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Le Village en folie

Chapitre 16

Solitude et désespoir

Lesbienne
La soirée fut aussi joyeuse qu’à la suite d’un enterrement. À la maison, Sophie et Catherine mangèrent sans appétit le repas que cette dernière avait préparé. Alicia, assise sur le bord du lit de sa petite chambre d’hôtel, passait et repassait ses idées dans sa tête, se demandant comment et pourquoi elle et sa conjointe avaient pu en arriver là.Sophie était au désespoir. Désespoir qui succédait à la tristesse et à la honte. Désespoir qui précédait la dépression. Catherine était maintenant la seule personne au monde en qui elle pouvait se confier. Fini le temps où c’était à Maman de la consoler et de l’encourager. Sophie était maintenant une grande personne, comme lui avait déjà dit Jasmine, sa mère. Cathy était maintenant sa plus proche confidente, l’autre ayant momentanément disparu du décor pour se terrer dans une minable chambre d’hôtel.
« Cathy, demanda une Sophie maintenant presque aphone à force d’avoir tant pleuré, tu ne m’abandonneras pas, n’est-ce pas ?— Je resterai présente à tes côtés, le temps qu’il faudra, chérie, la rassura l’autre. Mais sache une chose : je ne remplacerai jamais ta conjointe auprès de toi, comme je ne t’ai jamais remplacée auprès d’Alicia au Resort. »
La blonde prit la rouquine par les épaules, ses yeux bleus fixant ceux, noisette, de l’autre, et ajouta :
« Lorsque je me suis jointe à votre couple, c’était à la condition de ne pas le diviser ni d’en causer la séparation. Maintenant que vous êtes l’une sans l’autre, je veux me faire un devoir de vous réunir à nouveau.— Embrasse-moi, l’implora Sophie. J’ai tellement besoin de sentir ton soutien et ton amour... »
Sans hésiter, Catherine enlaça celle qui l’avait accueillie dans sa vie amoureuse et les deux firent fondre leurs bouches dans un baiser au goût salé de larmes. L’étreinte fut accompagnée de caresses intimes sous les vêtements détachés des deux gouines qui anticipaient de passer d’agréables nouveaux moments ensemble. Catherine envoya à Sophie un signe évident concernant cette nuit torride qui s’annonçait, en lui titillant le clitoris sous la petite culotte parfumée qu’elle avait enfilée au sortir de la douche.
« Prends-moi maintenant, Cathy, lui susurra Sophie. Je veux oublier le plus rapidement possible mon cauchemar de cet après-midi. »
Remplie de compassion, la blonde accompagna l’autre dans sa chambre à coucher. Rapidement dénudé, le corps de la rouquine s’offrit à la blonde qui le couvrit aussitôt de tendres et saphiques baisers. Les seins de Sophie goûtèrent à la consolation des lèvres de Catherine, suivis de la peau soyeuse du ventre et des lèvres épilées de celle qui voulait effacer de son esprit le souvenir de son acte de zoophilie. La langue fine et nerveuse de la fille s’enfonça dans la grotte d’amour qui s’ouvrait devant elle, léchant au passage la mouille qui s’en échappait abondamment.
« L’autre, Cathy. Va dans l’autre trou. Fais-moi jouir comme une petite salope, ce soir. »
Ayant fait rouler sa partenaire sur le ventre, Catherine lui ouvrit les jambes, se plaça entre ses genoux, et balaya de la langue la raie chaude et humide qui s’offrait à sa vue. Les fesses étant bien écartées, l’organe lingual fit le tour de la rondelle pour ensuite s’y enfoncer profondément, enivrant l’infirmière des effluves poivrées qui s’en échappaient. Sophie, pendant ce temps, s’était légèrement soulevé le bassin pour permettre à ses doigts d’atteindre son bouton d’amour qu’elle se mit à caresser doucement. Les stimulations anales associées à l’excitation clitoridienne eurent tôt fait d’amener la psychologue à un orgasme si puissant que, le temps d’un court instant, elle ne savait plus avec quelle partenaire elle partageait ces instants de pure extase.À bout de force, Sophie s’endormit profondément dans le lit de Catherine, soigneusement bordée par cette dernière. C’est peu de temps après que le téléphone de la blonde se mit à vibrer, annonçant l’arrivée d’un texto :
« Catherine, C’est moi, Ali. Viens me rejoindre. Je suis à l’hôtel du village, chambre 15. Sois discrète.»
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« Tu voulais me voir, Alicia ? »

Catherine venait de rejoindre l’autre dans sa chambre d’hôtel.
« Catherine, je ne t’ai jamais demandé conseil, mais ce soir, je crois que je vais le faire. J’ai les idées si brouillées et tout se déroule si vite, maintenant... »
La visiteuse remarqua la bouteille de De Kuyper sur la table de chevet. Son regard devint plus sévère :
« Tu crois que c’est dans l’alcool que tu vas trouver des solutions, Madame la doc ? Sais-tu que c’est pour consoler ta copine que je lui ai fait l’amour ce soir ? Ça, c’était pas dans notre contrat tripartite, tu sauras, ma chère !— Oui, tu as probablement raison, Cathy. J’ai été un peu dure avec Sophie.— Dure, tu dis ? Tu l’as carrément flushée devant moi ! Sache, ma petite fille, que mon rôle dans notre ménage à trois n’est pas de servir de doudou quand vous êtes en chagrin d’amour ! Je ne suis pas un prix de consolation pour chacune d’entre vous quand ça ne marche plus avec l’autre !— Je... je m’excuse, Cathy, fit tout bas Alicia. Je ne voulais pas te mettre dans cette situation. »
Ce disant, elle alla se verser un nouveau verre de gros gin.
« J’ai moi aussi besoin de sentir ton amour et ton soutien à mon égard, Cathy. S’il te plaît, viens m’embrasser.— Oui, ma belle, approche, je vais te donner ce quelque chose dont tu as vraiment besoin. Approche, mon bébé. »
Les deux lesbiennes s’approchèrent dans la petite pièce. Prête à goûter à nouveau aux lèvres amoureuses de Catherine, Alicia ferma les yeux. C’est à cet instant précis qu’elle reçut de la part de son amante deux gifles violemment appliquées coup sur coup sur le visage. Surprise, la fille aux cheveux couleur d’ébène rouvrit les yeux en portant la main à son visage.
« Voilà pour toi, criss d’ingrate ! Tu t’es laissé enculer par ton beau-père devant toute la famille alors que Sophie te soutenait en te tenant compagnie. Oserais-tu dire que se faire prendre par un chien, tous deux affectés par un virus, est un acte encore plus condamnable ?! »
Alicia recula de quelques pas, silencieuse, ne sachant que répondre.
« Tu vas revenir sur terre, Alicia LeBel, et combattre le feu par le feu ! Alors voici ce que tu vas faire, ma belle, poursuivit Catherine. Demain, tu vas mettre tes culottes et tu vas aller affronter cet animal ! Et tu vas voir si ç’aurait été si facile que ça de lui résister dans les conditions où se trouvait ta copine aujourd’hui, ta copine qui ne t’abandonnerait pour rien au monde, celle qui t’a attendue patiemment dans l’histoire du Resort ! »
Alicia prit place, assise au bord du lit.
« C’est vrai, ce que tu dis, reconnut-elle. J’ai pas été correct avec vous autres. »
Après un court moment de réflexion :
« J’irai chez mon patient demain. Il me restait cette chose à vérifier concernant le rôle vectoriel que jouent les animaux dans le processus de contamination. »
Alicia se leva et prit la main de Catherine :
« J’ai mérité ces claques en pleine face que tu viens de me donner. Je t’en suis reconnaissante. J’ai bien fait de te consulter et tu as été sage de faire ça pour moi.— Les vraies amies sont là pour ça, chérie. Maintenant, on peut s’embrasser. »
Les deux filles roulèrent dans le lit, enlacées, les bouches soudées. Dans un soudain élan de passion, les deux se dévêtirent complètement, laissant leurs corps exhaler librement des odeurs de transpiration, de cyprine et de parfums périnéaux. Ne voulant pas prolonger indûment son absence, loin de Sophie, Catherine proposa tacitement à sa partenaire un court mais intense 69. Les clitos se firent rapidement bouffer par des lèvres voraces et douces à la fois, conduisant sans délai à l’unisson les deux gouines vers un orgasme simultané.
**************************
Le lendemain matin, Catherine reprit la route pour le bureau. Elle laissa dormir Sophie avec laquelle elle avait passé la nuit, cette dernière ayant décidé de s’absenter du travail pour une journée de maladie. Alicia, quant à elle, avait déjà avisé son patient qu’elle repasserait l’après-midi même. Là encore, celui-ci l’avait avisée à son tour que son bétail occupait presque tout son temps. L’omnipraticienne avait alors répondu que c’était plutôt le chien qui faisait cette fois-ci l’objet de son investigation et donc que la présence de l’homme n’était pas vraiment requise.La femme se rendit chez son patient du quatrième rang. Elle le trouva à l’intérieur d’un de ses bâtiments de ferme, affairé à nourrir son bétail.
« C’est encore moi, Monsieur Gascon.— Oh, doc LeBel ! répondit joyeusement l’homme. Bonjour ! Comme vous le voyez, l’ouvrage ne manque pas ici !— En fait, c’est votre chien qui m’intéresse aujourd’hui. Je cherche à savoir s’il est en passe de transmettre des maladies.— Allez-y docteure, la porte arrière est ouverte. Lover est bien tranquille dans la cuisine. Mais il n’a pas de puces et a été vacciné contre la rage. Vous verrez, il est totalement sans danger ! »
La femme trouva effectivement le chien couché sur son coussin. Elle s’approcha de l’animal :
« Allons, viens, sale cabot ! Viens me montrer ce que tu as dans les tripes, toi qui a osé souiller ma femme ! »
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La journée s’avéra très lourde pour Sophie. Passant et repassant dans son esprit les derniers événements, elle s’enfonçait inexorablement dans son désespoir qui prit bientôt des allures de dépression. Se sentant coupable de son imprudence, elle se maudissait d’avoir rendu sa conjointe si malheureuse. Elle avait de plus en plus l’impression que sa vie entière n’avait été qu’une succession de gaffes et d’erreurs qu’Alicia s’était toujours donné pour tâche de corriger ou du moins d’en atténuer les conséquences. Se sentant de plus en plus un fardeau pour elle et, en contrecoup, pour Catherine, elle prit finalement l’ultime décision de céder sa place à la blonde comme compagne de vie pour sa conjointe bien-aimée. Bien décidée à passer aux actes et à commettre l’irréparable, elle rédigea sa lettre d’adieu :

« Ma belle Ali, tu es et seras à jamais la fille que j’ai aimée le plus au monde. Tu auras été l’amour de ma vie. Nos années passées ensemble furent pour moi la plus belle aventure de toute mon existence. Tu m’as toujours protégée des dangers qui se sont présentés à moi dans la vie. Ce jour-là, alors que j’étais chez cet homme et son chien, j’avais besoin plus que jamais de ta protection mais tu n’étais pas là. J’ai aussi été une grande gaffeuse devant toi, mais j’ai toujours su compter sur ton amour et ton pardon pour regarder au-delà de mes erreurs. Bien que je sache que cette dernière gaffe est impardonnable pour toi, j’espérais que tu comprendrais, ne fût-ce qu’un tout petit peu, ce qui m’est arrivé chez ce patient vers lequel TU m’as envoyée. J’espère maintenant que tu comprendras et me pardonneras ce dernier geste que j’aurai posé dans ma vie. Je sais que mon départ t’attristera mais je sais aussi que je ne t’abandonne pas. Catherine sera dorénavant ta compagne de vie. Elle t’aidera à oublier mon souvenir. Souviens-toi toujours à quel point elle a contribué à garder notre couple uni et vivant. Aime-la comme je l’ai aimée et sois heureuse avec elle. Ta biche, ta Sophie qui t’aimera éternellement. »
(À venir : Le chien et le gros minet)
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