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De vierge à soumise : l'année de mes dix-huit ans

Chapitre 4

Des leçons ou on sort ?

Hétéro
Chapitre quatre : Des leçons ou on sort ?

Les vacances de la Toussaint sont toujours aussi ennuyeuses, peu importe dans quel établissement on est. J’envie presque les étudiants en médecine qui eux n’en ont pas avant décembre. Le temps est gris et maussade tous les jours, si bien que j’ai réussi à choper une vilaine grippe qui m’a clouée au lit une bonne semaine. Pas de nouvelles leçons pour la malade mais quelques gentilles attentions comme lorsque Arthur m’apporte ma glace préférée, la Ben et Jerry’s au beurre de cacahuètes et vient regarder une série Netflix dans mon lit. Roman est passé me voir une fois la fièvre tombée. Je n’ai pas osé lui reparler de l’autre fois et sa main semble être guérie, alors l’occasion de satisfaire ma curiosité ne s’est pas présentée et j’ai laissé ces questions sans réponse. Pour le moment.
L’essentiel, c’est que tout soit redevenu comme avant entre nous. Alors que je végète tranquillement en pyjama dans mon lit, à moitié endormie devant une énième série, on frappe à ma porte. Vite, je camoufle sous ma couette les emballages de chocolats et les autres preuves de ma descente dans l’ennui profond avant d’autoriser mon invité inopiné à entrer.
L’invitée en question n’est autre qu’Astrid qui entre tout sourire, suivie par Aïssata, toute pimpante avec sa veste aux couleurs vives. Deux vrais petits rayons de soleil ! Les voir entrer dans ma triste demeure, dont les volets sont à peine ouverts, me met du baume au cœur.
-Mon dieu ! Qu’est-ce qui t’est arrivé ? s’étonne Aïssata. Le beau gosse de Twilight est venu te mordre pendant la nuit ? — Non, je me suis battu avec mon oreiller et il a gagné. — Dommage, j’aurais tué pour me faire bouffer le cou par ce beau gosse...soupire-t-elle en se vautrant sur mon lit— Tes goûts en matière de mecs sont carrément discutables…— Dois-je te rappeler le beau blondinet qui nous fait toutes les deux craquer ? me taquine-t-elle — Joker…— Justement, intervient Astrid. On est un peu là pour ça. — Comment ça ? — David fait une fête chez lui pour Halloween, commence à expliquer Astrid— Une fête déguisée ! l’interrompt Aïssata. Il est hors de question qu’on loupe ça, s’il faut te traîner là bas en fauteuil roulant, je le ferai je te le garantie. — Les fêtes c’est pas trop mon truc…— Tu vois, je te l’avais dis qu’elle ne voudrait pas.— Peu importe, je suis certaine que c’est facile de trouver un fauteuil roulant. Ta mère est pas pharmacienne ? — Ca va, oubliez le fauteuil, capitulé-je. Vous avez d’autres idées ? La première qui dit Bella se prend mon oreiller en pleine tête…— Ma tante a un magasin de fripes et de fringues en tout genre, je suis certaine qu’on y trouvera notre bonheur ! Propose Aïssata. Depuis que j’habite chez elle, j’ai refait toute ma garde robe, on trouve absolument tout.

C’est ainsi qu’on se retrouve toutes les trois dans la boutique de sa tante, à farfouiller à droite à gauche, essayant de dénicher la perle rare. Leur bonne humeur est exactement ce qu’il me fallait pour retrouver un peu d’énergie. Aïssata a débusqué une sublime combinaison noire, agrémentée d’une paire de bottes montantes en cuir. Elle compte s’en servir pour se déguiser en vampire, contrairement à Astrid qui est restée sur quelque chose de beaucoup plus terre à terre. Cette dernière s’est procuré une longue jupe en voile qui lui donne un petit air hippie et une paire de petites lunettes rondes aux verres roses. Quant à moi, impossible de me décider.
C’est finalement au bout de la septième proposition refusée qu’Aïssata finit par abandonner et nous retournons chez moi. Elle n’est cependant pas décidée à lâcher l’affaire pour autant. Nous croisons mon frère qui rentre du boulot, encore couvert de boue. Les filles remontent dans ma chambre, après l’avoir salué timidement. Il tente de m’enlacer mais je m’esquive.
-Maman va t’assassiner si tu mets de la boue partout, l’accueillis-je — Je file à la douche, on a fini sous la pluie ce soir. Tu es avec des copines ?— Oui, Astrid et Aïssata, deux filles de ma classe. Elles m’aident à trouver un costume pour une fête déguisée.— Tu vas à ce genre de fêtes toi maintenant ? — Disons qu’elles sont assez obstinées.— Et tu as trouvé ton déguisement ? Une sorcière ? Une infirmière sanglante ?— Absolument rien de tout ça. Je patauge complètement. Et si je ne trouve pas rapidement, j’ai bien peur qu’elles ne me lâchent pas de sitôt. — Et si tu mettais cette robe que tu as mis au mariage de notre cousine ?— La rouge et noir ? Elle fait trop pin up, je te rappelle que j’ai pris une bonne taille de soutif depuis, ça risque de paraître vulgaire.— Pas vulgaire. Sexy. Et avec les bons accessoires ça peut faire très femme des années 50.— Mais oui, tu as raison, je crois que Maman a une paire de gants et des foulards dans son placard, je vais jeter un coup d’œil. Merci frérot. Si t’étais pas couvert de boue, je t’embrasserai ! — Ca pourra attendre ce soir si tu souhaites reprendre nos leçons...dit-il avec un sourire charmeur
Son sourire et l’étincelle qui brille dans ses yeux font naître des petits picotements entre mes cuisses. Ses leçons, instants tabous que nous partageons, sont toujours très agréables. Il ne me brusque pas, va à mon rythme et pour cela, je lui en suis reconnaissante. Nous ne sommes pas allés beaucoup plus loin pour le moment, mais j’avoue que l’envie de tester la fellation me démange de plus en plus.
Quant au cunilingus, j’ai encore trop honte pour le laisser me toucher, même si je frémis rien qu’à l’idée d’y penser. Penser à ça en ce moment n’est peut être pas une bonne idée. Mes amies sont encore là-haut et risquent de descendre à n’importe quel instant. Il ne faut surtout pas qu’elles comprennent ce qu’il se trame entre nous. Je m’empresse de les rejoindre, histoire de penser à autre chose qu’à mon frère, nu sous la douche. Après un bon plat de lasagnes concocté par notre mère, mes amies prennent enfin le chemin de la sortie. La soirée n’étant que demain, nous avons convenu de nous retrouver directement sur la place Grevy.
En attendant, Arthur et moi passons du temps avec notre mère devant un de ses films qu’elle adore, avant de remonter enfin nous coucher. Ce n’est que lorsque la porte de la chambre de notre mère se referme qu’Arthur se faufile sous mes draps. J’aime quand il me prend dans ses bras, ce sentiment de sécurité qu’il m’apporte. En bon professeur, il est patient et ne tente rien que je ne puisse accepter. Des baisers dans le cou, des mains qui s’égarent sur ma poitrine, des doigts qui effleurent mes sous-vêtements. Je le sens grossir contre ma cuisse, et mon envie croît en même temps.
-Tu veux essayer quelque chose de nouveau ce soir ? me propose-t-il tendrement — Je ne sais pas… Peut-être un autre jour. Laisse moi juste te montrer si j’ai bien retenu la leçon. — Et bien quelle élève assidue tu fais…
Arthur se lève et me présente son sexe tendu, dont je m’empresse de m’emparer. Mes mouvements sont lents puis progressivement accélèrent jusqu’à atteindre le rythme qu’il aime tant. Il ne peut se retenir de passer ses mains dans mes cheveux et cette sensation me grise. Une goutte de son liquide perle au bout de son gland et encore une fois, je meurs d’envie d’y goûter. Je constate que ce dernier ferme les yeux pour savourer mon agréable traitement et, prise d’une pulsion soudaine, je lèche cette perle au goût salé ce qui le fait tressaillir. De ses yeux grands ouverts, il ne peut résister à la vision de son sexe gorgé de sang qui s’agite si proche de mes lèvres. Je laisse échapper un deuxième coup de langue, plus lentement cette fois.
-Putain Clem, arrête sinon je vais te jouir sur le visage…— Vas-y, déclaré-je en le fixant droit dans les yeux.
C’est exactement ce qu’il attendait pour jouir et dans un râle il expulse sa semence qui s’écrase sur ma langue puis sur ma joue, et mon nez. Cette fois, le liquide est chaud et je peux le savourer directement à la source. Je me rends compte petit à petit que j’adore ça. C’est fou quand on y pense d’aimer ça à ce point alors que je suis encore vierge… Mon frère semble ravi, il retourne se coucher comme je lui demande, sans plus de mots qu’il n’en est nécessaire. Après un bon orgasme en solitaire, je finis par tomber dans les bras de Morphée.

Le lendemain soir, je suis fine prête pour la soirée. J’ai ajouté à la robe un foulard aux rayures rouges, noué dans mes cheveux bruns, pris les perles blanches et les gants noirs de ma mère et agrémenté tout ça d’un maquillage léger, mis en valeur par un rouge à lèvres rouge mat. Arthur laisse échapper un sifflement d’admiration quand il me voit prête à partir.
-Wahou ! Tu es une bombe sœurette, tu vas tous les faire craquer. — Merci, mais il n’y en a qu’un seul qui m’intéresse. — Ah oui? Quelqu’un a réussi à dérober le cœur de ma sœur ? — T’es bête, mais oui, il y a un mec qui me plaît beaucoup. — Ah je comprends mieux l’intérêt des leçons...sourit-il — Arrête ! Maman va t’entendre… dis-je en lui donnant une tape sur l’épaule — Tu veux que je t’accompagne ? — Ça ira, je retrouve les filles place Grevy, ça ne me prendra que cinq minutes.— Fais quand même attention.— Oui Papa… me moqué-je
Il s’approche soudainement de moi, si près que je sens ses lèvres proches des miennes, ce qui me coupe le souffle. Puis il me chuchote tout bas des mots qui me font monter le rouge aux joues.
— Je préfère oui Maître.
En un éclair, le voilà reparti, et il n’y a que l’air vivifiant de cette dernière soirée d’octobre pour me ramener sur terre. Enfin j’arrive sur la place où m’attendent déjà mes amies. Aïssata a regroupé ses tresses en un chignon qu’elle a orné de divers bijoux et de toiles d’araignée, et comme prévu, la combinaison noire associée à une cape de velours et une paire de bottes montantes accentuent sa croupe avantageuse et lui donnent un air terriblement sexy. Toute timide, Astrid a disposé une couronne de marguerites sur sa crinière blonde et déniché un collier avec un pendentif énorme d’un signe masculin. Dès mon arrivée, je la questionne sur ce choix incongru.
-Ce n’est pas un signe Peace and Love ? s’étonne-t-elle — Disons que c’est plus Love que Peace, se marre Aïssata — C’est le signe masculin, lui expliqué-je. Tu as jamais vu Austin Powers ? — C’est une marque de voiture ça…— Laisse tomber, la rassure Aïssata, avec ça tu es vraiment Niquédélique ! -J’ai encore pas compris…— Allez on y va les filles, faut que je passe chercher un truc avant la fête, nous entraîne Aïssata
Nous la suivons un moment jusqu’à un immeuble où un petit groupe de jeunes attend sous le hall. Aïssata s’excuse et nous laisse pour les rejoindre. Je ne savais pas qu’elle fumait autre chose que des clopes. J’espère juste que ce n’est que ça… Inquiète pour elle, je détaille un peu plus les garçons qui l’entourent quand soudain, je croise un regard bien connu.
Roman est surpris de me trouver là, dans ses yeux je vois un tas d’émotions contradictoires. Son regard n’a jamais été aussi noir et a sur moi un effet bien étrange. Ses sourcils se froncent et quand je tente un pas dans sa direction, il me fait un bref signe de tête pour me signifier de ne pas aller plus loin. Aucuns de ses amis n’a remarqué notre échange muet et Aissata revient vers nous avec un grand sourire.
-Et sinon les filles, nous interpelle un des jeunes. Vous pouvez aussi faire la fête avec nous… On a de belles sucreries pour vous.— Ça va aller les gars, merci, s’empresse de nous défendre mon amie.
Elle nous oblige à presser le pas et je ne peux m’empêcher de jeter un léger regard en arrière. Mon cœur se serre quand je le vois, les poings serrés, la mine furieuse, essayant de ne pas montrer aux autres qu’il me connaît. Mais pourquoi fait-il ça ? Dans quel genre de trafic s’est-il fourré ? Il faut absolument que je sache ce qu’il se passe.
En chemin, nous avons croisé quelques enfants déguisés, en quête de friandises, mais rien n’a pu me faire oublier mes inquiétudes. Mes questions ne cessent que lorsque nous arrivons enfin à la fête, dans la grande maison de David, décorée pour l’occasion. On sent que ce dernier n’a pas lésiné sur les moyens !Sa cour est jalonnée de citrouilles dont certaines sont sculptées et illuminées, et un épouvantail effrayant est posté à l’entrée, dissimulée derrière un rideau de toiles d’araignée. La musique résonne à travers les murs, la fête a déjà bien commencé. David, en hôte concerné, nous accueille comme il se doit avec un verre de sangria maison dans laquelle flottent des étranges billes rondes en forme d’oeil.
-Bienvenus Mesdemoiselles ! Quelles charmantes apparitions ! Fait-il en accentuant son accent et en effectuant une révérence — En quoi tu es déguisé ? — Ma que ! C’est Casanova bien sûr ! — Ah pardon… Enchantée Monsignore.— Et ben Clémence ! il y a du monde au balcon ce soir ! dit-il en reluquant avidement mon décolleté Il reçu une claque derrière le crâne par une grande silhouette rouge encapuchée, portant le fameux masque de Dali.
-Va jouer ta comédie ailleurs Dom Juan, l’apostrophe Léo qui enlève son masque— C’est pas Dom Juan, c’est Casanova ! Aïssa tu viens avec moi ?— Pourquoi pas, à tout les filles !
Je sais très bien ce qu’il va se passer et quand Astrid ouvre la bouche pour dire qu’elle va aller se trouver de quoi grignoter, je me sens tout à coup piégée. Seule devant le beau Léo, je sens la panique me gagner peu à peu. Je bredouille le premier truc qui me passe par la tête :
-Sympa le déguisement, tu es quelle ville ?— Ah,j’ai une petite préférence pour Denver, sourit-il. Tu veux bien être ma Stockholm ? — Je sais pas si je préférais pas le coup des étoiles dans les yeux… soupiré-je en levant les yeux au ciel— J’avoue,c’était lourd. Je peux me faire pardonner ? Tu viens danser ?— Pas maintenant, peut-être plus tard. Je dois parler à Aïssata.— Elle est partie avec David, ils doivent s’être isolés. Tu es sûre de vouloir les déranger ? — C’est important ! insisté-je en parcourant la foule— Ok, viens , je pense savoir où ils sont.
Il prend ma main et m’attire hors de la piste, puis me mène jusqu’à l’extérieur. Dehors, il y a un peu moins de monde mais aucune trace de mes amis. Par contre, j’ai la mauvaise surprise de croiser Chloé, déguisée en une Harley Quinn vulgaire, accompagnée par ses deux acolytes, Ilona l’infirmière et Sandra la Cléopatre. Chloé accoste mon beau braqueur et je le laisse à regret entre ses griffes. J’ai comme un mauvais pressentiment. J’arrive jusqu’à un cabanon où seules quelques personnes se sont isolées et je trouve enfin Aïssata, penchée sur une table en train de se faire un rail. A ses côtés David se tripote le nez et semble encore plus agité que tout à l’heure.
-Qu’est-ce que vous faites ? les interpelé-je — Clem ! s’écrie mon amie. Viens on va danser toutes les deux, ne restons pas ici.— C’est quoi ça de la drogue ?— C’est juste de la coco, t’inquiète. Ça m’arrive d’en prendre de temps en temps, mais je sais être raisonnable. — C’est ça que tu as acheté aux mecs tout à l’heure ? — Ecoute ma belle, je t’adore tu sais, mais tu poses beaucoup trop de questions. Allez , on va s’amuser maintenant. D’ailleurs qu’est-ce que tu as fais de miss hippie et de ton beau gosse ?— Astrid m’a lâchement abandonné et Léo s’est fait prendre dans les filets de Chloé. — Ah, la garce! Allons vers le buffet.
Nous finissons par trouver Astrid, occupée à savourer divers amuses bouches aux formes hideuses. La musique va bon train et tout le monde semble pris par cette ambiance. J’aperçois alors une combinaison rouge sur la piste. Mes yeux sont comme aimantés par cette couleur. Pourtant, ce dernier semble encore accaparé par la belle blonde qui se pavane devant lui. Chloé se frotte avec indécence contre lui, entourée par son fan club et la jalousie croît en moi.
Les filles ont bien vu mon air maussade et m’entraînent sur la piste pour chasser ma mauvaise humeur. A force de danser sans me préoccuper de ce qui m’entoure, j’arrive enfin à oublier les divers nuages noirs qui ont assombri cette soirée. La musique m’emporte et je me laisse aller, plus rien n’importe d’autre que la danse et cette tranquillité d’esprit qu’elle m’apporte.
Je ne remarque pas tout de suite que les filles ne sont plus vers moi et qu’à leur place, une grande silhouette rouge masquée se balance à mes côtés. Entre nous, la frontière devient de plus en lui mince et nos corps se rapprochent pour finalement se frôler, entraînés par les vibrations de la musique qui continue de nous abreuver de son flot.
Léo enlève son masque pour plonger ses yeux dans les miens. Cette fois, il ne dit rien. Ses bras m’enlacent lentement et me serrent contre lui. Une bouffée intense de stress me prend soudain alors que mon cœur bat à un rythme fou. Ce trouble incendie mes joues. Son visage se rapproche du mien et il porte une main à ma joue comme s’il allait m’embrasser.
Quoi ?! Non il ne va quand même pas… Pas ici en plein milieu de tout ce monde, pas comme ça !
Trop tard. Ses lèvres se posent sur les miennes et j’ai un mouvement de recul instinctif. Je lis l’incompréhension dans ses yeux quand il me relâche.
-Qu’est-ce que tu fais là ? — Je pensais que c’était assez explicite…— Tu crois que j’ai pas compris ton manège ? Choper la seule meuf qui te résiste devant tout le monde, ça va bien faire grimper ta côte de popularité ça ! — De quoi ? Mais qu’est-ce que tu racontes ?— Allez arrête ton numéro de charmeur maintenant. J’ai été idiote de croire que tu étais peut être un type bien. Ne m’approche plus.
Sans lui laisser le temps de répondre, je m’enfuis de la fête, agacée par son comportement, prenant quand même la peine d’avertir mes amies. Dans la rue, dorénavant déserte à cette heure tardive, mes talons résonnent à mesure que j’avance.
Soudain, j’entends une voix crier mon nom et des pas qui se rapprochent.
-Clémence attends ! m’appelle Léo qui finit par me rattraper. Explique moi ce que j’ai fais je ne comprends pas… je pensais qu’entre nous il y avait un truc.— Le problème avec toi, c’est que je ne sais jamais sur quel pied danser. Tu m’insupportes avec tes remarques sexistes et ton côté arrogant. Tu joues avec les femmes, comme avec Chloé et je n’ai aucune envie d’être un de tes trophées de plus.— Tu es jalouse de Chloé ? — Putain c’est dingue comme tu ne comprends rien ! M’emporté-je. Laisse-moi tranquille maintenant. Bonne soirée.
Cette fois, je pars sans me retourner, les nerfs en pelotes et complètement chamboulée. J’étais allée à cette soirée avec un but précis, le séduire, mais tout ne s’est absolument pas déroulé comme prévu. Ce baiser je le désirais, mais pas de cette manière. Pas devant tous ces gens. Ce moment aurait dû être intime, chargé d’émotions. Au lieu de cela, la triste réalité m’est revenue en pleine face : Léo n’est pas fait pour moi. Ce genre de mecs, trop désireux d’obtenir l’approbation et l’admiration des autres, n’est pas ce que je recherche.
Lorsque je rentre, Arthur comprend tout de suite au bruit de mes pas dans l’escalier que ma soirée ne s’est pas bien passée.
— Tout va bien ? s’inquiète-t-il en entrant dans ma chambre— Très bien, mentis-je exagérément — Tu peux me parler tu sais, dit-il en s’asseyant sur mon lit.— Je suis juste une imbécile c’est tout. J’ai cru que ce mec avait un petit quelque chose, mais je me suis trompée, il est comme les autres bouffons du lycée. — C’est pas pour rien que les femmes préfèrent les mecs plus âgés, on a un truc en plus, me taquine-t-il — Idiot va! Tu devrais sortir, je vais me changer. — Ah ben non, je veux voir le spectacle moi !— Pfff, allez zou ! Si Maman voit ça, on est grillé.— Elle est toujours à son rendez-vous, pas sûr qu’elle rentre d’ailleurs. — Arthur, tu es infatigable …— Quoi ? Tu as l’air bien stressée, je connais une bonne méthode pour te détendre. — Ah oui laquelle ? Un massage ? — Un orgasme.
Il dit ça avec un tel sérieux que cela me donne des frissons. Son air rieur a disparu et il me contemple maintenant avec concupiscence.
-Pour une fois, laisse-moi m’occuper de toi. Je te promets que tu vas adorer.— Tu es fou…— Et toi, tu as besoin de décompresser. Laisse-toi aller. Allonge-toi sur le lit, voilà comme ça. Ecarte les cuisses maintenant, bien… Ferme les yeux et savoure maintenant.
Je lui ai obéi sans discuter et ainsi étendue sur le lit, je me laisse aller à ses caresses. Il commence par de légers baisers, partant de ma cheville pour remonter très lentement jusqu’au delta de mes cuisses. Je retiens mon souffle, savourant cette nouvelle sensation si exquise qui m’envoûte et me frustre à la fois. Ses doigts glissent dans son sillage, écartent ma vulve trempée. Il souffle dessus légèrement et le froid que ça me procure me fait frissonner. Subitement , sa langue passe entre mes lèvres et le contact de cette peau si chaude et humide provoque chez moi un sursaut.
Arthur pose ses mains sur mon bassin, me clouant au lit et continue de m’explorer de sa langue agile. C’est si bon, si inattendu… Tellement meilleur que mes doigts. Je me tortille sous ses assauts, encore plus quand il vient chatouiller mon point sensible. Bientôt, sa langue ne lui suffit plus et le voilà qui me prend à pleine bouche, suçant ma chair jusqu’à m’en arracher des gémissements plaintifs. Cette façon qu’il a d’aspirer mon clitoris me rend folle, surtout quand il se met à le mordiller en jouant de ses doigts à l’entrée de ma grotte.
Un doigt glisse en moi alors que je me cambre pour échapper à ce plaisir trop intense. Un deuxième vient le rejoindre alors qu’il continue de me savourer, me retenant au lit d’une seule main. Je sens une onde de plaisir m’envahir et brusquement, mon vagin se contracte sur ses doigts et je hurle ma jouissance sans me retenir ne serait-ce qu’un peu. Il se retire une fois les spasmes évanouis et me contemple, le visage rayonnant, la bouche luisante de ma cyprine.
-Tu es délicieuse Clémence et tellement belle quand tu jouis…. J’espère que cette leçon t’a plu. — C’était… irréel tellement c’était bon ! Merci de m’avoir fait découvrir ça. — C’est vraiment un plaisir de t’apprendre , tu es une sacrée bonne élève. — C’est parce que j’ai un professeur attentif et attentionné. — Ton professeur aimerait bien que tu lui montres si tu as bien retenu la leçon d’hier soir…— La faciale tu veux dire ?-Ce mot dans ta bouche sonne divinement. — Après l’orgasme que tu viens de me donner, je ne peux rien te refuser, répondis-je d’un air taquin-Ne bouge pas.
Il vient se positionner au dessus de moi, ses jambes entourant mes côtes et agite son sexe devant mon visage. Il est déjà bien tendu et frotte son gland sur mes joues, puis sur mes lèvres, savourant leur douceur délicieuse. Je le sens près du point de non retour et sors ma langue , la bouche grande ouverte en guise d’invitation. Arthur porte son sexe à mes lèvres et insère juste son gland dans ma cavité béante qu’il finit par arroser de sa semence brûlante. Les jets atterrissent tous dans ma bouche et je m’en délecte, nettoyant l’intrus de ma langue afin d’en récupérer chaque goutte.
-Putain, j’ai vraiment hâte qu’on passe à la leçon sur la fellation… Ta bouche est exquise. — La prochaine leçon alors… Allez, file au lit maintenant. On ne sait pas si Maman va rentrer ou non, ne tentons pas le Diable. — Avec ce que tu viens de me dire, je crois que je vais pas beaucoup dormir mais bon… Bonne nuit Clem. A demain.— Bonne nuit. Et une nouvelle fois, il retourne dans sa chambre, me laissant seule avec ma culpabilité. J’ai beau savoir que c’est immoral, ces leçons sont devenues un vrai plaisir. Au départ pour l’expérience, je me demande finalement si je ne continue pas pour une autre raison.
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