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S'il vous plaît Maître

Chapitre 5

Pensée indigne

SM / Fétichisme
Ce jour-là Maître, je ne vous cache pas que j’étais nerveuse. Je sais ce que je vous avais demandé et pourquoi je vous l’avais demandé, mais je ne pouvais m’empêcher d’appréhender. Je devais vous retrouver dans une chambre d’hôtel. Nous voulions un lieu neutre afin de créer une bulle, d’exclure cette séance de notre temporalité. Alors j’ai pris une petite valise et je vous y ai retrouvé. Le claquement de mes talons aiguilles sur le sol résonnait dans le hall presque désert de l’hôtel. Je portais une fine chemise et une jupe cintrée noire sous mon trench. Mon vernis et mon rouge à lèvres juraient par la vivacité de leur couleur sur ce fond terne. Et vous adoriez cela.
Lorsque j’ouvris la porte de la chambre, vous m’y attendiez déjà, assis sur l’un des fauteuils. Un sceau à champagne et une unique coupe étaient posés sur une petite table à vos côtés. Menottes, barre d’écartement et autres objets de torture attendaient sagement sur le lit. Votre costume était impeccable et votre regard me fit fondre. Je posais ma valise et ma veste dans l’entrée puis je m’agenouillai avant de m’approcher de vous à quatre pattes. Je me retrouvais rapidement à vos pieds, votre main caressant mon visage et votre sourire me détendit. Votre bouche s’empara de la mienne et votre langue s’immisça entre mes dents. Oh Maître, comme j’aurais aimé pouvoir vous dévorer. Et à votre regard, je savais que vous auriez aimés disposer de moi dès cet instant. Et rien ne me fait plus plaisir que de vous infliger le vôtre. Cependant, ce n’était pas l’objet du jour.
Vous avez sorti mon collier de la poche intérieure de votre veste afin de le refermer sur mon cou. D’un ordre concis vous m’avez envoyé quérir mes menottes, mon mord et ma laisse que vous aviez disposés sur le lit. Toujours à quatre pattes, j’obéis et parcouru les quelques mètres vous séparant du lit. A mon retour, vous refermâtes les menottes sur mes poignets et mes chevilles avant d’accrocher la laisse à mon collier. La chaîne traînait sur le sol entre mes cuisses écartées et son poids m’enfermait un peu plus dans ma condition à chacune de mes respirations. Vous m’avez observé de longues minutes avant de vous saisir de la laisse pour m’attirer vers vous. Mon corps réagit sans que je n’y réfléchisse et je me redressais pour vous embrasser. Votre baiser fut long et tendre, presque amoureux. Comme si c’était le dernier que je recevrais de votre part. Et ce fut le cas.
Lorsque votre bouche quitta la mienne, le mord prit sa place et je me retrouvais à genou, les jambes écartées, les mains posées sur mes cuisses ; incapable de bouger, incapable de parler. Nous restâmes de longues minutes jusqu’à ce que quatre coups lents soient frappés à la porte. Il était là. Nous l’avions choisi ensemble grâce à des connaissances communes. Nous avions passé de longues heures à discuter, à imaginer, à fantasmer cette rencontre. Puis vous vous étiez revu sans moi afin de planifier cette journée. Mon cœur s’emballa et j’aurais voulu vous supplier de me rassurer, mais aucun son ne quitta ma gorge. Une dernière caresse, un dernier regard de votre part puis vous avez indiquez à l’homme d’entrer. Je ne pouvais, ni ne voulais détacher mon regard de vous. La peur enserrait mon ventre, oh Maître était seulement une bonne idée ?

J’entendais l’homme se mettre à l’aise pendant que vous échangiez les banalités d’usages. Puis il disparut dans la salle de bain quelques instants sûrement pour se rafraîchir. De mon côté, je n’arrivais pas à me détendre et ma mâchoire se bloqua sur le mord. Vous débouchâtes la bouteille de champagne et je ne pus réprimer mon sursaut, ce qui me valus une claque sur les seins. L’homme sortit de la salle de bain au moment où vous finissiez de remplir votre coupe. Vous vous êtes réinstallé bien au fond du fauteuil et vous avez prononcé cinq mots : "Elle est toute à vous".
L’homme c’est alors avancé et a récupéré la laisse qui pendait contre ma poitrine, me forçant à m’éloigner de vous de quelques pas pour me placer au centre de la chambre. Je sentis ses jambes dans mon dos, me forçant à me tenir bien droite. Sa main droite vint enserrer mon cou et je commençai à chavirer. La privation d’air, la poigne tout me faisait penser à vous, et pourtant vous vous teniez devant moi. Sa main gauche lâcha la laisse pour venir défaire un a un les boutons de ma chemise, m’exposant de plus en plus à votre vue. Je ne portais en dessous qu’un simple soutien-gorge de dentelle noire, presque transparent. Ses mains étaient douces et caressantes alors qu’il faisait glisser ma chemise jusqu’au sol. Il s’agenouilla derrière moi plaquant mon dos contre son torse nu et entreprit de me caresser la poitrine et le ventre pendant que sa bouche parcourait mon
épaule gauche, sa main maintenant toujours mon cou et faisant de moi un être sans volonté.
Il caressait, griffait, pinçait mon corps et ma poitrine avec attention et méthode. Mon corps devenait de plus en plus réactif à ses actions. Mon premier gémissement de plaisir me surprit tellement que je ne pus m’empêcher de chercher votre approbation. Vous ne me quittiez pas du regard, sirotant doucement votre champagne pendant qu’un autre homme faisait de moi son jouet. Sa main droite lâcha mon cou et je me sentis délaissé, comme si je venais de perdre la seule chose qui me permettait de rester droite. Il m’ôta mon soutien gorge et attacha mes poignets dans mon dos pour faire ressortir ma poitrine.
Ses mains revinrent sur mon corps, remontant de mes hanches pour prendre en main mes seins. Il commença à les malaxer avant de venir pincer mes tétons et de les étirer avec douceur, réveillant mon entrejambe qui se trempait à grande vitesse. Lorsqu’il s’agissait de vos mains Maître, je me laissais aller à fermer les yeux pour mieux vous savourer. Mais cette fois-ci, je vous fixais du regard. Je voulais voir votre excitation grandir, votre sourire s’élargir alors que je jouissais sous vos yeux sous les assauts d’un autre homme. Ses mains quittèrent mes seins et descendirent le long de mes côtes pour passer mes hanches et parcoururent l’intérieur de mes jambes jusqu’à mes genoux. Puis sa main droite reprit mon cou, me forçant à dégager l’accès à mon épaule gauche. Sa main gauche quant à elle remonta ma cuisse en la griffant, ses doigts passèrent sous ma jupe pendant que sa langue léchait mon épaule.
Ses doigts effleurèrent mes lèvres déjà bien humides, frôlant ma vulve pendant que ses dents remontaient vers mon cou.

Quand son majeur s’enfonça en moi, il mordit mon cou. La douleur et le plaisir se mêlaient délicieusement en moi provoquant des gémissements de plus en plus langoureux. Son doigt s’activa de plus en plus, et fut bientôt rejoint par son index. Sa bouche ne lâchait pas mon épaule qu’il dévorait avec ardeur pendant qu’il m’étranglait et me doigtait. Et pendant ce temps, je vous regardais. Je plongeais mon regard dans le vôtre alors que je prenais mon pied. J’aurais voulu en demander plus, lui crier de continuer. Mais j’avais si peur de vous décevoir. Son annulaire rejoignit les deux autres doigts répandant ma cyprine sur tout mon entrejambe et sa main droite défit les pressions de ma jupe me laissant uniquement vêtue de mes bas et de mes talons. Vous aviez une vue parfaite sur sa main gauche qui me pilonnait et je pouvais presque vous voir vous mordre la lèvre. Sa main droite caressa ma cuisse puis ma fesse avant de rejoindre mon anus qu’il entreprit de masser.
Mes gémissements se transformèrent en halètement, j’en voulais plus. Contrairement à cet homme qui me découvrait à peine, vous le saviez, vous le sentiez. Je désirais votre langue, je la voulais entre mes jambes. Je vous vis vous lécher la lèvre avec une lenteur exacerbée, comme pour me faire savoir que je ne l’aurai pas. L’homme me lâcha et en se léchant les doigts, il se dirigea vers le lit. Je continuai de soutenir votre regard, comme pour vous défier de nous rejoindre. Oh Maître, si seulement je pouvais vous avoir aussi. L’homme revint avec plusieurs objets qu’il posa à nos côtés. D’une main il écarta mes lèvres inférieures, vous dévoilant toute mon intimité et je vis votre regard descendre avec envie vers cette zone. Il resta immobile quelques secondes avant de venir me caresser le clitoris avec un œuf vibrant. Les sensations décuplées par sa mise en scène, je ne pouvais résister à l’envie de bouger. Mon corps se contractait et mon orgasme arrivait.

Il retira l’oeuf pour le placer dans mon vagin et ses mains revinrent sur mes seins, les massant et pinçant les tétons. Soutenir votre regard se fit de plus en plus dur. Je rejetai ma tête en arrière, mais quand je le fis, l’homme attrapa mon menton et remit ma tête à sa place en m’ordonnant de vous regarder. Il relâcha mon menton puis sa main retourna sur mon anus, tournant autour, le détendant. Il rajouta à l’œuf son majeur et augmenta la pression de ce dernier sur mon point G. Je me tordais de plaisir sous ses doigts sachant pertinemment que le moment de vous supplier arriverai bien trop vite à votre goût. Il ressortit son majeur puis sa main droite vint sur mon clitoris et son majeur gauche pénétra doucement et de plus en plus profondément mon anus. Il ne m’en fallait pas plus pour que je vous supplie de me laisser jouir. Du moins que j’essaye.
Mes suppliques ressemblaient plus à des grognements incompréhensibles et vous en profitâtes pour me singer. Je faisais mon maximum pour me faire comprendre et quand ce fut le cas votre "non" fit cesser l’homme qui arrêta de me toucher et retira même l’œuf. Il s’éloigna de moi et je me recroquevillai sur moi-même en tentant de reprendre le contrôle de ma frustration. Ma bave coulait entre mes jambes pour rejoindre ma cyprine sur le sol et je vous savais comblé par la vision que je vous offrais. Lorsque l’homme revint, il dû vous montrer quelque chose car votre excitation ce lu encore plus facilement dans vos yeux. Il s’agenouilla de nouveau dans mon dos et plaça un coussin devant moi. D’une main posée sur ma nuque il me fit poser la tête sur le coussin avant de me faire relever les fesses. Je sentis du lubrifiant couler entre mes fesses et un plug lentement s’approcher de mon anus et y pénétrer facilement.
Alors que j’étais dans cette posture avilissante, il s’allongea et glissa sa tête sous mon entrejambe. Sa langue vint me caresser le clitoris tout en s’appliquant à suivre les contours de mon anatomie. Oh Maître, je me remis à vous supplier presque aussitôt. Mais votre ordre restait le même. L’homme finit par se relever alors que ma frustration devenait douloureuse. Il passa un harnais sur mes cuisses avant de me remettre à genoux. Je n’avais plus aucune dignité, plus aucune envie de vous défier. Je ne vous demandais plus qu’une chose Maître, de me laisser enfin me libérer de toute cette frustration. L’homme me montra une magic wand et la panique dû se lire sur mon visage car vous me rassurâmes immédiatement. Il plaça le magic wand sur mon clitoris et la sécurisa grâce au harnais avant de l’allumer ce qui me fit me contracter d’un coup en hurlant de plaisir. Il se saisit de nouveau de mon menton pour vous permettre de lire la douleur et les suppliques sur mon visage.
Vous finîmes par accéder à ma demande et l’homme me lâcha, me laissant jouir seule au milieu de la pièce pendant qu’il semblait préparer la suite.Mon corps était pris de spasmes tant le plaisir submergeait tout sur son passage. Il plaça une petite table entre nous avant de venir me relever. Il me plaqua le ventre contre la table et me fit écarter les jambes afin de lier mes pieds à ceux de la table. La magic wand vibrait toujours et mon plaisir montait de nouveau. Ma tête était tournée dans votre direction ainsi je ne pouvais que vous regarder déguster votre champagne et vous délecter de la vue. Ses doigts me pénétrèrent de nouveau et je me sentais déjà partir pour un autre orgasme. Puis il remplaça ses doigts par son membre et commença à me pilonner à m’en faire perdre la tête. Je vous vis hocher positivement la tête et le plug se mit à vibrer à son tour. Je pleurai sur la table en vous suppliant de nouveau.
Votre réponse fut courte "Tu ne jouiras pas avant lui". Ma seule réponse a été que je vous haïssais. Vous avez souri et vous êtes servit une nouvelle coupe pendant que l’homme accéléra encore le rythme, me punissant à votre place pour mes paroles. Je perdis la notion du temps, je n’attendais plus qu’une chose, qu’il finisse. Je voulais tellement jouir à mon tour. Je me sentais me répandre le long de ses jambes et je voulais tellement pouvoir hurler à mon tour. Il finit par jouir et je le suivis immédiatement après, enchaînant plusieurs orgasmes jusqu’à ce qu’il éteigne les jouets un à un et me libère doucement de chacune de mes entraves.
Il libéra mes chevilles de la table, mes cuisses du harnais et mes poignets d’eux-mêmes mais il laissa le plug en place. Il m’aida à m’agenouiller de nouveau avant de replacer la table. Il enfila un pantalon, se servit un verre de whisky du bar de la chambre et s’installa dans l’autre fauteuil de la chambre. Je reprenais peu à peu mes esprits quand j’entendis votre voix m’appeler. Je vins vers vous à moitié en rampant et vous avez ôté mon mord avant de vous saisir de l’anneau de mon collier pour me rapprocher de vous. Vous m’avez embrassé avec douceur, votre langue aidant ma bouche à s’ouvrir doucement sur son passage. Je n’avais plus de force, plus de volonté. Mais une pensée occupa peu à peu mon esprit. Vous n’aviez pas joui durant cette séance.
Comme si vous aviez lu dans mes pensées, vous avez lâché mon collier pour défaire votre cravate. Vous vous êtes reposé contre le dossier de votre fauteuil et vous avez repris votre coupe. Avec le peu de contrôle que j’avais encore sur mon corps je défis un à un les boutons de votre chemise afin de libérer vos tétons que je pris aussitôt en bouche. D’une main je pinçais l’un de vos tétons pendant que ma bouche aspirait l’autre. Mon autre main se frayait peu à peu un chemin vers votre caleçon afin de me saisir de votre membre. Je vous sentais durcir sous mes doigts et ma langue, gémissant de plus en plus. Votre main libre empoigna mes cheveux pour imprimer à ma tête le rythme que vous souhaitiez. Je vous entendais gémir et je sentais votre corps réagir sous mes actions. Étrangement, je me sentais quitter le monde physique. Je n’étais plus présente que pour vous.
Je m’appliquais à vous donner ce que vous vouliez, à me donner entièrement à vous si cela était encore possible après notre séance d’aujourd’hui.Puis vous forçâmes ma bouche à descendre vers votre membre. Obéissante, je descendis en continuant de vous lécher jusqu’à ce que je commence à vous faire une fellation. Votre main continuait de m’imprimer un va-et-vient de plus en plus rapide. Mes mains reprirent leur caresse sur vos tétons et je continuais aussi à aspirer, griffer, pincer votre corps jusqu’à ce que vous jouissiez à votre tour dans ma bouche. En bonne soumise, j’avalais tout, vous nettoyant de ma langue. Une fois propre, vous vous êtes rhabiller et avez fini votre dernière coupe. J’ai alors plongé mon regard dans le vôtre pour vous remercier pour cette séance. Mais votre regard m’indiquait que vous n’aviez pas fini. Vous aviez joui tous les deux. Mais il avait été le seul à jouer avec moi et pour vous c’était inconcevable. J’étais et je suis vôtre. Votre jouet, votre soumise. Je vous ais vu reprendre une à une toutes les attaches. Entraver votre jouet est l’un de vos plaisirs, vous adorez me voir me débattre.
Presque autant que me voir lutter contre le plaisir pour vous obéir. Les mains directement liées à mes chevilles cette fois, je vous regardais déjà haletante. Vous avez enfoncé en moi mon rabbit et allumé les vibrations au minimum dans un premier temps. Oh Maître, je savais pertinemment qu’elle serait votre réponse lorsque je vous demanderai de jouir. Vous m’avez regardé monté doucement, me diriger inéluctablement vers ma sentence. Après tout, j’avais osé jouir avec un autre homme et ce, plus d’une fois.
Mon premier orgasme ne tarda pas à venir et avec lui ma première demande. Vous m’autorisâtes à jouir, mais en échange vous avez augmenté la puissance du jouet, forçant par la même la venue de mon deuxième orgasme et ma deuxième demande. Vous m’autorisâtes de nouveau à jouir et, de nouveau, vous augmentâtes les vibrations du rabbit. Un troisième orgasme arrivait, plus puissant, plus violent. Cependant, le pire fut votre sourire carnassier lorsque vous m’avez autorisé à jouir pour la troisième fois. Le jouet était déjà à son maximum mais je vous savais imaginatif. Vous m’avez embrassé, caressé, mordu alors que je me retrouvais de nouveau au bord du précipice. Vous vous êtes assis derrière moi et vous m’avez saisi d’une main alors que la deuxième attrapait le rabbit pour lui imprimer un mouvement lent, bien trop lent. Vous faisiez tout pour que je ne redescende pas, pire pour que je continue de monter. Après tout, j’avais voulu jouir. Telle serait donc ma punition.
Plus je vous demandais, plus je vous sentais resserrer votre prise sur mon corps et le rythme du rabbit accélérer. La torture se faisait de plus en plus insoutenable et mes orgasmes de plus en plus rapprochés. Je n’avais plus le temps de vous demander pour jouir que mon orgasme exultait déjà, chacun suivant le précédent dans une suite qui me paraissait sans fin. Vous avez invité l’homme à prendre place sur votre fauteuil pour mieux voir. Vous vouliez qu’il me voit supplier, non pour jouir, mais pour que vous vous arrêtiez. Je haletais, et criais, mon corps se contractant presque à chacun de vos mouvements. Le plaisir devint douleur et ma respiration saccadée.
Je perdais complètement pied. Oubliant le jour, l’heure et même mon propre prénom. Il n’y avait que l’instant présent, que vos bras, que votre voix dans mon oreille me répétant inlassable de jouir, me rappelant par moment que je pouvais mettre fin à ma torture, que je devais tout simplement vous supplier. Mais je ne pouvais vous céder encore une fois devant cet homme Maître. Pas si je voulais préserver le peu de dignité qu’il me restait. Mais avais-je seulement le droit à la dignité ? Pouvais-je seulement vous résister. Oh Maître, lorsque je vous ai hurlé d’arrêter, suppliante et larmoyante, quelque chose en moi c’est brisé. Vous avez arrêté les jouets et m’avez libéré. Je me suis retrouvée recroquevillée sur le sol, vidée de toute énergie aux pieds de cet homme car je ne voyais, ni ne vous entendais plus. Vous m’avez prise dans vos bras et je m’y suis blotti, agrippant votre veste de peur que vous ne partiez.
Je n’ai pu vous remercier à ce moment tant la séance m’avait épuisé et je ne me souviens même plus du départ de l’homme. Je me souviens seulement de votre odeur alors que je m’endormais dans vos bras. Je me souviens avoir essayé de vous remercier mais votre bouche recouvrait la mienne dans un dernier baiser alors que je plongeais dans les bras de Morphée. Je me souviens de votre douceur après tant de violence de votre part. Je me souviens pour quelles raisons je vous aime mon Maître.
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