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La voyeuse

Chapitre 18

Divers
Résumé de la Voyeuse 17Lors qu’Elsa fut commodément installée, Louise se pencha sur elle, l’embrassa sur la bouche.-Vous pensez… je savais que vous m’attendiez… ajouta-t-elle.-Mon impatience était aussi grande, avoua Elsa. Je commençais à douter… alors que j’avais enfin accepté l’idée de… coucher avec vous…-Je suis là, fit Louise en se penchant une nouvelle fois. Elle glissa une main entre les genoux d’Elsa, lui prit encore la bouche de ses lèvres chaudes, y introduisit sa langue épaisse et saliveuse. La main progressa rapidement. Elsa ne fit d’ailleurs rien pour empêcher cette intrusion entre ses cuisses. Elle écarta largement celle-ci-C’est ici qu’on se déshabille ?questionna Louise. Dans ce salon ?
    LA VOYEUSE 18
-Oui, ça ne vous convient pas ?-Oui, mais je me suis imaginé une fantaisie…Nous nous sommes vues d’une fenêtre à l’autre, vous vous souvenez ? -Parfaitement.— C’est dans cette chambre, sous les combles, que je voudrais être avec vous… Ça doit vous paraître absurde…— Pas du tout, au contraire… J’aime… ça me prouve que vous êtes aussi imaginative que je le suis moi-même. C’est amusant… et excitant… Entretemps il était neuf heures et demie. Poussées par le désir qu’elles avaient l’une de l’autre, les deux femmes se hâtèrent de monter vers cette chambre de bonne. D’un commun accord, elles se dévêtirent complètement, se serrèrent l’une contre l’autre, la chair en feu. C’est alors qu’elles virent qu’il y avait de la lumière dans la chambre d’Alain.    *    * *Évelyne était très mécontente. Caractère assez entier et d’une pièce, elle n’admettait que fort imparfaitement que Louise ait quitté la maison tandis que son fils était encore absent. Malgré ses multiples efforts, elle n’avait pu retenir sa servante qui, pour une fois, avait presque exigé de sortir. Elle ne put refuser ce droit à Louise qui par ailleurs se montrait extrêmement dévouée et ne sortait pour ainsi dire jamais.Malgré tout, ça n’allait pas. Évelyne en gardait une sensation désagréable. Elle était de mauvaise humeur. En fait, cette femme supportait mal la solitude lorsqu’elle se trouvait à la maison. Toujours nerveuse, elle s’apaisait lorsqu’il y avait quelqu’un près d’elle, que ce fut Alain ou Louise… Trop habituée à se trouver dans la foule et l’agitation au cours de la journée, bien que ce fut d’une façon indifférente, elle était démontée lorsqu’elle réintégrait le calme de la maison. Elle en était dépaysée. Et ce soir davantage parce que Louise voulut absolument s’absenter.Puis Alain rentra. Elle lui montra sa mauvaise humeur. Il ne se laissa pas faire, se rebiffa et reçut une maîtresse gifle. Plein de rage, il quitta sa mère et se réfugia dans sa chambre. La chose dérouta Évelyne. A cause de sa mauvaise humeur, elle était à nouveau seule dans la maison. Alain ne descendrait plus, Louise rentrerait à quelle heure ? Il ne lui restait qu’une ressource, se coucher, et essayer de dormir afin d’oublier ses deux déconvenues.Elle se rendit dans la salle de bain, se prépara pour la nuit. Cependant, avant de se coucher, déjà revêtue de son peignoir, elle voulut encore dire quelques mots à son fils et monta.Alain ne fermait jamais sa porte à clef. Souvent il attendait la visite de Louise…Évelyne entra brusquement, sans frapper et s’immobilisa aussitôt, face au lit. Alain y était étendu, uniquement vêtu du pantalon de son pyjama. Surpris il tente de dissimuler la revue qu’il lisait. Elle tomba à terre, au pied du lit. Évelyne se baissa, ramassa et y jeta un coup d’œil. Un flot de sang monta à ses joues.-Tu regardes des ordures pareilles ? fit-elle. Comment peux-tu ? Tu es un salaud… Mon fils, regarder cela… c’est horrible… C’est incroyable…Allongé Alain avait détourné la tête, restait immobile et muet sous le flot de paroles dont l’accablait sa mère. Celle-ci semblait enragée, lançait les pires insultes à sa tête, lui prédisait qu’il était de la graine de potence. Subitement, elle se pencha au dessus du lit, prit son fils par la peau du dos, le sortit de la couche…Pres-qu’aussitôt, assise au bord du lit, elle l’étala sur ses cuisses d’une main de fer…Il y avait longtemps qu’elle n’avait fait une chose pareille. Quand Alain était petit, il lui arrivait de lui donner une fessée. Et, cette fois… Stoïque, le jeune homme se laissait faire. Étalé sur ses cuisses maternelles, il sentait la brûlure intense et immédiate qui se répandit sur ses fesses. Les photos du magazine l’avaient déjà excité. Le fait que sa mère eut dénudé ses fesses afin de le punir rudement, la chaleur irritante des mains qui claquaient sur la chair nue déclenchèrent chez le jeune homme une réaction corporelle dont Évelyne s’aperçut aussitôt. Contre sa cuisse elle sentit les pulsations d’une chair éveillée, en érection. Le voile ténu de sa chemise de nuit n’empêchait rien. Mais le rythme des coups qu’elle assénait devin irrégulier. Évelyne se trouva devant un dilemme. Fallait-il continuer, faire semblant de n’avoir rien remarqué ? Son cœur battait singulièrement. Il y avait plus seulement le fait qu’elle jugeait son fils coupable. En un clin d’œil elle se sentit elle-même coupable de quelque chose… Une chape de glace venait de glisser brusquement de ses épaules. Sa chair subissait une étrange transformation intérieure. Sous ses paupières revint l’image pornographique surprise lorsqu’elle ramassa la revue. Une femme qui…. Donnait un baiser étrange au sexe d’un homme, la pointe de la langue posée sur le gland dont la peau brillait. Elle avait chaud. Un film de transpiration sur la peau.Tout ce quelle avait nié depuis des années refluait tout à coup à la surface. Depuis longtemps elle ne savait plus ce qu’était le plaisir. Et à ce moment même ces années stériles s’effaçaient. Brusquement elle se rendait compte de tout ce qu’elle avait raté et manqué.Elle frappa encore. Mais ce n’était déjà plus avec l’intention de punir. Un voile rouge sous les paupières… La conscience de cette chair nue sous ses paumes… Son émoi, un ensemble de sensations et la naissance du mal. L’envie de retrouver ce qu’elle connut si peu.
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