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Nu en ville

Chapitre unique

Orgie / Partouze
Voilà bien des années que, à l’instar de nos voisins allemands, nous étions nombreux à militer pour le droit à nudité dans l’espace public. Les naturistes l’avaient organisé il y a bien longtemps dans leurs camps et obtenu par extension pour certaines plages. Mais tout cela ne concernait que les vacances et, pour l’essentiel, le bord de mer. A l’occasion de la révision de la loi pénale française initiée par le parti libéral, et notamment de son article 222-32, une nouvelle disposition avait été introduite autorisant la nudité en tout point de l’espace public pour une durée limitée moyennant une information précise de la population permettant aux « âmes sensibles » de se soustraire au spectacle. Chaque collectivité locale avait reçu mission d’en organiser les conditions matérielles si besoin.
Un changement de municipalité dans ma ville suivi d’un autre à l’intercommunalité a remis en chemin ce projet, déjà ancien, d’un groupe de citoyens devenus plus influents à cette occasion. Un arrêté en a fixé les conditions. Cette facilité est octroyée ce dimanche de 13h à la tombée de la nuit. Elle est limitée à trois lignes de tramway et aux quartiers qu’elles desservent. Sept importantes zones vertes sont incluses dans le périmètre laissant libres plusieurs centaines d’hectares à la disposition des amateurs.
Dès le matin, je reste nu pour m’entraîner un peu à déguster ce nouveau droit. Je déjeune frugalement un peu avant midi et me tiens prêt, sandalettes aux pieds, un minuscule sac de tissu en bandoulière. Il contient mon téléphone et le strict nécessaire en argent et en document d’identité. A treize heures, je franchis la porte de ma maison et suis immédiatement envahi par un sentiment de liberté mâtiné de crainte. Je suis bien vite rassuré par ce que je vois, la grande majorité des passants est nue et leur plastique quelconque ne dévalorise nullement la mienne. Quelques trentenaires, particulièrement bien faits, sortent du lot sans que quiconque autour ne se sente dévalué. Les gens se sourient, se parlent en marchant et rejoignent l’arrêt du tram pour gagner les jardins publics et leurs nombreux plans d’eau.
Arrivé au quai, je me positionne en milieu de rame peu à peu rejoint par d’autres voyageurs. La gratuité du transport a attiré une foule importante et très majoritairement dénudée. Lorsque l’engin ouvre ses portes, nous sommes nombreux à nous ruer à l’intérieur. Ma peau nue est collée à d’autres peaux nues sans qu’il me soit possible de me dégager. Nous voici donc, mi-gênés - mi-émoustillés, ballottés tout le long du parcours. Mon bas-ventre libre d’entrave, collé à la peau douce d’imposantes fesses féminines, me préoccupe au plus haut point. Je m’essaie à rendre invisible mon enthousiasme pour elles. Mon coude droit est coincé entre deux petits seins bien fermes. Mes fesses sont sans vergogne régulièrement heurtées par un bas-ventre muni d’un pénis. Ma hanche gauche télescope régulièrement un ventre de femme nue et son sexe velu. Je me sens mal à l’aise.
Lorsque je lève les yeux, je suis étonné des réactions de ceux qui m’entourent : ils sourient, se sourient, me sourient, comme si tout cela était absolument naturel.
Nous passons un aiguillage, puis un autre. Nous sommes jetés les uns contre les autres et les mains se raccrochent à ce qu’elles peuvent, barres d’appui ou corps du voisin. Les sourires se transforment en rires libérés. Les belles fesses m’écrasent sans arrêt le bas-ventre, tandis que le voisin de derrière s’agrippe à mes hanches, son sexe à demi dressé collé à mes fesses. Sur les côtés ventres et seins me heurtent puis s’éloignent. Nous cheminons ainsi, mi-embarrassés - mi-ravis, en commentant notre envie de profiter pleinement de cette incroyable journée. Peu à peu, nous quittons nos postures équivoques pour des rapports plus directs. Mon seul voisin avoue avoir pris du plaisir à mon contact charnel alors qu’il professe une absolue hétérosexualité. Les trois femmes ont convenu que nous n’avions, tous deux, nullement heurté leur pudeur sans nier qu’elles avaient aimé ces contacts imprévus. Puis nous avons osé nous regarder les uns les autres en détail et avec bienveillance.
Les fesses charnues appartiennent à une charmante quadragénaire de couleur, dodue, aux yeux rieurs. La petite poitrine est à une curieuse métisse euro-asiatique pleine de gentillesse et de componction. L’entrejambe touffu est la propriété d’une svelte septuagénaire au poil blanc, à la peau laiteuse et aux yeux bleus. Quant à celui qui s’est approprié mes hanches, il est petit et brun, de type méditerranéen et va vers ses cinquante ans. Au bout de quelques minutes, nous donnons l’impression de nous connaître depuis toujours. Je suppose que la nudité nous incite à moins de retenue. Nous osons nous dire des choses assez intimes. Peu à peu, les gestes accompagnent la parole et nous osons nous toucher sans retenue. L’improbable devient réalité. Nous osons le câlin sans arrière-pensée. Lorsque nous descendons du tramway, une bande affinitaire s’est constituée et se rue s’allonger sur la pelouse au bord du lac.
Le parc est lui aussi bondé et les places sont y chères. J’y fais, sur un échantillon plus vaste, les mêmes constats qu’à la plage naturiste. Point de phallus démesurés chez les hommes ni de 85x60x85 pour les filles (sauf adolescentes). Pourtant, ces corps livrés au regard sont agréables, je dirais même appétissants. La nudité me paraît le plus bel état. Même si elle n’est pas égalitaire, elle donne à chacun un attrait particulier. Chaque personne déambule, chaussée dans les allées, pieds nus sur les pelouses. Pour ma part, je me promène encadré de mes amies multicolores. La géante foncée me tient par les épaules, la petite plus claire par la taille. Je savoure le contact que je ressens comme affectueux, peau contre peau, au point de pouvoir en différencier le grain. C’est la première fois que je suis ainsi ceint par deux filles inconnues. Le méridional et notre ancêtre sont amoureusement collés l’un à l’autre et déambulent si doucement que nous devons les attendre.
Notre promenade passe inaperçue, même si la plastique de l’un ou de l’autre attire par moments le regard. Nous nous régalons aussi de ce que nous voyons sans, à aucun moment, gêner nos voisins par des attentions trop appuyées. La déambulation de ces centaines de corps dénudés a plus d’intérêt que les efforts de vêture des mêmes flânant en ville d’habitude. Lorsque nous approchons du lac, tous sont couchés au sol sans la moindre pudibonderie. Couchés sur le dos, nombre d’entre eux dévoilent leur intimité en écartant largement les jambes. Sur le ventre, la position est plus pudique. Quelques sans-gênes n’hésitent pas, tête et genoux au sol, fesses en l’air, à proposer une vue plongeante sur un ou deux de leurs orifices, comme s’ils souhaitaient quelque caresse intrusive. Je m’étonne de n’être nullement choqué et de laisser parfois traîner mon regard. Mes compagnons font de même. L’ambiance est saine, mais chacun s’exhibe comme il le souhaite.
En passant, mon amie asiatique offre une caresse en arabesques à un cul offert, puis continue sa course malgré l’évident plaisir du récipiendaire.
Au bout d’un moment, nous nous couchons dans la pelouse dans un étroit espace laissé libre, presque collés les uns aux autres. Autour de nous, le spectacle est féérique. Ces milliers de corps nus, étalés sur la pelouse ou en mouvement nous invitent au plaisir du regard. Je sens mes amis ravis de ce qu’ils voient et heureux de participer à ce moment de liberté. Je perçois le trouble et l’excitation apparaître dans leurs attitudes. Bientôt, la dame âgée se love au beau brun tandis que les deux autres filles s’embrassent et se câlinent. Situé entre les deux couples, presque à touche-touche, je perçois leur émotion, mais reste tranquille en essayant de profiter pleinement du soleil encore à son zénith. Mes yeux mi-clos se repaissent du spectacle des nombreuses peaux totalement dévoilées. Près de moi, les cheveux blancs lutinent le méridional ravi. L’Afrique vient de fusionner avec l’Eurasie en une étreinte douce et enjouée. Les heures passent, les foules dénudées aussi.
Je ne me lasse pas du spectacle. Mes amis alternent les attentions particulières et la contemplation de notre environnement (Je devrais dire de nos nudités environnantes !). Mon esprit bat la campagne et mon corps se détend...
Les respirations mi oppressées mi-excitées de mes compagnons me bercent. La chaleur aidant, je somnole, me tourne sur le ventre et perds un moment le contact avec la réalité. Un doux rêve m’envahit au cours duquel des mains massent doucement mes épaules et d’autres, plus osseuses, mes fesses. Au réveil, je constate que je ne rêve pas. Mes quatre amis de rencontre ont quitté leur formation par couple et s’exercent sur moi à la caresse. En quelques secondes, mon corps est en feu et mon esprit envahi de plaisir. Ma position me permettrait de rendre mon excitation invisible si je cessais de me tortiller, lascif... Petit à petit, je m’écartèle pour faciliter la caresse. Mon cœur s’emballe et le sang cogne à mes tempes. Ma respiration devient saccadée. Je distingue les mains dodues de mon opulente amie, les plus petites de sa svelte complice, les noueuses de la digne ancêtre et les calleuses du seul autre homme de la bande.
Le soleil est à son déclin et les cohortes dévêtues quittent lentement leur paradis d’un jour pour retourner chez eux. Nous sommes presque seuls et les caresses de mes partenaires se font plus intrusives. Je suffoque lorsque leurs mains habiles envahissent toutes mes zones érogènes. Mon cul est fermement peloté puis pénétré. Mes cuisses pincées. Mes tétons chahutés. Ma bouche envahie. Mon sexe branlé...
Je suis un jouet entre leurs mains et leurs langues habiles qui se relaient en tous points de mon corps. Je n’arrive plus à les distinguer les unes des autres. Les gestes deviennent plus violents et me poussent vers l’extase. Mon corps, bandé comme un arc, décolle sans cesse du sol comme pour faciliter l’outrage. Mes muscles sont tétanisés et je suis pris d’un tremblement violent. Je hurle et me libère alors que mes nouveaux amis sont gagnés d’un fou rire inextinguible. Lorsque nous nous séparons, je regagne mon domicile, tremblant et vacillant, ivre de sexe, nu et grotesque...
Je me rappellerai longtemps de ce moment sublime ! Reviendra-t-il bientôt ?
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