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La violoniste Laura Torillo a disparu !

Chapitre 2

Troublante Laura ...

Hétéro
Son regard le fit chavirer, sans compter que la main de Laura lui massait maintenant les couilles. Lâchant ses seins, il l’enlaça prestement et leurs lèvres s’unirent dans un baiser langoureux. Leurs langues s’entremêlèrent. Garcia lui caressait ses belles fesses rondes avec gourmandise. Laura, l’ayant enlacé à son tour, ils étaient maintenant collés l’un contre l’autre, échangeant des baisers torrides.
Puis il abandonna, à regret, les lèvres pulpeuses de Laura pour embrasser ses seins, puis suçoter ses tétons qui se durcissaient et prenaient du volume. Il y mettait tant d’ardeur, qu’elle ne tarda pas à connaître les prémices du plaisir.
— Hum ! Manu...C’est bon ce que tu me fais, là !
Maintenant, il lui mordillait les tétons, la faisant gémir de plaisir. Et ses mains n’en finissaient plus de lui tripoter les fesses et les cuisses. Entre deux gémissements, elle lui glissa :
— Eh bien, tu as drôlement envie de moi. Hmmm ! Ça t’excite de baiser dehors, on dirait ?
Garcia s’en rendit compte, l’espace d’un éclair, qu’ils étaient toujours sur le balcon.
Elle sentait la queue dure de Garcia contre son ventre tandis qu’il lui aspirait les tétons entre ses lèvres. Puis, il la fit tourner sur elle-même et se colla contre son dos. Laura sentit sa bite dure se plaquer dans la raie de ses fesses :
— Hum ! Tu aimes aussi l’autre côté ?
Il lui caressait le ventre et ses doigts effleuraient sa vulve. Tout en l’embrassant dans le cou, il lui chuchota :
— C’est que tu as de jolies fesses, ma chérie, d’adorables melons joufflus.
Laura remua sa croupe, comme pour accompagner ce compliment qui ne la laissait pas insensible.
— Tsss ! Tsss ! Pas de « ma chérie », Manu ! Je pourrais croire que tu es en train de tomber amoureux de moi.
— C’est que je suis très sentimental, vois-tu...tu me plais beaucoup.

Laura sentait cette grosse colonne de chair qui frémissait dans la raie de ses fesses.
— Sentimental, je veux bien, mais surtout excité n’est-ce pas ?
Garcia introduisit deux doigts dans sa vulve :
— Et comme ça, tu seras excitée aussi...
— Fais-le plutôt avec la langue. J’adore ça.
Il se mit à genoux devant elle, sa vulve frémissante près de ses lèvres. Il mit toute sa passion à la lécher, puis titilla le clitoris, quand celui-ci commença à se « réveiller ». Quand Laura commença à haleter, il se hasarda à suggérer :
— Si on rentrait ? Je n’aime pas trop baiser dans la pénombre.
C’est vrai qu’il faisait presque nuit maintenant. Agenouillé devant elle, il avait l’air de la supplier. Laura trouva la situation amusante.
— Bien sûr, mon minet. Rentrons.
Il s’était relevé et elle l’avait pris par la main. Et c’est ainsi qu’ils entrèrent dans le salon. Puis Garcia ferma les stores et alluma le lustre du salon.
Il la regarda, l’air énamouré :
— Tu es encore plus belle en pleine lumière !
Un sourire coquin apparut sur le visage de Laura ; elle regardait le sexe raide de désir de son amant.
— Ou...plus bandante, comme tu dirais, Manu...Hum, reprends ton cunni, mon minet !
Mon minet...cela agaçait légèrement Garcia, mais il y avait mieux à faire : la chatte de Laura attendait sa langue. Il s’agenouilla à nouveau, tandis qu’elle était debout, le dos contre la table du séjour, s’y cramponnant avec les mains. Il reprit son léchage, usant de tout son art pour provoquer son excitation. Assez vite, la respiration de Laura devint plus saccadée; puis vinrent les gémissements. Elle se cambra quand la langue de Garcia assiégea son clitoris, lequel commença à durcir et prendre du volume. Tout en la léchant ainsi, Garcia lui caressait les hanches à deux mains. Sa langue fouilla sa grotte intime et Laura réagit en tendant son ventre. Elle était, littéralement, en extase.
Elle se mit à marmonner des mots incompréhensibles, puis eut une sorte de hoquet. Garcia reçut un petit jet de cyprine sur son visage. Il la pensa repue et s’interrompit. Il sentit les mains de Laura appuyer sa tête contre sa vulve :
— Continue ! Continue ! Surtout, ne t’arrête pas ... c’est si bon ...
Il reprit son léchage, s’activant autant qu’il le pouvait. Le clitoris était maintenant tout gonflé d’excitation. Les gémissements reprirent de plus belle, tandis que la cyprine s’écoulait entre les lèvres de la vulve. Il buvait sa liqueur d’amour à la source de sa chatte. Laura était une femme-fontaine où il s’en fallait peu. Elle se laissait emporter par le plaisir, gémissant, gloussant, criant même, tandis que la langue de Garcia s’activait frénétiquement dans sa grotte et sur son clitoris. Elle lâcha un ultime jet sur les lèves de son amant. Elle avait eu plusieurs orgasmes, elle était toute frémissante.
— Putain, que c’est bon ! Mmmm ! Tu m’as fait jouir comme une folle, comme une folle !
Elle ne se retenait plus, elle disait tout crûment ce qu’elle ressentait. Garcia leva les yeux vers elle, tandis qu’elle lui caressait tendrement les cheveux.
Puis il se mit à déposer des baisers sur son ventre. Tout en se relevant peu à peu, il baisa ses seins, son cou, puis ses lèvres. Et ils repartirent dans un baiser passionné où il lui transmit les effluves de sa cyprine.
Il voulut plonger son regard dans celui de Laura, mais elle ferma les yeux :
— Sois sage, Manu, nous sommes là juste pour baiser et tu m’as l’air d’un bel amant ; mais je ne voudrais pas que tu tombes amoureux de moi...
Cette mise en garde étonnait Garcia. Même s’il comprenait qu’elle veuille garder sa liberté.
— Je vais m’occuper de toi. Chacun son tour, n’est-ce pas ?
Laura se détacha de la table et vint se mettre aux pieds du sergent. Sa bite était toujours au garde-à-vous. Elle commença par la lui lécher en tous sens, avant de déposer un baiser sur le gland décalotté. Puis, ouvrant la bouche, elle en happa le bout et se mit à le sucer. Un frisson de plaisir parcourut le corps de Garcia.
A petits coups, elle parvint à prendre la moitié de son sexe en bouche et entama un grand numéro de succion, tandis que ses mains jouaient avec les couilles du sergent. Il n’y avait pas que le violon qu’elle savait manier !
Les caresses buccales de Laura produisirent leur effet, et Garcia commença à être sérieusement excité. Il posa les mains sur la tête de Laura ; l’envie folle de faire entrer un maximum de sa bite dans sa bouche à elle, en la forçant, au besoin, le tenaillait. Elle ressentit son désir et entreprit, d’elle-même, d’engloutir son sexe, autant que sa gorge le lui permettait. Garcia ne parvenait plus à maîtriser ses pulsions ; et c’est presque mécaniquement que ses mains appuyèrent sur la tête de Laura. Elle avait les trois quarts de sa bite en bouche et le gland qui touchait le fond de sa gorge. Quand il relâcha sa pression, libérant du même coup la bouche, Laura expulsa un flot de bave. Elle resta quelques secondes à reprendre son souffle, avant d’engloutir la grosse queue toute raide de Garcia. Elle le laissa baiser sa bouche.
L’excitation de Garcia était vertigineuse. Il gémissait, ahanait. Des mots se bousculaient sur ses lèvres, des mots désordonnés, crus, tant il était vrai que Laura lui taillait une pipe d’enfer :
— Hum ! Vas-y ! Vas-y ! Hummm ! Tu suces comme une vraie salope...et moi, je défonce ta bouche de pute...salope ! Tiens, prends-moi ça !
Il ne pouvait plus se retenir et un épais jet de foutre jaillit, tapissant la gorge de Laura. Et, au moment où elle dégageait prestement la bite de sa bouche, un second atterrit sur son visage. Un troisième plus faible tomba sur ses seins. Elle avait encore son sperme en bouche ; elle l’avala tout rond, en regardant Garcia, à la grande satisfaction de ce dernier. Puis elle entreprit de nettoyer sa bite, la léchant avec application.
Puis, lentement, Laura se remit debout :
— Cette entrée en matière m’a donné faim et soif ! Et toi ? D’abord, je vais me débarbouiller un peu.
Elle se rendit dans la salle de bain, tandis que Garcia allait chercher une bouteille de bière dans le frigo et deux verres dans un placard. Quand Laura fut sortie, il se nettoya à son tour, puis la rejoignit sur le canapé. La bière était bien fraîche, rendant ce moment de détente encore plus agréable.
Laura se leva et se dirigea vers la cuisine. Elle en revint un instant plus tard, une boîte de conserve à la main.
— J’ai trouvé ce chili con carne. Il y en a largement pour nous deux. Je vais préparer ça...Tu me montres comment fonctionne ta cuisine ?
Puis, elle se mit à préparer le chili, tandis que Garcia paressait sur le canapé. Il avait senti que sa présence en cuisine n’était pas souhaitée. Il se souvint alors que Laura désirait avoir ses vêtements lavés pour le lendemain. Il se rendit à la salle de bain, plaça la minirobe et les sous-vêtements dans le bac de la machine et lança le programme. En revenant au séjour, il entendit la voix de Laura :
— Tu peux venir, c’est prêt !
Le sergent entra dans la cuisine. Sur la table étaient disposés deux couverts, ornés de serviettes en papier. Laura avait trouvé du pain de mie. Le chili mijotait dans une casserole. Il s’assit. Elle le servit en premier. Ils mangèrent de bons appétits, presque en silence. Un sourire ornait le visage de Laura, visiblement heureuse d’être là. Et, quand elle se déplaçait, il observait le léger balancement de ses seins. C’était érotique en diable, et il sentit son sexe se dresser à nouveau.
— Tu as bien un petit dessert ?
Elle avait fait cette suggestion, au vu de ce qu’elle avait aperçu dans le frigo. Garcia se leva et revint avec deux flans au caramel. Une fois la table débarrassée, ils retournèrent au salon. La petite horloge marquait 22 heures.
Laura s’approcha du téléviseur, couplé à un magnétoscope. Intrigué, Garcia lui demanda :
— Tu veux regarder quelque chose à la télé ?
Laura avait repéré l’alignement de cassettes vidéo et s’était penchée, essayant d’en lire les titres. Ce faisant, elle offrait son beau fessier à son regard.
— Il y a quelque chose que tu aimerais voir ?
Il souriait, et il y avait de quoi. La douzaine de cassettes alignées sur l’étagère ? Que des films pornos !
— Une passion de célibataire mâle, n’est-ce pas ?
Elle avait, malicieusement, posé la question. Garcia tenta le coup.
— On peut en visionner une, si tu veux.
Elle se redressa et lui répondit, avec un sourire :
— Ça te plairait que je dise oui, n’est-ce pas ?
Puis, regardant à nouveau l’alignement des cassettes :
Bon...Tu en as envie, hein ? Alors, pourquoi pas ? Tiens...celle-ci, par exemple.
Elle en retira une, visiblement au hasard, et la tendit à Garcia. Il se leva, inséra la cassette dans le magnétoscope et, ayant allumé la télé, déclencha le film. Laura vint s’asseoir sur le canapé, près de lui.
Ce n’était pas à proprement parler, un film ; plutôt, une série de scènes, sur une cassette de 45 minutes. Laura paraissait s’intéresser au film, mais on pouvait imaginer qu’elle gardait un œil sur la bite de Garcia.
Puis arriva la séquence dans laquelle une belle blonde se faisait enculer sévèrement par un type bien monté ; le tout en gros plan, avec gémissements et cris de la belle, en prime.
— Alors, ça t’excite, une femme qui se fait prendre par-derrière ?
Laura regardait maintenant la bite de Garcia qui s’était subitement redressée.
— Cela se voit, n’est-ce pas ? Et toi, ça ne te fait rien ?...Tu...
La question brûlait les lèvres du sergent, mais il ne savait comment la formuler. Ce fut elle qui s’en chargea :
— Tu voudrais qu’on essaie « ça » ? Tu l’as déjà fait ? Moi non, enfin, pas avec une vraie bite.
Garcia reprit la balle au bond :
— Tu veux dire que tu l’as fait avec un vibromasseur ?
Laura répondit de manière évasive.
— On peut le dire comme ça...
Le séjour était maintenant empli des cris de jouissance de la blonde qui se faisait pilonner d’importance. Garcia avait subrepticement monté le son. Elle eut l’air de s’en inquiéter :
— Tu as pensé aux voisins ?
Garcia la rassura :
— L’immeuble est de construction récente et l’insonorisation est bonne.
— Elle regardait sa bite bien dressée maintenant, puis, la prenant dans sa main droite, elle entreprit de le masturber. Il émit un soupir de satisfaction, mais ne put s’empêcher d’ajouter :
— Tu ne veux pas essayer ?
Laura comprenait bien ce qu’il y avait derrière ce mot : essayer. Ces hommes, quand ils ont une idée en tête...
— Tu as des préservatifs, je suppose ? ...
Il s’était levé d’un bond, disparaissant dans la chambre, avant d’en revenir, une boîte en carton à la main. Et, il eut ce plaisir de la voir elle-même lui enfiler le préservatif. Elle le toisa :
— C’est plus prudent, n’est-ce pas ?
Puis Garcia se leva et la fit se mettre à genoux, le buste appuyé sur l’assise du canapé. Il avait une pleine vue sur le fessier de Laura. Il vit sa vulve frémissante : elle mouillait. Son sexe s’enfonça dans le vagin comme dans du beurre. Et il se mit à la besogner. Il la ramona ainsi une dizaine de fois, puis s’interrompit. Il passa un doigt dans la raie des fesses de Laura, jusqu’à ce qu’il rencontre son petit trou. Il en introduisit le bout du doigt.
Il sentit Laura se contracter un peu.
— Relaxe-toi et cela ira mieux...
Quand il eut enfoncé la moitié du doigt, Garcia sentit qu’elle se contractait encore. Très lentement, il finit par lui enfoncer tout le doigt dans l’anus. Visiblement, elle avait du mal à accepter ce doigt étranger dans la partie la plus intime de sa personne. Laura, qui avait la tête appuyée contre le dossier du canapé, lui confia :
— Tu crois que ça va être possible ? Ton doigt, ça va, maintenant...mais ta bite, elle est bien grosse, non ?
— Garcia acquiesça, mais l’envie était trop forte. Le cul de Laura, ainsi exposé, était une invite à y faire entrer sa queue...
Laura se cambra quand le sergent entreprit d’introduire deux doigts dans son cul. Ce n’était pas vraiment douloureux, mais il y avait cette réticence.
Maintenant, Garcia faisait bouger ses deux doigts, et il lui sembla qu’elle s’y habituait peu à peu. Il fit glisser son sexe dans la chatte détrempée de Laura, signe que ces caresses anales, pour scabreuses qu’elles soient, l’excitaient.
Quand elle sentit le gland se poser sur sa rosette, Laura paniqua un peu. Quant à Garcia, il était si excité qu’il avait du mal à maîtriser ses gestes. Elle laissa échapper un cri quand il se mit à pousser pour forcer le passage. Il s’interrompit un moment puis reprit sa poussée. Laura gémissait doucement, puis poussa un cri quand le gland parvint à forcer l’entrée de sa rosette. Elle sentit la queue de Garcia investir peu à peu son fondement. Elle ahanait ; son anus avait du mal à accueillir une bite aussi large.
— Doucement, je t’en prie ! Tu es vraiment gros...
Elle se mordait les lèvres, gémissait, criait, mais laissait l’expérience se poursuivre. Garcia resta un moment immobile, le temps que l’anus de Laura s’adapte à sa queue.
— Tu vas te masturber en même temps. Ce sera plus facile pour toi.
Il s’était souvenu de ce conseil. Il vit la main droite de Laura se positionner entre ses cuisses et ses doigts s’activer dans sa vulve.
Alors, il commença à la pistonner. D’abord très lentement, puis en accélérant au fur et à mesure qu’il sentait son anus se lubrifier. Peu à peu, sa bite se faisait une place dans son petit trou si serré. Il devenait de plus en plus excité. Parfois, il la pilonnait, lui arrachant de petits cris. Il avait du mal à se maîtriser. Il sentit la sève monter, inexorablement, et il cracha sa semence dans le préservatif.
Il resta un moment en elle, tandis qu’elle continuait à se masturber. Elle parvint à jouir, arrosant de sa cyprine le bord du canapé.
Il se redressa, tandis que Laura s’asseyait sur le canapé. Elle avait chaud.
— Eh bien, quelle expérience ! Qu’est-ce que j’ai pris ! Je ne sais pas si ça fait jouir, ce truc. Mais comme c’était la première fois et que ta bite est assez grosse, j’étais trop concentrée et je n’ai pas pu apprécier...Mais tu as bien joui, toi ? Tu t’es offert mon cul, c’est ce que tu voulais, mon minet, pas vrai ?
Leurs ébats torrides leur avaient fait oublier la cassette qui venait de s’arrêter. Il était 23 heures. Laura se leva et se dirigea vers la salle de bain :
— Bon, moi, je vais prendre une douche et après dodo...je commence à avoir sommeil !
Peu de temps après, il en fit autant. Puis il sortit le linge de Laura de la machine et le plaça sur l’étendoir, avant de la rejoindre au lit, son lit. Elle avait repoussé la couette, offrant la vue de son corps nu. Elle l’accueillit avec un sourire.
— Alors demain tu me ramènes chez moi. Il faut bien trois heures pour aller à Laredo, n’est-ce pas ? Je voudrais partir le matin, car j’aurai des choses à faire dans l’après-midi.
Elle se rendit vite compte qu’il l’écoutait distraitement, tout occupé qu’il était à se repaître des courbes harmonieuses de son corps.
— Mon minet ? Tu vas te calmer, hein ? Je voudrais passer une nuit tranquille...
Le sergent était au supplice...lui imposer cela ! Mais son honneur de policier lui commandait la retenue, ne serait-ce que pour ne pas finir par se retrouver l’objet d’une plainte. Un comble pour lui ! Laura avait ce parfum de mystère qui l’enveloppait, et cela le rendait prudent.
La nuit fut calme.
Garcia se leva vers les 7 heures, laissant Laura sommeiller encore. Il enfila son peignoir et se rendit dans la salle de bain : les vêtements de Laura étaient secs. Il passa un coup de fer tiède sur la mini-robe, puis la posa sur la table du séjour avec les deux paires de sous-vêtements. Puis il se rendit à la cuisine, pour préparer le petit-déjeuner.
A un moment, il se retourna et vit Laura dans l’encadrement de la porte : elle était restée nue.
— Hum ! Ça sent bon, mon minet ! Je vais me régaler.
Pourquoi diable s’obstinait-elle à l’appeler « mon minet » alors qu’elle lui refusait « ma chérie » ? Elle semblait pourtant avoir remarqué que cela l’agaçait. Mais quand Laura, sans prévenir, vint lui déposer un baiser dans le cou, il se sentit fondre.
— Nous avons passé de bons moments ensemble, n’est-ce pas ? Et grâce à un voleur, en plus.
Ils prirent le petit-déjeuner en tête-à-tête, parlant de tout et de rien. Garcia remarqua qu’elle ne disait pas un mot sur ce qu’elle allait faire plus tard.
— Je peux prendre une douche ?
— Bien sûr, Laura, aucun problème.
Elle se leva, tandis qu’il rangeait les couverts. Au bout de quelques minutes, quelque chose l’intrigua : il n’entendait pas l’eau couler. Il s’avança. La porte de la salle de bain était grande ouverte et Laura se trouvait dans la cabine de douche : elle était gentiment en train de se faire plaisir, ses doigts batifolant sur son sexe. Puis, s’étant aperçue que Garcia la matait, elle se mit à se masturber frénétiquement. Ses gémissements emplirent la pièce. Sa cyprine coulait sur ses cuisses et elle finit par jouir bruyamment. Puis elle prit sa douche tandis qu’il se retirait, tout excité par le spectacle qu’elle lui avait offert.
Après cet intermède coquin, ils s’habillèrent. Puis, un peu avant 9 heures, ils prirent la route de Laredo.
Il n’était pas loin de midi quand ils entrèrent dans les faubourgs de la ville. Le voyage s’était passé sans incident et Laura n’avait pratiquement pas ouvert la bouche.
— Je te conduis chez toi ? A l’adresse que tu m’as donnée ...
Laura fit la moue :
— Comme il est près de midi, je suggère qu’on aille d’abord déjeuner au restaurant. Je vais te guider.
Un quart d’heure plus tard, ils se retrouvaient dans une taverne, non loin du Rio Grande. Elle avait retrouvé une certaine gaieté et le repas se passa fort bien. Comme ils étaient assis côte à côte, Garcia ne pouvait s’empêcher de reluquer les jolies cuisses de Laura, laquelle semblait s’amuser de la situation. Puis ils remontèrent en voiture.
Elle le guida dans le dédale de rues d’un quartier périphérique, puis lui demanda de se garer sur une place. Galamment, il s’offrit à porter son violon jusqu’à son appartement, mais elle refusa poliment, à son grand étonnement. Ils se firent la bise, et Laura s’éloigna, son étui à violon à la main. Elle se dirigeait vers un grand immeuble d’une douzaine d’étages. A aucun moment, elle ne se retourna. Puis, il la vit franchir la porte d’entrée. Et là, il eut une étrange sensation : sa silhouette s’était comme effacée. Elle semblait s’être volatilisée !
Garcia hésita sur la conduite à tenir, puis n’y tenant plus, il se dirigea vers l’immeuble. La porte d’entrée ne fermant pas, il entra et se retrouva dans un banal hall d’immeuble, avec la batterie de boîtes aux lettres accrochées au mur. Il y en avait quarante-huit. Il les passa en revue, une par une : le nom de Laura Torillo ne figurait sur aucune d’elle. Il alla au pied de l’escalier qui menait aux étages. Aucun bruit n’en émanait. Et les deux ascenseurs stationnaient au rez-de-chaussée.
Il réfléchit un instant. Il voulait en avoir le cœur net, mais comment faire ? Il songea à se présenter à chaque appartement avec sa carte de police, afin de savoir si l’on n’y hébergeait pas, par hasard, une certaine Laura Torillo. Mais ce genre d’enquête, sans aucun ordre de mission, pouvait susciter la méfiance de certains occupants qui n’hésiteraient pas à prévenir...la police ! Avec toutes les conséquences qui en découleraient pour lui. Il consulta sa montre : 13 h 45. Il devenait évident qu’il était inutile de s’attarder. Et c’est pensif, et pour tout dire un peu triste qu’il reprît la route de San Antonio.
Il était un peu plus de 17 heures lorsqu’il se retrouva dans son appartement, bien calme désormais. Pour meubler le silence, il mit la télé en marche, prit une bière et alla s’installer sur le canapé. Il se brancha sur CNN pour avoir les dernières informations. Parmi celles qui tournaient en boucle, l’une retint son attention :
...la violoniste Laura Torillo a été retrouvée, errant dans Simpson Street, non loin du Grand Auditorium de San Antonio. Elle avait l’air hagarde et semblait avoir perdu la mémoire. Elle a été placée en observation dans le service de neurologie de l’hôpital...

Comme il l’avait lu au vol, il n’avait pas fait attention à l’heure. Et donc, au second passage :
« Vers 13 h 30, la violoniste Laura Torillo a été retrouvée... »
Il n’avait pas besoin d’en lire plus. En y réfléchissant, il fit un rapprochement qui le stupéfia : l’heure à laquelle on avait retrouvé la violoniste correspondait quasi exactement à celle où Laura s’était volatilisée à ses yeux ! Et rétrospectivement, il éprouva une sorte de frayeur. Qui était exactement cette Laura, dont le regard vous rendait « tout chose » ? Comme il cherchait, désespérément, une explication, il se souvint de la petite histoire tapée à la machine à écrire par le lieutenant Siffredo. Une malencontreuse faute de frappe lui avait permis de faire surgir du néant, des êtres venus d’une autre planète : les Ebzts. Le lieutenant en faisait des tonnes à ce sujet, mais Garcia commençait à se demander s’ils n’existaient pas pour de bon. Laura en était peut-être une ?
Le sergent but une gorgée de bière. Décidément, cette histoire lui échauffait le cerveau. Laura et lui avaient fait l’amour et elle s’était comportée tout à fait normalement. Bien sûr, il y avait son regard, mais de là, en faire une Ebzt ? Ridicule. Pour l’heure, c’était juste une coïncidence, voilà tout. Il esquissa un sourire : les Ebzts ! Comment pouvait-on croire à une chose aussi abracadabrantesque ?
Au fait...vous qui venez de lire ce récit...vous y croyez, aux Ebzts ?
FIN

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