L’été est propice aux audaces et aux audacieuses, et pas seulement dans les cités balnéaires ou en bord de point d’eau. C’est d’ailleurs en ville (moyenne et de montagne) que j’ai rencontré cette semaine trois belles, fières de leur féminité. Comme chaque matin de la semaine, rasé de frais et le petit-déjeuner avalé, je descends dans la rue libérer mon fier destrier qui l’emmènera jusqu’au bureau pour ma journée de labeur. En clair, alors que je sortais ma moto dans la rue, j’aperçois venant sur ma gauche une jolie brune aux cheveux frisés noués en chignon et lunette de soleil sur le nez. Sac à main au bras, elle se rend visiblement elle aussi à son travail comme beaucoup d’autres. Néanmoins, ses jambes attirent mon attention : musclées et toniques, elle les a habillées d’un legging noir ultra-moulant présentant la particularité d’avoir, en haut de chaque cuisse, deux empiècements transparents reliés par une bande verticale opaque. L’effet est bluffant : elle déambule fièrement dans la rue, dans une tenue "shorty porte-jarretelle". Je la laisse passer devant moi bien que pour stopper une démangeaison dans le bas ventre, il aurait mieux valu que je lui "grille la priorité". Elle s’éloigne désormais. Je peux alors profiter de son côté "pile" : la partie opaque de son legging n’est finalement pas si opaque que cela : grâce aux rayons du soleil encore rasant à cette heure, je discerne parfaitement son string qui met encore plus en valeur ses fesses musclées. La démangeaison devient à peine supportable. J’enfourche finalement mon engin pour me rendre au boulot. Après une petite dizaine de kilomètres je me gare sur le parking commun avec le cabinet médical. Alors que j’ôte mon casque, j’aperçois une dame brune la cinquantaine épanouie qui fait descendre deux bambins de voiture. Elle aussi est habillée en noir, mais d’une longue robe noire près du corps, de type que l’on porte pour sortir de plage. Échanges de sourires puis elle se tourne et se penche pour s’occuper des deux enfants, probablement ses petits-enfants. Cette fois encore, le tissu de la robe n’est pas si opaque que cela: volontairement ou non, sa posture me donne une vue parfaite sur ses magnifiques fesses rehaussées elles aussi par un string. C’est avec cette vision que j’entre alors dans le bâtiment de mon bureau. Deux étages à monter à pied. Arrivé au premier palier, surgit dans le sens de la descente, une jolie blonde pétillante aux cheveux courts qui arbore un jolie sourire. Radieuse, elle porte un pull blanc à encollure très évasé, lui dénudant son épaule droite libre de toute bretelle de soutien-gorge mais rehaussé d’un fort joli tatouage descendant vers ses seins, tatouage visible au travers des mailles très lâches du pull. Vision brève, qui m’a juste permis d’adresser un bonjour à cette inconnue venue de nulle part.Mon début de journée n’a pas été très productif. Je pensais davantage aux prochaines tenues que j’allais faire porter à ma femme plutôt qu’aux chiffres des tableaux Excel qui défilaient devant mes yeux. Mais ça, ce sera une autre histoire si vous le souhaitez.
