La douche m’a fait du bien, détendu mais ne sachant pas quand elles vont revenir, j’attends en tournant en rond dans l’appartement, ce qui vient de se passer me revient en tête et mon excitation aussi.Suzy ne voulait plus entendre parler de sexe en dehors de notre couple, une soirée à la maison ratée sur tout la ligne, en compagnie d’un couple nul, lui a laissée un mauvais souvenir. J’ai fait contre mauvaise fortune bon coeur, nous n’avons plus mis les pieds dans un club échangiste, et encore moins dans les soirées privées ?libertines’’ malgré maintes sollicitations.Suzy est une femme sensuelle qui aime le sexe, nos rapports sont toujours précédés par de longs préliminaires, la pénétration n’étant que la cerise sur le gâteau.Depuis le début de l’année, Suzy reparle un peu de nos bonnes sorties, occultant les mauvaises.J’attendais le moment propice pour lui proposer de reprendre les jeux qui nous ont amenés au mélangisme d’abord, au triolisme et enfin à l’échangisme, ne voulant rien précipiter. Le hasard faisant bien les choses, Lorna nous est tombée du ciel et cela semble beaucoup plaire à mon épouse.J’ai accepté de garder Lorna chez nous sans manifester ma joie, très heureux que ce soit Suzy qui le propose.Pour passer le temps, je rallume mon PC pour vider mon courrier, c’est aussi l’heure, avec le décalage horaire, où je peux me connecter avec des correspondants d’outre atlantique, des canadiens francophones principalement mais aucun n’est connecté, un peu tôt peut-être.Je surfe un peu sans rien trouver d’intéressant, je ferme mon PC, mes pensées sont ailleurs. N’ayant rien d’autre à faire, j’en profite pour classer le courrier accumulé sur un coin de mon bureau.Une lettre non ouverte adressée à Suzy attire mon attention, c’est l’appel de sa prime d’assurance auto.L’échéance tombant dans trois jours, je m’empresse de faire le chèque et pour passer le temps, j’allume la télé.Impossible de me concentrer sur l’écran, obnubilé par la scène entre Lorna et Suzy, je me retrouve de nouveau en érection. Il n’est pas question que je me masturbe, pourtant ce n’est pas l’envie qui me manque !Pour passer le temps, je vais me faire un petit sandwich et j’essaie de me décontracter.Le bruit de la porte d’entrée me fait sursauter, Suzy et Lorna entrent une valise dans chaque main. -Fred, il reste encore deux valises dans le coffre, tu veux aller les chercher s’il te plait... J’attrape une grande valise et un vanity, vu la quantité de bagages, j’en déduis que Lorna va habiter chez nous un bon moment. Suzy l’installe dans la chambre équipée d’un cabinet de toilette, elle revient seule. -Fred, on va la garder quelques temps, tu Veux bien ?-Monique, c’est ce que tu voulais...
-Oui Chéri. Tu as compris qu’elle m’excite et je ne sais pas pourquoi... Dans mon for intérieur, je ne suis pas mécontent de la décision de ma femme, il est évident que Lorna m’excite aussi. -Chérie, Lorna est une très belle femme, je comprends...-Je serais un homme, je dirais qu’elle me fait bander ! Tu devrais aller lui brancher la télé, je ne sais pas où est le câble...-Suzy, elle a peut-être envie de se reposer...-Mais non, elle range ses affaires, en passant jette un oeil sur ses fringues, tu vas voir qu’elle ne s’habille pas chez un fripier. Quant aux chaussures je ne t’en parle même pas... Dans la chambre, Lorna est en plein rangement, il ne reste qu’une valise à vider.Deux très belles robes du soir, façon grand couturier, sont étalées sur le lit, au moins 10 paires de chaussures sont alignées le long du mur, la moins chère doit bien coûter 200 euros.Le câble de la télé en place, j’allume le poste et lui montre le fonctionnement de la télécommande du décodeur de la parabole, elle m’écoute sans dire un mot, opinant du chef quand je lui demande si elle a compris.Lorna ayant fini son déballage, je range les valises sur l’armoire. Quand je me retourne pour partir, elle est nue au pied du lit, terminant un gros chignon puis, son vanity à la main, elle disparaît dans la salle de bain.Elle n’a pas dit un mot, juste un sourire ou deux, je la laisse à ses ablutions et je rejoins Suzy. -Alors, tu as vu ?-Oh oui, ses valises sont superbes ! Suzy, cette fille ne vient pas d’une famille pauvre, c’est évident. Elle ne m’a pas dit un mot...-Chez la mère de son copain non plus, juste merci en partant...-Suzy, nous devons savoir qui est cette fille, son comportement est bizarre...-Laisse passer un peu de temps, elle parlera...-Elle s’est mise nue devant moi sans aucune pudeur avant d’aller se doucher...-Je vois ça, tu bandes...-Suzy, je bande depuis tout à l’heure, vous m’avez laissé en plan...-Fred, ne bouscule pas les choses...-Ok, mais c’est difficile...-Elle m’a fait comprendre qu’elle aimerait se faire couper les cheveux...-Oh non ! J’espère que tu l’en as dissuadée !-Pas vraiment, tu sais, c’est une vraie galère d’avoir des cheveux aussi longs...-C’est tout ce qui fait son charme...-Non Fred, et je la comprends. Elle veut qu’on la regarde pour autre chose que ses cheveux... -Dans ce cas, ta soeur fera ça très bien. Tu sais que des cheveux de cette longueur sont très recherchés par les perruquiers...-Nous verrons ça mardi...-Suzy, il y à quelque chose qui ne colle pas dans son attitude, sa mère parle très bien le Français puisqu’elle est française, je ne comprends pas pourquoi Lorna ne parle que le Finlandais...-Je me trompe peut-être, mais je n’ai perçu aucun accent quand elle parle Français...-Suzy, Lorna parle couramment le Français, j’en suis sur. C’est un jeu auquel elle nous fait participer...-Nous n’aurons pas de peine à la démasquer... Un bruit dans l’escalier, Lorna descend et avance vers nous une enveloppe à la main.Vêtue d’un chemisier blanc noué en bas et d’une jupe plissée mi cuisses, ses cheveux sont scindés en deux grosses tresses dans le dos.Légèrement maquillée, sa cicatrice au menton n’est plus visible, debout au milieu de la pièce, elle nous regarde en souriant. -Assoyez vous s’il vous plait, je voudrais vous parler... En français... Elle prend place dans le fauteuil en face de nous, fait venir ses tresses devant et se cale dans le fond. -Lorna, nous t’écoutons...-Voilà, je vous ai mentie, je parle très bien le Français, j’ai vécue 10 ans en France, à Paris...-Cela ne nous avait pas échappé, Lorna...-Ah bon ? Tant mieux, ce sera plus facile pour moi. Il faut que vous sachiez que je ne suis pas venue en France pour apprendre le Français, mais pour échapper à un mariage ?’arrangé’’ qui ne me plaisait pas. Mes parents sont ruinés ou presque, un ami de la famille, extrêmement riche, leur propose beaucoup d’argent pour qu’ils le laissent m’épouser. Cet homme est un calculateur, mon père le soupçonne, à juste titre, d’être à l’origine de leur déroute financière... -Mais c’est une horreur ! -Je n’ai jamais voulu me marier avec ce type qui pourrait être mon père en plus et mes parents sont de mon avis. Ma mère a tout fait pour retarder le mariage mais leur situation financière est tellement calamiteuse, qu’ils sont au bord de la faillite pour ne pas dire en faillite. Ce type leur propose de combler ?’le trou’’, mais je dois l’épouser, voilà la raison de ma présence en France... -Tu t’es sauvée alors ?-On peut dire ça ! Je suis aussi française par ma double nationalité, j’ai un passeport français mais cet homme me l’avait confisqué donc je ne pouvais plus partir. Je n’ai malheureusement pas de carte d’identité française sinon ça aurait été plus facile... -Ton passeport, tu as pu le récupérer ?-Disons que je lui ai volé, il le gardait dans le coffre de son bureau. Je savais depuis longtemps que sa secrétaire est amoureuse de lui, alors je lui ai tout raconté et bien m’en a pris, elle n’a pas apprécié du tout qu’il veuille m’épouser. D’après ce que j’ai compris, il lui avait même promis qu’elle pourrait devenir sa femme...-C’est elle qui t’a aidée ?-Oui. Ils devaient s’absenter tous les deux pendant trois jours alors nous avons imaginées, elle et moi, un petit stratagème. Elle devait laisser les clés et la combinaison du coffre dans un tiroir que je devais fracturer en m’introduisant frauduleusement dans le bureau pour ne pas qu’elle puisse être accusée, vous devinez la suite. Pour que ça fasse encore plus vrai, j’ai consciencieusement mis le bureau à sac après avoir fracturé le tiroir dans lequel se trouvaient ?’par hasard’’, les clés et la combinaison. J’ai récupérée mon passeport et j’en ai profité pour prendre une grosse liasse de billets...-Tes parents étaient au courant de ça ?-J’avais tout manigancé avec la complicité de ma mère. Mes valises étaient déjà arrivées chez des amis en Suède, j’attendais juste le bon moment pour partir. Un ferry pour la Suède et Stockholm Paris en avion, tout s’est très bien passé...-Lorna tu es riche maintenant, tu vas pouvoir renflouer tes parents...-Suzy, il faut absolument que nous allions à la banque lundi matin, je dois régulariser et surtout virer une somme sur un compte que ma mère détient encore dans une succursale de la B.N.P. à Paris... -Lorna, je suis attachée de direction dans cette banque. Je suis en congés mais lundi nous ferons ce qu’il faut... -On m’a parlé de compte provisoire, je n’ai pas très bien compris...-Nous verrons ça, je m’occupe de tout, rassures-toi... -Vous êtes adorables. Je ne peux plus retourner en Finlande, il doit être dans une rage folle et c’est un violent quand il a bu, il serait bien capable de me tuer !-Lorna, s’il veut te tuer, il te retrouvera toujours. Il sait que tu es en France ?-Je ne crois pas. J’ai un très bon ami à Saint Petersbourg, et il le sait. S’il me cherche, c’est par là qu’il commencera, ma mère l’aiguillera dans ce sens en tout cas. Une chose est sure, il ne viendra pas en France, il est fiché...-En plus c’est un repris de justice...-Lors d’un voyage en France, il a eu un grave accident de voiture en Normandie et sa passagère est décédée une semaine après. Il était ivre au moment de l’accident constaté par les gendarmes. Comme il ne s’est jamais présenté au tribunal, et qu’il n’a pas pris d’avocat, il a été condamné par contumace à trois ans de prison dont un an ferme. Avec ça je suis protégée pendant 10 ans... -Lorna, ici tu es en sécurité, personne ne sait ou tu es...-Tu n’as rien dit à John ? Demande mon épouse...-Non, tu as vu qu’il est parti retrouver son copain et qu’il a pris 2000 euros, une babiole. J’ai encore les 3000 restants sur les 5000 que la banque m’a avancés, d’ailleurs les voici, je vous les donne...-Lorna, nous ne voulons pas de ton argent, garde-le... -Je paye ma pension comme si j’étais à l’hôtel !-Nous avons un coffre dans la penderie de notre chambre, tu mets l’agent dedans, et tu te sers quand tu as besoin...-Je ne suis pas familiarisée avec l’euro, ça fait combien 2.000.000 d’euros en francs ?-En arrondissant pour faire simple, 14.000.000 de francs, soit un peu plus d’un milliard quatre cents millions de centimes... -Je suis riche alors, très riche même ! En plus je me suis trompée dans ma date de naissance en cochant les cases sinon je n’avais que cinq numéros. J’ai coché le 27 au lieu du 26...-Lorna, tu n’as pas envie de te reposer un peu ?-Mais je ne suis pas fatiguée, j’ai 26 ans et on va faire la fête ! Je vous invite dans un grand restaurant, vous en connaissez ?-Bien sur, 2 étoiles au Michelin...-C’est parfait. Fred, tu n’aurais pas un téléphone portable libre à me prêter, j’ai une puce avec tous mes numéros finlandais et je voudrais parler à une amie de ma mère. J’ai laissé le mien en Finlande afin de ne pas être repérée... -Il ne faudrait pas qu’elle vende la mèche...-C’est l’amante de ma mère, elle ne dira rien ! Je ne peux pas parler à mes parents au téléphone, il est capable des les avoir fait mettre sur écoute, il à le bras long et c’est un teigneux ! Heureusement qu’il ne connaît pas l’existence de cette femme...-L’amante de ta mère ?-Eh oui ! Ma mère a une femme comme maîtresse. Mon père est aussi bisexuel...-Lorna, toi, tu es quoi en fin de compte ?-Je suis bisexuelle aussi mais je n’ai pas de préférence marquée...-Avec l’amie de ta mère, tu as...-C’est elle qui m’a fait découvrir l’amour au féminin...-Ta mère n’était pas jalouse ?-Elle ne me l’a jamais dit, mais elle savait tout ce que je faisais...-Je ne croyais pas la Finlande aussi libérée...-La Finlande est un pays que je n’aime pas, les gens sont violents car ils boivent beaucoup, les filles comme les garçons, d’ailleurs. Je sais que je bois beaucoup aussi et c’est une habitude que j’aimerais bien perdre. En Finlande quand on sort, on boit beaucoup et on se saoule, après on fait n’importe quoi, surtout à Helsinki...-Pour le sexe, si vous êtes bourrés, ça ne doit pas être le pied...-Je crois que je n’ai jamais eu de rapport sexuel avec un garçon étant à jeun, et je n’ai jamais rien fait avec un garçon qui soit à jeun non plus...-Pas tristes vos sorties...-Les jeunes Finlandais ne veulent rien foutre, ils sont toujours dans les bars à boire, et quand les bars ferment, ils continuent dans la rue. -Les adultes, c’est pareil ?-Bien sur, sauf qu’ils font ça à la maison, ou au chalet. Sauna, vodka, bain froid, sauna, vodka, vodka et encore vodka ! Quand ils sont bourrés les hommes se battent comme des chiens pour une futilité, et les femmes font pareil maintenant. Après, tout le monde se réconcilie devant une bouteille et, si on peu encore, on baise ensemble... Sa voix devient chevrotante et ses yeux se remplissent de larmes. -Lorna, tu es en France maintenant, c’est fini tout ça...-C’est vrai, je suis idiote...Vous êtes adorables... Elle se lève et vient s’asseoir entre nous, Suzy lui donne un baiser sur les lèvres.Lorna se penche pour lui rendre son baiser, sa jupe remonte et découvre ses fesses, elle n’a pas mis de culotte.Suzy lui caresse la poitrine d’une main, l’autre passant dans le dos descend jusqu’à la naissance de la raie puis elles se redonnent un baiser plus appuyé. -Lorna, si nous voulons aller au restaurant, il ne faut pas...-Tu as raison Suzy... Nous avons tout le temps n’est-ce pas ? Nous nous levons, sa jupe ne retombant pas, je me retiens de lui mettre la main aux fesses ! -Si vous voulez de moi, je veux bien faire l’amour avec vous deux, dit elle candidement. Je dois me changer pour sortir ? -Oui Lorna, c’est un restaurant assez guindé, il vaut mieux être en robe...-J’ai des robes longues, tu viens m’aider à choisir, Suzy ? Je peux t’en prêter une si tu veux...-Pourquoi pas...-J’en ai deux du même couturier, comme ça on nous prendra pour des soeurs ! En moins d’une heure nous sommes prêts, j’ai réservé.Elles sont superbes dans leurs robes qui, sans être identiques, se ressemble beaucoup.Le restaurant n’est pas plein, le maître d’hôtel nous installe dans un coin tranquille non-fumeur.Le service est impeccable, rapide et attentionné, la commande est vite prise, et les entrées arrivent rapidement, nous décidons de manger au champagne, Lorna est aux anges, elle rit beaucoup et semble très détendue. -Je n’avais jamais bu autant de champagne de ma vie, je trouve que ça me rend toute chose...-Ne bois pas trop ma chérie, dit mon épouse...-Vous savez, je tiens très bien l’alcool...-Certainement, mais nous n’avons pas envie de faire l’amour avec une femme saoule...-Je vais me tenir mais je suis toute excitée, vous me plaisez tous les deux et j’ai envie de vous... Le repas se déroule dans une franche gaîté, nous éclusons une deuxième bouteille, après le dessert, arrive une troisième bouteille offerte par la direction.Lorna se lâche et nous raconte ?’son casse’’ avec force détails, le plus amusant, si je puis dire, étant le moment où elle s’est mise à éparpiller tout ce qui se trouvait dans le bureau après avoir eue la peur de sa vie. N’arrivant pas à ouvrir le tiroir contenant les clés et la combinaison du coffre, elle s’est servie d’un pied de biche.En se cassant le tiroir à fait un bruit d’enfer qui lui à fait craindre d’être entendue, la peur l’ayant faite ?’pisser’’ sous elle... Il n’y a plus que nous dans le restaurant, la patronne vient nous rejoindre et débouche la bouteille. -A votre santé... Mademoiselle, vous êtes superbe, j’aime beaucoup vos cheveux... Ils sont très longs ?-Libres, ils couvrent mes fesses...-Vous pourriez presque sortir seulement vêtue de vos cheveux...-J’aimerais bien mais je ne sais pas si...-Moi j’aimerais bien vous voir en tout cas...-Défaites les tresses si vous voulez, vous verrez... Elle se lève et passe derrière Lorna, en un tournemain les tresses sont défaites, ses doigts glissés dans les cheveux remettent la chevelure en bon ordre. -Vous êtes magnifique, vous pouvez vous lever s’il vous plait... Lorna s’écarte de la table et se lève, elle dépasse la femme d’une bonne tête. -Un instant s’il vous plait... Elle part vers la caisse, parle avec quelqu’un, et revient après avoir baissées les lumières, Lorna s’est rassise et boit sa coupe du bout des lèvres. -Excusez-moi, je devais donner des ordres pour demain, maintenant nous sommes seuls... Je ne sais pas ce qu’il fut comprendre, mais j’ai l’impression que Lorna a tapée dan l’oeil de notre hôtesse. -Vous êtes les parents de cette splendide créature ?-Oui et non, voici Suzy mon épouse et Lorna notre nièce... Je suis Fred...-Enchantée, je suis Camille, la propriétaire des lieux. Mon mari est éreinté, il est parti se coucher avec une migraine carabinée...-Votre établissement est très beau, et nous avons très bien mangé...-Je vous remercie... C’est rare de trouver des parents qui sortent leur nièce...-Ah bon ? Je ne vois pas pourquoi nous ne le ferions pas...-En général, les jeunes n’aiment pas trop ce type de restaurant... -Mais Lorna adore, n’est-ce pas ma chérie ?-Oh oui mon oncle, j’aime bien manger... Lorna comprend tout de suite et entre dans notre jeu.Camille se lève et, collée contre le dos de Lorna, elle passe encore ses doigts dans la magnifique chevelure. -J’adore toucher les cheveux d’une femme. Il y a beaucoup de sensualité dans une aussi belle chevelure... Lorna se laisse faire, Camille lui caresse le cou en étalant les cheveux sur ses épaules.Lorna se tourne sur sa chaise et, face à Camille, elle lui pose les mains sur les hanches.Un peu décalé et gêné par Camille, je n’ai pas vu Lorna glisser une main sous sa jupe, seul le mouvement du bras qui remonte entre les cuisses me laisse supposer qu’elle va toucher le sexe avec sa main. Camille écarte un peu les jambes pour lui faciliter la tâche, le bras plié de Lorna fait remonter la jupe, sa main se pose sur le pubis. Monique se lève, passe derrière Camille et remonte la jupe jusqu’a la ceinture, madame ne porte rien dessous, son pubis est épilé, la fente monte très haut.Trois doigts enfoncés dans le sexe de Camille, Lorna pose son pouce sur le clitoris et le masse doucement. Suzy cherche la fermeture de la jupe, Lorna retire son bras pour permettre au vêtement de tomber, Camille se dégage de sa jupe et Lorna replonge sa main entre les cuisses. Suzy, restée derrière Camille s’occupe de ses fesses, glisse un doigt dans la raie, sûrement jusqu’à l’anus.Lorna devant, Suzy derrière, Camille se caresse les seins, une main glissée dans son chemisier, je regarde sans bouger mais je commence à bander.Camille les entraîne dans une alcôve près de la caisse où trône un canapé et s’allonge, Lorna se rue entre ses cuisses.Suzy relève sa robe et la coince dans sa ceinture, Camille tend une main et lui touche l’entre cuisses, mon épouse l’aide en ouvrant la fourche de ses jambes.Lorna s’active après avoir relevée les cuises de Camille pour atteindre plus facilement l’anus, Suzy pose un genou sur le canapé et vient se positionner au-dessus de la bouche de Camille. -Fred, vous pouvez venir, vous ne serez pas de trop, dit Camille avant de s’occuper le la chatte de Suzy... Je m’avance en baissant ma braguette et je sors mon sexe en érection.Suzy s’est posée sur la bouche de Camille, je passe derrière elle et je remonte l’autre coté de la robe.Après avoir glissé ma queue entre les fesses de Suzy, je vais toucher la bouche de Camille avec mon gland, elle me donne un coup de langue furtif.Je fais se pencher Suzy et j’entre dans sa chatte, Camille lui mange le clitoris, je sens sa langue sur ma queue, Lorna relevée, se masturbe en nous regardant. Suzy s’écarte de Camille et s’appuie sur le dossier du canapé, les reins cambrés, Lorna vient se mettre en 69 au-dessus de Camille.J’ai les fesses de Lorna dans mon champ de vision, je ne peux résister à poser mon pouce sur la rosette.Suzy s’agite sous mes coups de boutoirs, je sais qu’elle va jouir et j’attends son orgasme sans cesser mes mouvements tout en me retenant. Suzy ayant vu mon geste en direction des fesses de Lorna, me fait ?’oui’’ de la tête.Je sors doucement de Suzy après son orgasme, elle se relève et me laisse la place.Je pose mon gland lubrifié sur le petit trou de Lorna et j’entre doucement sans rencontrer de résistance, j’en rêvais ! Je fais quelques mouvements lents, étant au bord de l’orgasme et ne pouvant plus me retenir, je me lâche et décharge en m’enfonçant d’un coup jusqu’aux couilles.Lorna pousse un petit cri, je sors ma queue et, en me baissant un peu, je la mets dans la bouche de Camille pour qu’elle me suce le gland, sa langue récupère les dernières gouttes de mon sperme. Nous nous relevons tous les trois, le visage de Camille est maculé de mouille, Lorna se retourne et me donne un baiser sur la bouche, ses lèvres sont couvertes de cyprine odorante.Je vais aux toilettes sans rentrer mon sexe pour me laver, à mon retour, elles sont debout autour de la table et trinquent. -Fred, vous avez une nièce formidable... -Camille, Lorna n’est pas notre nièce, nous ne sommes pas des parents indignes, c’est une amie...-Cela m’est égal, j’ai passé un excellent moment. Si vous permettez, je vous offre votre soirée... Nous la remercions chaleureusement et nous partons, dans la voiture, Lorna nous demande si c’est souvent comme ça en France. -Malheureusement non...-C’est dommage que vous n’ayez pas vu son sexe, j’y ai mis quatre doigts ! Fred, rentrons vite, je veux vous faire l’amour...Latude33@free.fr
