Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 208 J'aime
  • 13 Commentaires

De vierge à soumise : l'année de mes dix-huit ans

Chapitre 10

Weekend au ski, une pente glissante

Hétéro
Impossible de trouver ma combinaison de ski dans le capharnaüm qu’est ma chambre. L’armoire est presque vide, tout son contenu est étalé sur mon lit, mon bureau et même le sol. Pourtant, je n’arrive pas à mettre la main dessus et je suis sensée partir dans moins d’une heure…
Léo, Aïssata et les autres passent nous chercher Arthur et moi pour un week-end au grand air, à la montagne. Les parents de Thomas possèdent un chalet dans le village des Rousses, c’est vraiment une aubaine. Ce week-end entre amis aurait pu être parfait et j’aurais pu m’en réjouir… Sauf que ma mère, trop inquiète, a décrété que mon frère devait m’accompagner. Devoir gérer ma relation avec lui juste devant mon petit ami et mes amis va être un calvaire… J’espère qu’il gardera ses distances, même si au fond de moi, je sais que c’est peine perdue.
Alors que je suis en train de pester contre ma satanée combinaison, ma mère et mon frère, ce dernier passe la tête à travers l’entrebâillement de la porte et contemple le carnage avec un air amusé.
— Tu sais qu’on ne part qu’un week-end ? — Moque-toi… Si tu n’as rien de mieux à faire, tu pourrais aussi m’aider. Je cherche ma combi.— Elle était dans mon armoire, avec la mienne. Tiens, dit-il en entrant pour me tendre le fameux vêtement. — Oh merci ! Tu me sauves, m’écrié-je en lui sautant au cou. J’ai bien cru que j’allais devenir folle, ça fait une heure que je cherche partout. — Ça mérite bien une petite récompense non? — Arthur… En parlant de ça, ce week-end il faudra faire attention. Promets moi que tu ne tenteras rien devant mes amis . — Alors quoi ? Je vais te regarder tout le week-end avec l’autre accroché à tes basques sans même pouvoir en profiter ? Hors de question que je te promette un truc pareil !— S’il te plaît… Il faut à tout prix garder ça secret.— Je ne ferai rien devant eux et je te promets qu’ils ne verront rien. Mais je ne me retiendrai pas pour autant. — Arthur…— Si tu veux que je me tienne à carreau, tu peux peut-être commencer par m’aider à décompresser…
Je sais ce qu’il veut et rien que le fait qu’il le sous-entende me rend déjà fébrile. Comme à mon habitude, mes pulsions sont plus fortes que ma raison et je m’agenouille, vaincue, devant celui à qui mon corps à décidé d’obéir. Arthur passe sa main dans mes cheveux, les rassemble en une couette, qu’il saisit avec force pour frotter mon visage contre son entrejambe. Le tissu m’irrite la peau mais la chaleur que je sens à travers déclenche chez moi un besoin irrépressible d’assouvir ses désirs et de le prendre en bouche.
Enfin, il libère son membre de sa prison de coton et le présente à mes lèvres affamées, qui l’engloutissent avec délice, aspirant cette verge si savoureuse. Je me repais de sa chair, l’avale, la dorlote de ma langue. Je le pousse à bout comme il aime tant, dégustant son plaisir en même temps que son pieu tendu. Je veux qu’il savoure cet instant, espérant que cela suffise pour le combler un moment. Ça y est, il prend les rênes. Lorsqu’il n’en peut plus, il met plus de fougue et de brutalité dans ses gestes et me voilà soumise à ses virulents coups de reins, qui envahissent ma bouche jusqu’à la déraison. Je m’étouffe, tousse et crachote. Ma salive dégouline sur mon tee-shirt, complètement trempé. Lui s’en moque et poursuit son traitement, s’agrippant à mon crâne pour me maintenir empalée. Enfin il explose et sa jouissance coule dans ma gorge, de grandes giclées abondantes qui m’emplissent à ras bord.
Lorsque je peux enfin reprendre mon souffle, après avoir avalé toute sa délicieuse semence, je suis en transe. Il ne reste que peu de temps avant que les autres n’arrivent et je dois me changer et finir ma valise. Pourtant, j’ai bien envie d’autre chose, quelque chose qui pourrait assouvir ce besoin qui me consume. Arthur se remet de ses émotions, me coulant un regard langoureux, empli de gratitude et d’une pointe de malice.
— Dommage qu’on ait pas le temps, je t’aurais bien goûtée, me précise-t-il. Je suis certain que ta petite culotte est bonne à essorer. — Arrête… C’est juste horrible. Ils vont arriver d’une minute à l’autre. Descends les valises pendant que je me change s’il te plaît. — Ne t’inquiète pas, je m’occupe de tout, ajoute-t-il en me faisant un clin d’œil.J’ai comme l’impression qu’il a une idée derrière la tête, mais pas le temps de cogiter, il faut que je m’active un peu. Cinq minutes plus tard, la voiture de Léo se gare devant la maison et klaxonne un coup. Léo sort de la Range Rover de ses parents et vient m’aider à mettre les valises dans le coffre. La présence de mon frère ne semble pas le déranger le moins du monde, d’ailleurs, il m’embrasse goulument devant lui, sans aucun scrupule.
— J’espère que vous ferez pas ça tout le weekend… grogne mon frère en jetant nos valises avec fracas dans le coffre.— Un souci avec les effusions d’amour ? Se moque Léo.— De salive surtout, tenté-je de détendre l’atmosphère. Oh allez relax Arthur. Bon on y va? — Montez à l’arrière, nous renseigne mon petit ami. Aïssa s’est attribué la place de devant. Il paraît qu’elle a le mal des transports et j’ai pas du tout envie qu’elle repeigne l’intérieur. — J’y crois pas, elle dort ! Constaté-je en montant dans le SUV.— Ouais, elle a pris un cachet. Et le pire, c’est qu’elle ronfle. Et c’est parti pour deux heures de ronflements non stop… — Mets de la musique pour couvrir le bruit, conseille Arthur en s’installant à mes côtés à l’arrière. Un bon truc bien bruyant. Le regard espiègle qu’il me lance ne me rassure pas, loin de là. Pire, il s’amuse à me frôler la main. Mes yeux naviguent entre lui et Léo, qui semble absorbé par la route. La musique résonne dans l’habitacle et mon petit ami chantonne à tue-tête mais malgré tout, on entend encore les ronflements assourdissants d’Aïssata.
La main d’Arthur se pose sur mon genou et remonte doucement jusqu’à mon entrejambe, déclenchant des frissons sur son passage. Je lui donne une petite tape mais cela ne fait qu’empirer les choses. Avec une moue moqueuse il me contemple, tout en continuant son ascension. Mes regards noirs ne suffisent pas à l’arrêter, la panique commence à me gagner, en même temps que cette douce sensation entre mes cuisses.
J’aurais dû serrer ces foutues jambes et l’empêcher d’accéder au point de non retour. Mais au lieu de cela, je suis restée immobile et son pouce est venu s’écraser sur ce point si sensible, ce qui m’a complètement fait perdre les pédales. Mes jambes se sont ouvertes d’elles-mêmes et mes mains, crispées sur mon jean, se sont détendues pour le laisser s’introduire dans le vêtement serré. Pourvu que Léo ne regarde pas en arrière...Je me mords la lèvre pour retenir le gémissement qui sort instinctivement de ma bouche au moment où ses doigts viennent se fondre en moi. Je frémis et tremble sous sa main. Ce que j’attends depuis tout à l’heure dans la chambre arrive enfin et mon corps se tend, à la recherche du point de rupture qu’il désire tant.
Je resserre les cuisses, emprisonne sa main plongée en moi et succombe. Comme d’habitude je chavire, impossible de résister. Arthur sait vraiment y faire.
Fier de lui, il retire sa main et la porte à son nez pendant que je me remets de mes émotions. Un coup d’œil à Léo m’informe qu’il n’a rien remarqué. Ouf… Ce trajet n’en finit pas, c’est une véritable torture… La pression est telle que je me sens oppressée et lorsque l’on arrive enfin, je sors de la voiture pour respirer un bon coup et me rue à l’arrière pour que personne ne me voit ainsi. Le paysage est splendide. La montagne, les prés recouverts de neige… même la nuit, on sent le calme qui transpire dans ces lieux.
La voiture de Thomas est garée devant le chalet et le reste du groupe semble déjà avoir investi les lieux. Après être enfin parvenu à réveiller Aïssata, nous rejoignons les autres qui sont tous installés sur le grand canapé de cuir qui trône devant la cheminée. Avec une surprise non dissimulée, je remarque la présence de Chloé, assise aux côtés d’Astrid et de Thomas. David nous accueille avec sa verve habituelle et je m’avance comme une machine, digérant la mauvaise nouvelle. Mais qu’est-ce qu’elle fout là ? Qui a bien pu l’inviter ?
— Alors, vous en avez mis du temps ! S’exclame-t-il — On a été ralenti à la sortie de Dole, explique Léo en s’affalant sur le canapé avec une Aïssa encore dans les vapes. Comment ça se fait que Chloé soit là ? — Ben merci, ça fait plaisir de voir que ma présence vous enchante à ce point, s’indigne la concernée. David m’a invitée. — Ouais relax les gars… tempère David. Chloé est pas si pétasse que ça quand on la connaît.
Le regard outré qu’elle lui jette suffit à me faire rire et je sens enfin la tension dans mes épaules s’envoler.
— Je vais prendre ça comme un compliment… se console Chloé.— Et si vous alliez ranger vos affaires dans les chambres ? S’interpose Astrid d’une voix apaisante. — Ah oui pour les chambres… précise David. Y en a que trois. J’ai pris la chambre du bas, avec Tom et peut-être Chloé…— Dans tes rêves…— Et du coup il reste deux chambres, une avec trois lits simples et une avec un lit double. Va falloir que vous partagiez le lit double. — C’est ma faute, m’excusé-je, j’avais pas prévu que mon frère nous accompagne. — Ouais désolé de m’imposer, commente mon frère de manière nonchalante. Notre mère est un peu surprotectrice. Elle n’a pas voulu laisser partir sa petite chérie seule avec son petit copain. On va prendre la chambre tous les trois. Je suis sûr que ça ne dérange pas ma sœur qu’on partage le même lit, elle utilisait bien ma brosse à dents jusqu’au collège, hein Clem ?— Je… tenté je d’articuler, estomaquée par son culot. — Oula… s’amuse Thomas. Il y en a un pour qui ça va être ceinture ce weekend ! — Tu parles de toi là, rétorque Léo. On trouvera bien d’autres moyens pour ça, n’est-ce pas Clem ?— Euh… je suppose oui, lâché-je perturbée par la tournure des événements. — C’est cool si ça vous va, s’enthousiasme David. Allez ranger vos affaires, après on démarre les hostilités .
C’est un peu sonnée que je rejoins la chambre que nous sommes censés partager, mon frère sur les talons. Je le sens derrière moi qui jubile, fier de sa petite idée. Je ne pensais vraiment pas que Léo accepterait ! D’ailleurs ce dernier a préféré rester au salon, prétextant la fatigue engendrée par la route. Je n’ai pas envie de me retrouver seule avec Arthur, pas après ce qu’il s’est passé dans la voiture. Je m’empresse de poser ma valise sur le lit pour retourner vers les autres mais Arthur en a décidé autrement. Il attrape mon poignet et en une pirouette, me plaque contre la porte pour venir plonger son nez dans mon cou.
— Arthur … Tu avais promis.— J’ai promis d’être discret. Il n’y a personne.— Partager notre chambre ne te suffit pas ? — Le week-end entier ne suffirait pas pour ce que j’ai envie de te faire.— Arthur, pas maintenant ! Le repoussé-je en sortant de la chambre aussi vite que je le peux.
De retour dans la pièce principale, je m’arrange pour m’asseoir entre Aissa et Léo, le plus loin possible de mon idiot de frère et prend la première canette qui vient. David propose une partie de poker, mais les filles et moi préférons repousser cela à demain. La fatigue se fait sentir et Léo s’endort presque sur mon épaule. La route nous a tous épuisés, l’alcool ne faisant qu’exacerber cet état et comme nous devons nous lever très tôt demain pour profiter des pistes, nous sombrons tous sur les coups de minuit.
Le moment que je redoutais est arrivé. Comment allons-nous gérer la situation ? Arthur et Léo entrent dans la chambre comme si de rien n’était, alors que moi, je me ronge les sangs, me posant mille questions à la minute. Est-ce que je dois me mettre au milieu du lit ? Et comment je m’habille ? La nuisette que j’avais prévue va rester bien au fond de ma valise je crois…
Léo s’écroule au milieu du lit, au-dessus des couvertures, répondant ainsi à mes interrogations. Il me tend les bras, m’invitant à le rejoindre et je m’affale à ses côtés, rassurée. Je me blottis dans ses bras, ne prenant même pas la peine de me déshabiller, tandis que mon frère se résigne à passer une nuit sans moi.

Le lendemain, comme prévu, nous chaussons les skis et direction les pistes. On commence doucement par une piste verte, celle du Noirmont. Je parviens à emprunter le télésiège avec Léo et Aïssata, laissant mon pauvre frère tout seul. Ce dernier n’arrête pas de me toucher dès qu’il en a l’occasion. Furtivement, entre deux portes, déclenchant chez moi à chaque fois les mêmes réactions stupides. C’est éreintant de devoir lutter contre ses pulsions.
Arrivés juste avant la frontière suisse, nous changeons pour prendre le téléski, c’est ainsi que je me retrouve enfin un peu seule, savourant le sublime paysage pendant que je gravis le pic du Noirmont. Quel calme et quelle pureté ! Les arbres jalonnant la piste sont tous parés de blanc et seul le bruit du vent se fait entendre. C’est presque avec une pointe de déception que je vois le sommet se profiler. Une fois tous rassemblés, nous entamons la première piste verte et Thomas, David et Léo s’empressent de démarrer une course, laissant les filles skier à l’arrière.
Seul Arthur reste à la traîne. Il ne paraît absolument pas à l’aise sur des skis et slalome doucement en vacillant. Finalement, ma mère avait tort, c’est peut-être moi qui vais devoir m’occuper de lui, et non l’inverse. Je préviens Aïssata, Astrid étant en pleine discussion avec Chloé, et ralenti pour attendre mon frère.
— Mais qu’est-ce que tu fais ? Le hèlé-je alors qu’il arrive presque à ma hauteur.
Ce dernier ne répond pas et préfère foncer hors de la piste, s’arrêtant avec fracas contre un arbre. Je me déchausse et le rejoins, inquiète.
— Est-ce que ça va ? — Ouais très bien. Je voulais juste un petit moment seul avec toi. — Mais ça va pas ? Ils vont dire quoi s’ ils ne nous voient pas revenir ? — Relax, ils ne vont pas remonter de toute façon. Et puis, je suis sûr qu’ils ont vu à quel point j’étais nul sur des skis. Ça ne les surprendra pas que je me sois crashé. — Qu’est-ce que…Je n’ai pas le temps d’en dire plus, le voilà qui défait sa combinaison et sort son sexe dans ce froid qui règne.
— Allez, viens me sucer, j’ai besoin de la sentir au chaud. Tu devrais faire vite, tes amis attendent...
Mon regard est happé par cette verge qu’il tripote entre ses mains. Je suis outrée par son comportement, pourtant, je m’agenouille dans la neige, prête à le contenter. Dès que ma bouche s’empare de sa chair, je m’enflamme sans plus de semonce. On pourrait nous voir… Cette perspective me fait un peu peur, mais, je dois bien l’avouer, elle m’excite aussi à un point !
Je le pompe avec ardeur pendant qu’il plonge ses doigts dans mes cheveux, laissant tomber mon bonnet. Il ferme les yeux, dégustant ma bouche jusqu’à ce que soudainement, il me relève et m’ordonne :
— Enlève ta combi.— Ici ?— Tu as envie de me sentir en toi, je le sens… Ne résiste pas Clem.
Il a raison. Rien qu’à l’idée de le sentir, je frissonne, et ce n’est pas de froid. Tant pis pour les skieurs, tant pis si ma peau souffre, irritée par la morsure du froid. Je le veux. Il ne me faut pas longtemps pour faire descendre la combinaison et lui présenter ma croupe. Je prend appui sur le tronc d’un pin tandis qu’Arthur agrippe mes fesses à pleines mains. Ils les écartent, laissant un courant d’air frais caresser ma vulve trempée, me faisant trembler de désir. Bien vite, il s’enfonce en moi et je réalise en sentant la douce chaleur de sa chair s’introduire centimètres par centimètres, qu’il n’a pas mis de capote. Quel idiot ! Mais je ne peux pas lui dire d’arrêter, c’est bien trop bon. Au lieu de cela, je me penche un peu plus, lui facilitant l’accès et le voilà qui commence à me donner des coups de reins puissants.
Le plaisir gronde et moi je gémis, incapable de résister à ce pieu de chair qui se fraye un passage en moi. Enfin je sens mon vagin se contracter autour de sa verge et je me liquéfie littéralement. Arthur sort de son fourreau au moment où il sent les derniers spasmes de mon orgasme et explose sur mon cul. Je sens les giclées brûlantes s’abattre sur mes fesses puis, il remonte mes vêtements, sans même m’essuyer. Je m’indigne:
— Mais qu’est-ce tu fais ? Je vais en avoir partout ! — Comme ça tu penseras à moi tout au long de cette journée, me dit-il en me lançant un sourire reconnaissant. — Tu es complètement fou… grelotté-je en me rhabillant correctement.
Malgré tout, l’idée d’avoir sa semence sur ma peau ne me déplais pas tant que ça. En y réfléchissant, c’est même une image particulièrement alléchante. C’est étrange cette sensation. Je me sens revigorée et tellement sûre de moi, comme si rien ne pouvait me résister. Je descends la piste, rejoignant mes amis, en savourant avec allégresse le vent sur mon visage et la béatitude qui s’est installée en moi.
— Alors ? m’interroge Léo quand nous nous retrouvons. Qu’est-ce que vous avez foutu ? — Je me suis vautré contre un arbre, explique Arthur à notre petit groupe qui explose de rire. — Ben merde, se plaint David. Moi qui pensais enchaîner sur la noire… Sinon on scinde le groupe en deux, les débutants prennent la verte et nous , celle d’à côté .— Je vais refaire la facile, s’exclame Astrid en se plaçant derrière moi. Je ne suis pas encore assez à l’aise sur les skis. — Je reste avec elle, déclare Chloé, je ne suis pas hyper à l’aise non plus. — Clem, tu viens avec nous ou tu restes avec ton frère ? me questionne Léo — Je vais venir. Je ferais les prochaines vertes cet après-midi quand on changera de massif. — Génial, j’avais hâte de te mettre une dérouillée à la course. — Que tu crois ! Aïssa tu nous suis ?-Vous suivre ? Rit-elle. Je vais filer devant vous comme une fusée, vous n’aurez que la vision de mes sublimes fesses pour vous consoler !

*************************************************************************************
Après une journée riche en émotions, à descendre les pistes des Tuffes, nous rentrons enfin au chalet. Transie, je me rue dans la salle de bain attenante à notre chambre, impatiente de prendre une bonne douche pour me réchauffer un peu.Léo en profite pour venir avec moi et c’est sous le jet d’eau brûlante qu’il peut enfin me prendre pour la première fois du week-end. Je suis une machine entre ses doigts. Je ne ressens rien. Il est trop doux et en même temps pas assez… Je ne parviens même pas à trouver le mot. Qu’est-ce qui me prend de continuer ainsi ? Lui semble aimer ce qu’il fait et pour ne pas le vexer, je me surprends à simuler des gémissements.
N’importe quoi. Je fais vraiment n’importe quoi. Je le laisse me prendre, aussi longtemps qu’il le désire, alors que mon corps ne réagit pas plus que cela. Pas comme avec Arthur. Ou avec Roman. Roman. Son nom fait ressurgir un tas de souvenirs qui eux déclenchent chez moi, une cascade de sensations. Suffisamment pour que je me perde dans mes songes et accède enfin à l’ultime vague.
— Ça m’avait manqué, chuchote-t-il contre mon oreille. Tu ne sais pas à quel point j’attendais cette douche avec impatience. — Oui, moi aussi, mentis-je en évitant son regard. — Je doute d’être en état ce soir, vu la tonne d’alcool que David a ramené. Et puis avec ton frère dans le même lit que nous… — Oui, tu as raison, c’était le meilleur moment pour profiter. Je sors, il faut que j’aide David pour la fondue, sinon il risque de vider la bouteille de blanc dedans. — Vas-y je te rejoins.
Je m’habille rapidement et rejoins les autres dans la salle de séjour, où Aïssata, Arthur et Thomas ont déjà commencé l’apéritif. Une délicieuse fondue plus tard, nous voilà tous repus, installés sur le grand canapé en U quand David nous propose à nouveau un poker. C’est vers le milieu de la partie que les deux premières éliminées, Chloé et Astrid, nous quittent pour aller se coucher, fatiguées de leur journée. Thomas ne tarde pas à suivre, trop enivré par la bouteille de blanc qu’il s’est bu tout seul. Ne reste que mon frère, mon petit-ami, David, Aïssata et moi.
— Et si on pimentait un peu les choses ? propose David. Un strip poker, ça vous tente ? — Ah moi je suis partante ! S’écrie Aïssa en se frottant les mains. On va vous foutre à poil, hein Clémence ? — Euh… Je suis pas sûre. — C’est à cause de ton frère ? Il t’a déjà vue nue non? Bon, on va pas en faire une histoire. Allez, sers les cartes, je suis fine chaude. On va vous é-cra-ser.
Au début, tout se déroule bien pour moi, j’ai encore presque tous mes vêtements, ce qui n’est pas le cas de David et Léo. Ça me rassure et je me détends un peu. Les autres continuent de boire, mais moi, je tourne au soda, histoire de garder les idées claires. Léo, en boxer, se fait charrier par Aïssa alors que David étale les dernières cartes de cette manche.
— Alors, s’amuse David. Est-ce qu’on va enfin voir l’engin de Léo ou il faudra encore attendre une manche ? Montrez vos cartes.— Et c’est un full au roi par les dix ! s’écrie Aïssata en lâchant ses cartes sur la table. — Ouf, se rassure Léo en observant ses cartes. Qui a la plus mauvaise main ?— Clémence ! s’enthousiasme Aïssa. Allez le tee shirt !
Jusqu’à maintenant, j’avais réussi à l’éviter en ôtant mes chaussettes mais là, je ne peux plus y échapper. Le rouge me monte aux joues alors que j’enlève mon haut, me dévoilant en soutien-gorge devant un David qui ne décroche pas ses yeux de mes seins. Léo ne semble pas très content, mais il ne dit rien. Quant à mon frère, ce dernier me jette des regards mi-moqueurs, mi-coquins. Je me camoufle comme je peux derrière mes bras et mes cheveux, prête à reprendre la partie quand je sens contre ma jambe, le pied d’Arthur. Comme il est en face de moi, il ne peut pas directement me toucher sans attirer l’attention mais ce n’est pas ce qui va l’empêcher d’arriver à ses fins.
— Tu as froid Clem ? me demande-t-il. Tu frissonnes. Tu devrais peut-être te rapprocher du feu. — Ça va aller. Si tu crois que je vais te laisser regarder mes cartes… Allez distribue. — On va finir par te foutre à poil toi, ne fais pas trop le malin, le provoque Aïssa en lui offrant son plus beau sourire.
Le clin d’oeil qu’il lui jette suscite en moi une pointe de jalousie que j’essaie de dissimuler tant bien que mal. La partie continue jusqu’à ce que David finisse en caleçon, prêt à enlever le dernier vêtement qui lui reste avant qu’on ne l’en empêche.
— Stop ! Garde le matériel au chaud, le freine Léo.— Oh je suis sûr que ces dames seraient ravies de voir le monstre en action, se vante David.— On fait un Action ou vérité ? suggère Aïssata. Je commence ! Alors… David, action ou vérité ? — Toujours prêt à l’action pour toi ma belle…— Parfait, je crois que tu as besoin qu’on te rafraîchisse un peu tes ardeurs, vas faire le tour du chalet en caleçon.— Aucun problème, je reviens tout de suite. Cet imbécile ne prend même pas le temps de mettre ses chaussures et part dehors en courant à toute vitesse. Quelques secondes plus tard, le voilà qui revient, le visage rougi et à bout de souffle mais fier d’être acclamé
— Et voilà, à qui le tour ? Léo, action ou vérité ?— Vérité. — Avec combien de filles ici présentes dans ce chalet tu as couché ? — Wah mec… Tu crains.— Réponds, Clémence va pas te bouffer. — Deux. C’est bon t’es content ? Grogne Léo. Aïssa, action ou vérité ?— Action chéri ! Sourit-elle— Pourquoi ça ne m’étonne pas ? Alors… tiens, envoie un message coquin à la dernière personne à qui tu as parlé. — Ok … fait-elle sans la moindre gêne en sortant son téléphone. Oups je crois que ma tante va me tuer...et voilà ! Arthur, action ou vérité ?— Action.— Roule une pelle à la personne de ton choix, lui ordonne Aïssa d’un ton plein de sous-entendus. — Ok. Au lieu de se pencher vers elle, comme nous pensions tous qu’il allait le faire, Arthur se lève et me prend par surprise, emprisonnant mes joues entre ses mains pour m’attirer contre ses lèvres. Le souffle coupé par la surprise, je ne peux réagir. Je sens juste une main tirer sur mon épaule, au moment où la langue de mon frère parvient à ouvrir ma bouche et suis dégagée de son étreinte par un Léo mécontent.
— Ça va pas ? S’insurge-t-il. C’est ta frangine. Et Ma copine. — Relax, on rigole mec. Détends-toi un peu, bois un coup. Clem, t’es offusquée ? — Non… C’est rien Léo, ne t’inquiètes pas, tenté je de le rassurer. C’est qu’un jeu.— Mais oui, enchaîne David en fanfaronnant. C’est le jeu mec, d’ailleurs si moi aussi je peux l’embrasser au cours de la partie, je m’en priverai pas ! Faut bien que ces dames découvrent un peu ce que c’est que d’être embrassées par un dieu. — Mais bien sûr David… Rit Aïssata, allez Arthur, c’est à toi de désigner quelqu’un. — Clémence, action ou vérité ?— Vérité, déclaré-je après une longue seconde d’hésitation en priant pour qu’il ne pose pas une question trop embarrassante.— As-tu déjà embrassé une fille ?— Non, jamais, avoué-je avec gêne.— C’est pas vrai ! S’étonne Aïssa. On va remédier à ça tout de suite ! Elle se lève et s’avance vers moi. Quoi, encore ? C’est ma fête ce soir ! Je jette un coup d’œil à Léo qui ne semble pas apprécier et se sert un autre verre. Il commence à être un peu trop ivre et son comportement de jaloux macho m’énerve un peu. Alors, je prends un malin plaisir à faire durer le baiser que mon amie m’offre, et y trouve même un certain charme. Sa langue pétri la mienne avec douceur et sa salive a un léger goût de fruit très agréable.
David nous siffle, bavant devant le spectacle que nous donnons. Faut dire que deux filles en soutien gorge qui se roulent une pelle, ça ne les laisse sûrement pas indifférents. Quand elle se retire, la gêne empourpre mes joues pourtant, je me sens comme sur un petit nuage.
— Alors, cette première expérience ? m’interroge Aïssata en regagnant sa place.— Pas mal… Mais je pense que je préfère les mecs quand même, tu m’en voudras pas ? — Zut, et tous mes espoirs tombent à l’eau ! — Arrête tes bêtises et laisse moi choisir ma victime. Euh… Léo, action ou vérité ?— Vérité, choisit-il sans entrain.— As-tu déjà fantasmé sur quelqu’un de ta famille ?— Non jamais. — T’aurais dû lui demander laquelle entre toi et Chloé baise le mieux, c’était l’occas’ ! rit David— Tiens David, tu fais le malin. Action ou vérité ? — Action ! — Tu vas lècher les pieds de Clem, toi qui voulait l’embrasser. — Chiche. Clem j’espère que t’as pas pris de douche, rigole David. J’adore l’odeur des pieds qui ont macérés dans les chaussures de ski...Le jeu continue mais Léo s’enferme dans un mutisme puéril et s’enfile verres sur verres. Quand nous décidons enfin d’aller nous coucher, Arthur et moi devons le porter jusqu’au lit, où il s’effondre en grognant. Ce dernier m’invite à me coucher contre lui et je m’installe au centre du lit, alors qu’Arthur vient s’allonger à mes côtés. Entre les deux, je me sens perdue, effrayée que mon frère tente quelque chose et que Léo s’en rende compte. Léo me serre dans ses bras et embrasse mon cou avec fougue. Je le repousse, lui rappelant que mon frère est juste derrière moi et il s’énerve, se retourne en grognant. Lentement, le souffle de mon petit ami se ralentit. L’alcool aura eu raison de lui et enfin, les premiers ronflements se font entendre. Mon cœur, lui, se met de battre de plus en plus vite, anticipant les gestes d’Arthur avec angoisse. Il ne va pas se retenir, c’est certain. Et je crois que je ne pourrais résister, même si c’est plus que risqué.
Quand enfin je crois que la nuit va finalement être calme, Arthur se tourne vers moi, s’imbriquant parfaitement contre mes fesses. Sa main passe par-dessus ma taille, parcourt mon ventre pour remonter doucement jusqu’à ma poitrine. Des frissons suivent le trajet de ses doigts et avec eux, l’appréhension de se faire surprendre grandit à mesure que ma détermination faillit.
Sans un mot, sans un geste, je me laisse aller à ses caresses, surtout lorsque sa main parvient enfin à empaumer mon sein et qu’il le presse délicatement . Je sens son désir contre mon sillon, comme une barre de fer qui me laboure le bas du dos. Lentement, il fait rouler mon téton entre ses doigts et le pince, m’arrachant un gémissement. Je dois être plus silencieuse…
Je me mords les lèvres mais cela ne suffit plus quand ses doigts descendent pour plonger dans ma culotte. Arthur grogne dans mon cou en constatant la moiteur de mon désir et bien vite, il fait glisser mon pantalon et mon sous-vêtement pour venir se loger entre mes cuisses. Son gland se fraye un passage entre mes lèvres, bute contre mon bourgeon, déclenchant de vif frissons. Je n’en peux plus, je mords l’oreiller pour contenir mes soupirs.
Afin de lui faciliter l’accès, ma croupe ondoie, se meut tout contre lui. Je ne contrôle plus rien, mon corps transpire le désir et j’en oublie même la présence de Léo juste à côté. Plus rien n’importe si ce n’est son membre qui s’enfonce en moi, écartant délicieusement ma chair.
Je l’entends grogner contre ma nuque, mordillant mon cou pendant que j’essaie de contenir mes gémissements dans l’oreiller. Au moment où je sens les premières ondes de l’orgasme monter, Léo s’agite dans son sommeil et se retourne, pour se trouver face à moi. Arthur murmure à mon oreille :
— Regarde-le pendant que je te baise… Allez jouis salope.
L’injure aurait dû me choquer, au lieu de cela, elle est l’étincelle qui m’embrasse littéralement, enflammant mes sens jusqu’à l’éruption. Le plaisir coule telle la lave et me consume, ne laissant que des cendres. Sa main s’abat sur ma bouche, étouffant mon cri, impossible à retenir. Il se libère de moi une fois qu’il sent les derniers spasmes autour de sa queue et roule sur le côté. Debout à côté du lit, il se masturbe en me regardant, hésitant sur la façon de me souiller.
— Viens, chuchote-t-il.
J’obéis, jetant un œil au passage à Léo, toujours profondément endormi et vient prendre sa bite entre mes lèvres, l’aspirant avec délice. Ses mains se crispent sur mon crâne, il force ma gorge et y succombe, m’emplissant de son nectar si savoureux.
— Ta bouche est aussi douce que ta chatte, je m’en lasserai jamais.— Il faut dormir, c’est n’importe quoi ce qu’il vient de se passer. — Pas si n’importe quoi vu comme tu as aimé ça. Allez bonne nuit soeurette.
Encore une fois, j’ai laissé mon corps décider, mettant en péril tellement de choses… Pourtant, je ne peux m’empêcher de me dire que c’est de ma faute, comme si je sabordais tout ce que j’ai réussi à construire. Pourquoi ?
Est-ce parce que, ce que je désire réellement, je ne peux l’obtenir ? Et qu’est-ce que je désire vraiment ? L’image qui s’impose à moi me donne la réponse, celle que je connaissais déjà. Ce weekend m’aura servi : une fois rentrée, je ferai tout pour obtenir ce que je veux.
Diffuse en direct !
Regarder son live