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Voyage et Brassage

Chapitre 4

Caroline

Erotique
Nous roulions vers notre cinquième étape. Après l’Espagne, l’Italie.J’étais dans la chambre de mon appartement dans le bus, à jouer sur mon PC. Laura n’était pas avec moi. Elle était discrètement allée rendre visite à Mélanie et Jacob avant le départ. À ce que j’entendais, ils s’amusaient bien tous les trois. À un moment, les cris de Mélanie se sont même mêlés à ceux de Laura.Rachel m’envoya un message. C’était un selfie d’elle devant le miroir de sa salle de bain. Elle était nue, en tout cas topless. La photo était accompagnée d’un message : « Je viens de me doigter en pensant à ta queue ;) ». Voilà qui était plaisant à savoir. Elle venait de me donner envie de lui faire l’amour. Sa photo plus les cris d’à côté... Ce fut trop pour moi, et j’allais me branler dans les toilettes. J’hésitais à envoyer une photo à Rachel. J’ai préféré m’abstenir. Elle m’a dit plus tard que j’avais bien fait.
Vint la pause sur une aide d’autoroute, afin que le bus fasse le plein d’essence, et les appartements le plein d’eau (car évidemment, l’eau n’était pas illimitée et nous devions nous ravitailler très souvent). Laura en profita pour me rejoindre. Elle avait les joues rouges, les cheveux en bataille, et un sourire satisfait. Cette fois, elle avait quelque chose d’intéressant à me raconter. Bien plus qu’avec Paul.Une fois le bus reparti, elle commença à se déshabiller.
— J’ai besoin d’une douche. Si tu veux que je te raconte, tu me suis.
Évidemment que je voulais qu’elle me raconte.
— On n’a pas perdu de temps. J’étais allée les voir pour du cul, donc dès que le bus est parti, on est allés dans leur chambre sans faire plus de manières.— Leur chambre ? Je croyais qu’ils n’aimaient coucher que sur les tables.— Tu te tais ou j’arrête de raconter, plaisanta-t-elle en m’aspergeant. Donc, on est allés dans leur chambre, disais-je. J’étais trop chaude pour attendre, donc j’ai embrassé Mélanie (Laura était encore plus ouverte que moi sur la question de l’homosexualité, ayant même tenté une histoire sérieuse avec une fille). On s’est caressées l’une l’autre en nous déshabillant mutuellement. Jacob s’était assis sur le lit et ne perdait pas une miette du spectacle.
Laura sortit de la douche. Pendant qu’elle se séchait, j’allais m’asseoir à notre table.
— Quand Mélanie et moi étions à poil, j’ai fait signe à Jacob de bouger et je me suis assise à sa place, jambes ouvertes, et j’ai demandé lequel des deux allait me lécher le premier. Mélanie s’est précipitée. Elle est douée, la petite brunette.— Vu comment elle suce, j’imagine sans mal.
Laura choppa deux bières dans le mini-bar et vint s’asseoir devant moi. Elle avait simplement remis une culotte. En même temps, personne ne pouvait la voir. Elle se rhabillerait avant qu’on arrive. Je pense vous avoir assez dit qu’il n’y avait aucune pudeur entre elle et moi.
— Jacob a fini par se déshabiller, et je me suis occupé de lui. Je pense être plus douée que toi, indiqua-t-elle avec un sourire faussement moqueur. Bref, je ne vais pas tout te détailler (désolé chers lecteurs, je n’en saurai pas plus), mais j’ai après léché Mélanie qui a sucé Jacob, puis Jacob m’a prise en levrette pendant que Mélanie s’occupait de mes seins. Ensuite, j’ai chevauché Jacob. Quand il n’était plus en mesure de bander après ses deux orgasmes, Mélanie et moi avons continué de nous amuser toutes seules. C’est pratique les godes doubles. J’aurais dû essayer avant.— Vous avez eu tout le temps du trajet, faut dire. Vous avez eu le temps de profiter et de varier les plaisirs.— Je ne te le fais pas dire. T’as fait quoi en attendant ?
— J’ai joué. Puis Rachel m’a envoyé un joli message.— Fais voir.
Je montrai le message à Laura, qui émit un petit sifflement. Il faut dire que c’était la première fois qu’elle voyait Rachel nue, fut-ce en photo.
— Tu ne te refuses rien, mon cochon. Elle est encore mieux gaulée que je n’aurais cru.— Et encore, tu n’as pas vu le reste. Ah et je me suis branlé aussi. Vos cris plus Rachel, c’était dur à gérer.
Nous avons passé le reste du trajet à discuter de choses et d’autres pendant que je jouais sur mon PC et qu’elle lisait. Puis le bus est enfin arrivé à destination.
Nous étions en train de manger ensemble à côté du bus quand Hilda rappela à tout le monde un truc que j’étais visiblement le seul à avoir oublié : l’activité principale proposée pour cette nouvelle étape était une plage naturiste.
Bien sûr, c’était facultatif et ceux qui ne voulaient pas en être pouvaient très bien rester dans le bus ou aller ailleurs. Pour ma part, j’étais depuis longtemps tenté par l’expérience même si je n’avais jamais eu l’occasion ni n’avais osé franchir le pas. J’étais chaud. Laura aussi. D’ailleurs, je m’attendais à ce que certains couples ne soient pas tentés, et à ma grande surprise, tout le monde, Hilda comprise, était partant. Même la petite Gabrielle.
J’avais déjà connu bibliquement la moitié de mes compagnons de voyage, et j’éprouvais un mélange de curiosité et d’excitation à découvrir les autres. « Moi aussi, me dit Laura alors que nous étions en train de rassembler nos quelques affaires. Surtout vu le rêve que tu m’as vendu avec Rachel. »
Nous avons donc marché jusqu’à la plage. Nous étions stationnés juste à côté, mais le naturisme n’était autorisé que sur la plage même. Nous étions donc tous encore habillés décemment. J’aperçus cependant pendant notre déplacement certaines personnes nous regardant de travers. Ces gens devaient trouver honteux qu’on aille en pareil endroit.
Une fois sur place, chacun commença à se déshabiller. Mélanie fut la première nue, ce qui ne m’étonna pas. Discrètement, ou pas, je regardai les autres.Rachel et Laura ne m’avaient évidemment pas menti. Paul en avait une petite. C’était vraiment étonnant et contrastait avec le reste de son corps. Comme je l’ai indiqué, il est assez costaud et le crâne rasé, donc l’air d’un dur viril, voire viriliste. Ça dénotait vraiment.
Sacha était dans la norme physiquement parlant. Je parle aussi bien de son ratio taille poids que la taille de sa bite. Bite qui était aussi lisse que le reste de son corps. Je me rappelle m’être demandé en le voyant si c’était pour la natation ou juste pour ressembler à un personnage masculin de film X. J’ai aussi remarqué qu’il reluquait la poitrine de Rachel.
Pourtant, les seins de Gabrielle étaient tout aussi gros que ceux de Rachel, même s’il est vrai qu’ils étaient plus proportionnés vu les rondeurs de la jeune fille. Très jolies rondeurs d’ailleurs. Pas le moindre bourrelet. Et elle avait la chatte rasée. En même temps, combien de filles de 18 ans ne se rasent pas le sexe de nos jours ?
Enfin, Hilda était comme je l’ai déjà dit, musclée, mais avait malgré tout des seins. Rien de comparable avec ceux de Rachel, même pas avec ceux de Mélanie, mais elle n’était pas une planche à pain comme on imagine souvent les femmes musclées (ou comme je les imagine, en tout cas). Elle aussi était parfaitement épilée.
Nous nous séparâmes sur la plage en quelques groupes. Hilda alla avec Mélanie et Jacob (avait-elle également eu l’occasion de leur rendre une petite visite ?), tandis que les deux autres couples restèrent chacun de son côté. Suivant le mouvement, Laura et moi nous sommes installés sur un petit coin de sable.
J’avais envie d’une VRAIE glace à l’italienne. Et j’avais surtout repéré un stand un peu plus loin. Je m’emparai donc de quelques pièces et me rendis au stand.En revenant avec ma glace, je balayais la plage du regard. Je m’étais attendu à tomber sur beaucoup de personnes relativement âgées, du genre qui avaient été jeunes et rebelles en 1968 et qui continuaient de défendre leurs valeurs de libération sexuelle. Il y en avait, évidemment, mais il y avait finalement de tout. De tout âge (j’ai même vu une maman allaiter son bébé) et de tout physique, parfois des physiques de mannequins (la minorité, mais agréable à regarder quand même), parfois de personnes franchement laides ou mal faites. Je me disais aussi que c’était une bonne idée d’avoir choisi cette plage pour permettre au groupe de s’adonner au naturisme. Déjà parce que l’endroit était franchement beau, mais aussi parce que l’Italie, c’est loin de chez nous, du coup on ne risquait pas de tomber sur quelqu’un qu’on...
— Estéban ?
Ma glace manqua de tomber sous la surprise. Je me tournais vers la voix. Elle était celle d’une très jolie blonde qui avait l’air tout aussi étonnée de me voir ici. Moi, je n’arrivais même pas à voir de qui il s’agissait. Je la fixais en cherchant dans ma mémoire. Quand soudain, j’ouvris en grand la bouche et les yeux.
Caroline était l’une de nos collègues, à Laura et moi. Elle n’était pas spécialement désagréable, mais les termes qui la caractérisent le mieux sont « discrètes » et « distantes ». Ce n’était pas de la timidité comme pour Gabrielle, mais elle gardait ses distances avec tout le monde et ne cherchait à créer aucune amitié. Elle parlait le moins possible, et jamais d’elle-même. Je pense même que personne dans notre société ne connaissait son numéro de portable.
Même physiquement, elle était ordinaire, quelconque. Elle avait toujours les cheveux attachés en chignon, et habillée en tailleur strict.Était-ce vraiment la même personne que j’avais devant les yeux ? Cette Caroline-ci était vraiment jolie et avait ses cheveux blonds détachés, tombant gracieusement en pluie sur ses épaules et ses seins, lesquels étaient parfaits, bien proportionnés, bien galbés, terminés par des petits mamelons roses avec de petites aréoles. Elle avait des hanches de rêves surmontées de jambes interminables et gracieuses. Elle avait une petite toison de poils blonds au-dessus du sexe, poils taillés avec soin en triangle. Et elle avait un piercing au nombril, une petite émeraude. Un piercing au nombril ! Elle était la dernière personne au monde que j’imaginais avec un piercing.
— Quelle coïncidence, dit-elle, me rappelant à la réalité. Qu’est-ce que tu fais là ?— Je suis en vacances itinérantes avec un groupe de personnes et Laura.— Laura ? Elle et toi vous... ? (Elle fit toucher ses index).— Non. On est simplement amis. Elle avait une place de disponible, elle me l’a offerte.— C’est chouette.— Et toi ?— Moi, je viens ici tous les ans depuis que j’ai quoi... Quatre ans. Tradition familiale.
Si je m’étais attendu à ça. Je savais que les gens renfermés dans la vie publique pouvaient être limite extravertis dans la vie privée, mais là. J’avais l’impression d’avoir affaire à une personne ressemblant à ma collègue, mais qui était en fait quelqu’un d’autre. Une « contre-Caroline ».
— Elle est où Laura ?
Nous sommes allés rejoindre Laura. Elle fut surprise de me voir arriver avec une fille. Et je fus rassuré de constater qu’elle aussi ne reconnaissait pas Caroline. Elle eut la même expression que moi, j’imagine, en percutant.
— Caroline ?— Bonjour Laura.
Caroline s’est penchée pour lui faire la bise. Je vis au regard de Laura qu’elle en était aussi surprise que moi. C’était la première fois que notre collègue faisait preuve de telles familiarités.
Laura et moi avons proposé à Caroline de rester avec nous, ce qu’elle accepta. Elle s’est assise avec nous et nous avons discuté de plein de choses. Nous sommes également allés nous baigner tous les trois. Nous avons chahuté comme des enfants. Pendant nos jeux, j’ai accidentellement (oui bon plus ou moins volontairement) touché les seins et les fesses de Caroline. Seins et fesses que j’avais regardés pendant nos moments sur la plage. Je me rendais compte qu’elle était vraiment attirante.Nous étions assis, Caroline racontant je ne sais plus quelle anecdote, quand...
— Hé ! Estéban !
Je regardais. C’était Paul qui venait vers moi, son radis se secouant à chacune de ses foulées.
— Avec les mecs, on a été défiés au beach-volley. Il nous manque un quatrième joueur. Tu viens ?
J’avais moyennement envie. Laura le remarqua.
— Avec ta carrure, tu vas tout défoncer Estéban.
Merci de ton soutien, traitresse.
La mort dans l’âme, je quittai Laura et Caroline et suivit Paul vers le match de beach-volley
Le soir, j’étais en train de lire sur le lit, nu comme chaque soir. Laura, également en tenue d’Eve, était encore debout. Je la voyais d’où j’étais, elle était en train de lire ses mails sur son téléphone.
— Quand même, dis-je. C’était quoi la probabilité pour qu’en venant passer quatre (j’insistais sur ce mot) jours sur une plage naturiste, à je ne sais combien de kilomètres, qui plus est à l’étranger, on croise une de nos collègues ?— Je ne sais pas. Autant que de gagner le gros lot au loto, je dirais.— Caroline a beau être jolie, j’aurais préféré gagner au loto.— Tu dis ça parce que tu n’as pas réussi à conclure oui.
Je lui tirais la langue avant de replonger dans ma lecture. Deux mots. Puis je fus soudain saisi par un doute. Ses mots avaient été relativement anodins, mais pas le ton qu’elle avait employé pour les prononcer. Mon regard quitta le livre pour se diriger vers Laura. Je plissai les yeux comme si j’essayais de lire un texte en petits caractères. Laura était toujours de profil, mais je pus voir son petit sourire de fouine.
— Ne me dis pas que...— Que les rumeurs sur son homosexualité sont fondées ? Si.
J’attrapai un coussin et lui lançai. Mal, le coussin tombant bêtement à ses pieds.
— Tu me dois une explication, je crois.
Posant son téléphone, Laura vint se coucher à côté de moi.« Donc au moment où Paul et toi êtes partis vous faire laminer au volley...
— Va te faire foutre.— C’est déjà fait ça. Donc quand vous êtes partis, Caroline et moi sommes restées à bronzer sur la plage. Je lui ai alors demandé.
‘C’est étonnant de te voir comme ça. Tu es vraiment jolie, pourquoi tu ne le montres pas au boulot ? Même dans ton comportement, tu es différente.‘Elle (imitant Caroline) : C’est volontaire. Je ne veux pas qu’on s’imagine que j’en suis là de par mon physique. Et ma personnalité, je n’ai aucune envie d’être draguée à longueur de temps.‘Sauf qu’à cause de ça, beaucoup de nos collègues disent des trucs dans ton dos.‘(Imitant Caroline) Tu connais l’expression. Qui parle dans mon dos parle à mon cul.‘L’ayant vu, je pense qu’ils aimeraient bien parler à ton cul. »Laura marqua une pause. C’était pour le suspense, ou bien riait-elle intérieurement de sa blague un peu beauf ?
— Elle m’a quand même demandé de quelles rumeurs elle était l’objet. Donc je lui ai dit cash : ‘Que tu es une future vieille fille célibataire, frustrée du cul, peut-être même vierge, qui vit entourée de ses douze chats. Voire que tu es une « gouine qui hait les hommes.
’. J’avais dessiné les gros guillemets. Elle m’a répondu ‘Je suis allergique au chat, je ne suis pas frustrée, et je ne « hais » pas les hommes. Sinon ils ont raison.
‘Donc tu es lesbienne ?‘(Imitant Caroline) Et fière.‘Ils ont raison pour célibataire aussi ? C’est par choix ? Parce que franchement, c’est étonnant.‘(Imitant Caroline) Oui par choix. Tu sais ici c’est assez facile de trouver du sexe. Plus dans la vie quotidienne, mais je me débrouille. Quand j’ai envie, je n’ai que quelques recherches à faire et je trouve. L’été, c’est rare que je sois plus de trois jours sans faire l’amour.‘Et aujourd’hui ? »Nouveau silence de Laura. C’était donc bien pour le suspense. Je lui demandai d’enchaîner.
— Caroline m’a regardée. Elle ne savait pas trop où je voulais en venir. Donc je lui ai expliqué que je venais de me faire plaquer et que j’étais là avec la volonté de coucher, sans être du tout fermée aux relations lesbiennes.— Elle t’a répondu quoi ?— Rien. Elle était bouche bée. Je lui ai dit clairement qu’elle était jolie et que ça serait une certaine fierté de coucher avec elle. Elle était intéressée. Elle m’a donc proposé d’aller au camping naturiste à côté de la plage, sous sa tente. On y est allée et...— Et ?— Bonne nuit Estéban.
Elle éteignit la lumière. Je savais qu’elle voulait juste m’embêter, et elle savait que ça marchait. Je m’emparais de mon téléphone et activais la lampe torche que je lui dirigeais vers les yeux.
— Tu ne dormiras pas tant que tu n’auras pas parlé, dis-je avec un faux accent allemand.— Même pas peur. Bon, alors déjà, on n’avait pas l’étape de nous déshabiller. On s’est embrassées, puis on s’est allongées sur son matelas. Puis après, bah on a fait ce que font deux filles qui s’amusent ensemble. Elle m’a doigtée, je lui ai fait pareil, elle m’a léché la chatte, puis ça a été mon tour, on s’est caressées un peu partout. Elle est encore plus douée que Mélanie. Et elle a meilleur goût.— Sympa, dis-je en éteignant ma torche. Tu devrais bien dormir toi.— Pourquoi ?— Mélanie et Jacob ce matin, Caroline l’après-midi. Tu n’as pas chômé.— J’avais du retard à rattraper, je te rappelle. Et ne te plains pas. Tu as toujours de l’avance avec Rachel. Donc pour une fois qu’un plan t’échappe.— C’est frustrant quand même.
Les cris de Mélanie nous firent sursauter. Elle et Jacob étaient en forme aussi. Nous avons dû attendre qu’ils arrêtent pour nous endormir.
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