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Vies d'adolescents

Chapitre 1

Hétéro
Assis sur le sable blanc illuminé par le coucher de soleil, bercés par le bruit des vagues, Étienne et Sophie s’embrassaient langoureusement, tandis que Scott, Tom, Maël et Nicolas essayaient de regarder ailleurs. Ce n’était pas la première fois que l’un d’entre eux avait une copine. Tous les 5 étaient amis depuis la primaire, et elles avaient été nombreuses à passer dans leurs petits boys-band le plus souvent au bras de Tom ou d’Étienne, de temps en temps à celui de Maël, sans jamais rester très longtemps toutefois. Mais c’était la première fois que la petite amie de l’un d’eux produisait autant de gêne dans le groupe. Et pour cause : Sophie était incroyablement séduisante.
Elle était grande (légèrement plus grande que tous les membres de leur groupe à l’exception de Scott et Tom), avait un visage angélique, de beaux yeux bleus, parfaitement mis en valeur par sa magnifique chevelure rousse flamboyante. Sa peau était pâle, fait assez étonnant sous le soleil des Îles Saint-Louis, ce qui la rendait encore plus remarquable. Quant à son corps... Scott préférait essayer de ne pas trop y penser. De longs bras blancs, graciles et délicats, un ventre plat souvent dénudé, climat tropical oblige, de longues jambes, une silhouette élancée, des fesses bien rondes et fermes qu’on avait envie de croquer, et des seins... comment dire ? Ils étaient si gros, si excitants, rendaient son décolleté si affriolant qu’il en détournait presque de son beau visage.
Ami loyal, Scott aurait toujours refusé de le reconnaître à haute voix, mais ce qu’une fille aussi bien faite faisait avec Étienne, garçon au physique banal, plutôt petit et maigrichon, était un mystère des plus obscurs. En attendant, il vivait sa meilleure vie avec elle, jamais une petite amie ne lui avait apporté autant de bonheur et de fierté.
Sophie et Étienne finirent par se séparer. La belle rousse se leva et après avoir salué tout le monde, s’éloigna sous le regard amoureux et rempli de tendresse d’Étienne, et celui, beaucoup moins tendre et beaucoup plus lubrique de ses amis.
— Ah putain les mecs ! Qu’est-ce que je l’aime ! s’extasia Étienne. — Ouais bah c’est bon hein, tu vas pas nous éclabousser avec ton bonheur, tu nous nargues déjà assez avec ta bombasse de copine, maugréa Nicolas.
Scott lui jeta un regard à la fois compatissant et compréhensif. Tous deux avaient la particularité d’être, au sein de ce groupe, les seuls à n’être jamais sortis avec une fille.
— Oh c’est bon, fais pas le rabat-joie ! grogna Étienne.
Nicolas bougonna une réponse inintelligible en dessinant dans le sable.
— Bon, dit Maël pour changer de sujet, pressés d’être samedi soir ? — Ce soir ? fit Étienne l’air de ne pas comprendre. — Oui... la soirée de Daniela ! Me dis pas que t’as oublié !
Étienne haussa les épaules d’un air indifférent, à la plus grande indignation de Maël. Tous les ans, Daniela Lonia, l’une des filles les plus séduisantes et populaires de leur école, organisait une gigantesque soirée à la fin du mois d’août, pour fêter à la fois son anniversaire et la fin des vacances. A cette occasion, toute l’école était invitée, autant dire que ces soirées annuelles étaient légendaires.
— Sophie vient pas, dit Étienne, donc cette soirée je m’en fous un peu. — Tu vas venir quand même ? lança Tom d’un ton qui indiquait clairement que toute réponse négative serait scandaleuse.
— Ouais, ouais, répondit Étienne d’un ton fort peu motivé. — Mais ça va être la soirée de Daniela quoi ! protesta Maël visiblement choqué par ce manque d’intérêt. — Oh mais arrête avec ta Daniela ! intervint Nicolas. Qu’est-ce qu’on en a à foutre d’une fille comme ça ? On existe pas pour elle. — Elle nous a invités... protesta Maël d’un air buté. — Elle a cliqué sur inviter tous les élèves du bahut, c’est pas pour autant qu’elle connaît nos noms. — Parle pour toi ! Moi j’ai été son partenaire en biologie ! — Et c’est pas pour autant que samedi soir, tu seras son partenaire en exploration biologique humaine, répliqua Tom.
Scott et Étienne sourirent, Nicolas s’esclaffa bruyamment et claqua la main de Jean, d’un air complice. Maël fronça les sourcils et, comme toujours, continua de discuter :
— Je... je cherche pas à... — Non bien sûr, répliqua Tom d’un ton sarcastique, tu cherches pas du tout à coucher avec la bomba latina la plus bonne de toute l’école, sur laquelle tu fantasmes depuis au moins 4 ans, bien évidemment, excuse-moi Saint Maël l’apôtre. — Moi perso, lança Nicolas d’un ton volontairement gras, si je pouvais lui mettre une cartouche, je dirais pas non. — Moi, intervint Scott avec la même voix, je dirais pas non à lui mettre tout le chargeur.
Ils rirent de bon cœur avec Tom, tandis que Maël et Étienne arboraient un air franchement revêche, hostiles qu’ils étaient à toutes blagues beaufs.
— Arrêtez de penser avec votre bite, répliqua Maël d’un ton agacé, je parlais pas de coucher avec elle, mais de sortir avec elle. — Pour qu’elle te trompe au bout de 3 jours ? — Je suis pas contre un couple libertin. — Arrête de rêver, Daniela elle joue dans une autre catégorie que la nôtre, elle couchera jamais avec des mecs comme nous, alors sortir avec... — Dis que je suis moche tant que t’y es ! — Entre ne pas être moche, et avoir le physique taillé pour intéresser une fille comme elle ou ses potes, il y a un monde.
Maël serra les dents, et Scott comprit son désarroi. Physiquement, son ami n’était pas moche, en effet. Il avait un beau visage, un corps assez fin, et ses cheveux coupés courts, dressés en épis, et teints en bleu ciel lui avaient déjà valu de nombreux compliments. En primaire et au début du collège, il avait eu de nombreuses copines, grâce notamment à ses beaux yeux verts. Seulement voilà, aujourd’hui, alors qu’il avait quitté le lycée il mesurait seulement 1 mètre 68. Ce relatif défaut physique lui avait fait perdre toute confiance en lui, et le nombre de ses conquêtes s’était totalement tari.
— Bref en tout cas, reprit Étienne, j’ai surtout hâte d’être demain et de pouvoir retrouver Sophie.
Tom leva les yeux au ciel.
— Sérieux, je suis tellement heureux de pas être en couple ! Samedi soir y aura des dizaines de filles, la soirée de Daniela c’est le grand moment pour draguer, ça s’est vérifié tous les ans.
Tom souriait d’un air confiant en disant ça. Grand, blond, un corps qui sans être incroyablement musclé était pas mal dessiné, et surtout drôle et enjoué, il avait un vrai succès avec les filles, même s’il collectionnait autant les râteaux que les conquêtes.
— Et pour vous les mecs, ça serait l’occasion d’enfin vous trouver une fille ! ajouta-t-il en claquant à la fois l’épaule de Nicolas et celle de Scott.
Scott et Nicolas échangèrent un regard dépité. Non seulement ils n’avaient jamais eu de copines, mais ils n’avaient également jamais fait l’amour ou même embrassé une fille de leur vie. Jusque-là, ils avaient réussi tant bien que mal à supporter la chose. Mais à 19 ans, ils commençaient à trouver l’un comme l’autre que le temps devenait long avant d’enfin vivre de grands frissons...
— Ouais bah on verra, grommela Nicolas.
Scott avait pitié de lui. L’explication de son absence totale de vie intime était simple : physiquement, le pauvre Nicolas n’était pas gâté par la nature. Il était assez petit, bien que légèrement plus grand que Maël, mais surtout il était enrobé. Il n’était pas énorme, mais rondouillard et ça le complexait terriblement.
Malgré ça, Scott et ses amis estimaient qu’il pourrait totalement avoir du succès avec les filles, grâce à un visage qui somme toute était plutôt agréable, et un caractère assez sympathique. Mais malheureusement, Nicolas conjuguait deux défauts aussi contradictoires que handicapants : non seulement il manquait énormément de confiance en lui, n’osant que très rarement aller aborder les filles, mais en plus, ce gros malin, lorsqu’il se décidait enfin à tenter quelque chose avec les filles, c’était pour aller draguer la plus belle et la plus sexy du coin, se ramassant systématiquement un terrible râteau qui minait un peu plus sa confiance en lui déjà chancelante. Un cercle vicieux d’une infernale efficacité.
— Sérieux Scott, dit Tom, faut que tu passes à l’action samedi !
Scott haussa les épaules. Pour sa part, l’explication à son désert sentimental et érotique était moins évidente. Plutôt grand, un visage agréable, un corps normal et même un chouia musclé au niveau du torse grâce à la natation, des yeux bleus qui lui avaient déjà valu pas mal de compliments féminins, il avait conscience que rien de ce côté-là ne l’empêchait de séduire.
Seulement, il n’avait aucune idée de quoi dire ou quoi faire pour plaire sexuellement ou amoureusement à une fille. C’était pour lui un mystère totalement insoluble.
— Bah écoute, on verra si l’occasion se présente, éluda-t-il avec sa réplique habituelle. — Sérieux les mecs, vous allez pas encore laisser toutes les filles à Angelo Salvatore !
Scott leva les yeux au ciel, pendant que Nicolas et Maël protestèrent :
— C’est pas une compétition hein ! — Qu’est-ce qu’on s’en fout de ce connard en plus...
Angelo Salvatore était l’un des plus beaux garçons de leur école. Grand, musclé, sportif, un visage qui aurait pu le faire jouer dans Twilight, les filles étaient nombreuses, pour ne pas dire unanimes, à soupirer après lui. Pour la plus grande exaspération des autres garçons.
— En plus l’année dernière, il pécho personne, puisqu’il a été en couple avec Sophie tout le long... enfin ça, c’était l’année dernière.
Étienne s’était exprimé avec une satisfaction des plus évidentes. Sophie et Angelo avaient, tout au long de l’année passée, formé LE couple de l’école, celui au centre de toutes les discussions et ragots. Rien d’étonnant, vu leurs physiques respectifs. Occuper la place d’Angelo aux côtés de Sophie, avoir un élément de comparaison avec lui, avoir même quelque chose qui pourrait le rendre jaloux, rendait Étienne incroyablement prétentieux. Il ajouta d’ailleurs, sourire goguenard aux lèvres :
— A mon avis, il doit vachement la regretter, il doit se mordre les doigts d’avoir rompu avec elle...
* *
*

Angelo fendait l’eau de sa brasse puissante. Il adorait nager. D’une part, ça permettait d’entretenir les muscles, et beaucoup plus doucement que soulever de la fonte, et d’autre part, ça avait quelque chose d’apaisant de nager : brasse à l’air libre, brasse coulée, brasse à l’air libre, brasse coulée... inspiration et expiration, inspiration puis expiration. La répétition de gestes simples, et néanmoins physiques était idéale contre le stress. Il en était à plusieurs dizaines de longueurs, lorsque soudain, il nota une présence, une fille assise sur le plongeoir, les jambes dans le vide au-dessus de la piscine.
Assise sur un plongeoir, Sarah l’observait. C’était vraiment un spectacle agréable à regarder, Angelo en plein effort. Il se mouvait dans l’eau avec une grâce toute masculine faite de puissance et de vélocité. Elle adorait observer l’eau ruisseler de son visage tellement craquant et de ses muscles parfaitement sculptés. Et ce n’était pas tout. L’ayant eu comme plan cul régulier deux ans plus tôt, Sarah savait pertinemment qu’au-delà de sa superbe apparence physique, Angelo était un amant hors-norme, qui lui apportait toujours énormément de plaisir au lit.
— Salut Angelo !lança-t-elle.
Il leva les yeux vers elle. Vêtue d’un bikini rouge, qui dévoilait largement son corps appétissant et ruisselant d’eau, elle le regardait en souriant.
— Salut ! — T’as l’air surpris de me voir... — D’habitude, je suis seul à cette heure-là... d’ailleurs pour ça que j’y viens. — Je te dérange ? — Non, mais tu m’intrigues. — Je savais que tu serais ici, à t’entraîner comme d’hab. Je sais à quel point t’aimes nager. — Donc c’est moi que tu cherchais ? — Et je t’ai trouvé.
Elle souriait d’un air gourmand. Il commençait à se douter d’où elle voulait en venir.
— Et je peux savoir ce que tu me veux ? — Tu le sais très bien... — Ça fait plus d’un an qu’on a rien fait... — Justement, ça me manque.
Il la regarda fixement, et d’un mouvement brusque, nagea vers l’échelle. Il sortit de l’eau, et se tourna vers Sarah. Il se dirigea vers elle, mais dans un grand éclat de rire, elle se laissa tomber dans l’eau. Avant qu’Angelo n’ait pu faire un geste, elle s’était bien éloignée de lui.
— Eh bah alors ? Viens m’attraper si tu me veux !
Angelo sauta à l’eau, et nagea vers elle. Il fonçait si vite dans l’eau, qu’elle eut l’impression qu’un requin se jetait sur elle. Elle gagna au plus vite le bord de la piscine et sortit de l’eau. Malgré son avance, Angelo l’avait presque rattrapée. Elle courut vers les douches, tandis qu’il émergeait rapidement de l’eau. Il courut à sa suite, mais eut la surprise, une fois arrivée aux douches, de ne la voir nulle part. Il se rappela alors que l’une des douches était située dans un creux du mur, à l’abri des regards. L’endroit idéal pour s’envoyer en l’air...
Il se dirigea vers ce creux, et y entra. Sarah l’y attendait, sourire coquin aux lèvres.
— Je suis un peu déçue que tu m’aies trouvée si vite... — Ah oui ? — Oui, je voulais que tu me cherches pendant trois heures, que tu sois tout énervé, tout frustré quand tu m’aurais trouvé... Et que tu me prennes avec hargne.
Il la saisit par les hanches, et l’attira contre elle. Elle poussa un gémissement. Sarah adorait sa façon de se comporter, elle aimait se sentir impuissante face à cette montagne de muscles.
— Tu crois que j’ai besoin d’être énervé pour te baiser sauvagement ?
Elle avala sa salive.
— Non... — T’as raison.
Il la souleva et la plaqua contre le mur. Il lui retira son bas de bikini, tout en retirant son propre maillot de bain. Sarah pendant ce temps tira sur la chaîne de la douche, et l’eau chaude tomba sur eux, posant une ambiance chaude et sensuelle. Ils s’embrassèrent passionnément, collant leurs corps et visages trempés l’un contre l’autre. Angelo donnait le ton du baiser, mais Sarah, ardente et folle d’excitation, se défendait bien. Il rompit leur baiser, et la pénétra. Elle fondit de plaisir, en sentant cette énorme queue entrer en elle, délicieuse sensation familière qui la ramenait aux ébats passionnés de l’année passée.
— Hmm... comment j’ai pu m’en passer si longtemps ? — Toi aussi tu m’as manqué... souffla Angelo.
Il lui donna un coup de reins, la culbutant contre le mur, et lui arrachant un cri de plaisir. Elle posa sa main sur ses pectoraux pour se tenir, et apprécia leur dureté, tandis qu’il lui envoya un nouveau coup, qui lui donna l’impression d’exploser de partout. Frissonnant de plaisir, il lui donna encore deux autres coups de reins, le temps de trouver son rythme. Puis, il se mit à aller et venir, à une cadence rapide et régulière, s’enfonçant loin dans Sarah, se procurant un plaisir toujours croissant. Sarah attrapa sa nuque, et avec ses jambes attira Angelo contre elle. Il se colla totalement contre elle, son torse se pressant contre sa poitrine, et lui donna des coups de reins moins rapides, mais plus forts, qui la faisaient légèrement rebondir entre ses bras. Excitation et plaisir mêlés coulèrent en elle, la rendant dingue.
— Oooh... ! Angelo... !
Il lui donna un autre coup de reins, qui la ballotta encore. Elle adorait ça. Elle adorait se sentir prise au piège dans ce creux du mur, prisonnière de ses bras puissants, plaquée contre le mur par son corps musclé, sentir ses coups de reins implacables, qui encore et encore la faisaient défaillir.
— Baise-moi ! Baise-moi !! Plus fort !!!
Une lueur sauvage passa dans ses beaux yeux verts, et il accentua encore la violence de ses assauts. Sarah gémit à en perdre la voix, et sentit le plaisir monter dangereusement. Lorsqu’il s’écarta d’elle, et adopta un rythme plus rapide, elle chavira totalement, couina d’une voix aiguë, et sombra dans un orgasme ravageur qui la fit se débattre comme une noyée.
Angelo la déposa au sol. Connaissant par cœur le programme, Sarah se retourna, tendant son fessier vers son amant. Elle savait très bien qu’il ne se contenterait pas de la faire jouir qu’une fois, et qu’il adorait faire la levrette debout. Angelo la saisit par les hanches, et la prit avec force. Il démarra immédiatement sur un rythme élevé, allant et venant en elle comme un fou, dopé qu’il était par l’excitation et la vision de son joli petit cul. Sarah se mit bien vite à gémir et à trembler de la tête aux pieds, sous la puissance de ses assauts. La queue d’Angelo l’emplissait totalement, et la pistonnait sans jamais mollir, tapant le fond de son intimité encore et encore, vrillant son cerveau et comblant toutes ses envies refoulées depuis des mois.
— Continue ! Coontinuue ! Comme ça ! Allez baise-moi !
Angelo commençait lui aussi à sentir l’ivresse du plaisir s’emparer de lui, et accélérait l’allure, savourant cette délicieuse sensation de soulagement et d’enivrement que procurait la baise. Il poussa Sarah en avant, et la plaqua contre le mur. Il saisit ensuite ses fesses, et lui donna des coups de reins de haut en bas, faisant monter le plaisir par à coups, jusqu’à ce qu’il atteigne son sommet. Sarah, elle, n’en pouvait plus, gémissait, criait des choses incohérentes, et secouait son petit fessier pour l’exciter davantage. Il poussa un grognement de plaisir, et Sarah frissonna d’excitation en l’entendant, car elle savait que c’était signe qu’il allait bientôt entamer le sprint final. Et en effet, il se retourna en la tirant, se mettant lui dos au mur, et elle penchée en avant vers le milieu de la douche, et se mit à lui envoyer d’énormes coups de reins, qui la firent rapidement avoir un second orgasme.
Il la fit ensuite se mettre à genoux, et se branla devant son visage, se déversant sur sa face, se soulageant dans une vertigineuse sensation.

Sarah enfila son t-shirt, et s’assit un moment, sur le banc de sa cabine. C’était toujours agréable d’avoir un petit moment d’intimité, isolée du reste du monde. Un profond sentiment de bien être l’habitait, comme elle n’en avait pas éprouvé depuis bien longtemps : elle n’était pas devenue, deux ans plus tôt, accro à Angelo pour rien. Elle ferma un moment les yeux, ramena la tête en arrière, et savoura cette sensation, incomparable, ce délicieux sentiment de plénitude.
Quand elle sortit, les vestiaires étaient déserts. Nulle trace d’Angelo. Elle gagna le hall de la piscine, et sourit en voyant Angelo, tout habillé, l’attendant assis. Il se leva en la voyant, et lui envoya quelque chose.
— Attrape !
Sarah saisit la chose au vol : c’était une barre énergique.
— En quel honneur ? — Il est 21h, et on vient de... faire du sport. Tu dois avoir faim.
Elle se rendit compte qu’elle était affamée. Elle ouvrit l’emballage et dégusta la barre, tandis qu’il s’approchait.
— C’est ça que j’aime chez toi. — Quoi donc ? — Même après m’avoir sauvagement sautée en levrette, tu sais rester gentleman.
Il sourit.
— Perso je trouve que démonter sauvagement une fille, c’est être galant.
Elle rit. Il vint tout près d’elle, l’observant attentivement.
— Alors ? — Quoi ? — Y a deux ans, on avait arrêté de baiser, avant même que je commence à sortir avec Sophie. Tu disais que t’étais tombée accro, et que tu voulais.
Elle passa un doigt sur son torse.
— Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Tous les junkies finissent par replonger. — Le truc c’est que... moi je fais ça pour te faire du bien. Si ça te pèse parce que tu peux plus t’en passer... — T’inquiète, j’y ai pensé. — Ah ? — On le fait qu’une fois par semaine, et comme ça j’aurais ma dose sans pour autant que ça devienne insupportable niveau addiction.
Il l’observa un moment
— Comme tu veux...
Il y eut un petit moment de silence. Il lui caressa doucement sa joue.
— J’ai adoré ça... — Moi aussi.
Ils s’embrassèrent un moment. Elle adorait Angelo après le sexe. Il était toujours tendre, sympa et prévenant. Un régal sur tous les plans ce mec. Il finit par susurrer :
— Et qu’est-ce que tu dirais de commencer nos baises hebdomadaires la semaine prochaine ? — Et donc... — Et donc de rentrer chez moi ce soir ?
Elle hésita. Mais lorsqu’elle croisa ses beaux yeux verts et put y lire tout le désir qu’il éprouvait pour elle, elle craqua.
— OK... à partir de la semaine prochaine on se voit qu’une fois par semaine... et ce soir...
Elle saisit son bras, savourant le contact de ses muscles noueux.— Je suis à toi... continua-t-elle dans un souffle.
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