Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 184 J'aime
  • 3 Commentaires

Voyage en Afrique

Chapitre 2

Lesbienne
La découverte

Elle se met entre mes jambes et me gobe le sexe, sa langue batifole dans un océan de cyprine, j’ai la particularité de produire une quantité phénoménale de cyprine quand je suis excitée. Je sens qu’elle me boit, elle me lape la vulve comme un chat lape son lait. Elle a glissé ses mains sous mes fesses pour les soulever et me plaquer contre sa bouche. Mon corps se tend lentement, des petits picotements apparaissent, ils se diffusent dans mon corps pour finir par exploser comme un gigantesque feu d’artifice. Cette fois, c’est un tsunami qui me submerge et m’emporte là ou aucune femme n’a été, au bord de la stratosphère, complètement désintégrée dans un nuage de plaisir et de joie. Je plane, je vole, je suis complètement dématérialisée, je ne suis que nuage, chimère, je n’existe plus, dissoute dans un ensemble de plaisirs, joie, jouissance suprême. Mon corps n’est plus là, emporté par cette vague gigantesque.
Je suis dans mon trip quand je sens un corps se glisser sur le mien, c’est Joy qui remonte le long de mon corps, je remarque qu’elle n’a plus son maillot de bain, elle est nue comme moi. Je sens ses seins sur les miens, son ventre contre mon ventre, son pubis lisse contre le mien. Nos regards se croisent, je vois ses lèvres juste au-dessus des miennes. Prise d’une envie irrépressible, je passe ma main derrière sa tête pour la rabattre sur la mienne. Nos bouches se soudent et un long baiser nous unit. C’est la première fois de ma vie que j’embrasse une femme sur les lèvres. Je pose mes mains sur son dos, c’est aussi la première fois que j’enlace une femme nue. Elles glissent sur sa peau extrêmement douce pour venir mourir sur ses fesses. Là, elles s’attardent et glissent dessus, j’en ressens un plaisir immense. Je suis étonnée d’en ressentir tant de plaisir. Aurais-je sans le savoir une petite parcelle de Sapho dans mon corps, serais-je sans le savoir un peu lesbienne ?

Joy se laisse aller à côté de moi, je peux la regarder un peu mieux. Je vois son pubis lisse briller, ma main se pose sur son ventre et commence une exploration de son corps.
— Attention, rhabille-toi vite.

Je remets mon maillot en vitesse sans réfléchir, trois minutes plus tard, un couple d’Européens passe à cinq mètres de nous, ils nous font un petit signe amical de la main. Je pense qu’ils ont compris ce que nous faisions, ça n’a pas l’air de les déranger. Je vois qu’il y a de plus en plus de monde autour de nous, il est bientôt onze heures trente, c’est a priori l’heure de pointe du matin sur la plage, c’est-à-dire, dix personnes tous les cent mètres, ce n’est pas Châtelet les halles à dix-huit heures tout de même. Elle me regarde.
— J’espère que nous n’allons pas en rester là.— Bien sûr que non.— Alors, je crois que si tu veux finir ce que tu as commencé, il faut aller chez moi, ou chez toi.— Allons chez moi.

Nous rassemblons nos affaires et retournons dans mon bungalow. Une fois arrivées, je fais valser mes fringues en deux secondes, à peine plus que Joy. Je la regarde mieux, elle est très grande, un peu plus que moi, a des seins hauts et fermes, un ventre lisse et plat, un pubis glabre, des jambes interminables et un cul comme je n’en ai jamais vu, une merveille. Je m’approche d’elle, elle m’enlace et me serre contre elle, je me sens étrangement bien contre sa peau, sein à sein, ventre à ventre, pubis à pubis.
— Tu aimes sentir la peau d’une femme contre ta peau ?— Oui, à mon grand étonnement, j’aime beaucoup, surtout que ta peau est fabuleusement douce.
— Et encore, elle est moins douce que celle de ma mère.— Tu connais la douceur de la peau de ta mère ?— Oui, et elle connaît la douceur de la mienne.— Vous êtes amantes ?— Oui, depuis la mort de mon père, il y a huit ans, elle a été veuve à trente-quatre ans.— Oh, désolée, mais elle n’a jamais eu d’autres hommes ?— Jamais, elle n’en veut plus, elle aimait trop mon père pour le remplacer.— Ça peut se comprendre.

Elle m’amène vers le lit et m’allonge sur le dos. Elle vient s’allonger à côté de moi. Je suis prise d’une pulsion et me tourne vers elle pour poser mes lèvres sur les siennes, nous échangeons un long baiser, ma main glisse sur sa peau, elle va du pubis aux seins qu’elle caresse avec délice, j’adore ses deux demi-sphères rondes, si fermes et si douces à la fois. C’est la première fois que mes mains se posent sur d’autres seins que les miens, une merveille à caresser, comme le reste de son corps. Ma main arrive sur son pubis, elle commence à onduler du bassin, elle me demande d’aller plus loin. Ma main descend sur ses cuisses, elle remonte pour arriver sur son entrecuisse. Elle se pose doucement sur son sexe. Joy bouge de plus en plus. Il est détrempé, je glisse un doigt entre ses lèvres et le porte à ma bouche, elle a le même goût que moi, je suis rassurée, j’appréhendais d’aller sur son sexe.
Mon doigt vient sur son clitoris, il le titille, elle monte son bassin pour que j’appuie plus sur son petit bouton que je sens gonfler sous mon doigt. Elle bouge de plus en plus.
— Oh oui, oui continue, continue.

Mon doigt s’active encore plus vite sur son clitoris, son corps se tend, elle devient raide comme un bout de bois, elle explose.
— Oh oui, oui, oh oui, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

Je ne ralentis mon mouvement que quand je la sens se détendre pour lui enfoncer mon doigt dans le vagin et le sucer de nouveau, je répète plusieurs fois ce geste, j’adore sa cyprine.
— Va à la source, tu verras, c’est meilleur.

Je me positionne entre ses jambes que j’ouvre au maximum. Je tombe sur un sexe rose, brillant au milieu de cette peau sombre, une oasis dans le désert. Il est comme le mien, de grandes lèvres très fines et de minuscules petites lèvres, un sexe très plat, juste une fente entre ses cuisses, rien ne dépasse de ses grandes lèvres. Mais, la différence avec moi, c’est qu’elle a un clitoris un peu plus proéminent, il dépasse un peu sous son capuchon et pointe sa tête rose et très attirante. Je me penche sur elle, ma bouche se pose sur ses lèvres, je suis envoutée par le parfum qui m’entoure. Je glisse ma langue entre ses lèvres, je la lape comme elle m’a lapé tout à l’heure, je bois son élixir d’amour, je m’en délecte, encore une découverte, décidément cette fille est une source de plaisirs nouveaux pour moi. Je la vois bouger de plus en plus, ma langue remonte un peu pour titiller le clitoris, elle redescend sur son périnée en se glissant une seconde dans son vagin.
Je fais le tour de ses lèvres, pose mes lèvres sur son clitoris et l’aspire.
— MMMMMMMMMMMMMM.

Elle soupire de plaisir, ça m’encourage à continuer, d’autant que je prends un immense plaisir à promener ma bouche dans ce sexe ruisselant de cyprine. Cette crème laiteuse contraste bien avec sa peau, je la lèche, je veux que ce merveilleux sexe soit nickel. Elle bouge de plus en plus, ses mains se posent sur ma tête, mais ne la force pas, elle me laisse agir à ma guise, j’en profite. Je passe mes mains sous ses fesses, je la plaque un peu plus sur ma bouche, je remonte sur son clitoris pour le prendre entre mes lèvres. Je l’aspire en le titillant avec ma langue, elle se cabre, monte son bassin et se raidi sous ma bouche, elle cri son plaisir.
— Oh oui, oui, AAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHH, oui, oui, oh lala ma chérie, oui, oui, oh oui, ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.

Je m’active comme une folle sur son sexe, je veux l’entendre crier encore et encore, je suis moi-même au bord de l’orgasme. Elle se détend petit à petit, je suis toujours sur son vagin à le laper. Je ne peux me résoudre à quitter cette source de plaisir, jamais je n’aurais imaginé pouvoir faire ce que je viens de faire en arrivant ici. J’aurais éclaté de rire si quelqu’un m’avait dit que j’allais mettre ma bouche sur le sexe d’une femme et que j’allais y prendre du plaisir. Joy est maintenant complètement détendue, elle me fait monter sur son corps, nos bouches se soudent une nouvelle fois, nos langues commencent à s’aimer. Je me laisse aller sur le côté.
— Alors, maintenant, je suis ta chérie.— Oui, j’appelle toujours les filles qui me font jouir ma chérie, et tu m’as fait jouir.— Je ne suis qu’une parmi tant d’autres, je présume.— Oui, mais une très douée, tu as ça dans la peau, je suis sidérée par ce que tu m’as fait alors que c’est la première fois et j’aimerais bien approfondir cette relation.— Et bien tu vois, moi aussi, ça tombe bien.

Je me jette sur elle pour échanger un nouveau baiser. Nous restons un long moment collées l’une à l’autre à faire glisser notre main sur le corps de l’autre, juste pour sentir l’autre vivre, exister. Le temps a passé vite, nous entendons les vacanciers aller manger, il est pratiquement midi. Nous allons prendre une douche avant de rejoindre tout le monde au restaurant. Nous déjeunons tranquillement, le restaurant est excellent, nous mangeons de l’espadon qu’un des vacanciers a attrapé hier, soit en carpaccio, soit au court-bouillon avec des sauces spécialement préparées par le chef, c’est sublime. Le repas terminé, nous allons dans mon bungalow. Nous nous allongeons l’une contre l’autre, je ne résiste pas à l’envie de me coller à elle, j’aime sentir sa peau douce contre mon corps. Elle m’enlace et me plaque contre son corps, une main sur ma hanche. Je me sens bien, je finis par m’endormir contre elle, bercée par sa respiration régulière.
Je suis réveillée par une sensation d’humidité sur mon corps. C’est Joy qui est agenouillée à côté de moi, je suis allongée sur le lit, elle promène sa bouche sur mon corps et y dépose un baiser à chaque centimètre carré, elle donne en même temps un petit coup de langue.
— Oh oui, j’aime ta bouche sur ma peau, mais pourquoi ce coup de langue ?— Pour te goûter ma chérie, pour mémoriser le goût de ta peau.

Sa bouche descend vers mon pubis, sa langue se glisse entre mes lèvres, je ressens un frisson de plaisir. Je veux moi aussi la goûter, j’attrape sa jambe et l’attire sur moi. Elle s’allonge sur mon corps, m’offrant son sexe déjà bien mouillé. Je la saisis par les fesses et plaque ma bouche sur son sexe. J’aime de plus en plus sentir ses lèvres intimes sous les miennes, titiller son clitoris avec ma langue, mais surtout, boire son jus d’amour que j’aspire à même sa vulve ou que je lape. Mon corps commence à m’envoyer les signes d’un orgasme imminent, je m’active encore plus sur le sexe de mon amie, j’aimerais qu’on jouisse en même temps. Je sens que son corps se tend de plus en plus, le mien cède le premier, je suis emporté par un sublime orgasme, mais ça ne m’empêche pas de rester concentrée sur son sexe et je la sens se raidir sur moi, elle jouit en même temps que moi, je peux apprécier encore plus le moment.
Son corps se fait de plus en plus lourd sur le mien, j’enlace toujours ses fesses pour la maintenir en place et pouvoir laper sa cyprine encore et encore. Je sens sa langue faire la même chose sur mes lèvres. Elle finit par se redresser et s’allonger le long de mon corps. Cette fois-ci, c’est moi qui monte sur elle pour échanger un baiser passionné. Nous restons un long moment comme ça, à apprécier le contact de nos peaux. Vers dix-sept heures trente, nous décidons de retourner à la plage, il commence à faire moins chaud et Joy veut voir le coucher de soleil sur l’océan.

Nous arrivons à la plage, il y a un peu plus de monde que ce matin, mais ce n’est quand même pas la grande foule. Nous trouvons un endroit isolé où nous installer. Joy me passe de la crème sur le dos, mais c’est beaucoup plus soft que ce matin, il y a un peu de monde tout de même. Nous allons plonger dans l’eau, je suis merveilleusement bien dans cette eau chaude, j’y passerais la journée. J’adore me baigner en mer, mais l’eau est toujours trop froide pour moi là où je vais en France. Deux magnifiques noirs nous regardent nous baigner, je crois que nous les intéressons beaucoup. Il semble n’avoir pas plus de vingt-cinq ans, ils sont taillés comme des athlètes, grands et très musclés. Je viens vers Joy.
— Tu as vu les deux mecs là-bas ?— Oui, je les ai repérés, ils sont très beaux, j’ai vu l’un des deux travailler dans le domaine.— Moi aussi je les trouve beaux, et j’ai un peu envie d’agrémenter mon séjour ici.— Je ne te suffis donc pas ?— Toi, j’ai peur que ça devienne une nécessité absolue, je sens que je m’attache et j’en ai peur.— Tu as peur de m’aimer ?— Oui, j’éprouve un sentiment étrange vis-à-vis de toi, mon corps a besoin de ton corps, mais je ne veux pas m’enfermer dans une relation homosexuelle, j’aime trop les hommes.— Mais moi aussi j’aime un peu les hommes, et moi aussi j’ai envie d’agrémenter mon séjour ici, alors nous sommes d’accord.— On les drague ?— Allons-y.

Tout en faisant semblant de jouer entre nous, nous nous rapprochons d’eux, ils ne nous quittent pas des yeux. En arrivant très près d’eux, je m’étale dans l’eau en criant et en faisant de grands gestes. L’un d’eux se précipite et me prend sous les bras pour me faire lever.
— Ça va Mademoiselle ?— Non, j’ai horriblement mal à la cheville.— Attendez, je vais vous aider à sortir de l’eau.

Il me prend dans ses bras et me porte en me serrant contre lui. Je n’ai absolument rien, mais je me délecte à sentir la peau nue de son torse contre mon flan. Une fois hors de l’eau, il me dépose à terre, mais il n’est pas question qu’ils nous abandonnent ici.
— Vous pouvez m’accompagner jusqu’à ma serviette s’il vous plaît ?— Bien sûr, où est-elle ?

Je lui montre nos deux serviettes, il me regarde.
— Ça va être difficile pour vous de marcher dans le sable si vous avez quelque chose à la cheville, allez, on y va.

Il me reprend dans ses bras et me bloque contre son torse. Il doit sentir la pression de ma poitrine sur son côté droit. Je passe un bras derrière son cou pour me maintenir. J’ai l’impression qu’il éprouve beaucoup de plaisir à me porter dans ses bras, comme moi d’être plaquée contre sa peau. Il me dépose délicatement sur ma serviette, je remarque que son slip de bain a pris un peu de volume, il n’a pas été indifférent à mon contact. Joy discute avec l’autre homme. Elle vient vers moi.
— Céline, je te présente Bruno, et ton porteur c’est Fabrice, son cousin.— Merci beaucoup Fabrice. — Vous savez, je fais des études de médecine en France, je suis en sixième année, je peux peut-être essayer de voir ce que vous avez ?— Et vous étudiez où ?— A Toulouse, c’est là que nous habitons avec mon cousin.— Parfait, nous sommes en pays de connaissance, j’habite moi-même à Toulouse, allez examiner ma cheville.

Il s’agenouille, me prend délicatement le pied et tâte ma cheville avec précautions, il me regarde interrogateur, il semble de plus en plus dubitatif.
— Je ne sens rien d’anormal, c’est juste une douleur que vous avez ressentie en tombant, mais pour moi, il n’y a absolument rien, s’il y avait une entorse, je pense que ça aurait déjà un peu gonflé. — Vous pouvez quand même me masser un peu la cheville.— Bien sûr, ce n’est pas ma spécialité, mais je vais essayer.

Il me regarde avec un petit sourire et commence à me masser la cheville, j’aime sentir ses mains puissantes sur mon pied. Je m’allonge complètement pour apprécier le moment. Je vois Joy me sourire avec un air complice, elle a tout compris, Fabrice me regarde.
— Le Sénégal vous plaît ?— Beaucoup, et les habitants aussi, ils sont très gentils.— Merci, Mademoiselle, bien que je ne sois pas sénégalais.

Ses mains montent un peu plus haut que la cheville, je le regarde avec un grand sourire, il me regarde en souriant aussi et monte encore un peu plus, il est maintenant sur mon mollet. Il finit par aller de la cheville au genou. Je ressens un petit frisson. Mais le temps passe, le soleil commence à descendre à l’horizon. Fabrice arrête son massage, je me lève.
— Super, je n’ai plus mal.— Vous voyez, ce n’était rien, vraiment rien.

Il me regarde droit dans les yeux, je réalise que, lui aussi, a parfaitement compris mon petit jeu. Je me penche à son oreille.
— Il fallait bien prendre contact.— Et ça a été très joliment fait.— Il faudrait quand même renouveler cette séance de massage, mais en plus approfondie, tu ne penses pas Fabrice ?— Quand tu veux ma belle.— Moi, c’est Céline, et ma copine, Joy.— OK Céline.

Je viens me coller contre lui, il passe son bras sur mes épaules et me serre contre lui. Je passe mon bras derrière lui pour l’enlacer par la taille. Ma main lui caresse un peu le flan, sa main mon épaule. Nous discutons en regardant le soleil s’enfoncer dans la mer. J’apprends que son cousin Bruno est étudiant en médecine comme lui, qu’ils travaillent à l’entretien du domaine pendant les deux mois d’été jusqu’au vingt août. Apo les autorise à rester la semaine suivante profiter du domaine comme des touristes. Ils terminent leur travail et sont libres à partir de dix-sept heures, ils sont logés dans le domaine. Quand le soleil a entièrement disparu, nous retournons dans nos chambres pour prendre une douche et aller manger, Fabrice et Bruno restent sur la plage. Vers vingt-deux heures, nous nous installons sur une terrasse pour boire un cocktail, il commence à faire très bon, ça me donne envie d’aller me baigner, l’eau doit être plus chaude que l’air en ce moment.
— Ça te dirait un bain de minuit à onze heures ?— Oui, mais seules sur la plage la nuit, je ne sais pas si c’est très prudent.— Tu sais où logent Fabrice et Bruno ?— Oui, mais je sais aussi qu’ils n’ont pas le droit de fréquenter les touristes.— A bon ?— Oui, Apo veut éviter que les femmes ne viennent ici que pour s’envoyer en l’air avec de beaux blacks.— On s’en fout, tu sais où ils habitent ?— Oui, dans une grande baraque au fond du domaine.— Et tu sais où elle est leur baraque ?— OK, suis-moi.

Nous allons au fond du domaine, il y a une grande baraque qui abrite tous les saisonniers. Ils s’amusent tous ensemble, ils chantent, ils dansent. Il y a des hommes et des femmes, pratiquement tous noirs. Je vois que s’il leur est interdit de fricoter avec les touristes, ils ne se gênent pas entre eux, deux filles sont assises sur les genoux de deux garçons qui ont leurs mains sous leurs tee-shirts et leur caressent ostensiblement les seins, ce qui les fait rire aux éclats. Nous passons devant en regardant si on trouve l’un des deux. Joy aperçoit Fabrice et lui fait un signe discret de la main, nous retournons lentement vers nos chambres. A mi-chemin, Fabrice et Bruno nous rejoignent discrètement.
— Vous avez un problème. — Pas du tout, mais nous aimerions bien aller nous baigner, vous pourriez nous accompagner ?— Oui, bien sûr, mais pourquoi vous accompagner ?— Nous ne nous sentons pas à l’aise seules sur la plage en pleine nuit.— Mais vous ne risquez rien.— Peut-être, mais on serait plus rassurées.— Vous avez peur du noir.— Non, en plus c’est une nuit de pleine lune, il fait très clair, on se sentirait mieux, si vous veniez, sinon, on rentre chez nous.— OK, OK, on va vous accompagner, mais on sort les premiers, suivez-nous au moins cinq minutes plus tard, OK ?— OK, nous y serons vers vingt-trois heures trente, à tout à l’heure.

Nous retournons dans nos chambres pour mettre nos maillots de bain qui, en fait, ne serviront à rien.
Diffuse en direct !
Regarder son live