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Voisines (1)

Chapitre 19

Hétéro
Dans cet épisode, on retrouvera :‒ Charline, de retour de son rendez-vous avec son voyeur.‒ Sa sœur Pauline, à qui les Alexandre et Boris, les deux amis du narrateur, ont accepté de servir de modèle.‒ Aurore, la mère de Charline et de Pauline, qui lâche la bride à ses désirs les plus profondément enfouis.‒ Et, fugitivement, Émilie, la voisine nymphomane.
Mercredi 28 octobre.Pas de Charline au café ce matin. Juste un SMS sur le coup de dix heures : « T’inquiète pas. Tout va bien. J’ai pris ma journée. Je t’appellerai. Je te raconterai »
À tous les coups, elle est avec son Louis, là. Je crains le pire. Je crains vraiment le pire.
* * *
Pauline était aux anges.‒ Des mecs que j’ai encore jamais vus. Et que je vais dessiner à poil dans le quart d’heure qui suit… Non, mais t’imagines ? C’est trop le pied, ça !‒ T’as rien oublié ? T’as tout ce qu’il te faut ?‒ Je crois, oui. Mais pourquoi on va chez eux ? Pourquoi on fait pas ça ici ?‒ Parce que, dans leur environnement habituel, ils seront beaucoup plus à l’aise.‒ Tu leur as dit quoi alors au juste ?‒ La vérité. Que t’étais une fanatique des queues. Que tu ne vivais que pour en voir. Une obsession. Que c’était un prétexte, le dessin. Qui te servait juste de couverture.‒ Non, sérieux…‒ Je leur ai vanté tes talents de dessinatrice. Montré les portraits et paysages que tu m’avais confiés. Ils ont été littéralement soufflés par ton talent. « C’est une véritable artiste, dis donc ! » Et, évidemment, ils ont voulu savoir quel était au juste le sujet du livre que tu illustres. Je me suis montré évasif. Je savais pas trop. Tu m’en avais pas vraiment parlé.‒ À moi de me débrouiller, quoi !‒ Je suis sûr que tu feras ça très bien.
C’est Sébastien qui nous a ouvert. J’ai fait les présentations.‒ Pauline… Alexandre… Boris…On a bu un café. Ils se sont répandus en louanges sur les dessins d’elle qu’ils avaient vus. Et puis…Oui, bon, mais alors, il parlait de quoi ce livre ?
Elle s’est éclairci la voix.‒ C’est l’histoire d’un jeune homme, Sylvain, qui est amoureux d’une femme mariée, Josepha, sa voisine. Il l’épie, il la couve discrètement du regard. Et il espère. Il espère qu’un jour ou l’autre il pourra se déclarer et parvenir à ses fins. En soi, dit comme ça, ça peut paraître banal, mais ce qui l’est moins, c’est qu’un autre jeune homme, Valentin, est, de son côté, épris de lui en secret. Dans le premier chapitre, Sylvain vient d’être réveillé par la voix de sa douce Josepha. Il se précipite, nu, à la fenêtre de sa chambre qui donne directement sur son jardin à elle. Il s’efforce désespérément de l’apercevoir à travers les fentes de ses volets qu’il n’ose pas ouvrir. Elle est juste en dessous. Il se penche, il se penche… Il l’apercevra. Furtivement.
Elle a marqué un court temps d’arrêt.‒ Voilà. C’est cette scène qu’il s’agirait pour moi, dans un premier temps, d’illustrer.Il y a eu quelques instants de silence. Un silence que Sébastien a rompu.‒ Bon, ben oui !‒ Vous avez une pièce avec des volets ?‒ Oui, ma chambre.Dans laquelle on s’est tous les quatre rendus.‒ Ah, parfait ! Ce sera parfait.‒ Et qui ?
Elle a opté pour Alexandre.‒ Il correspond mieux à l’idée que je me fais du personnage.Elle a installé son chevalet tandis qu’il se déshabillait.‒ J’enlève tout ?‒ Dans le texte, le personnage est entièrement nu.‒ Alors…Il a tout retiré tandis que Boris fermait les volets.
Elle lui a fait prendre la pose.‒ Oui, mais faut que tu te penches davantage. Le plus possible. C’est juste en dessous qu’elle se trouve, la voisine. Donc, si tu veux avoir des chances de l’apercevoir, c’est à travers les fentes du bas.Il en est passé par où elle voulait.Et le fusain a couru sur le papier.
On est revenus jusqu’à la voiture en silence.‒ Ils sont sympas, hein ?‒ Très. Et je crois que je devrais pouvoir arriver à pousser les choses assez loin.‒ T’as déjà une belle petite paire de fesses et une non moins belle paire de couilles pendant entre elles. C’est déjà pas si mal, non ? De quoi occuper, dans un premier temps, très agréablement ta soirée.
* * *

Émilie était chez moi. En train de siroter un café.‒ Heureusement que tu m’avais laissé les clefs.– Ton mari t’a encore foutue dehors ?– Oui, oh, ben alors là, il a pas intérêt. Ça lui coûterait cher. Non. Si je te disais la vraie raison… – Eh ben vas-y !– J’ai brusquement eu envie de ton ragoût à la mentonnaise, mais alors une de ces envies !– T’es enceinte ?– Parle pas de malheur ! Non, ça, il y a pas de risque.– Le problème, pour le ragoût, c’est que j’ai pas ce qu’il faut.– Moi, si ! Je t’ai tout amené. T’as plus qu’à te mettre aux fourneaux.– Il y en a quand même pour un petit moment.– Ça fait rien. On discutera en attendant Et épice, hein ! Épice ! Parce que j’ai d’autres projets pour après. Avec toi.

Jeudi 29 octobre.– Tu m’as pas appelé hier. T’avais promis pourtant.Charline a pris un petit air coupable.– Désolée. J’ai pas pu. En tout cas t’avais tout faux : il m’a pas sauté dessus, Louis.
J’ai feint l’étonnement.– Ah, parce que t’étais avec ?– Évidemment que j’étais avec. Mais j’allais pas te le dire avant. Tu m’aurais encore fait toute une pantomime.– Chez lui ?– Chez lui, oui. Tu verrais cette baraque qu’il a ! Un château. Avec des pièces partout. Et une piscine immense. Qu’est à l’intérieur en plus. Et qu’est chauffée. Il m’a encore vue toute nue du coup. Parce qu’évidemment j’ai eu envie de me baigner. Mais j’avais pas de maillot. Il a dit qu’il s’en fichait. Qu’est-ce ça pouvait faire ? On n’était plus au Moyen Âge. Et il y avait que nous n’importe comment.– Tu parles s’il s’en fichait !‒ Je le sais bien, je suis pas idiote. Je le sais bien qu’il me regardait en douce. Tout le temps qu’on a été dans l’eau. Et aussi après pendant qu’on discutait sur le bord. Comment ça lui plaisait ! Même qu’il y avait des moments il était obligé de se mettre carrément sur le ventre pour pas que je m’aperçoive qu’il bandait. Comme quoi là-dessus t’avais raison finalement ! Il peut encore.‒ T’as passé une excellente soirée à ce que je vois.‒ Ah, ben ça ! Comment ça me remuait de voir l’effet que je lui faisais, tu peux pas savoir.‒ Oh, que si ! Et maintenant ? Tu comptes faire quoi avec lui ?– Mais rien du tout ! Discuter. Parce qu’il en sait des choses, tu verrais ça ! Et le laisser me regarder. Tant qu’il veut.
* * *
Aurore avait les joues rouges. Et les yeux brillants.‒ Je pensais à toi justement. Et j’étais en train de…‒ En train de quoi ? Dis-le !‒ De me branler. De me branler en imaginant que…‒ Que quoi ?
Elle a hésité.‒ Que tu…‒ Oui ?‒ Que tu me donnais une fessée. Une grosse. Une sévère. Une qui fait mal.‒ S’il y a que ça pour te faire plaisir…‒ Il y a pas que ça, mais il y a aussi ça, oui.
Je l’ai fait basculer en travers de mes genoux, je l’ai bien calée, je lui ai mis le derrière à l’air et j’ai tapé. Pas trop fort au début.‒ Vas-y ! Vas-y ! N’aie pas peur !Plus fort. De plus en plus fort.Elle a gémi. Elle a crié. Elle a réclamé.‒ Encore ! Encore !Et elle a joui sous les claquées.
Elle s’est relevée. Jetée à mon cou.‒ Merci. Oh, merci. Comment c’était bien !Elle s’est blottie contre ma poitrine.‒ Qu’est-ce que tu vas penser de moi maintenant !‒ Du mal ! Plein de mal. Que du mal. Mais comme c’était de toute façon déjà le cas avant…Elle m’a donné une petite tape sur la main.‒ Idiot !S’est pressée plus fort contre moi.‒ En attendant, il m’avait pas fait tout dire, ton questionnaire. La preuve !
Elle m’a doucement caressé la joue, du bout du pouce.‒ On recommencera, hein ?‒ On recommencera.‒ Mais alors, tu sais ce qui serait bien ? C’est qu’avant tu me grondes. Que tu me traites comme la dernière des dernières. Que tu me fasses honte comme c’est pas possible.‒ Tu sais pas à quoi tu t’exposes.‒ Tant mieux !
Elle s’est faite songeuse.‒ Si j’avais pensé qu’un jour je pourrais lui donner corps à ce fantasme ! Et avec quelqu’un de beaucoup plus jeune que moi en plus ! Oh, non, comment c’était trop bien !‒ Reste que je suppose que tu en as tout un tas d’autres, des fantasmes. Qui sont dans la droite ligne de celui-là. Non ?Elle a baissé les yeux.‒ Si !‒ Eh bien il ne reste plus qu’à aller les débusquer.

* * *
Ça le dérangeait, Alexandre, si on passait, Pauline et moi ?‒ Pour la suite là, tu sais bien‒ Bien sûr que non ! Venez ! Venez !On ne s’est pas fait prier.
Il nous attendait, sur le pas de la porte, en compagnie de Boris.‒ Faut pas hésiter, hein ! En général on est plutôt là qu’à la fac.Le temps de boire un café. Qu’elle explique en quoi allait consister cette deuxième séance de pose.‒ Sylvain est toujours aux aguets derrière ses volets. Il ne vit qu’au travers de sa belle Josepha. Mais, cette fois, il faut qu’on se rende compte qu’elle lui fait de l’effet. Et quel effet elle lui fait. Vous voyez ?Ils voyaient, oui. Ils voyaient même très bien.
Et on est retournés dans la chambre.Sébastien s’est déshabillé. Il bandait déjà. Il est allé se mettre en position. Et elle, elle est allée se placer de façon à pouvoir le dessiner de profil.‒ Garde la tête bien collée aux volets, mais ton corps, tourne-le un peu plus vers moi. Comme ça, oui ! Là ! Parfait !Et elle s’est mise au travail. Une heure durant. Plus d’une heure durant.
Une fois au-dehors, elle a voulu savoir.‒ À ton avis, ils y croient à mon histoire de bouquin à illustrer ?‒ Complètement. Ils n’ont pas le moindre doute là-dessus. Ils me l’auraient dit. Non, et puis tes dessins tiennent la route, tu es très persuasive, très professionnelle. C’est parfaitement plausible, tout ça.‒ Je me demande par moments. Je me dis que c’est tellement gros…‒ Ils ont envie d’y croire. Alors ils y croient. Et ils y trouvent aussi leur compte, va, t’en fais pas !‒ Ce qu’il y a de sûr en tout cas, c’est qu’il bandait, Alexandre. Et pas qu’un peu ! Je sais bien que c’était ce que je lui avais demandé de faire, mais bon, comme ça, sur commande, ça aurait pu coincer.Il y aurait même dû y avoir des périodes de relâchement. Ben non, jamais. À aucun moment.‒ Et pour cause ! C’est le genre de situation qui peut pas laisser un mec indifférent. Une nana qui te laisse courir les yeux dessus… À moins d’être modèle professionnel… D’ailleurs,tu sais ce qu’il m’a discrètement demandé, Boris, c’est quand il y aurait droit, lui aussi.‒ Ah, oui ? Oh, mais son tour viendra. Alors là, t’inquiète pas que son tour viendra. Bientôt. Très bientôt. C’est prévu. C’est même avec lui que je compte faire avancer sérieusement les choses.‒ Comment ça ?‒ Tu verras bien.
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