froid. Ou bien aussi d’autre chose ? J’ai froid maintenant qu’il est loin de moi et mes vêtements humides n’arrangent rien. Toujours l’oreille collée au téléphone, il me lance un gros sweat-shirt noir que j’enfile prestement. L’odeur de son déodorant mêlé à celui de l’huile chaude a cet effet rassurant et enveloppée dans ce vêtement, je me sens maintenant plus sereine. Roman raccroche enfin et se tourne vers moi l’air tourmenté.
-Il faut que j’y aille.— Ah, d’accord, ce n’est pas grave j’espère ? — Non, un dépannage. — Ok, je vais rentrer alors. — Je te raccompagne.— C’est pas la peine, je peux bien marcher. En plus, tu as l’air pressé. — Il pleut et il fait nuit, je te ramène, point.
Son ton est sec et sans appel. Perturbée, je n’ose le contredire et met de côté mon sale caractère pour le suivre sans discuter. Lorsque nous arrivons chez moi, il se contente d’un signe de tête en guise d’au revoir et repart brusquement. Sa conduite est nerveuse, il doit y avoir quelque chose qui cloche...Mais pourquoi ne m’en parle-t-il pas ? Je rentre et file directement sous la douche où le brûlant jet d’eau chaude me fait lentement décrocher des pensées sombres qui m’obsèdent. La vapeur emplit la cabine de douche et les vitres embuées semblent former une muraille autour de moi. Coupée du monde et de ses soucis, je m’apaise enfin. La caresse de l’eau est d’une si grande volupté que je ne peux empêcher mes mains de l’accompagner. Je connais mon corps et ses endroits favoris, d’un simple effleurement j’allume ce feu qui vivement me consume et cela suffit à me laisser aller à m’offrir ce petit instant de plaisir égoïste pour décompresser de la journée.
Je n’entends pas mon frère rentrer. Je ne sais pas depuis combien de temps il est là. Une silhouette s’agite derrière cette épaisse buée et pour savoir qui m’observe, je passe la main sur la vitre. Le visage de mon frère se pare d’un sourire tandis que sa main s’active, me laissant béate de surprise et surtout d’excitation. Outre l’indignation de se faire épier, je suis fascinée par cette verge qui gonfle de plus en plus sous mon regard curieux. Je me rappelle ses mots d’hier soir et la réticence avec laquelle je les ai accueillis. Pourtant là, je n’y vois plus autant de désagréments. Aïssata a parlé d’expérience et l’occasion s’y prête joyeusement… L’hésitation s’envole à mesure que son plaisir grandit et est vite submergée par cette curiosité et ce désir de découverte que je ressens.
Au diable les scrupules, il ne s’agit que de sexe ! De plaisir purement physique et pour en profiter au mieux, certaines barrières doivent être franchies parfois. D’un pas je m’avance et m’agenouille à ses pieds.
-Apprends-moi Arthur, soufflé-je à quelques centimètres de ce mât turgescent. Montre moi comment on donne du plaisir à un homme.— Avec grand plaisir, commence déjà par la prendre dans ta main.
Timidement, j’appose mes doigts autour de ce vît dressé et suis étonnée par sa douceur et sa chaleur.
-Tu peux serrer plus, ça ne me fera que plus de bien, commente-t-il en bon professeur.
J’obéis à ses directives et suis surprise de trouver cette chair si dure. J’enclenche doucement des mouvements de va et vient comme je l’ai vu faire dernièrement et remonte bien la peau pour en camoufler le gland que je délivre lentement, mettant une grande application dans mes gestes. Je le sens frémir sous mes doigts et cela déclenche en moi cette envie primale de le voir atteindre le point de non retour. Je frissonne d’anticipation à l’idée de le voir expulser cette semence qui me fascine tant.
-Vas y plus fort, et un peu plus vite… me conseille-t-il en soupirant
Le plaisir que je lis dans ses yeux est tel que je ne peux me résoudre à réfléchir à l’acte que je suis en train d’accomplir.
Et surtout, à qui. Non, au lieu de cela, je resserre ma prise et continue mes assauts, étudiant le moindre de ses gestes et de ses réactions. Je constate vite qu’il aime lorsque je redescend brusquement, tirant cette peau si élastique que c’en est étonnant. Il grogne lorsque je m’active un peu plus et me demande de ralentir .
-Qu’est-ce que tu es prête à faire ? Je ne veux pas te brusquer..dit-il doucement — Je ne sais pas, bredouillé-je. — Est-ce que tu m’autorises à jouir sur tes seins ? — Les mecs aiment ça ? — Oh ils aiment en mettre partout, moi j’ai une préférence pour dans la bouche mais certains préfèrent la faciale. — Je vois… Et bien, allons-y pour les seins ! Tu as bien fermé la porte au moins ?— Mais oui, ne t’inquiète pas.
Avec gaucherie je reprends son sexe en main et poursuis mon œuvre avec un zèle certain. J’observe sa peau se couvrir de frissons tandis que mon souffle se rapproche de cet œil qui me dévisage. Une goutte y perle et je retiens cette furieuse envie d’y passer ma langue, trop timide pour oser prendre cette initiative. Bientôt, ses yeux se closent à moitié, je vois ses muscles se tendre et ses poings se crisper.
Les yeux écarquillés, je recule et contemple avec délice les jets de semence fuser et venir s’écraser sur ma poitrine. Le contact si soudain et si chaud de cet épais liquide est bien agréable… Beaucoup plus que ce que je ne croyais. Arthur se remet doucement de ce moment intense et me sourit fièrement.
-J’espère que cette leçon t’a plu.— Très intéressante, en effet.— Et si tu me laissais m’occuper de toi maintenant ? — Je pense que c’est suffisant pour cette fois. Je ne suis pas encore prête à te laisser me toucher, désolée. — Comme tu voudras, allons-y en douceur, déclare-t-il avec un grand sourire. Tu veux que je te laisse ?— Oui, je vais me nettoyer.— Un conseil, pour le sperme, utilise de l’eau tiède. Le chaud ça le fait coaguler et après ça colle, ajoute-t-il en me faisant un clin d’oeil— Merci pour l’astuce prof’ ! Allez file, avant que Maman ne nous capte.

Il me jette un dernier regard empli de reconnaissance et si tendre qu’il me fait littéralement fondre, puis il quitte la pièce et je me retrouve seule avec cette tension à dissiper. Suivant bien ses recommandations, j’applique un gant de toilette tiède sur ma peau pour en laver les péchés. Je ne résiste pas à goûter de nouveau ce fluide laiteux et cette fois, je peux en apprécier la saveur légèrement amère. Le sentir sur ma langue me rend dingue et instinctivement, la main portant le gant humide vient frotter mon intimité, déclenchant en moi cette sourde envie d’en avoir davantage. Le gant serré entre les cuisses, je me dandine et cherche ma jouissance qui arrive si brusquement, que je ne peux retenir un gémissement.

A bout de souffle, je reprends mes esprits et entreprends de finir cette douche qui a déjà trop duré. Quand sonne l’heure du repas, Arthur me jette des coups d’œil complices mais son attitude reste la même. Nous rions, taquinons notre mère comme nous le faisons chaque soir. Je suis tellement rassurée que tout reste comme avant malgré cette expérience interdite que nous venons de vivre.
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