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Je le voyais comme un grand frère

Chapitre 1

Notre rencontre

Hétéro
Je le voyais comme un grand frère. On s’est rencontré à la fac de biologie il y a quelques années. Je revenais à ce moment-là de quelques mois tumultueux à l’étranger où j’ai profité de mon séjour pour visiter une partie de l’Europe et connaître de nouvelles cultures. J’ai rencontré une foule de personnes, dont certains qui se sont intéressés à moi et avec qui j’ai pris du bon temps.
Je me considérais physiquement dans la moyenne, ni magnifique ni repoussante. Jusqu’à présent, je n’ai jamais eu de difficulté pour obtenir les hommes qui me plaisaient. Brune aux yeux foncés, plutôt grande, la seule caractéristique qui me distinguait était ma poitrine imposante qui me complexait plus qu’autre chose, mais qui me plaçait au centre de beaucoup de fantasmes masculins. Je dirais que mon caractère bien trempé était plutôt ce qui me valait l’attention des hommes. Je ne tournais pas autour du pot, et obtenais toujours ce que je désirais.
Mais cette année, je retournais à la fac, plus décidée que jamais à obtenir ce diplôme et à me concentrer uniquement sur mes études. Terminé les histoires qui nous sortent du droit chemin. J’arrivais le jour de la rentrée, déterminée à réussir ce nouveau semestre.Malgré mes nouvelles résolutions, j’ai repéré ce jeune homme dès le premier jour de classe. Nous étions nombreux dans l’amphithéâtre, pourtant son allure se détachait de nos looks d’étudiants.
Il était le cliché du rockeur torturé. Veste en cuir, cheveux longs, des bagues ornant la plupart de ses doigts et yeux noircis par un train de crayon. Il n’était clairement pas le type de personne sur lequel je me retourne habituellement. Mais il dégageait quelque chose de différent qui ne semblait pas s’accorder avec ce physique si sombre. Au bout de quelque temps, passé à l’observer, je compris que ce contraste venait de la bienveillance qui se dégageait de lui. Un mélange de froideur et de douceur étonnant et percutant. Il avait une flamme dans le regard, ses yeux me donnaient l’impression qu’il caressait les gens autour de lui. Je me surpris à rêver que ce regard se pose sur moi et me dévore entièrement, m’embrasant sur son passage.
Mais malgré mes tentatives pour l’aborder, il ne semblait même pas me remarquer. Je restais invisible et insignifiante à ses yeux. Je tentais de lui parler, sans grand succès, je n’arrivais pas à capter son attention. Mais il exerçait tout de même une forte attraction sur moi. J’apprenais à le connaître, à distance. Me servant de mon imagination pour lui inventer une personnalité créée de toute pièce. Je l’imaginais fort et dur de caractère, mais pouvant être doux et attentionné. Un cocktail explosif me servant à alimenter mes fantasmes du moment.
Je rêvais de ce qu’il pouvait être, de savoir si son apparence froide et dure se ressentirait en étant dans ses bras. Je l’imaginais souvent s’intéresser à moi, et assouvir mes envies. Régulièrement, seule dans mon lit, je le voyais dans plusieurs mises en scène, laissant mon esprit s’amuser avec ce qui n’était pour moi que pur fantasme. Un scénario revenait régulièrement dans ma tête, me permettant d’atteindre rapidement l’orgasme, seule.

Je m’imaginais un jour de pluie, en retard pour un cours. Courant pour me mettre à l’abri et rejoindre mon bâtiment. Je rentre dans l’ascenseur pour atteindre le troisième étage plus vite. Évidemment trempée, mon t-shirt moulant tout mon buste, et dégoulinant d’eau de pluie. Comme dans les films, au moment où se referme la porte de l’ascenseur, une main se glisse pour la retenir, et elle se rouvre sur lui. Trempé également, ses longs cheveux détachés. Il entre, me salue d’un mouvement de tête et la porte se referme sur lui. Il ne m’accorde pas plus d’attention et retire son pull mouillé, emportant son t-shirt sur son passage, me laissant rapidement entrevoir une partie de son corps. Il capte immédiatement mon regard, et m’accorde un sourire en coin :
— Tu te régales ?
Ses yeux glaçants me fixent, il attend clairement une réponse de ma part. Je n’arrive même pas à lui répondre, je me contente de hausser les épaules.
— Tu devrais peut-être aussi enlever ton haut, tu vas attraper froid, me dit-il en appuyant sur le bouton du 3ème étage.
Je me demande à quoi il joue, lui qui ne m’a jamais vraiment adressé la parole. Je le prends clairement comme de la provocation. Il doit m’imaginer timide et réservée. Il est vrai que j’instaure habituellement des distances entre moi et les autres. Mais je suis plutôt une personne au sang chaud, qui n’a pas souvent peur. Sans trop d’hésitation, je pose mon sac à terre et enlève également mon haut. Je ne porte pas de t-shirt. Je me retrouve face à lui, en soutien-gorge. Je le fixe d’un air provocant, je sais que ce regard suffit généralement à embraser son destinataire.Son visage se fige, me regarde surpris, et sa réaction est immédiate. Il appuie d’un coup sur le bouton arrêt de l’ascenseur. Dans un gros fracas, la machine se stoppe immédiatement et nous plonge dans le noir, avec seulement une petite lumière jaune qui nous laisse nous distinguer.Je l’entends bouger, et sens bientôt sa chaleur proche de ma peau.
— Alors ? Et maintenant ? me glisse-t-il à l’oreille.
Je sens mon ventre se serrer, il m’intimide, mais c’est l’occasion ou jamais de l’impressionner. J’approche mes lèvres des siennes, le cherchant dans le noir, jusqu’à les rencontrer. Sentir sa chaleur douce sur ma bouche en l’embrassant m’enivre. Il se recule immédiatement, je ne peux pas lire l’expression de son visage dans le noir, mais je sens mon cœur se serrer. L’instant d’après, ses mains attrapent ma taille, et me poussent fermement contre la porte froide de l’ascenseur. Puis ses lèvres se plaquent violemment sur les miennes. Il entrouvre doucement ma bouche et je le laisse volontairement entrer. Son goût enivrant entrant en contact avec ma langue. Je m’accroche à ses épaules et il me serre plus fort contre lui, je sens son corps s’appuyer contre le mien. Ses mains qui se posent sur mon ventre et qui remontent jusqu’à ma poitrine, venant serrer mon sein droit dans sa paume. A son contact, un frisson délicieux me parcourt, je sens mon corps se tendre. Mais une sensation de vide me tiraille, mon autre sein, jaloux, réclame lui aussi qu’on le touche.
Il semble lire dans mes pensées, car il glisse immédiatement son autre main sous mon soutien-gorge humide d’eau de pluie. La chaleur de sa paume réchauffe mon sein instantanément jusqu’à ce que ses doigts viennent jouer avec mon téton, le faisant se raidir sous ses assauts.
Il m’embrasse et me donne l’impression de caresser tout le reste de mon corps en même temps. Sa bouche parcourt tour à tour mes lèvres, mes joues, mon cou, laissant des traînées de frisson sur leur passage. Ses mains sont partout à la fois jusqu’à ce que je sente un contact plus insistant à travers mon jean. Sa jambe se glisse entre les miennes, venant faire pression sur mon entrejambe. La sensation lointaine et délicieuse m’extirpe un soupir. Je sens ses lèvres sourire contre ma bouche.
— Tourne-toi.
Je m’exécute, me retrouvant dos à lui, mes mains contre la paroi de l’ascenseur. Je sens son érection dure se plaquer contre mes fesses. Sa main glisse de mon ventre jusqu’à la fermeture de mon jean, qu’il défait. Il joue avec l’élastique de ma culotte, rendant le désir plus puissant. Le bas de mon corps se tord d’impatience. Finalement, il glisse ses doigts sous le tissu de ma culotte, caressant mon pubis, et descend de plus en plus, cherchant mon clitoris. Il entrouvre mes lèvres jusqu’à l’atteindre. Lorsque ses doigts se posent dessus, un frisson partant de sa main me parcourt. Je tremble de plaisir, il joue avec, et le manie à la perfection. Ses caresses sont douces. Je sens son souffle chaud contre ma nuque, et son corps qui ondule au rythme du mien sous ses caresses. Le plaisir est si intense que je le sens rapidement laisser place à cette contraction si familière qui se fait de plus en plus forte.
J’ai du mal à respirer, et au moment où j’explose contre sa main, il agrippe mon sein, accentuant ainsi la puissance de mon orgasme. Il percute tout mon corps sur son passage. Mes jambes tremblent, ne me tiennent plus, et je me retiens à lui, qui ne me lâche pas.

Je me racontais souvent cette histoire, seule dans mon lit, mes mains imitant les siennes. J’avais conscience de ce fantasme secret qui ne pourra jamais se réaliser. Je devais probablement l’idéaliser, mais me plonger dans ces rêves était si délicieux.
Je passais ainsi une année à le regarder pendant nos heures de cours communes, à imaginer ses mains sur mon corps. Me demandant quelle odeur il pourrait avoir, et le goût de ses lèvres.Mes pensées les plus secrètes restèrent de l’ordre du fantasme, jusqu’à ce qu’à la rentrée d’après, nous nous retrouvions dans le même groupe de travail, nous obligeant à communiquer et à passer de nombreuses soirées ensemble à travailler.
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