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Voyage en Afrique

Chapitre 5

Lesbienne
Djilane
— Tu t’appelles comment ?— Djilane, — Tu vis ici ?— Je suis née au village, mais j’ai fait toute ma scolarité à Dakar.— Et maintenant, tu travailles là-bas ?— Non, je suis inscrite en première année de droit, je suis en vacances ici dans ma famille, ils travaillent au domaine.— Tu fais droit à Dakar ?— Non, à Toulouse, mon grand-père était sous-officier dans l’armée française, il a fait la Seconde Guerre mondiale et l’Indochine, il est resté vingt ans dans l’armée et j’ai pu obtenu une bourse pour mes études en France, je pars à Toulouse début octobre.— Pourquoi Toulouse ?— Parce qu’il y a pas mal de personnes originaires d’ici à Toulouse. — Et tu vas loger où ?— J’ai une chambre en cité U.— Tu as quel âge ?— Dix-huit ans. — Tu n’as pas peur, toute seule à Toulouse ?— J’appréhende un peu, mais je serai au milieu de jeunes de mon âge, ça devrait le faire.— OK, mais tu sais, j’habite moi aussi Toulouse, je te donnerais mon adresse au cas où tu aurais un problème ou besoin de quelque chose.— C’est gentil, merci.

Je regarde mieux Djilane, elle est très belle, un peu plus grande que moi, elle est dans son costume traditionnel, j’ai l’impression qu’elle n’a pas grand-chose dessous. Fabrice lui parle dans le dialecte du coin, elle le regarde avec un air étonné. Fabrice me regarde.
— Je lui ai demandé si elle voulait venir avec nous dans les dunes, je lui ai dit ce qui pouvait s’y passer, ça ne l’effraye pas, elle a envie de connaître autre chose que son petit train-train journalier.


Elle me regarde.
— Je peux vraiment venir avec toi ?— Bien sûr, allez, suis-nous.

Nous retournons à notre place, quand nous arrivons, Joy et Bruno font l’amour, elle est à cheval sur lui, elle nous regarde et sourit, notre arrivée ne les gêne pas, ils continuent. Djilane n’a pas l’air surprise de voir une femme nue faire l’amour à califourchon sur un homme.
— Je te présente Joy et Bruno, Joy, Bruno, je vous présente la magnifique Djilane.

Elle ne réagit pas et continue de monter et descendre sur le sexe de Bruno. J’enlève mon maillot et m’assois sur ma serviette, Fabrice m’imite, Djilane comprend et enlève son boubou. Mon impression se confirme, elle est nue dessous, elle est beaucoup plus foncée que Joy, noir foncé. Je découvre deux magnifiques seins arrogants érigeant leurs tétons durcis, un ventre plat sur un pubis lisse, on dirait qu’elle n’a pas de poils sur son corps, et surtout, un fabuleux cul de noire, une merveille. Je lui montre une place à côté de moi, elle s’assoit.
— Dis donc, à voir l’état de tes seins, ça t’a excité de me caresser les miens.— Oui, j’ai adoré faire glisser mes mains sur tes seins.— Bon, tu connais mes seins, j’aimerais bien connaître les tiens.

Pour toute réponse, elle s’allonge sur ma serviette en me souriant et met ses bras au-dessus de sa tête. Je pose ma main sur son sein gauche, je sens un léger frisson la parcourir, elle ferme les yeux. Ma main glisse sur sa peau, encore une fois d’une douceur extraordinaire. Elle passe des seins au ventre pour glisser sur le pubis et aller sur une cuisse. Elles s’ouvrent un peu. Je passe à l’autre pour remonter sur son pubis, son ventre et ses seins. Elle commence à bouger, ma main redescend sur son pubis, je pose ma bouche sur ses seins et les titille avec ma langue. Elle bouge de plus en plus, mais je vois que l’expression de son visage traduit un bien-être évident. Ma main vient se glisser entre ses cuisses, elle tombe sur des lèvres trempées de cyprine, je me positionne entre ses jambes en les écartant, elle est ouverte et je peux admirer un splendide sexe rose au milieu de cette peau noire.
Je pose ma bouche sur son pubis, elle donne un petit coup de reins, elle veut que je descende plus bas, ce que je fais avec plaisir. Ma bouche se pose sur ses lèvres, je lape sa cyprine, un délice, je me surprends à aimer ça de plus en plus. Elle commence à se tortiller dans tous les sens, j’insiste sur son clitoris, mais je vois la tête de Joy descendre vers moi, je libère la place pour la laisser s’installer entre ses jambes.

La tête de Joy bouge entre ses cuisses, Djilane se tortille encore plus, son corps se tend vers cette bouche qui lva lui donner du plaisir, Joy passe ses mains sous ses fesses pour mieux la plaquer contre sa bouche. Je vois Djilane donner des coups de tête de gauche à droite, elle ouvre la bouche comme si elle manquait d’air, ses yeux sont exorbités, elle crie des onomatopées incompréhensibles, j’ai peur qu’elle ameute le quartier quand elle va jouir et pose une main sur ses lèvres pour étouffer ses cris. Son corps bouge dans tous les sens, je la regarde, elle me regarde, son regard est franc, j’y vois un immense bonheur, mais il se voile lentement, il part dans le vague, elle ne me voit plus, son corps se raidit encore plus, elle jouit. Son corps est secoué de violents spasmes, elle se cabre. Elle passe un bras derrière mon cou et me plaque contre sa bouche.
Nous échangeons un long baiser, jusqu’à ce que je la sente se détendre, quand je relève la tête, je vois un visage resplendissant de bonheur, calme, serein, souriant, elle a fermé les yeux, certainement pour apprécier un maximum le moment qu’elle vit. Nous la laissons revenir à elle tranquillement, Joy passe délicatement sa main sur ce magnifique corps, je jette un œil au-delà de la dune, il n’y a personne à l’horizon. Nous sommes tranquilles. Djilane émerge.
— Oh lala, je n’ai jamais ressenti un tel plaisir, comment tu as fait Joy, je n’avais plus la maîtrise de mon corps il m’a emmené là ou je ne suis jamais allé.— Tu n’as jamais joui avec un autre partenaire ?— Non, juste en me caressant le clitoris, c’est la première fois que quelqu’un pose sa bouche sur mon sexe, et c’est la première fois que j’embrasse une fille, mais j’ai adoré. — Tu n’as pas de copain ?— Non, personne, j’étais très surveillée par mes parents.— Mais maintenant, tu étais à Dakar, tu as dû avoir plus de liberté.— Non, au contraire, je vivais chez ma tante, c’était encore pire, elle se croyait responsable de moi et contrôlait tous mes faits et gestes, je devais être rentrée une demi-heure après la fin des cours.— Tu n’as jamais fait l’amour avec un garçon ?— Non, ni avec une fille, ni avec un garçon, je suis toujours vierge.— C’est une première alors.— Oui, et j’espère que ce n’est pas une dernière.— Ça t’as tant plu que ça ?— Pourquoi cette question, ça ne te plaît pas à toi ?— Evidemment que ça me plaît, j’adore.— Eh bien, je découvre, et moi aussi, j’adore.— Ne t’en fais pas, nous veillerons à ce que ça se reproduise.

Elle regarde le sexe de Fabrice qui se caresse et bande comme un âne.
— Il t’intéresse ?— Non, j’ai trop peur, il est trop gros, même celui de Bruno.— Un sexe n’est jamais trop gros, c’est simplement la manière de s’en servir qui fait la différence, regarde.

Je viens me coucher sur Fabrice, les jambes bien ouvertes.
— Regarde bien.

Elle se met derrière moi, je me laisse doucement descendre sur son sexe, elle se penche pour voir le sexe de Fabrice entrer lentement dans le mien. Je sens son gland m’écarteler les lèvres et s’enfoncer lentement, j’adore cette sensation quand le sexe de l’homme se fraye un passage dans ton sexe et s’enfonce complètement, surtout celui de Fabrice qui est gigantesque. Je monte et descends mon bassin sur son sexe, je suis très excitée, je sens que je ne vais pas tarder à jouir, je sens aussi le sexe de Fabrice palpiter, j’accélère le mouvement, Fabrice se raidit et m’envoie un premier jet de sperme, je jouis avec lui. Je suis secouée de spasmes de plaisir, Djilane pose ses lèvres sur mes fesses pour les embrasser. Ses mains glissent sur mon dos et mes fesses. Je reviens à moi et me laisse glisser à côté de Fabrice.
— Tu vois, c’est merveilleux de faire l’amour avec une personne qu’on aime.— J’ai vu, j’ai surtout bien aimé voir ton sexe s’ouvrir pour laisser entrer celui de Fabrice, c’était super, mais je ne sais pas si le mien peut laisser entrer un tel sexe.— Ce n’est qu’une question de préparation, je peux te le promettre.— OK, je te fais confiance.

Le soleil commence à descendre très bas à l’horizon, nous décidons de rentrer, Djilane entre avec les garçons, nous rentrons un peu plus tard avec Joy, histoire que ce ne soit pas toujours dans le même ordre. Evidemment, nous devons nous retrouver dans notre bungalow vers vingt-deux heures trente, après avoir dîné.

Nous prenons une douche crapuleuse, et allons rejoindre Cécile vers dix-neuf heures au restaurant, elle est avec Paul. Je lui raconte ce qui s’est passé cet après-midi, elle ne semble pas très intéressée par Djilane. L’apéritif et le repas se passent bien, Paul est un hôte charmant, plein d’humour et très cultivé, mais comme d’habitude, il part assez tôt pour être en forme pour sa partie de pêche. Nous continuons nos bavardages autour d’un verre assis autour d’une table basse. Cécile s’est assise à côté de Joy, elle a collé sa chaise contre la sienne et lui caresse la main de temps en temps. Joy semble bien apprécier, elle laisse sa main en place. Il est presque vingt-deux heures trente, nous décidons de rentrer, sachant qu’il y aura Fabrice et Bruno, Cécile ne va pas rester avec nous. Elle nous accompagne au bungalow, Djilane est déjà là, elle est dans un magnifique boubou violet. Elle me parait assez impatiente de connaître autre chose.
Cécile la regarde distraitement, ses yeux sont surtout fixés sur Joy. Elle nous quitte en nous embrassant, mais son baiser avec Joy me parait plus intense des deux côtés. Djilane les regarde, un peu étonnée.
— Déjà là Djilane ?— Oui, j’ai hâte d’en connaître plus.— Sur quoi ?— Sur l’amour physique.— Entre.

Nous entrons dans le bungalow, je n’ai pas le temps d’enlever mon tee-shirt que Djilane est déjà nue.
— Je suppose que c’est la tenue pour ce que nous allons faire.— Tu supposes bien.

Une fois toutes les trois nues, nous l’allongeons sur le lit, je me mets entre ses jambes et Joy s’occupe du haut. Je me délecte de son sexe d’où s’échappe un flot de cyprine délicieux. Elle ne tarde pas à jouir, elle est dans un état second, elle reste les yeux fermés, le sourire aux lèvres. Les garçons arrivent, je me jette dans les bras de Fabrice, nous échangeons un long baiser, il m’écarte un peu de lui.
— C’est vrai que tu trouves merveilleux de faire l’amour avec une personne que tu aimes ?— Oui, et je trouve merveilleux de faire l’amour avec toi.— Donc, je suis une personne que tu aimes ?— Exactement.— Tu m’en vois ravi.

Il pose ses lèvres sur les miennes, nous échangeons un baiser langoureux, un baiser d’amoureux. Je me donne de tout mon être à ce baiser, c’est sûr, la séparation va être très pénible. Nous rejoignons Joy, Djilane et Bruno, Joy est entre ses cuisses et lui broute le minou. Djilane se tortille dans tous les sens, elle parle, mais je ne comprends rien à ce qu’elle dit. Elle finit par jouir en ameutant tout le quartier, c’est une personne qui s’exprime quand elle fait l’amour. Bruno est à côté d’elle, pour l’instant, elle est calme sur le lit, les yeux fermés à savourer son dernier orgasme. Elle ouvre les yeux et me regarde.
— J’ai envie de connaître l’amour avec un homme, mais je veux que tu sois à côté de moi.— OK ma chérie, je viens à côté de toi, mais tu veux qui, Fabrice ou Bruno ?— Bruno.— Oh là, c’est catégorique.— Oui, je veux que ce soit lui qui lui, et lui seul.— OK Bruno ?— OK, je veux bien.— Bon, on va vous préparer.

Je me mets entre les cuisses de Djilane et commence à lui brouter gentiment le minou, Joy s’assoit au bord du lit pour prendre le sexe de Bruno dans la bouche et le mettre en forme. Djilane commence à m’inonder de cyprine, je m’en délecte, mais ce n’est pas le but.
— Bruno est prêt.— OK, Djilane aussi.

Je m’agenouille sur le lit à côté d’elle, Bruno se met sur elle en gardant les bras tendus. Elle a les jambes ouvertes au maximum, je lui prends la main. Joy guide la bite de Bruno vers son but. Son gland touche ses lèvres. Je le vois s’enfoncer lentement dans son vagin. Je la regarde, elle semble sereine, la bite de Bruno entre encore un peu, sa main me serre un peu plus.
— Ça va ma chérie, c’est maintenant que ça va te faire un peu mal, mais je pense que tu le supporteras très bien. — Allez, Bruno, vas-y.

Sa bite entre encore un peu, Djilane me serre très fort la main, mais ça ne dure pas très longtemps. Je vois que Bruno est maintenant entièrement en elle, son pubis touche le sien. Elle me regarde, son regard est clair et franc, bien que son visage soit un peu tendu. Bruno s’immobilise et la regarde.
— Ça va Djilane ?— Oui, ça va, mais je veux rester encore un peu comme ça, sans bouger, je sens ton sexe dans le mien, c’est génial, mais j’ai peur d’avoir mal si tu bouges.— OK, je ne bouge pas, ne t’en fais pas.

Je me penche vers elle.
— Tu as aimé sentir son sexe te pénétrer ?— Oui, c’est une super sensation, juste avant qu’il ne m’explose l’hymen. Mais je crois que ça va aller, j’ai déjà moins mal, et c’est très supportable, j’en ai vu d’autres. Allez Bruno, fais-moi l’amour, je veux te sentir bouger en moi, je veux connaître ça aussi, surtout que ton sexe me parait moins dur.— C’est que je commence à débander, il faut que je bouge.— Et bien, vas-y, fais-moi l’amour.

Bruno commence des va-et-vient lents et profonds. La main de Djilane me serre un peu au début, mais elle se détend, je vois que son visage est moins crispé, elle semble avoir apprivoisé sa douleur. Je me souviens que lors de mon dépucelage, la douleur était devenue érotique et m’avait aidé à jouir. Sa main me lâche pour aller se poser sur ses épaules et l’attirer contre elle. Bruno est complètement couché sur Djilane, elle plaque ses lèvres contre les siennes, ils échangent un baiser pendant qu’il continue de la pistonner lentement, avec tendresse. Il redresse sa tête, elle le regarde dans les yeux.
— Oh oui, je crois que ça vient, oui, continue, oui, j’aime.

Bruno continue en la regardant. Elle parle de plus en plus fort.
— Ah oui, oh lala, oh lala, oui, je vais jouir, oui.

Elle donne des coups de reins en avant pour s’enfoncer encore plus sur la bite de Bruno en hurlant encore plus fort. Il plaque sa bouche contre la sienne.
— MMMMMMMMMMMMRRRRRRRRRRRRMMMMMMMMMMMMM.

Elle gémit sous ses coups de boutoir, elle se tend, elle se cabre, elle jouit en donnant de grands coups de reins, se fesses se soulèvent, mais elle ne peut pas hurler son bonheur, Bruno la musèle avec sa bouche. Au bout d’un petit moment, elle redevient calme, Bruno redresse la tête. Il la regarde tendrement.
— Ça va Djilane ?— Merveilleusement bien, tu m’as fait jouir en me dépucelant, je ne croyais pas ça possible.— Tu as mal ?— Oui, un peu, mais c’est très supportable, je suis sûre que demain, je ne ressentirais rien.

Il se lève et va vers la salle de bain, Djilane le suit. Fabrice s’allonge à côté de moi, je m’allonge aussi, Joy se pousse un peu pour me laisser une place, mais je n’en ai pas besoin, Fabrice bande très fort, je me couche sur lui et me laisse descendre sur son sexe. Joy pose ses mains sur mes fesses et les caresse.
— J’adore caresser les fesses de femmes, et les tiennes sont sublimes.— Vas-y, ne te gêne pas, moi, j’adore que tu me caresses les fesses.

Mon bassin monte et descend sur la bite de Fabrice, je suis collée contre lui, j’aime de plus en plus faire l’amour avec cet homme, je dirais même plus, j’aime de plus en plus être avec cet homme, il ne faut pas que je m’emballe, ce n’est qu’un amour d’été. Il m’enlace pour m’embrasser, mon sexe glisse toujours d’avant en arrière sur son sexe que je sens commencer à avoir quelques palpitations. Il va jouir, je veux l’accompagner, je veux communier avec lui au moment de jouir. J’accélère le rythme, je le sens se tendre de plus en plus, moi-même, je commence à ressentir les prémices d’un orgasme. Je me laisse aller jusqu’à ce que mon corps m’échappe et s’envole dans la stratosphère en recevant des jets de sperme. Il me serre fort dans ses bras, je suis collée à lui, mon corps s’imprime dans son corps, nous ne faisons plus qu’un bloc secoué par le plaisir. Quand nous nous sommes calmés, je me laisse aller sur le côté.
Je pose un bras sur son torse, ma tête sur son épaule et replie une jambe sur sa cuisse.
— Je suis tellement bien avec toi, je me sens protégée, j’aime sentir ton corps contre le mien, je ne sais pas ce qui m’arrive, mais j’aime ça.— Moi aussi, j’aime avoir mon corps contre ton corps, j’aime te sentir près de moi, j’ai une sorte de manque quand je ne suis pas avec toi.

Je me blottis encore plus contre lui, j’ai complètement oublié Joy, je suis avec l’homme qui occupe toutes mes pensées depuis que je l’ai vu, je me redresse sur mes coudes et le regarde.
— Je crois que je t’aime Fabrice.

Il me regarde, son regard devient tendre.
— Moi aussi, je crois que je t’aime, mais que va-t-il se passer maintenant ?— Pour l’instant, vivons le moment présent, on a le temps pour penser à l’avenir, viens mon chéri, viens me faire l’amour.

Je m’allonge sur le dos, Fabrice se couche sur moi, son sexe s’enfonce lentement dans le mien et nous faisons l’amour lentement, tendrement, comme de vieux amants. Je jouis encore une fois, lui aussi, nous sommes assez synchros, nous commençons à savoir comment faire plaisir à son partenaire. Il se laisse glisser sur le côté et se blottit contre moi en m’enlaçant, je me laisse aller, pose ma tête sur son épaule, je suis bien, heureuse, repue, je m’endors dans ses bras.

Le lendemain, je me réveille très tôt, je suis toujours dans ses bras. Quand j’ouvre les yeux, je tombe sur les siens qui me regardent. Je peux lire de l’amour dans ce regard, je passe mon bras derrière son cou et l’attire à moi pour échanger un baiser passionné. Evidemment, nous finissons par faire l’amour, je me donne à cet homme que j’aime, je veux le rendre heureux comme il me rend heureuse. Mais, il est six heures trente du matin, je constate que Bruno et Djilane sont partis, Fabrice doit aller bosser, il démarre à sept heures avec Bruno, ils travaillent à l’entretien des locaux, ce sont eux les plombiers, les maçons, les électriciens, des hommes à tout faire quoi. Il me quitte après un dernier baiser. Je reste seule avec Joy.
— Il me semble qu’il se passe quelque chose entre vous.— Oui, il est de plus en plus dans mon cœur, il monopolise mes pensées. Je crois que je l’aime, et je crois qu’il en est de même pour lui. J’appréhende la fin des vacances, je ne sais pas ce qu’on va pouvoir faire.— Je ne comprends pas ton inquiétude, à la fin des vacances, nous retournons à Toulouse.— Oui, mais lui, que fait-il ?— J’ai l’impression que tu oublies qu’il est né à Paris, mais qu’il vit à Toulouse et qu’il est aussi toulousain que toi tu es toulousaine, lui aussi il retourne à Toulouse fin août ou début septembre, il doit finir ses études, où est le problème ?— Je suis complètement conne, en plus, il m’a dit qu’ils rentraient le deux septembre, j’avais complètement oublié ce détail, dans mon esprit, comme il est sénégalais, il restait là.— Mais il t’a dit qu’il n’était pas sénégalais, il est né en France, il est français.— Ça aussi, je l’avais zappé.— L’amour te rend un peu dingue ma chérie.— Un peu, je dois l’admettre, mais même qu’une semaine sans lui, ça va être dur.— Oui, mais moi, j’ai envie de le faire un peu chanter cet adorable corps dingue d’amour.— Je suis à toi.

Les mains de Joy se promènent sur mon corps, je reste inerte au milieu du lit à apprécier ce moment de tendresse. Sa bouche se promène elle aussi sur mes monts et mes vallées, elle finit par arriver sur une falaise au milieu de laquelle coule une source. Elle se pose dessus et boit directement à la sortie. J’aime faire l’amour avec Joy, d’abord parce que c’est une experte de l’amour saphique, et d’autre part parce que j’ai une grande affection pour cette magnifique jeune femme. Je commence à me tortiller dans tous les sens, sa langue explore les alentours de la source, sans oublier de laper ce qui en sort, je reste sur le dos à attendre le bouquet final. Il finit par arriver au bout de quelques minutes en me transformant en un bout de bois rigide planant aux confins de l’ionosphère. Je reviens à la réalité doucement, je veux profiter au maximum de ce moment de béatitude. Joy est à côté de moi, elle me regarde tendrement, elle approche sa tête de la mienne, nos bouches se soudent.
Quand nos bouches se séparent, nous restons un long moment enlacées, je reste ma tête posée sur son épaule, je suis bien, mais je la sens un peu nerveuse. Nous finissons par nous lever et aller prendre une douche, pour une fois pas crapuleuse. Joy s’active pour aller prendre le petit-déjeuner et rejoindre Cécile qui doit nous attendre. Elle est seule et nous attend avec impatience. Nous déjeunons rapidement, pressées d’aller sur la plage pour nous faire plaisir. Je remarque tout de même que Cécile n’a d’yeux que pour Joy, elle la dévore des yeux. C’est vrai que depuis que nous la connaissons, elle est souvent avec elle, mais j’ai l’impression qu’il y a quelque chose en plus.
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