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Voisines (1)

Chapitre 16

Hétéro
Dans cet épisode, on retrouvera :‒ Une Charline pleine de projets.‒ Sa sœur, Pauline, passionnée de masturbation, de dessin et de musique.‒ Et Émilie, la voisine de palier.

Jeudi 22 octobre.
Elle en riait toute seule, Charline.– Tu sais ce qu’ils croient mes patrons ? Que t’es mon petit ami. Faut dire qu’à force que tu viennes comme ça tous les matins prendre le café avec moi juste en face de la boulangerie.– Ils t’ont fait des réflexions ?– Oh, non, non ! Ils sont pas comme ça. Et puis, de toute façon, ça les regarde pas. En attendant comment j’ai hâte qu’on soit dimanche. Qu’on fasse nos trucs à nous. Et même samedi.‒ Samedi ? Pourquoi samedi ?‒ À cause de Lisa. Parce qu’elle est à fond depuis que je lui ai raconté ce qu’on fait tous les deux. Et surtout mon escapade en boîte de nuit. Elle ne rêve plus que de ça. Que de faire la même chose. D’aller danser sans culotte. Et, évidemment, elle veut que je l’accompagne. Alors ce que j’ai pensé, c’est que toi, tu pourrais venir aussi. On ferait semblant de pas se connaître et, à un moment, t’irais lui chuchoter à l’oreille que t’as remarqué qu’elle avait pas de culotte.‒ Ça va complètement la déstabiliser, la pauvre !‒ Elle viendra trouver refuge sous mon aile. À moi alors de prendre les choses en mains.Et je gérerai, t’inquiète !
* * *
Ma question a beaucoup fait rire Pauline.– Mes collègues ? Alors là je suis bien tranquille qu’il y en a plein qui se le font. Au moins les trois quarts. Si c’est pas plus.– T’en parles avec elles ?– Oui, ben alors là, il y a pas de risque. On peut discuter des mecs. Tant qu’on veut. Quitte à inventer. Mais pas de ça. Comment ce serait mal vu. Ça ferait la fille qu’a que ça comme solution pour jouir. Qu’est laissée pour compte. Ce qui n’a strictement rien à voir. Bien sûr qu’elles se le font ! Bien sûr ! Qu’elles aient un mec ou pas. Tiens, attends ! Tu vas voir…Elle a sorti une pochette de papier Canson d’un tiroir. Elle a extirpé une vingtaine de feuilles.– Regarde ! Regarde-les ! Non, mais comment elles y vont, t’as vu ça ?

Ses collègues. En blouse de travail. En train de se caresser à qui mieux mieux. Aux caisses. Entre les rayons. Sur le parking. Il y en avait une affalée dans un chariot, les jambes grandes ouvertes, les yeux mi-clos. Une autre absorbée, au rayon librairie, dans sa lecture, deux doigts rentrés dans son fendu, indifférente aux gens autour qui lui lançaient des regards scandalisés.‒ T’as un de ces coups de crayon ! Vraiment ! Tu m’impressionnes.– Elles y sont toutes. Toutes sans exception. Évidemment, c’est inventé. Je les ai pas vues à l’œuvre. Mais je désespère pas de pouvoir un jour en croquer une en live. Peut-être Margaux. Je sais pas pourquoi, mais je sens qu’avec elle, il pourrait éventuellement y avoir mèche. Que c’est l’une des rares avec lesquelles je pourrais aborder le sujet. Sur la pointe des pieds au début. Et puis après, qui sait ? De fil en aiguille…
Elle a sorti une autre pochette. Avec des mines de conspiratrice.‒ Et puis il y a aussi eux.Ses collègues de travail hommes.‒ On en a six. Que six, hélas !
Elle me les a tendus. Un à un. Ils étaient tous en train de s’offrir énergiquement du plaisir.‒ Là aussi, c’est imaginé. Parce que, bien sûr, je peux pas savoir comment ils sont faits en vrai.‒ Tu les as tous généreusement pourvus.‒ Ben oui ! Tant qu’à faire…
Elle a eu un petit sourire canaille.‒ Quand tu te représentes un mec, autant que ce soit comme ça qu’avec pas grand-chose. C’est plus suggestif.
Un autre petit sourire. Un peu plus canaille encore.‒ Et le prochain qui va y avoir droit, c’est toi. Tu vas pas y couper. Forcément ! Mais peut-être que toi, je vais te la faire toute petite. Ça changerait. Et ça pourrait être amusant. À moins que je la fasse copie conforme. Mais pour ça…‒ Faudrait que tu puisses disposer du modèle.‒ Voilà, oui !‒ C’est quand tu veux.‒ Demain alors ! Demain. Faut battre le fer tant qu’il est chaud.
* * *
‒ Coucou, c’est moi !Émilie.‒ Je vois bien, oui.‒ Je passe te faire un petit coucou. Et puis aussi, tu pourrais pas m’héberger ? Il aura pas l’idée de venir me chercher ici.– Ton mari ?– Évidemment, mon mari. Qui tu veux d’autre ? Oh, mais fais pas cette tête-là ! C’est juste pour la nuit. Demain matin je dégage. Je sais pas pour aller où, je n’en ai pas la moindre idée, mais je dégage. Non, mais comment on s’est pris la tête tous les deux ! Ça peut plus durer. Va falloir qu’il se passe quelque chose. Parce qu’un type qui te saute pas, il peut pas exiger, en plus, que personne le fasse. Manquerait plus que ça ! Seulement pour lui faire comprendre ça, à lui. Il est d’un borné là-dessus ! Ce qui s’est passé en fait, c’est que ça me démangeait comme c’est pas possible. Plus de Baptiste. Plus personne. La disette. Alors je me suis rabattue sur le seul qu’était à peu près potable dans l’immeuble. Un rouquin qu’arrêtait pas de me faire les yeux doux. Tout juste le temps de passer au lit et mon mari s’est pointé. Un bon moment qu’il devait m’avoir à l’œil. Alors je te dis pas la pantomime. Et la seule solution maintenant, c’est chacun de son côté. Parce que si c’est pour l’avoir à longueur de temps sur le dos à surveiller tout ce que je fais, merci bien.
Quand on a eu fini de dîner, je me suis employé à mettre le canapé en mode lit.‒ Qu’est-ce tu fabriques ? Laisse donc ça tranquille ! Non, mais t’es trop, toi, dans ton genre. Je déboule chez toi en te disant que je suis en manque, que mon mari a interrompu ma partie de jambes en l’air et toi, tout ce que tu trouves à faire…
Elle m’a poussé vers la chambre.‒ Allez ! Allez ! Et t’as intérêt à assurer.Même pas le temps de se déshabiller. Même pas le temps de quoi que ce soit. On a chaviré sur le lit. Elle a farfouillé dans mon pantalon pour m’en sortir la queue. J’ai farfouillé dans sa culotte pour y trouver la chatte.‒ Viens ! Viens !
Et j’ai été en elle. Et je m’y suis déversé. Et elle a mugi son plaisir. Avant de me repousser. De me faire retomber sur le côté.‒ Premier round. Ne te tiens pas quitte pour autant. La nuit ne fait que commencer. Et elle sera longue. Très très longue.

Vendredi 23 octobre.
Charline était songeuse.‒ Ça me fait quand même bizarre.‒ Quoi donc ?‒ Ma mère. Je crois bien qu’elle est amoureuse. Oui, sûrement.. En tout cas elle s’éclate niveau cul, ça, il y a pas photo. Tu verrais cet air épanoui qu’elle a. Et puis elle plaisante. Elle chantonne. Je la reconnais plus. C’est ce qui peut lui arriver de mieux, ce qu’il y a de sûr. Non, parce qu’elle est vraiment pas drôle, sa vie, si on y réfléchit bien. Par contre, ce que je me demande, c’est qui ça peut bien être le type. Quelqu’un que je connais ? Ça m’étonnerait ! Non. Sûrement qu’elle l’a trouvé sur un site de rencontre. Mais quand même ! J’aimerais bien voir la tête qu’il a. Oh, mais sûrement qu’elle finira par le ramener à la maison.
* * *
Pauline m’attendait.‒ Toujours d’accord ?‒ Toujours, oui.‒ Bon, ben allez, alors ! Perdons pas de temps !
Pendant que je me déshabillais, elle a mis de la musique. Thomas Tallis.‒ J’adore.‒ Moi aussi.
Elle a posé son carnet d’esquisses sur un chevalet.‒ Tu sais ce que t’as à faire… Pas la peine que je t’explique.Je savais, oui. J’ai enserré ma queue dressée de ma main et elle s’est aussitôt mise au travail, l’air absorbé, les sourcils froncés.‒ Faudrait… Faudrait que tu te la fasses coulisser. Parce que c’est ta figure que je suis en train de croquer. Et c’est l’expression de quand t’es en train de te le faire que je voudrais saisir.
J’ai obtempéré.Sauf que le climat, sa présence, le souvenir des dessins d’elle en pleine action qu’elle m’avait montrés… J’ai bien essayé de me retenir. Je n’y suis pas parvenu.‒ Désolé !‒ Oui, oh, c’est pas grave. On reprendra.
J’ai voulu voir ce que ça donnait.Elle m’en a empêché en riant.‒ Ah, non ! Non ! Pas encore ! Quand ce sera fini.
* * *
Émilie avait préparé le repas.‒ Comme au bon vieux temps…
Et on a dîné ensemble.‒ Tu t’es pas mal débrouillé du tout cette nuit. Si, c’est vrai ! Je m’attendais pas à ce que tu sois aussi opérationnel. C’est bien. C’est même très bien. On recommencera. Cela étant, vu que j’ai un gros appétit, si tu pouvais demander à tes deux copains, là, de passer à l’occasion, en prime, ça m’arrangerait bien.‒ Ce qui signifie, si je sais lire entre les lignes, que t’as l’intention de rester.‒ Oh, mais pas une éternité non plus, hein ! Juste quelques jours.‒ Le temps que tu voudras. Tu me déranges pas.‒ Merci. C’est gentil. Mais, de toute façon, il va bien falloir que je trouve une solution. Je peux pas rester indéfiniment comme ça, le cul assis entre deux chaises.‒ De ce côté-là, je peux pas grand-chose pour toi.‒ Je sais bien, oui. Bon, mais pour tes deux copains, là ? Tu m’as pas répondu.‒ Je les appelle.‒ Merci. T’es un amour. Je te revaudrai ça.

Samedi 24 octobre.
Charline a tenu à me faire tout un tas de recommandations.‒ Pour ce soir en boîte, avec Lisa. T’as pas oublié au moins ?‒ Non. Bien sûr que non.‒ Elle s’en fait une fête, tu verrais ça ! Bon, mais toi, t’es pas avec moi. On se connaît pas. Tu nous laisses un peu le temps de trouver nos marques. Et puis t’interviens. Comme on a dit.‒ Et après ?‒ Après, on improvisera.‒ Et pour dimanche ? Tu veux faire quoi ? Retourner à notre hôtel, là-bas ?
Elle a fait la grimace.‒ Je sais pas. Ça va finir par faire routine à force. On pourrait changer.‒ Pour aller où ?‒ Là aussi, on improvisera.
* * *
Pauline m’a tout juste laissé le temps d’arriver.‒ Bon, allez ! On reprend ?Elle s’est installée. Je me suis installé.Encore Tallis. Les Lamentations, cette fois.Le fusain a couru sur la feuille. D’elle à moi. De moi à elle.
Elle a travaillé un long moment en silence. Levé la tête.‒ Bon, et là, maintenant j’en arrive au morceau de choix. Alors débande pas, hein !C’était fort improbable. La situation avait quelque chose de profondément troublant, de subtilement érotique. De délicieusement enivrant.
Elle a tranquillement constaté.‒ Je l’aime bien, la tienne. Elle a… Comment dire ? De la personnalité, oui, c’est ça. Ça peut paraître idiot, mais c’est le mot qui convient.
Elle s’est interrompue un court instant.‒ En douce qu’il y en a pas deux pareilles des queues, hein, si on y réfléchit bien. Et elles changent en plus. La même, elle arrête pas de changer, si t’y fais bien attention. Et ça, c’est un truc, moi, j’adore. J’y passerais des heures et des heures à les regarder bouger, s’élancer, se recroqueviller, redémarrer. À l’infini. Et puis les bouts. C’est trop ça, les bouts ! Ça s’avance à découvert. D’un coup ça retourne se mettre à l’abri. Se cacher. Et puis ça recommence. Ça repointe son nez. Non, je suis une visuelle, moi ! C’est peut-être d’ailleurs pour ça qu’avec les mecs, ça a jamais trop marché. Parce que qu’on les regarde, ça va cinq minutes pour eux. Mais si tu veux y consacrer des heures… J’aurais peut-être dû faire les Beaux-Arts, tiens, tout compte fait. Je me serais rincé l’œil tant que j’aurais voulu. J’aurais joint l’utile à l’agréable.‒ T’aurais pu. T’es vraiment très très douée.
Elle a froncé les sourcils. Suçoté son crayon.‒ Oui, mais j’aurais dû me plier à tout un tas d’exigences. Faire des exercices à n’en plus finir. Des gammes pour ainsi dire. Et ça, ça m’aurait gonflé d’une force !‒ Si tu veux, si ça peut te rendre service, j’ai des copains.‒ À qui t’irais demander de venir se laisser dessiner à poil pour mon petit plaisir personnel ? Pour qui je passerais ?‒ Non. À qui je raconterais que tu travailles à l’illustration d’un ouvrage qui doit sortir dans le courant de l’année prochaine. Chez un éditeur de renom. Vu la qualité de ce que tu fais, ce serait parfaitement plausible. Je leur expliquerais que les modèles bénévoles sur lesquels tu comptais viennent de te faire faux bond. Pour raisons de santé. Qu’il y a urgence, que tu ne sais pas de quel côté te tourner et que, vu qu’ils sont pas mal du tout de leur personne, j’ai pensé à eux pour te dépanner.
Elle m’a envoyé un petit baiser. Du bout des doigts.‒ Eh, mais c’est que t’es plein de ressources, toi, quand tu veux.‒ L’avantage, pour toi, c’est que tu pourrais leur faire prendre toutes les poses que tu voudrais. Sous couvert de respecter l’esprit du chapitre sur lequel tu serais censée être en train de travailler.‒ Décidément plein de ressources. Et d’idées. Tu t’en occupes ?‒ Toutes affaires cessantes.
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