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S'il vous plaît Maître

Chapitre 1

SM / Fétichisme
Le bar où nous avons rendez-vous est quelconque. Situé sur une place assez fréquentée, un point tout aussi positif que négatif au vu de la tenue que je porte. Je vous connais Maître, je sais que vous n’aimez guère être bridé par des barrières de tissu, c’est pour cette raison que j’ai choisi de ne porter que des bas sous ma jupe légère et ma chemise. J’appréhende cette rencontre, serez-vous heureux de ma surprise ? Et si quelqu’un le découvrait, seriez-vous quand même content ? Vous m’attendez, déjà assis, un verre à la main. Suis-je en retard ? Le sourire que vous m’adressez en me voyant me fait fondre. La chaleur de votre corps contre le mien lorsque vous me prenez dans vos bras fait disparaître mes peurs. Je suis à peine assise que mon cocktail arrive déjà, une gorgée et je me sens tout de suite d’humeur plus joyeuse. Vous le savez, je suis stressée à chaque rendez-vous. Après tout, j’ai à cœur de vous satisfaire et je suis terrifiée à l’idée de vous décevoir.
Mais vous me connaissez et vous lancez la conversation alors que je vous dévore du regard, sentant monter en moi un désir que je ne peux pas vous cacher.
Le temps passe et les passants défilent pendant que la conversation reste banale et peu stimulante. Mais vous le faites exprès pour que je m’attarde sur les mouvements de votre bouche, sur votre langue qui passe lécher vos lèvres par moments. Comme j’aimerais que ses lèvres m’embrassent et que cette langue me lèche, moi. Mais je n’oserai vous réclamer quoi que ce soit Maître, je ne peux qu’attendre en sentant mon envie de vous gronder au creux de mon ventre. Quand daignerez-vous vous occuper de moi ? Votre main effleure ma joue et je ne peux que prier pour que ce contact ne cesse pas trop vite. Mais déjà, vous retirez votre main, vous brisez ce lien. Pour mieux prendre ma main et m’inviter à vous suivre. Vais-je enfin pouvoir profiter de votre corps ? Je bouillonne intérieurement, à quand remonte notre dernière entrevue ? A quand remonte la dernière fois que vous avez posé la main sur moi ?
Je vous suis sans comprendre où nous allons, mais cela m’est bien égal, je me laisse guider par votre main dans la mienne.
Les rues défilent et mes talons claquent sur les pavés. Le Soleil m’éblouit, mais je ne peux ni ne veux quitter mes pensées. Je me perds dans mes rêveries, dans mon envie de vous et ne remarque que vous me regardez que lorsque votre main serre la mienne. Je vous souris avant de voir que vous ne vous êtes arrêté que pour pousser la porte d’une boutique. Je n’en ai pas vu l’enseigne, mais je comprends assez vite où vous m’avez amenée. Je vous précède pour entrer, mais je ne suis pas rassurée, je n’aime pas me montrer. Et cela vous fait sourire. Vous aimez me mettre dans des situations inconfortables. Votre main tire la mienne jusqu’au fond de la boutique, vous n’êtes pas venu flâner. Vous savez ce que vous voulez, et la section vers laquelle vous vous dirigez m’excite autant qu’elle m’effraie. Les tenues s’alignent avant de laisser place à des jouets aux formes les plus incongrues les unes que les autres.
Les fouets, les cordes et les harnais, de plus en plus complexes et diverses enflamment mon imagination.
Puis je vois ce qui fait briller votre regard. Ce que vous voulez m’infliger plus tard. Vous ne lâchez ma main que pour attraper une barre en métal réglable orné de quatre crochets. Les étincelles dans votre regard m’enflamment plus que je ne vous l’admettrai jamais. Des deux mains, vous testez la solidité de la barre puis vous reprenez ma main avant de vous diriger vers la caisse. Au moment de payer, un petit objet attire votre regard. Mais je n’ai pas le temps de le voir avant que la caissière ne referme sa boîte que vous rangez dans votre veste. Vous reprenez ma main et nous quittons la boutique. Vous marchez d’un pas plus pressé et je dois accélérer pour vous suivre. Ma jupe flotte autour de moi et l’air frais met mes nerfs à rude épreuve. Mes talons glissent sur les pavés, mais votre main m’agrippe. Encore une fois, les rues défilent alors que je ne peux penser qu’à une seule chose. Qu’y a-t-il dans votre poche ?
Je reconnais la rue alors que je sens votre main se resserrer sur la mienne, votre pas accélère encore et je dois presque courir pour vous suivre, ce qui soulève encore plus ma jupe et augmente ma peur de me faire prendre. Nous enchaînons les volées de marches, et la porte finit par claquer dans mon dos alors que je suis haletante. Par la course que vous m’avez forcé à faire sur les derniers mètres ou par le désir que je ne peux plus refréner et qui me dévore, je ne saurais dire. Je laisse tomber ma veste et je sais que bientôt, je vous aurais contre moi. Votre corps vient me plaquer contre la porte d’entrée et vos bras m’enlacent. Je me sens fondre encore plus alors que je ne pensais pas cela possible. Vos mains sortent de votre poche mon collier. Ce simple bout de cuir qui me fait tant rêver, qui me promet tant et qui vient se serrer contre ma gorge juste assez pour m’étreindre et trop peu pour me blesser.
A peine le cliquetis du cadenas retentit-il que vos dents se referment sur mon épaule, me libérant de mes tensions et m’arrachant mon premier cri de plaisir.
Votre bras gauche m’enserre et me maintient contre votre torse pendant que votre main droite glisse le long de mon cou pour passer entre mes seins sans jamais me toucher plus qu’un simple frôlement. Oh s’il vous plaît Maître, si vous pouviez ne serait-ce que pincer l’un de mes tétons. Je frémis et me tortille dans votre étreinte pendant que votre main continue sa course toujours plus bas, passant de ma chemise à ma jupe pour atteindre mon genou. Là, vos doigts se referment sur ma peau et se font plus présents. Votre main remonte sous ma jupe et suit, avec une lenteur proche de la torture, le fil de mon bas. Votre main gauche remonte et se saisit de la boucle qui orne mon collier pour me maintenir en place, pendant que votre main droite dépasse mon bas et caresse enfin ma chair. Le contact de votre peau contre la mienne m’électrise. Je gémis et me laisse tomber contre votre torse alors que votre main droite a à peine frôlé mon aine. Votre main gauche se resserre sur l’anneau.
Vous venez de comprendre que je ne porte rien.
Je vous entends grogner dans mon oreille puis votre main tire sur le collier, me forçant à me décoller du mur. Vous me retournez et m’ordonnez de poser mes mains contre le mur. Vos mains me lâchent instantanément et je ne peux m’empêcher de geindre de tristesse. Je me sens abandonné. J’entends le zip de ma jupe juste avant qu’elle ne glisse le long de mes jambes. Je me retrouve en talon et bas pendant que vos mains remontent ma chemise au-dessus de ma tête et la positionnent pour entraver mes bras et ma vue. Votre main gauche se saisit de mes cheveux et maintient ma tête pendant que votre bouche s’approche de mon oreille. Votre voix me murmure que malgré le plaisir que vous retirez de ma tenue, je ne dois plus jamais m’exhiber de la sorte. Après tout, je suis votre et nul ne peut jouir de moi sans votre consentement. Et cette exhibition doit être punie. Oh, Maître comme votre voix me fait frissonner.
Puis votre main droite tombe sur mes fesses et je me mets à compter à haute voix comme vous l’aimez.

Une, je frissonne. Deux, une douce chaleur se répand dans mon corps. Trois, je gémis presque en la comptant. Quatre, mes fesses commencent à chauffer. Cinq, je me sens dégouliner sur mes jambes. Six, la secousse me plaque contre la porte. Puis votre main cesse de s’abattre. Chaque secousse s’est répercutée dans tout mon corps. Chaque impact a mordu ma chair juste assez fort pour que la douleur prenne le pas sur le plaisir. Puis votre main vient caresser mes fesses, apaisant quelque peu la morsure de vos coups, votre main gauche lâche mes cheveux pour descendre le long de mon dos entièrement nu. Je sens vos griffes marquer ma chair et je ne peux ni ne veux me retenir d’exprimer mon envie. Oh s’il vous plaît Maître, ne vous arrêtez pas. Votre main gauche s’agrippe à moi pendant que votre main droite explore mon intimité. Je ne vous résiste pas et je gémis en bougeant pour prolonger ce contact. Vous grognez de contentement, de me voir ainsi offerte, de me sentir prête pour vous.
Vous commencez à me caresser.
Vos doigts naviguant de ma vulve à mon clitoris, répandant ma cyprine, augmentant mon plaisir. Puis plus rien. Vous arrêtez vos caresses, me laissant haletante. Vous finissez d’ôter ma chemise et me remettez face à vous. Vous me montrez la table du coin de l’œil et docilement, je me dirige vers elle. Vous posez enfin votre veste et retroussez vos manches en vous saisissant de mes menottes de cuir. La première vient enserrer mon bras droit et la deuxième mon bras gauche. Vous passez mes poignets dans mon dos et attachez les menottes ensemble. D’une petite secousse, je me retrouve assise sur la table, les jambes écartées. Les deux autres menottes viennent enserrer mes chevilles et vous les fixez aux pieds de la table, me forçant à m’ouvrir à vous, à vous montrer à quel point vous me faites envie. Vous repartez vers votre veste et en sortez la petite boîte que vous avez achetée plus tôt. Quelle autre surprise m’avez-vous réservée encore ?
Vous posez la boîte sur la table et vos mains reviennent sur moi, vous tirez mes cheveux vers l’arrière, m’empêchant de voir lorsque vous ouvrez la boîte.
Vous titillez ma curiosité et vous savez que chacun de vos gestes ne fait que m’allumer de plus en plus. Votre bouche capte la mienne avant de descendre le long de ma gorge où vous plantez vos crocs, m’arrachant un râle de plaisir. La pression de vos dents se relâche et votre bouche continue de descendre le long de mon corps pour venir se refermer sur un de mes tétons que vous ne ménagez pas. Ma bouche se délie et je gémis de plus belle. Puis vous vous agenouillez entre mes jambes pour pouvoir enfin apposer votre bouche directement sur la source de mon plaisir. Vous me titillez de votre langue et mon plaisir gronde au creux de mes reins. Je gémis sous vos assauts et me répands dans votre bouche. Oh s’il vous plaît Maître, n’arrêtez jamais. Vos doigts s’ajoutent à votre langue et je perds pied. J’alterne entre râle de plaisir et gémissement, entre halètement et grandes inspirations. Oh Maître, vous savez si bien vous y prendre.
J’aime vos doigts et votre langue séparément, je les aime ensemble et par-dessus tout, je vous aime.
Vous qui savez si bien me faire perdre la tête. Vous qui me connaissez mieux que moi-même. Vous qui m’êtes dévoué autant que je le suis à vous. Oh Maître, je vais jouir. Et vous le savez. Vos mains quittent mon corps pendant que votre langue continue de s’activer et d’un coup, je sens une vive douleur sur mes tétons alors que je m’apprêtais à m’abandonner à l’orgasme. Le coffret est vide et mes seins sont maintenant embellis de pince tétons ornés de perles. Vous saviez mon orgasme proche, mais vous ne vouliez pas me le donner tout de suite. C’est pour cela que vous avez arrêté. Pour cela que votre bouche finit par me délaisser. Je gémis de tristesse lorsque vous vous relevez. Je sens vos mains détacher les liens qui maintenaient mes jambes à la table et mes mains entre elles. Vous me laissez mes menottes et venez m’embrasser alors que chaque caresse m’enflamme et me fait trembler. Votre bouche s’approche de mon oreille, la mord et me susurre que mon plaisir est vôtre.
Oh Maître, je ne le sais que trop bien.
Vous m’incitez à descendre de la table pour me plaquer contre votre corps. Au moment où ma peau touche vos vêtements, je me rends compte de ma nudité. Après tout, je ne porte que mes bas, mes pinces à tétons, mes menottes et mon collier alors que vous portez encore votre chemise et votre pantalon. Vous me retournez gentiment et votre main vient plaquer mon ventre contre la table. Vous rattachez mes pieds à ceux de la table et mes mains aux pieds de l’autre côté. Je ne pourrais vous être plus offerte et vous aimez ça. Vos mains parcourent mon dos, massant et griffant ma chair. Oh Maître, je recommence à perdre pied. Vos mains me quittent et je vous entends fouiller dans vos affaires. Puis le premier coup s’abat. Ce n’est plus votre main que je sens sur mes fesses, mais un objet froid et dur. Vous avez sorti le paddle. Les dix coups que vous me faites compter à haute voix passent bien trop vite pour que je puisse en apprécier toute leur saveur.
Vous venez placer le paddle dans ma bouche et vos mains retournent sur mon corps.
Vos doigts entre mes jambes caressent et répandent ma cyprine. Puis vous me les donnez enfin, je les sens écarter mes chairs et me pénétrer. Vous instaurez un long et lent va-et-vient qui me brûle alors que je ne peux jouir. Vos deux doigts sont vite remplacés par un vibromasseur que vous actionnez tout aussi lentement que vos doigts. Mon plaisir gronde entre mes jambes. Oh Maître, je vous hais lorsque vous prenez votre temps. Vous continuez d’activer le jouet et votre deuxième main vient sur mon clitoris. Je hurlerai si je pouvais. Mon plaisir monte et je ne peux le retenir. Vous ne faites rien pour m’aider à redescendre, au contraire, vous faites tout pour me faire exploser. Une nouvelle fois, mon orgasme se rapproche de plus en plus et vous accélérez le rythme de vos assauts. Mon plaisir monte et je suis à deux doigts de jouir lorsque vous criez non. Oh s’il vous plaît Maître, laissez-moi jouir cette fois !
Vous continuez tout en m’interdisant de céder à l’orgasme et dans un râle, je finis par lâcher le paddle qui tombe sur la table.
Vos mains le lâchent dès que vous entendez le claquement du cuir sur la table. Oh Maître, je sais ce qu’il va m’arriver et je suis désolé d’avoir ouvert la bouche. Si seulement je savais me contenir...
De nouveau, vous fouillez dans vos affaires. La cravache vient caresser mon dos, glissant de ma nuque à mes fesses avant de venir claquer contre ces dernières. Vous m’assénez dix coups, mais pas pour le plaisir. Les impacts résonnent dans mon corps et me retournent. Je sais que vous n’aimez pas la cravache. Et vous me le faites bien sentir. Je la hais autant que vous. Votre main vient caresser les zébrures que la cravache a laissées sur mes fesses et le haut de mes cuisses. Vous la détestez, mais vous adorez les marques qu’elle laisse. Une nouvelle fois, vous détachez mes mains et mes jambes de la table. Je n’ai guère de force pour bouger alors je vous laisse faire. J’aime que vous manipuliez mes membres comme si je n’étais rien d’autre que votre poupée. Vous collez mon dos à votre corps et laissez vos mains caresser mon ventre. Oh s’il vous plaît Maître, arrêtez de me torturer. Vous accrochez mes poignets ensemble avant de les passer derrière votre cou.
Votre main droite vient reprendre sa place entre mes jambes et votre main gauche vient caresser mes seins.
Je gémis et lutte contre vous pour prolonger le contact de votre main. Oh s’il vous plaît Maître, laissez-moi jouir. Mes jambes se mettent à trembler et ma respiration devient saccadée. Je vous sens heureux dans mon dos et votre main droite se fait encore plus présente. Votre main gauche me plaque contre votre torse et je sens un raz de marée de plaisir m’envahir. Puis votre voix résonne à mon oreille. Un simple mot. Un simple ordre. Jouis. Et je cède au plaisir qui déferle en moi. Je jouis pour vous Maître et votre main gauche en profite pour m’arracher les pinces tétons, ce qui me fait jouir de plus belle. Je me répands dans votre main et je vous entends grogner de plaisir. Il ne reste que mes mains accrochées derrière votre nuque pour me garder debout. Je ne tiens plus et m’écroule sur vous. Vous me gardez contre vous pendant que vous détachez mes mains et massez mes épaules.
Je ne suis plus réellement consciente de ce qui m’arrive et je me laisse porter par vos mains, vos baisers et vos mots doux.
Je ne suis plus qu’une poupée sans volonté dans vos bras et vous me déplacez délicatement alors que je me laisse porter par le plaisir qui pulse encore dans mes veines. Vous me retournez et je sens une surface froide et dure dans mon dos. Vous accrochez mes poignets au-dessus de ma tête et je sens enfin le bois de la croix commencer à mordre mes chairs. Oh s’il vous plaît Maître, ne reprenez pas tout depuis le début. Mes chevilles se retrouvent elles aussi attachées à la croix et je suis nue, exposée et sans défense devant vous. Vous me regardez et je sais que vous appréciez ça. Votre langue frôle vos dents, vos mains caressent timidement mon corps. Chaque contact m’électrise et je ne peux que supplier pour que vous m’en donniez plus. Mais à chaque fois, vous retirez vos mains, vous me délaissez, vous m’abandonnez alors que j’ai besoin de vous. Puis vous vous éloignez d’un pas avant de marquer une pause, comme si vous admiriez un tableau inachevé.
Et comme le peintre qui compose sa toile, vous réfléchissez à ce qui pourrait compléter mon supplice.
Et vous trouvez la pièce qui manque alors que je vous demande, encore une fois, de vous occuper de moi. Vous sortez un bâillon boule de votre sac et me le mettez en bouche avant de fanfaronner que maintenant, je ne peux plus rien contre vous. Comme si je le voulais. Comme si l’idée de vous dire non m’avait traversé l’esprit un seul instant. Vous continuez de m’observer alors que je ne peux que gémir de manière étouffée. Vous défaites votre ceinture lentement et venez me caresser tout doucement avec. Le frottement du cuir contre ma peau équivaut à une morsure tellement je veux jouir, tellement je veux céder au plaisir qui gronde en moi depuis longtemps. Puis vous posez la ceinture et dégrafez votre pantalon. Il tombe le long de vos jambes alors que vous me regardez droit dans les yeux. Votre caleçon suit le parcours de votre pantalon et vous êtes enfin nu devant moi. Oh Maître, que j’aime ça. Mais à mon grand déplaisir, vous n’avez pas fini de jouer avec moi.
Alors que je ne pense qu’à vos mains et votre bouche sur mon corps, une fois encore vous me torturez.
Vous ne me donnez rien, pire, vous commencez à vous caresser seul, devant moi alors que je ne peux ni bouger ni parler. Mon excitation gronde au creux de mon ventre et je recommence à dégouliner de plus belle entre mes jambes. Je vous regarde vous caresser et je ne pense plus qu’à une chose, à quel point j’aimerai vous prendre en bouche. Je ne sais ce qui de cette pensée ou du bâillon me fait le plus saliver. Votre main monte et descend le long de votre verge et oh s’il vous plaît Maître, que ne ferais-je pas pour pouvoir vous prendre en bouche jusqu’à l’extase. Mais vous n’avez cure de mes envies, après tout, vous êtes le Maître et je ne suis que votre soumise. Votre main s’active de plus en plus vite et votre plaisir commence à se lire sur votre visage. Je tente de lutter, mais la croix me maintient fermement. Je gémis et ma salive commence à me couler le long du cou. Vous souriez de plaisir.
Vous aimez me voir lutter pour atteindre l’orgasme, vous aimez m’entendre vous supplier de me toucher, vous aimez quand je ne suis plus qu’un être empli de plaisir et incapable de penser à quoi que ce soit d’autre.
Vous prenez le temps de faire monter votre plaisir, et cela me paraît interminable. Je ne peux que vous voir alors que votre visage se détend sous le coup du plaisir. Je ne peux que vous entendre alors que votre gorge commence à grogner. Je ne peux même plus vous supplier de venir m’aider alors que je me sais sur le point de jouir. Puis votre orgasme arrive enfin, libérateur alors que je me sens de plus en plus contrainte. Ma salive a depuis bien longtemps rejoint ma cyprine et je dégouline le long de mes bas jusqu’au sol. Pour un peu, je jouirais sur un claquement de doigts. Vous disparaissez de mon champ de vision et je ne me suis jamais senti aussi abandonné de toute ma vie. Lorsque je vous retrouve enfin, vous portez de nouveau votre caleçon et je commence à avoir peur. Allez-vous me laisser dans cet état sans m’autoriser à jouir ? Cherchez-vous à me punir ? Qu’ai-je bien pu faire qui vous a déplu ? Oh s’il vous plaît Maître, ne me laissez pas ainsi.
Je vous vois sourire alors que je sais que ma détresse se lit sur mon visage.
Vous vous approchez et venez coller votre corps au mien alors que je cherche à vous agripper pour vous empêcher de partir. Puis votre voix résonne dans le creux de mon oreille. Vous ne prononcez que deux mots « trois minutes ». Une vague de soulagement parcourt mon corps puis je sens vos mains attraper mes seins et commencer à les maltraiter avant de descendre toujours plus bas. Vous saisissez mon entrejambe et commencez à jouer avec mon clitoris. Mon plaisir remonte de plus belle et mes muscles se contractent pour lutter contre le carcan de la croix. Vous vous agenouillez et remplacez vos doigts par votre langue pour que ces derniers viennent s’enfoncer en moi. Vous me pilonnez et me léchez en même temps et vous savez à quel point j’aime cela Maître. Mon corps se tend de plus en plus et je gémis de plus belle en jetant ma tête en arrière. Je me sens partir et je jouis dans un dernier soubresaut, un dernier va-et-vient de vos doigts.
Vous restez à me caresser lentement pendant de longues minutes ; le temps que je redescende à vos côtés.
Puis vous détachez mes jambes et mes bras alors que je m’écroule sur vous. Nous nous retrouvons assis aux pieds de la croix. Moi en boule dans vos bras, tremblante et haletante. Vous, caressant mes cheveux et détachant lentement le bâillon. Je me blottis contre votre torse et ne peux que vous murmurer : merci Maître.
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