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S'il vous plaît Maître

Chapitre 3

SM / Fétichisme
Cela fait maintenant plusieurs mois que nous nous fréquentons. Mais il fut un temps, où nous nous testons encore. Vous reteniez vos coups et vos ordres, de peur de me faire fuir. Et un jour, vous avez enfin daigné accéder à ma requête. Je vous le demandais depuis un moment. Vous suppliant presque de me l’accorder. Et ce jour-là, vous avez abandonné toutes vos restrictions. Vous avez enfin compris qu’il serait difficile de m’effrayer. Après tout, j’étais déjà bien trop éprise de vous. Cette fois-ci avait été bien différente dès le début. Contrairement à nos habitudes, vous ne souhaitiez point boire de thé à votre arrivée. Contrairement à nos habitudes, il n’y aurait point de temps d’adaptation. Vous m’aviez ordonné de placer les menottes sur mes chevilles et sur mes poignets moi-même dès mon réveil. De cette manière, j’acceptais et affichais ma soumission bien avant votre arrivée. Cette fois-ci, je vous avais accueilli à genoux pour la première fois.
La seule chose manquante étant mon collier. Mais je n’étais pas encore prête à le mettre moi-même. A cette époque, j’avais encore besoin de vous pour cet acte. Et vous le saviez parfaitement.A peine la porte passée, vous vous êtes empressé de vous saisir de mon collier et alors que j’attendais à genoux et les yeux baissés de sentir la pression du cuir sur mon cou, c’est votre main que je sentis. Dur, ferme et enserrant mon cou alors que je sentais votre corps dans mon dos. Entravant ma respiration, bloquant mes mouvements. Ma tête me tournait déjà et ce n’était pas dû à un manque d’oxygène. Non, Maître, c’était de vous sentir à mes côtés aussi excités que je l’étais à l’idée d’être enfin vôtre pleinement. Je ne vous cacherai pas que la peur enserrait mon cœur depuis mon réveil. Et si je vous avais trop poussé ? Et si je n’étais pas prête ? Vos dents ont commencé à parcourir mes oreilles et mon cou pendant que votre main me maintenait toujours. Puis la pression disparut et je revins à moi. Durant les quelques secondes qu’il vous a fallu pour me mettre mon collier, je me suis sentie abandonnée.
Je ne saurai vous expliquer pourquoi Maître, mais vous sentir vous éloigner a toujours était difficile pour moi.Une fois mon collier en place. Vous avez pris le temps de ranger vos affaires, de vous mettre à l’aise. Alors que je vous attendais toujours à genoux. J’aurais voulu lever les yeux vers vous, mais ce jour-là, vous aviez réussi dès votre entrée à briser ma volonté. Une fois à l’aise, vous êtes revenu vers moi. Vos mains ont parcouru mon corps avant d’être remplacées par la cravache. Oh Maître sa morsure est une douleur que j’ai bien du mal à supporter, encore aujourd’hui. Mais je sentais dans vos actes que cela vous faisait du bien d’abandonner toute retenue lorsque je me trouvais à vos pieds. Alors j’ai serré les dents, résistant pour connaître vos propres limites. Je ne sais si vous aviez senti mon état ou si vous vouliez juste varier, mais vos dents ont fini par remplacer la morsure de la cravache et vos mains se sont mises à me caresser. Oh Maître, je ne peux vous résister. Vous veniez à peine de commencer que je perdais déjà pied.
Vous avez enchaîné douleur et douceur en un savant mélange que je ne retrouve point ailleurs. Oh Maître, si seulement j‘avais su ce jour-là que je ne pourrais plus me passer de vous. Vous aurais-je redemandé de venir ou aurai-je trouvé la force de vous résister ? Oh Maître, c’est ce jour-là que je me suis perdue dans vos bras pour la première fois.
Toujours à genoux alors que vous me tourniez autour, vous avez défait les boutons de ma chemise pour voir que je ne portais rien en dessous. C’est que, Maître, j’aimais déjà vous plaire. Et dans vos consignes apparaissait déjà votre besoin d’accès. Vous me demandiez dès notre première séance de ne point porter de sous-vêtements afin de pouvoir me caresser sans être gêné. Alors qu’auriez-vous pensé d’un soutien-gorge qui vous aurait empêché de venir jouer librement avec ma poitrine ? Au vu de votre réaction, je pense que j’avais raison. Vous étiez tout de suite venu jouer avec mes tétons alors que ma chemise n’était pas entièrement déboutonnée. Oh Maître, qu’il m’a été difficile de ne pas bouger.
J’aurais voulu vous attraper pour vous embrasser. Me redresser pour me coller à vous. Mais à la place, j’ai enfoncé mes ongles dans mes cuisses pour que le peu de douleur que cela me procurait me rappelle de ne surtout pas bouger. Votre odeur enivrait mes sens et le plaisir trempait déjà l’intérieur de mes cuisses. Oh Maître, comment ne pas perdre la tête quand vous êtes à mes côtés ? Je ne saurais narrer ce qu’il advint de moi par la suite, car je me perdis dans mon esprit entre douleur et plaisir. Vos mains et votre bouche assaillant mes épaules et ma poitrine. Je ne vous entendais plus ni ne vous voyais. Je sentais vaguement vos dents et la cravache marquer le haut de mes épaules. Et il me fallut quelques secondes pour remarquer que vous aviez fait une pause dans vos assauts le temps de me faire redescendre et pour vous de profiter de la vue et de mes bleus naissant. Lorsque vous avez voulu finir de me retirer ma chemise, je dus d’abord détacher mes doigts ankylosés de mes cuisses.
Votre main est ensuite venue se glisser entre mes jambes et c’est en sentant vos doigts secs que j’ai pleinement pris conscience de mon état. Au vu du sourire que vous aviez affiché, vous étiez plus que ravi de me savoir aussi trempé. Vos doigts se sont insinués en moi et je ne pouvais demander plus de plaisir à ce moment. Mais vous ne faisiez que commencer, comme à chaque fois. Vous avez retiré vos doigts pour les lécher avant de venir mettre à leur place un jouet que vous avez allumé aussitôt. Et vous êtes repartis de plus belle. Griffures, morsures et coups de cravache sous les vibrations incessantes de ce jouet. Oh Maître, vous auriez dû me céder plus tôt.
Vous m’avez ordonnée de me relever et je me suis exécutée bien que je ne sentais plus mes jambes tant j’étais resté à genoux. D’une main sur ma nuque et sans un mot, vous m’avez plaquée contre la table. Mon ventre et ma joue reposant sur sa surface froide alors que votre main chaude caressait les marques laissées par vos coups. Vous m’avez lié les poignets dans le dos et les chevilles aux pieds de la table. Et vous êtes revenu à la charge avec la cravache, sur mes fesses cette fois comme si vous vouliez vous assurer que je ne serais plus en mesure de m’asseoir correctement pendant quelques jours, que la seule position que je pourrais tenir serait d’être à genoux à vos pieds. Mais Maître, je n’ai pas besoin de ça. Je me placerai toujours volontairement à vos pieds.
Une fois mes fesses bien rougies, vous m’aviez assise sur vos genoux, les pieds toujours liés à la table et les mains dans le dos. D’une main, vous avez saisi mon cou et de l’autre, vous m’avez caressé l’entrejambe alors que le jouet vibrait encore. Je me sentais mouiller de plus en plus et je ne pensais pas cela possible. Mon plaisir devenait incontrôlable alors que je me répandais sur votre pantalon. C’est alors que vous avez brisé ma dernière barrière. Je ne tenais plus et je me suis mise à vous supplier de me laisser jouir. Et c’est avec votre accord que j’ai exulté sur vous, sous votre contrôle et je sais que c’est la seule raison pour laquelle vous ne m’aviez pas bâillonné. Pour que je puisse vous supplier et que vous puissiez m’entendre. Et oh Maître, vous en avez bien profité. Vous m’avez laissé redescendre, toujours assise sur vos genoux avec vos doigts qui me caressaient lentement.
Vous m’avez ensuite détaché les mains et vous m’avez aidée à me relever et à prendre appui sur la table. Vous avez détaché mes jambes, mais ma soumission était loin d’être finie. Vous ne m’avez libérée du salon que pour mieux m’entraver dans la chambre. J’ai obéi à votre injonction de me diriger vers le lit pour m’y allonger.
Vous avez lié mes mains et mes pieds au montant du lit. Bloquant le moindre de mes mouvements. Cette fois, vous avez ajouté le mords et le bandeau. Vous avez glissé dans ma main un mousqueton de métal, seul moyen pour moi de vous stopper dans vos actions. En y repensant Maître, vous avez toujours été attentionné. A votre manière, loin des fleurs et de la guimauve, mais vous avez toujours veillé à ma sécurité et à mon bien-être. Alors que je me retrouvais nue sur le lit et complètement à votre merci, vous avez allumé des bougies pour les laisser fondre à mon côté. Votre bouche et vos mains se sont alors faites d’une douceur extrême. Effleurant, caressant la moindre parcelle de ma peau pour me rendre le plus sensible possible. Vous avez léché et sucé mes tétons dans le seul but que le moindre frôlement me fasse gémir.
Oh Maître comme c’était délicieux, comme c’était agréable. Puis votre bouche s’est éloignée alors que votre main revenait maintenir mon cou pour plaquer ma tête dans le matelas. Et c’est là que votre vraie nature s’est révélée. Vous avez saisi l’une des bougies, celle contenant le plus de cire. Et vous l’avez posée sur mon ventre avec une consigne très simple. Si je bougeais, la bougie tomberait et la cire se répandrait sur mon ventre. Mon corps ne résistait déjà plus au moindre toucher, mais, retirant le jouet, vous avez glissé vos doigts en moi. Vous me connaissez si bien, trop bien peut-être. Vos doigts savaient exactement où se placer, comment bouger pour me faire jouir presque sans effort. Et Maître, vous avez usé de vos connaissances contre moi. Mais comment pourrais-je vous en blâmer ? Je prenais du plaisir même si je devais lutter contre mes liens et mordre le mords comme jamais pour résister à l’envie de m’agiter sous vos doigts.
Je voulais jouir, je voulais arrêter de lutter, mais vous ne m’en aviez pas donné l’autorisation.Alors j’ai lutté aussi longtemps que j’ai pu, mais vous avez perdu patience et vous avez attrapé la bougie. Je pensais, naïvement, que vous alliez enfin me laisser jouir. Mais Maître, j’aurais dû mieux vous connaître. Vous aviez juste décidé de continuer de me caresser d’une main pendant que l’autre versait de la cire sur mon ventre et mes tétons. Je crois que je n’avais encore jamais autant hurlé en votre présence. La douleur de la brûlure n’était pourtant pas si violente, mais mêlée au plaisir et à la sensibilité de mon corps, c’était plus que je ne pouvais en supporter. Oh Maître, je ne sais plus combien de fois je vous ai supplié ce soir-là, mais j’aurai aimé voir votre sourire lorsque vous avez enfin accédé à mes suppliques.
Une fois encore, je me suis répandu sur vos doigts, sur vos ordres, sous votre contrôle. Vous m’avez laissé juste assez de temps pour redescendre, juste quelques secondes pour profiter du plaisir avant de recommencer à faire couler la cire. Goutte par goutte, vous aviez entièrement recouvert mon ventre et ma poitrine. Puis vous aviez reposé la bougie pour venir m’embrasser, les joues et le cou. Pour moi, ces baisers étaient comme une bouffée d’air frais. Si j’avais pu, je ne vous aurais pas laissé repartir. Mais je n’avais aucun contrôle sur vous.
Vous avez mordu mon épaule, plantant vos dents dans mes muscles. Oh Maître, je ne pourrais jamais assez vous dire à quel point j’ai aimé ce moment. La douleur et le plaisir se frayaient un chemin dans mon corps en partant de cette morsure. Irradiant mon être et enflammant mes sens. Votre bouche est descendue le long de mon corps, retirant ma coquille de cire pour y déposer des baisers et des morsures. Vous aviez continué votre course jusqu’à mon entrejambe où votre langue s’est insinuée au plus profond de moi. Lapant, suçant mon clitoris pour me refaire partir. Déjà à l’époque, je n’avais guère de moyen de vous résister. Je vous cédais déjà bien trop facilement quand votre langue entrait en jeu. Et ce jour-là, Maître, n’a pas fait exception. Il ne me fallut que quelques minutes pour mettre mon mental à rude épreuve. Vos doigts se joignirent à votre langue et je me savais perdue. Tout n’était qu’une question de temps.
Mais à quoi bon résister ? Vous adoriez déjà m’entendre vous supplier. Et j’adorais déjà vous contenter. Alors, j’ai tenté à plusieurs reprises de vous supplier, mais le mords entravait mes paroles et dès que j’essayais d’articuler, votre langue et vos doigts s’agitaient de plus belle. Oh Maître, vous ne m’aidiez pas. Je n’ai pas compté mes tentatives, mais je les sais nombreuses. J’ai fini par réussir à vous supplier dignement et vous m’aviez enfin autorisé à jouir. Je ne me souviens que de la tension qui parcourut l’intégralité de mon corps lorsque votre ordre est tombé. Pour vous, c’était un simple mot, pour moi, c’était une libération. Comme si mes entraves n’existaient plus, comme si j’étais de nouveau entièrement libre.
Mon esprit s’est embrumé pendant que vous me détachiez du lit, membre par membre, en prenant le temps. Je me suis roulé en boule à vos côtés et tentant de récupérer le contrôle de mon corps. Vous avez détaché le mords, mais mes mâchoires y étaient solidement ancrées et il me fallut votre aide pour réussir à ouvrir la bouche pour le libérer. Mon corps tremblait, mais point de froid. Oh Maître, j’aurai aimé pouvoir venir me blottir dans vos bras. Mais comme à chaque fois, toutes les bonnes choses ont une fin. Vous m’avez embrassée doucement, plusieurs fois, puis nous avons parlé de cette séance, des précédentes, des potentielles suivantes.
Notre discussion a duré plusieurs minutes puis vous vous êtes redressé et avez regagné le salon pendant que j’enfilais rapidement quelques vêtements. Je vous ai rejoint dans le salon où je nous ai préparé un thé. Nous en avions besoin tous les deux. Nous avions parlé de tout et rien afin de redescendre mutuellement. Les bleues et autres marques commençaient à se faire sentir sur tout mon corps alors que l’heure de votre départ approchait. Une fois le thé fini et une dernière embrassade, vous avez disparu.
C’est alors qu’un grand vide s’est emparé de moi et depuis, je ne me sens jamais aussi vide que lorsque je vous quitte. Mais c’est ce vide que vous comblez à chaque fois que je vous revois. C’est ce manque qui me rend si accro à vous. C’est ce manque qui fait que j’attends toujours avec impatience votre venue. C’est ce manque qui fait que je ne peux passer une journée sans penser à vous Maître, mon Maître.
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