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La voyeuse

Chapitre 3

Erotique
FIN DU PRÉCÉDENT CHAPITRE 2
Robert croyait très bien connaître sa femme. Il disait qu’elle était sans secrets et incapable de cacher quoi que ce soit de ses actes et de ses pensées. il se doutait peu que tout cela, depuis toujours, n’était qu’une apparence.Elsa et Robert s’étaient connus au cours d’une réunion familiales. Une de ces réunions qui assemblent des familles qui ont des filles et des garçons à marier et au cours desquelles se combinent des alliances de fortunes et d’influences.

LA VOYEUSE 3
Dès que Robert vit Elsa, elle lui plut. Elle se tenait à part, ne participait pas à la coterie bruyante des femmes, parlait posément d’une voix calme, avec des personnes plus âgées. Il surveillait ses gestes, ses sourires, sa façon d’incliner la tête vers son auditoire, sa tranquillité rassurante.En ce temps-là il n’y avait pas tellement longtemps, Elsa était mince comme un roseau. Elle avait de logs cheveux châtains, des yeux gris aux reflets vivaces, une taille bien prise, une poitrine petite mais bien placées, de jolis mollets et ses genoux que Robert trouvait adorables parce que presque enfantins encore. Quand il adressa enfin la parole à la jeune personne, il s’aperçut avec satisfaction qu’elle avait l’esprit éveillé, s’intéressait à des choses sérieuses, avait horreur du bruit et de l’agitation.Il ne pouvait se douter que ce personnage était double. Le nocturne et le diurne. Même maintenant, après plusieurs années de mariage, il ignorait tout de cet aspect de sa femme.Il trouvait même qu’elle était restée l’espèce d’innocence fraîche et gentille de jadis. Et pourtant, eût-il pu suivre Elsa jusque dans sa chambre, ce soir là, son opinion n’aurait plus été aussi péremptoire. Elle eût été exactement le contraire de ce qu’elle était.Elle avait bavardé avec Robert comme elle l’aurait fait avec n’importe qui, sans arrière pensée d’aucune sorte. Elle savait quel était l’objet de cette réunion. Ses parents lui disaient souvent qu’elle était en âge de se marier et de s’établir. Mais elle ne s’en souciait guère, n’était pas opposée à l’idée des épousailles. En attendant elle se trouvait bien dans la maison paternelle ou elle jouissait d’une certaine liberté d’action. Elle possédait quelques bons disques, des livres, se livrait à des travaux d’aiguilles, dessinait et peignait.Il y avait surtout, et c’était cela qu’elle trouvait précieux, cette possibilité de s’enfermer dans sa chambre sans qu’on vienne la déranger. Ses parents respectaient son isolement et ne forçaient jamais sa porte. Elle les voyait aux repas, conversait avec eux le temps qu’il fallait, avec patience, bien qu’elle brûlât d’impatience d’être entre ses quatre murs, sans autre compagnie qu’elle-même. C’était alors que commençait sa vraie vie et que s’effaçait l’expression banale qu’elle affichait le plus souvent.Oui, si elle paraissait sans passion, si elle ne s’agitait jamais, ni ne s’énervait, sa passion était ailleurs. Elle possédait des secrets, des choses qu’elle gardait pour elle tout comme une avare surveille ses sous. Mais par ailleurs, elle aimait « voir » et se nourrir de la vie des autres, de ce qu’ils faisaient, sans jamais participer. Du moins jusqu’à maintenant, jusqu’à cette conversation et cette communion par fenêtres interposées avec la servante de la maison voisine.Cette chose avait beaucoup plu à Elsa. Tout en craignant les mauvaises surprises, elle avait pleinement participé et en avait joui avec une ardeur, une ardeur très différente de ses ardeurs habituelles.L’après-midi elle sortit. Encore une chose qu’elle faisait rarement. Elle prit la deux chevaux, se dirigea vers la forêt. Il y avait longtemps qu’elle n’avait plus fait de promenade en sous-bois. Jadis, quand elle était jeune fille, elle adorait ça … Une première fois elle y alla avec sa classe, sous la conduite d’une jeune religieuse. C’est celle-ci lorsque les compagnes de classe d’Elsa se furent dispersées, qui attira son attention sur le mystère silencieux qui régnait sous ces frondaisons.-J’ai toujours eu un peu peur dans la forêt, disait-elle tandis qu’Elsa marchait à son côté. Pour moi c’est l’endroit idéal du crime. Le silence y est souvent impressionnant. On se croit loin du monde, plongée dans le danger, surtout quand on ne voit pas le moindre lambeau de ciel …Tout est vert et sombre. Même les oiseaux ont un cri qui peut effrayer. Dans les arbres peut surgir n’importe quoi, n’importe qui … Le cœur me bat à chaque fois que je viens ici. Pourtant il ne m’est jamais rien arrivé. J’ai sans doute trop d’imagination…Elsa aussi, déjà à ce moment, avait beaucoup d’imagination. Les paroles de la religieuse trouvaient un écho favorable en elle. Aujourd’hui, elle savait que cet espèce d’effroi qu’elle éprouvait à cause de son institutrice, avait une base sexuelle. La suite de cette promenade scolaire le prouva d’ailleurs d’une manière indubitable.Côte à côte elles descendirent un chemin creux bordé de hautes futaies, d’arbres imposants, de feuillages quasi inextricables et de ronces qui flagellaient leurs jambes.-Nous sommes très isolées ici, dit la religieuse d’une voix qui chevretait légèrement. On n’entend plus les autres élèves. Je suppose qu’elles sont restées dans la clairière et qu’il n’y a que nous égarons de la sorte …Le silence est pesant …Tout à coup elle poussa un cri et s’arrêta. Du doigt elle montra un objet clair, à hauteur d’homme, dans les buissons.-Qu’est-ce que ça peut-être fit-elle. Si nous allions voir de plus près ?-Vous n’avez pas peur ? dit Elsa. Il me semble …-Nous sommes seules. Je ne crois pas que …Déjà elle pénétrait dans les taillis. Suivie d’Elsa elle se dirigea vers l’objet insolite. Ce n’était autre qu’un bas de femme suspendu à une branche, à hauteur d’homme.La religieuse jeta un coup d’œil vers Elsa. Elle prit le bas entre les doigts, le maintint devant elle.-il est intact, dit-elle. Pas une flèche ou une couture qui soit défaite. Comme c’est étrange… et on n’en voit pas d’autre … un seul bas … Qu’est-ce que cette femme a pu faire de l’autre bas ? Que s’est-il passé ici ?Elles examinèrent les alentours. Rien d’autre que ce bas. Elsa était aussi intriguée que son institutrice. Cette trouvaille la troublait. Mais elle voyait aussi le trouble de la religieuse. Ses joues avaient rougi et ses yeux brillaient intensément. De ses mains fébriles elle pétrissait le bas de soie, le serrait contre sa poitrine.-Peut-être est-ce un couple qui est venu ici… ils ont fait des choses déshonorantes, dit-elle à voix basse. Je sais que vous n’êtes plus une toute petite fille, Elsa, que vous comprenez beaucoup de choses. L’amour, ce n’est pas seulement …Elsa …Elsa …Elle prit la main de la jeune fille, la serra avec force.-Il y a aussi les nécessités du corps … le désir de faire quelque chose … Elsa … j’ai envie … malgré mes vœux … ma chasteté … ce bas … m’excite
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