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Voisines (1)

Chapitre 17

Hétéro
Dans cet épisode on assistera à la première expédition sans culotte de Lisa, la copine de Charline, en boîte de nuit.Nos deux amis prendront ensuite la direction de leur hôtel habituel dont l’une des chambres est équipée d’une glace sans tain.

Nuit du 24 au 25 octobre.
Elles n’étaient pas encore là. Je me suis installé au bar et j’ai attendu. La salle se remplissait peu à peu. Le DJ s’efforçait, sans grand succès encore, de mettre de l’ambiance. Quatre ou cinq filles, en groupe, riaient à gorge déployée, dans l’intention manifeste d’attirer l’attention sur elles. Trois autres, à une table tout près, ingurgitaient verre sur verre. Deux types, au passage, ont constaté.‒ Celles-là, dans un quart d’heure, elles sont mûres. Il y aura plus qu’à se servir.Et ils se sont mis à rôder dans les parages, l’air faussement indifférent.
Elles sont arrivées un peu après minuit, resplendissantes. Charline avait revêtu une robe d’un rouge flamboyant qui lui arrivait à mi-cuisses et Lisa, une jolie petite brunette aux traits fins et réguliers, une jupe noire sexy qui s’arrêtait juste au-dessus du genou.
Elles se sont dirigées tout droit vers la seule table encore vacante. S’y sont installées. Il s’est passé une bonne dizaine de minutes et puis Lisa s’est levée, dirigée lentement vers les toilettes. J’ai sauté de mon tabouret, l’ai interceptée au passage.‒ Merci.Elle a levé sur moi un regard interrogateur. De ses grands yeux noisette.‒ De quoi donc merci ?Je me suis discrètement penché à son oreille.‒ De pas avoir mis de culotte. J’adore. Comment ça fait rêver !
Elle a rougi, bafouillé quelques mots parfaitement incompréhensibles et m’a planté là.Un clin d’œil dans la direction de Charline et j’ai regagné mon tabouret.Quand elle est revenue, elles se sont lancées dans une discussion animée toutes les deux en lançant de fréquents coups d’œil dans ma direction.
Charline a fini par me faire signe de les rejoindre.‒ Je te présente Lisa.
‒ Oui, ben ça, j’me doute !Elle m’a tendu la joue.‒ Comment vous m’avez fait peur ! Non, mais comment vous m’avez fait peur !
Le DJ a lancé un slow. Et Charline nous a expédiés sur la piste.‒ Allez danser ! Vous ferez connaissance comme ça. Allez ! Allez !Un bras sur son épaule. Sa main dans la mienne.Elle a froncé les sourcils.‒ Je…‒ Oui ?‒ Je suis pas très à l’aise.‒ C’est que c’est tout nouveau tout ça pour vous.‒ Voilà, oui. Et puis… je vous connais pas. C’est la première fois que je vous vois et la seule chose que vous sachiez de moi…‒ C’est que vous n’avez pas de culotte.
Elle a baissé les yeux, rougi.‒ Voilà, oui.‒ Et aussi que vous en rêviez depuis des années et que vous vous êtes enfin décidée à passer à l’acte. Je peux vous demander quelque chose ?‒ Quoi ?‒ Vous êtes comment là-dessous ?‒ Là-dessous ?‒ Oui. Votre minou. Vous l’avez laissé nature ? Vous l’avez épilé ? Rasé ?
Elle a rougi un peu plus encore. Est devenue écarlate.‒ Vous avez une de ces façons de mettre les gens à l’aise, vous !‒ C’est pas une réponse, ça !‒ Si !‒ Vous voulez pas le dire ? Tant pis ! Vous l’aurez voulu.
Elle a froncé les sourcils.‒ J’aurai voulu quoi ?‒ Je vais relever votre jupe pour la peine. Jusque sur les hanches. Que tout le monde voie bien que vous n’en avez pas.‒ Vous le ferez pas.‒ Alors là, vous me connaissez mal. Je compte… Un…
Ma main est descendue se poser au pli du genou.‒ Deux !‒ Non ! Attendez ! Arrêtez ! Je me le suis rasé. J’ai juste laissé une petite touffe tout en haut.‒ Ah, ben voilà !‒ Vous l’auriez pas fait.‒ Qui sait ? Imaginez ! Votre petit derrière exposé comme ça, tout nu, à la vue de tout le monde…‒ Je mourrais de honte, oui.‒ Ça peut être si bon quelquefois, la honte.
La musique s’est arrêtée. On s’est détachés l’un de l’autre.‒ Elle m’a dit, Charline.‒ Elle vous a dit quoi ?‒ Ben, comment vous êtes. Joueur. Et que vous nous comprenez. Que vous êtes très complice.On a rejoint Charline. Et on a passé, tous les trois, la soirée à danser.
* * *
Émilie dormait dans mon lit.‒ Ah, c’est toi !Elle s’est décalée sur le côté pour me faire un peu de place.‒ Ils sont venus tes copains. Cette partie de baise qu’on s’est payée, tous les trois ! Je suis crevée. Mais comment ça fait du bien !Et elle s’est rendormie.

Dimanche 25 octobre.
Charline était quand même allée travailler.‒ Mais t’as une de ces têtes !‒ Tu peux parler, toi !Bon, mais comment je l’avais trouvée, Lisa ?‒ Sympa !‒ Oui, hein ! Et je sens qu’on va pouvoir faire plein de trucs avec. Non, mais comment elle en est !
C’était aussi l’impression qu’elle m’avait donnée, oui.‒ Et pour cet après-midi, on va où ?‒ D’abord on se repose un peu. Faut que je dorme, ça s’impose.‒ Et après ?
Elle a soupiré.‒ Tu vas peut-être dire que je sais pas ce que je veux, sûrement même, mais finalement je serais bien retournée à notre petit hôtel, là.‒ Dans notre chambre habituelle ?‒ Oh, ben oui, ça !‒ Elle sera peut-être louée.‒ L’autre alors ! Celle d’où on voit tout à travers la glace.
Elles n’étaient libres ni l’une ni l’autre.‒ J’en ai pris une troisième du coup. Celle qui jouxte la nôtre. Mais de l’autre côté.‒ Faut bien qu’on dorme quelque part de toute façon.
Quand on est arrivés, il était l’heure de dîner.Elle a constaté.– Il y en a au moins trois.– Trois quoi ?– Que ça peut être eux, le couple que le patron, il a choisi de donner à regarder aux voyeurs. Qui vont être nos voisins du coup. Lesquels c’est, tu crois ?‒ Comment tu veux que je le sache ?
Elle a parcouru longuement la salle des yeux.– À mon avis, c’est ceux de la table là-bas, à droite. Ils sont mignons comme tout. Et ils ont l’air très amoureux. Ils vont baiser, probable. Ce qui va faire leur affaire aux types de l’autre côté de la glace. Oui, c’est eux, sûrement. Parce que les deux autres, près de la baie vitrée, ça doit être le genre « J’te grimpe vite fait et je m’endors. » Quant au troisième couple, ils sont pas mal, mais… Dis ! Te retourne pas ! Mais juste derrière toi il y a un bonhomme qu’arrête pas de me regarder.– Je sais, oui.– Comment ça, tu sais ?– C’est l’un de tes admirateurs de la semaine dernière. Le plus fervent.– Ah oui ! Sa tête me disait quelque chose aussi. Il était au bar pendant qu’on petit-déjeunait l’autre fois. C’est ça, hein ! Et il est revenu mater. Sauf que ce sera pas moi.‒ Et qu’il matera pas, lui non plus. Il y en a d’autres, ce soir, des nouveaux, à ce que m’a dit le patron.‒ Qu’est-ce qu’il fait là alors ?‒ Peut-être qu’il est venu juste pour le plaisir de t’apercevoir.‒ Oui, oh, tu parles !
Dans la chambre à côté, ça s’est très vite mis en train.‒ Doit pas y avoir longtemps qu’ils se connaissent, ces deux-là !Ils sont très vite entrés dans leur plaisir.
Un plaisir que la fille a proclamé haut et fort.‒ Comment ils doivent se régaler, les types, de l’autre côté !Il s’est passé un petit quart d’heure et ils ont remis ça de plus belle.‒ Eh ben, dis donc ! Ils en sont de la comédie.Elle a suggéré, rêveuse.‒ Faudra qu’on essaie d’avoir la chambre d’où on voit une prochaine fois.‒ Ça ne devrait pas poser vraiment de problème.
On a éteint. Elle s’est tournée et retournée dans le lit.‒ Charline ?‒ Oui. Quoi ?‒ Tu dors pas ?‒ Non.‒ Tu m’as promis quelque chose un jour. Tu te rappelles ?‒ Évidemment que je me rappelle ! Même que j’y pense des fois.‒ Ça tient toujours ?‒ Ça tient toujours, oui. Mais alors tu sais comment j’aimerais ? Que ce soit sous les draps que tu me regardes comme t’as envie. Avec la lampe de poche de ton portable. Pendant que je dormirais. Que je ferais semblant. Mais pas ce soir. Pas maintenant. J’ai trop de trucs dans la tête. J’en profiterais pas vraiment.
À côté, ça a recommencé.‒ Non, mais c’est pas vrai !Avec des « Oh, mon amour » enflammés. Avec des « Oh, oui ! Oh, oui ! Enfonce-la-moi bien ! » Des « Je vais jouir, Erwann, je vais jouir. »Elle a soupiré.‒ Faudra vraiment qu’on l’ait, un jour, cette chambre d’où on peut voir.
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