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S'il vous plaît Maître

Chapitre 4

SM / Fétichisme
Ce jour-là Maître, vous portiez votre plus beau costume trois pièces noir et votre chemise l’était tout autant. A dire vrai, il ne se passe guère plus de séance sans que je ne vous vois dans ces habits. Toujours tiré à quatre épingles, sévère et dur. Peut-être n’aurais-je pas dû vous révélé cette faiblesse, mais comment vous résister quand je vous vois en chemise et veston ? Ce que j’aime encore plus c’est quand vous prenez le temps de retirer votre veste, de la plier et de la ranger, car alors je sais, que la séance commence réellement. Et pourtant, ce jour-là, vous l’avez gardé sur vous. Vous ne vous êtes pas dévêtu.
Ce jour-là, Maître vous portiez aussi votre cravate rouge et des boutons de manchette assortis. Lorsque vous prenez le temps de rajouter ses accessoires, c’est que la séance promet d’être éprouvante pour moi. Vous étiez assis dans votre fauteuil, un thé posé sur la table à votre droite. Je me tenais à vos pieds vêtue d’un corset et d’une jupe en cuir noir. Je portais un porte-jarretelle, des bas, vos escarpins préféré et un rouge à lèvre rouge assortis à votre cravate. D’une main vous jouiez avec ma laisse de chaîne pendant que de l’autre vous mélangiez votre thé. Vous sembliez attendre quelque chose perdu dans vos pensées, mais je ne savais pas quoi.
La sonnette retentit et votre sourire s’est élargi. Vous m’avez ordonné d’aller ouvrir la porte. Et je crois que je vous ai maudit au moment où mes yeux se sont posés sur elle. Vous nous savez amie, vous la savez soumise et vous savez que je connais ses préférences. Mais Maître, vous m’en savez aussi incapable. Comment pourrais-je faire ce que vous attendez de moi alors que j’ignore comment contenter une femme ? Je l’ai fait entrer et l’ai menée jusqu’au salon où j’ai cherché votre regard, chercher une explication, un ordre. Vous vous êtes contenté de la saluer chaleureusement, vous l’avez aidé à se mettre à l’aise alors que je restais à vos pieds sans réponse. Elle ne portait qu’une fine robe qui laissait apercevoir la beauté de ses courbes.
Oh Maître, lorsque je vous ai vu porter votre regard sur son corps, j’ai voulu la détruire. Le désir que je voyais dans votre regard me rendait jalouse. J’aurais voulu la réduire à néant, vous montrer par n’importe quel moyen que je valais mieux qu’elle. Et lorsque votre premier ordre est tombé, j’ai compris que c’est exactement ce que vous attendiez de moi. Vous vous êtes contenté de vous réinstaller dans votre fauteuil et d’attraper votre tasse de thé puis de me sourire. Et pour ce sourire, je ferai n’importe quoi. J’ai attrapé cette femme par les cheveux et lui ai ordonné de s’agenouiller. Je lui ai retiré sa robe, la mettant nu devant vous. J’ai attrapé un collier, assorti aux menottes que vous aviez disposées sur la table. Je les pensais pour moi bien que ce ne soit pas mon collier. Je pensais que toute cette préparation m’était destinée. Et savoir que vous aviez tout préparé pour une autre finit de me donner envie de la briser.
Une fois le collier et les menottes en place sur son corps, je ne supportais plus de la voir vous regarder alors j’ai bandé ses yeux et liés ses mains dans son dos. Elle était à ma merci et à sa respiration rapide je me doutais que cela ne lui déplaisait pas. Mais que faire ? Je n’ai pas l’habitude de me retrouver dans cette position. Je vous regardais pour obtenir des conseils, une approbation ou au moins un ordre de votre part mais vous ne disiez rien. Vous vous êtes contenté de regarder. Alors, je vous ai copié. Après tout, il ne devait pas être bien compliqué de faire jouir une femme. Il suffisait juste de savoir où appuyer.
Je me suis saisi de la cravache, celle que je déteste car je ne supporte pas sa douleur. Je voulais commencer par la punir d’être aussi désirable, par remplacer toutes ses sensations par de la douleur pour qu’elle réagisse à la moindre sensation de plaisir. Mais au bout de trois coups faibles je me suis rendu compte que je n’aimais ni recevoir ni manier une cravache. Je trouvais cet objet bien trop vulgaire, bien trop connoté. Je voulais toujours surcharger ses sensations mais j’avais à ma disposition biens d’autres moyens, à commencer par la privation de sens. Elle ne voyait ni ne pouvait toucher mais elle pouvait toujours entendre. Alors je me suis saisi d’un casque afin de continuer de l’isoler. Au bout de quelques secondes d’attente, perdue dans le noir et le silence, elle commençait à réagir au moindre frôlement.
Je laissais mes doigts parcourir ses épaules et son torse, frôler sa poitrine et griffer son dos pendant qu’une bougie chauffait sur la table. Pendant de longues minutes, je réveillais ses sensations, mettais ses nerfs à vif. Elle gémissait, se languissait, aimait ce que je lui faisais. Mais Maître, vous et moi savions ce qui allait se passer, ce qui allait lui arriver. Je vous regardais par moment, cherchant votre approbation et je ne pouvais voir que du contentement sur votre visage. La bougie avait fini de chauffer et la cire était prête. J’avais choisi de commencer par une bougie à la cire noire pour contraster sa peau blanche et de recouvrir intégralement ses épaules. La première goutte lui arracha un cri de surprise et coula le long de son omoplate droit. La deuxième la fit gémir et coula sur son sein gauche.
Je me mis à alterner entre goutte de cire et baiser, entre plaisir et douleur, couvrant ses épaules de ma bouche entre chaque brûlure. Elle gémissait et tressaillait à chaque fois. Sa respiration s’accélérait et ses cris n’étaient plus dissociables. Je changeais sans cesse de côté, d’action et de rythme, l’empêchant de s’habituer à mes assauts. Je dois vous l’avouer Maître, à ce moment, je vous ai oublié, je ne vous voyais plus, ne vous entendais plus. J’étais concentré sur elle, sur ses réactions, sa voix. Ses épaules et son dos étaient déjà bien tâchés de cire noire et je lui ai laissé quelques minutes pour respirer et reprendre ses esprits. Et pour moi le temps de me saisir d’un œuf et de pinces tétons connectés. Le temps de revenir à ses côtés, elle cherchait déjà à savoir ce qui allait lui arriver.
D’une main je lui glissais l’œuf entre les jambes, constatant par la même son envie. Est-ce cette sensation que vous avez Maître, lorsque vous constatez mon envie ? Elle grogna alors que je n’avais pas encore allumé le jouet. Quelle impatiente. Je lui laissais de nouveau quelques secondes pour redescendre en pression avant d’emprisonner ses tétons dans les pinces. La morsure des pinces lui arracha un autre cri. Je pris une autre bougie, à la cire rouge cette fois. D’un doigt, je jouais sur la commande des pinces et de l’œuf et de l’autre main je continuais de recouvrir ses épaules de cire. Je calibrai le rythme des vibrations sur un modèle aléatoire, l’empêchant de prévoir la prochaine vibration et donc la prochaine décharge de plaisir pendant que je continuais d’embrasser son corps et de la recouvrir de cire.
Je la sentais lutter de plus en plus contre ses liens, contre le plaisir. Est-ce ce que vous ressentez Maître lorsque vous me sentez lutter ? Je ne voulais pas la laisser jouir dès maintenant mais je ne voulais pas pour autant diminuer mes assauts. Je voulais qu’elle lutte, qu’elle souffre, qu’elle se sente démunie face à moi. Alors j’ai continué, j’ai laissé la cire finir de recouvrir son dos, les jouets augmenter son plaisir et son corps lutter contre l’ensemble. Je l’ai laissé gémir alors que j’augmentais le niveau de vibration des jouets. Je voulais l’entendre crier de plus en plus. Et elle n’a pas tardé à commencer à supplier. Mais il ne lui a suffi que d’une fois pour que je vous entende le lui autoriser. Je l’ai entendu jouir sous mes doigts, exulter alors qu’à chaque fois vous me l’interdisez. Je me suis retourné vers vous et vous sembliez comblé. Mais pourquoi la laissez-vous jouir alors que vous me le refusez à chaque fois plusieurs fois ?
Pourquoi lui avez-vous offert cette libération aussi vite ? Je ne vous cacherai pas que je vous en ai voulu. J’aurai voulu vous punir de la privilégier par rapport à moi, mais je ne pouvais vous toucher contrairement à elle. Alors au lieu de la laisser redescendre, je l’ai bâillonnée. Au lieu de baisser les vibrations, je les ai augmenté. Je lui ai mordu le cou et griffé les bras, je l’ai forcé à remonter encore plus haut dans son plaisir. La bave commençait à couler le long de ses lèvres, brisant la magie de son rouge à lèvre, augmentant mon pouvoir sur elle. Je voulais l’entendre supplier de nouveau.
Abandonnant la bougie, je me suis saisi d’une roulette de Wartenberg qui trainait sur la table et je me suis amusée à détourer sa poitrine, courir le long de sa colonne vertébrale, piquer ses bras. J’ai continué mon jeu jusqu’à ce que son corps soit rouge en tous points. Je me suis agenouillée dans son dos et je l’ai encore plus entravé en la maintenant contre moi, emprisonnant son cou dans ma main gauche pendant que la droite descendait caresser sa poitrine, glissant toujours plus bas vers son entre-jambe. Je vous regardais droit dans les yeux pendant que je la torturais, la forçant à ressentir du plaisir pendant que je vous défiais de le lui autoriser une nouvelle fois.
Chose que vous avez fait. Encore une fois il a suffi d’un simple « s’il vous plaît » sans forme, sans réelle supplique de sa part pour que vous lui cédiez alors que vous exigez de moi une formulation bien précise. Oh Maître j’ai été jalouse, au point de vouloir la faire souffrir plus que de raison. Elle, mon amie que j’apprécie, j’aurais voulu la voir en sang. Alors je me suis saisie d’un scalpel, et j’ai recommencé mon jeu. J’ai vérifié que les jouets étaient à leur maximum en vibration constante cette fois, puis j’ai appliqué la lame sur sa peau. Entaillant de quelques millimètres seulement. Point assez pour la faire saigner, mais assez pour la faire crier. J’ai pris mon temps. Je sentais ses réactions et les vivaient en même temps qu’elle.

J’ai détouré ses tatouages, recouvert sa peau d’entailles. Elle criait et haletait, je l’avais à ma merci. Et Maître, j’ai adoré ça. J’ai adoré le pouvoir que vous m’avez donné sur elle, le contrôle que j’avais sur son corps. J’ai pris mon temps pour la torturer, entre douleur et plaisir, entre coupure et vibration. Et je l’ai senti partir, j’ai senti son plaisir monter et avant qu’elle ne puisse vous le demander, je le lui ai refusé. Ma voix est sortie de ma gorge, froide et dure et je l’ai entendue déglutir difficilement. J’ai lâché la lame et je me suis replacé contre elle. J’ai collé son dos contre ma poitrine, sa peau était à vif et la sensation du cuir lui a arraché un cri. Je l’ai de nouveau maintenu contre moi de la main gauche et de la droite, j’ai repris le contrôle des jouets. La vibration avait beau être à son maximum, elle était constante et la régularité aide à l’habitude. Alors, j’ai choisi un mode aléatoire, avec une puissance toute aussi imprévisible. Juste pour la voir souffrir, juste pour l’entendre crier.
Et je vous ai regardé mon Maître. J’ai planté mon regard dans le vôtre et je vous ai défié. Défié de l’autoriser de nouveau à jouir, défié de reprendre le contrôle sur moi. Mais vous n’avez rien dit. Vous avez simplement regardez. Vous m’avez observé alors que je prêtais attention aux moindres de ses mouvements, à la moindre de ses suppliques. Elle se débattait dans mes bras, criait pour que je la libère. Mais ce n’était pas suffisant, j’en voulais plus. Son corps s’est mis à trembler et c’est à ce moment que j’ai su qu’elle ne tiendrait plus. Alors je lui ai soufflé l’autorisation au creux de l’oreille avant de planter mes dents dans son épaule. Elle exulta dans mes bras, sous mes dents, sous mon ordre. Pendant que vous regardiez impassible.
Je suis resté quelques instants sans bouger, la maintenant contre moi, lui caressant le visage. Puis j’ai diminué les vibrations des jouets jusqu’à les éteindre complètement tout en continuant de la soutenir. Je l’ai laissé reprendre tranquillement le contrôle de son corps dans mes bras, retirant un à un les liens qui l’entravaient en commençant par le bâillon. Je n’avais plus aucune jalousie à son égard, juste besoin de l’aider à redescendre. J’aurai voulu être dans le même état qu’elle. L’esprit vide et les sens embrouillés par le plaisir et la douleur. Mais je voulais aussi la garder contre moi encore un peu, afin qu’elle sache à qui elle devait cet état. J’ai attendu de longues minutes qu’elle retrouve assez d’esprit pour commencer à bouger. Elle s’est redressé afin de se présenter à vous à genoux la tête baissée. Son remerciement n’était qu’un murmure sifflé entre ses dents tant elle était encore sous le choc des dernières minutes.
Et c’est à ce moment-là, que vous avez décidé de bouger. Je vous ai vu, presque au ralenti, commencer à retirer votre veste, à la plier pour la poser sur la table à votre droite, à retirer un à un vos boutons de manchette et la pince de votre cravate. Oh Maître, à cet instant j’aurai voulu disparaître. J’ai vu le regard dur et froid que vous avez posé sur moi. Je ne vous l’avais encore jamais vu. Et à cet instant, je crois que j’aurais aimé ne jamais le voir. Vous avez remonté vos manches puis vous m’avez donné un ordre clair et simple “attache la au pilori de manière à ce qu’elle ne rate rien de la suite”. Nous nous sommes relevées et nous avons obéi. Elle se mouvait comme si elle était en transe et moi je la suivais, la peur au ventre. Elle s’est replacée à genoux, les pieds de part et d’autre du pilori pour me laisser accrocher ses poignets à la barre de métal. Je pouvais voir le froid des barres s’insinuer dans son corps à la réaction de sa peau meurtrie par mes soins. J’ai replacé le bâillon dans sa bouche et j’aurai voulu pouvoir lui dire que j’étais désolé. Mais l’étais-je vraiment ?
A vrai dire, j’aurais voulu être à sa place. Je suis revenue vers vous en ôtant mon corset et ma jupe. Je suis retournée m’agenouiller à vos pieds, les mains posées sur mes cuisses, paumes vers le ciel, le dos droit et le regard sur le sol. Mon cœur battait bien trop vite comme s’il voulait sortir de ma poitrine. Vous vous êtes approché lentement, calculant le moindre de vos gestes. Puis la cravache s’est abattue sur ma paume droite. La surprise de sa morsure m’arracha un cri tout autant que la douleur. Oh Maître pour vous je peux supporter beaucoup mais la cravache m’inflige une douleur que je ne tolère que peu. Vous ne l’utilisez que pour les punitions et je sais que je devais être punie car j’ai aimé la faire souffrir. J’ai aimé prendre le contrôle sur cet être sans défense et tel n’est pas ma place. La cravache est retombée plusieurs fois sur chacune de mes paumes jusqu’à ce que je tressaille. Vous l’avez alors posé à côté de vous puis vous êtes allé la voir.
Je ne pouvais vous regarder mais je vous ai clairement entendu. Vous l’avez autorisé à profiter du spectacle et à en jouir quand bon lui semblerai. Vous avez rallumé le jouet au minimum afin qu’elle profite d’un peu de douceur après tant de violence et vous êtes revenu vers moi. Votre main a enserré ma gorge alors que mon dos reposait contre vos jambes. Votre bouche est venue couvrir mes épaules de petites morsures comme si vous cherchiez à échauffer mes sens. Mes paumes me brûlaient et mes épaules réagissaient à la moindre caresse. Mais mon calvaire ne faisait que commencer. Vous avez ouvert votre chemise avant de retourner sur votre fauteuil. Et à votre regard j’ai su. Je me suis approché à quatre pattes et je suis venue vous contenter de ma langue. J’ai laissé ma bouche courir le long de votre torse, léchant et aspirant vos tétons pour votre plus grand plaisir. Vous avez reprit la dégustation de votre thé, profitant de ma langue comme on le ferrai d’un biscuit savoureux.
Vous avez empoigné ma tête pour contrôler le rythme de mes sucions. Et vous êtes resté là, à profiter jusqu’à ce que votre tasse soit vide. D’un simple ordre j’ai su que je devais vous faire jouir car votre détente venait de prendre fin. Alors, je me suis appliqué à vous contenter de ma langue jusqu’à vous arracher un cri d’extase. Vous m’avez fait reculer en me tenant toujours par les cheveux et vous m’avez renvoyé m’agenouiller au milieu du salon. Vous vous êtes saisi d’une barre d’écartement que vous avez placé dans mon dos et vous y avez liées mes mains. A l’aide de chaînes, vous avez relié mes genoux aux extrémités de la barre, vous assurant ainsi de mon incapacité à bouger. Vous avez embrassé mon oreille et approché le mord de ma bouche, avant de me glisser un mot d’une voix dénuée d’émotions “mord fort, tu vas en avoir besoin”.
Je me suis saisi du mord et j’ai bloqué ma mâchoire autour de ce dernier en imaginant le pire. Vous vous êtes placé face à moi et vous avez commencé à me caresser la poitrine, doucement, presque amoureusement. Et sans prévenir, vos caresses se sont soudainement transformées en griffures, en pincement. Je n’ai pu m’empêcher de gémir. Oh Maître, sous vos mains, plaisir et douleur ne font qu’un. Vous avez commencé à pincer et tirer mes tétons, à les rendre très sensibles avant de vous saisir des pinces vibrantes et de mes les appliquer sans ménagement. Leur pincement me fit rouler des yeux et je vous ai vu sourire. Vos mains ont continué à me caresser, allant toujours plus bas, toujours plus vers mon entrejambe. Et lorsque vos doigts ont enfin atteint mes lèvres, ce n’est pas humide que vous m’avez trouvé mais bien trempé. Votre doigt s’était enfoncé en moi avec une étonnante simplicité qui a élargi votre sourire. Un autre l’avait presque aussitôt rejoint, tout aussi facilement, ce qui m’arracha un hoquet de plaisir.
Après quelques va-et-vient qui ne servaient qu’à évaluer mon état, vous avez retiré vos doigts pour les porter à votre bouche. Oh Maître, je ne pourrais jamais oublier votre regard lorsque vous me goûtez. Vous avez remplacé vos doigts par un œuf vibrant avant de vous éloigner pour profiter du tableau. Relevant la tête j’ai plongé mon regard dans le vôtre. Il m’en fallait bien plus, Maître, pour que je vous cède. Et vous en aviez parfaitement conscience. Vous avez allumé les bougies, la noire et la rouge. Contrairement à elle, je savais parfaitement à quoi m’attendre car vous m’aviez uniquement privée de la parole. Mais qu’y-a-t-il de pire entre le savoir et l’ignorance ? Dans les deux cas, on attend simplement que la sentence tombe en ignorant quand. Vous vous êtes placé dans mon dos et avez de nouveau saisi mon cou. Bloquant ma respiration et mes mouvements, vous m’avez plaqué contre vos jambes en dégageant mon épaule gauche.
Et la cire commença à tomber, goutte après goutte, le long de mon cou, de mon épaule et de ma poitrine. Chaque traînée de cire créait un sillon de douleur dans ma peau, me faisant réagir contre vous. Je luttais contre votre main mais votre maintien était plus fort que moi. La douleur prit peu à peu toute la place dans mon esprit, occultant tout le reste. C’est alors que vous avez allumé les pinces et l’œuf. Le plaisir arriva tel un tsunami, augmenté par la douleur, il ravagea mon esprit me plongeant dans une sorte de torpeur. Je ne vous entendais plus vous déplacer, et il me fallut plusieurs minutes avant de me rendre compte que vous m’aviez relâché pour vous placer face à moi. La brûlure de la bougie s’estompait de plus en plus pendant que je grognais à vos pieds en luttant contre mes entraves. Vous êtes restez quelques minutes à me regarder, le temps pour moi de reprendre mes esprits. Les vibrations se sont arrêtées d’un coup, me laissant haletante. Puis vous êtes revenu à l’assaut.
Vous vous êtes de nouveau saisi de mon cou, mais cette fois-ci vous avez libéré mon épaule droite. Oh Maître, rien que l’idée de repartir dans ce cycle infernal me faisait gémir. Et vous avez recommencé à faire goutter la cire sur mon cou et à la laisser rouler le long de ma poitrine. De nouveau, la douleur qui avait été estompée par le plaisir se remit à graver des sillons dans ma peau, à creuser au plus profond de moi. Vous avez plongé votre regard dans le mien, vous ne vouliez pas perdre une seule mes réactions. Chaque goutte s’avançait plus loin que la précédente, ravivant la douleur passée en en créant une nouvelle. Ma vue finit par se brouiller pendant que mon corps n’était plus que douleur et c’est ce moment que vous avez choisi pour poser la bougie et réactiver les jouets. Mon corps s’est subitement tendu, luttant contre votre main et les liens. Je gémissais de douleur ou de plaisir sans réellement savoir ce qui me faisait le plus d’effet. Encore une fois, comme si une digue avait lâché, le tsunami de plaisir balaya tout sur son passage, vidant mon esprit de toutes pensées. Je déglutissais avec de plus en plus de mal, sentant mon orgasme poindre.
Vous avez resserré votre prise sur mon cou, me forçant à vous regarder. Un simple “non” sortit de votre bouche et m’anéantit. Des larmes roulèrent sur mon visage alors que je résistais à mon envie. Vous êtes resté quelques minutes à me regarder avant de me relâcher pour vous reculer. Lorsque votre main m’a quitté, mon corps s’est affaissé et ma tête est tombée. Je ne voyais que le sol et ma bave qui rejoignait mes larmes sur ce dernier. Alors que je tentais de reprendre le contrôle sur mon plaisir, je l’entendis gémir dans son coin. Elle jouissait pendant que j’étais, misérable à vos pieds. Oh Maître, quelle torture. Je me mis à vous supplier du mieux que je pu.  “Non”, "résiste encore un peu” furent vos seules réponses. Oh Maître, je ne vous cacherai pas que je voulais l’écraser. Vos doigts sont venus titiller mon clitoris, augmentant encore mon plaisir. Peu importe que je hurle ou que je vous supplie, vous refusiez de changer d’avis. Sans réfléchir, je me mis à crier que je vous haïssais.
Tous les jouets s’éteignirent d’un coup, me coupant la respiration. Vous vous êtes approché et m’avez saisi par les cheveux me forçant à lever la tête vers vous. Je ne vous voyais pas clairement, mais je devinais votre colère à la manière dont vous me mainteniez. Vous m’avez parlez mais à ce moment, je ne pouvais pas vous entendre tant mon corps était sujet à des sentiments contraires. Vous m’avez relâché avant de passer dans mon dos. La cravache s’abattit sur mon épaule droite. Incapable de discerner le plaisir de la douleur, je gémis. Elle tomba plusieurs fois de suite, jusqu’à ce que la douleur m’arrache un vrai cri et que mon corps s’affaisse un peu plus. Vous êtes alors revenu face à moi et m’avez attrapé le menton. Je vous ai présenté mes excuses du mieux que je pouvais alors que le mord entravait encore ma bouche.
Un simple “bien” a franchi vos lèvres avant que vous ne lâchiez mon visage. Les jouets se sont alors remis à vibrer avec une douceur atroce. Leur puissance augmentant douloureusement trop lentement à mon goût. Plus les vibrations devenaient intenses, plus ma respiration se faisait saccadée. Mes gémissements devenaient de plus en plus forts pendant que vous me regardiez patiemment. Vous vous étiez confortablement réinstallé dans votre fauteuil et vous étiez resservi un thé. Dégustant sa saveur en même temps que vous vous délectiez de ma douleur. Mes suppliques se firent de plus en plus présentes et incompréhensible alors que les larmes coulaient de nouveau sur mes joues. Mais vous restiez impassible, froid, insensible à mes demandes. D’un geste, vous avez augmenté la puissance de son jouet, lui offrant un nouvel orgasme alors que je devenais de moins en moins capable de résister au mien.
Les minutes passèrent alors que je me répandais sur le sol et qu’elle profitait pleinement de sa récompense. Une fois votre thé fini, vous vous êtes relevé et approché de moi. Je n’avais plus aucune stature. Mes larmes et ma bave se mêlaient à ma cyprine sur le sol pendant que je luttais de toutes mes forces pour ne pas vous désobéir. D’un simple doigt vous avez relevé mon menton pour plonger votre regard dans le mien. Vous affichiez un sourire carnassier alors que j’usais mes dernières forces pour vous supplier du regard.
“Jouis”, votre voix résonna dans mon crâne, libérant mon orgasme. Je m’écroulais sur le sol alors que mon orgasme finissait de me ravager après tant de douleur et de plaisir. Vous vous êtes agenouillez à mes côtés en diminuant progressivement la puissance des jouets jusqu’à les arrêter complètement. Mon corps commençait à être saisi de tremblements alors vous avez détachez mes membres un à un en commençant par mes jambes. Ma mâchoire fermement ancrée dans le mords vous empêchait de me le retirer de suite. Vous vous êtes saisi d’un plaid pour me couvrir le temps que je redescende et que vous alliez la détacher. Sa libération fut plus rapide que la mienne et avec votre autorisation elle partit se doucher.Alors qu’elle quittait le salon, vous êtes retourné vous asseoir sur votre fauteuil en me faisant signe de vous rejoindre. Je parcourais les quelques mètres nous séparant à quatre pattes sous mon plaid. De nouveau à genoux à vos pieds, je baissais la tête pour vous laisser m’ôter le mord. Je croisais mes bras sur vos jambes et posais ma tête dessus. Mes larmes coulaient le long de mes joues et ma bave sur vos chaussures Pendant que je vous remerciais, vous avez caressé mes cheveux et retiré goutte après goutte la cire de mes épaules en me chuchotant des mots réconfortants. Oh Maître, je vous en prie, ne cessez jamais.
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