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La voyeuse

Chapitre 28

Divers
Résumé de l’épisode 27-Qu’est-ce que je me branle, Évelyne, dit Louise. Je n’en peux plus… je sens que bientôt je vais l’avoir… regarde moi entre les jambes …est-ce que tu vois ce que je fais ? C’est sale, dégoûtant, mais c’est d’autant meilleur…je me touche…regarde…fais…oui…oui l’une devant l’autre comme des garces… nous allons jouir comme des garces…    Épisode 28-Louise… Louise…Je le sens aussi…je ne savais pas que ça pouvait être ainsi… je le ferai encore…souvent… parce que j’aime ce que vous venez de m’apprendre…quelles sensations…comment pouvais-je ignorer cela… stupide que j’étais…Elles râlèrent ensemble, exactement au même moment, sans se quitter du regard, en proie au plaisir qui s’unifiait à la folle sarabande de leurs doigts. Elles n’avaient même pas envie de rabattre leurs jupes et éprouvaient encore des sensations à rester là, les ventres nus, les poils mouillés de foutre.-Vous le ferez encore ? dit Louise lorsqu’elles furent quelque peu apaisées. Vous voyez que c’est délicieux de se faire ainsi, à soi-même, sans le souci de qui que ce soit…Il ne faut pas chercher loin…On a cinq doigts à chaque main…-Vous m’avez appris quelque chose…J’en suis honteuse…mais c’était bon…je crois que souvent je…Embrassez-moi, Louise, vous êtes mon amie…Rendez-moi aussi perverse que vous l’êtes…dites - moi et faites-moi tout ce que vous connaissez…Du coup Évelyne accepta de se déshabiller complètement dans la cuisine. De son côté Louise fit de même. Elles se contemplèrent, eurent une grande joie à se regarder, à examiner leurs poitrines fortes, leurs ventres ronds, ponctués d’une toison pareillement sombre. Instinctivement elles promenèrent leurs mains sur leurs nudités grasses, caressèrent leurs tétins encore excitées, se touchèrent aux hanches et aux fesses. Puis elles se serrèrent l’une contre l’autre, s’embrassèrent passionnément sur la bouche.-Je voudrais déjà recommencer, dit Évelyne.Moi, aussi, je répondis Louise. Comme nous sommes. Toutes nues, ici, dans cette cuisine, debout…seins contre seins…Tenez… je me prends le con des deux mains…les cuisses bien écartées…Oh j’en ai besoin…c’est bon…les vilaines manières… la même pose…Vous aimez, n’est-ce pas ?Évelyne avait la tête baissée et regardait son sexe qu’elle manipulait avec ardeur. D’une main elles se masturbaient et de l’autre elles se touchaient les fesses, les pinçaient, les écartaient pour atteindre l’anus qui était également en effervescence. Elles s’embrassaient, écrasaient mutuellement leurs poitrines, s’entre frottaient les tétins dressés.-Regardez ça, dit Louise en s’écartant de sa patronne. Elle plaça un de ses pieds sur une chaise, joua de la mandoline. Ça me procure un plaisir fou de le faire devant vous, ajouta-t-elle. Et je n’ai aucune honte… de la joie… rien que de la joie…De son côté, l’œil luisant, Évelyne s’assit à même le carrelage, face à Louise. Les genoux levés, les cuisses très écartées, elle exhiba sa fente dans laquelle s’agitait son doigt avec une vélocité croissante. Ce n’était plus une passionnette entre les deux femmes. Elles y allaient presque avec sauvagerie, en proie à une luxure très personnelle, mais s’abreuvant du regard à leur vice solitaire.-Que c’est bon de se le faire soi-même, gémit Évelyne. Être une femme respectable mais en secret s’adonner à ce vice. C’est adorable … J’aime ma fente quand je la touche… Je m’aime tout à fait, des pieds à la tête. Je voudrais m’embrasser partout pour me sentir heureuse et amoureuse…-Moi aussi je suis amoureuse de moi-même, râla Louise. Le faire… toujours le faire…chaque jour…à n’importe quel moment, dans n’importe quel endroit… Mais… je veux vous apprendre davantage encore… Vous verrez… vous ne vous ennuierez plus jamais…Je serai près de vous et vous ferez n’importe ce que vous aurez envie de me demander où d’exiger…Cet évènement n’empêcha pas les deux femmes de s’occuper du ménage. Elles furent même plus actives que d’habitude, les rapports de patronne à servante ayant complètement changé. Mais en travaillant elles ne pouvaient réprimer l’envi qu’elles avaient de parler encore de ce qui les tenait tant à cœur. C’était surtout Louise qui était en veine de confidence.-Quand je suis arrivée dans cette maison, dit-elle, quand je vous ai vue j’ai cru que nous deviendrions très vite des amies. Cela peut paraître prétentieux car je ne suis en fait qu’une servante…-Ne dites pas ça, Louise… plus maintenant…Nous sommes en effet devenues des amies très intimes…mais continuez, je vous en prie…— Pendant que vous m’interrogiez sur mes antécédents je vous examinais, poursuivit Louise. Votre visage si avenant, cette expression à la fois douce et sensuelle. Je regardais vos lèvres rouges et épaisses, vos yeux sombres mais pleins d’éclat, vos cheveux bruns… Vous aviez des expressions très vives avec parfois un peu de mélancolie qui me touchait et éveillait l’envie de me rapprocher de vous et de vous consoler de je ne savais pas de quoi…J’avais l’impression que vous n’étiez pas heureuse et qu’il vous manquait quelque bonheur…Mais l’aspect de votre corps, replet mais non sans élégance, m’inspirait d’autres pensées encore. Je devinais la forme de vos seins ronds. Je regardais la chair nue de vos bras, la longueur de vos jambes aux mollets bien faits. J’aime regarder une femme telle que vous. Sa vue éveille ma propre sensualité…Hélas, jusqu’aujourd’hui vous êtes restée hors d’atteinte. Je n’ai pu enfin réaliser un de mes désirs que ce matin…Tout au long de ces semaines j’ai ardé d’amour pour vous. Un amour sans réponse, sans contrepartie. J’avais beau vous regarder avec langueur, vous ne compreniez pas le désir que j’avais de vous…Je me suis, et fréquemment, satisfaite seule. Mais ici, près de vous, ce fut chaque fois pour vous que je me caressais et me masturbais. Mon corps n’existait qu’en fonction de vous.-Vous me faite une véritable déclaration d’amour, fit Évelyne. Je trouve la chose très agréable…c’est comme une douce musique…et surtout venant de vous, une femme qui a mon âge, les mêmes attraits physiques le même désir de dévergondage secret, que nous sommes seules à connaître et à pratiquer. En peu de temps j’ai beaucoup appris…Évelyne se rendit dans sa chambre à coucher. Les tentures étaient fermées, le lit encore défait, et il y avait une douce pénombre propice. Louise la suivit, regarda sa patronne immobile dans le fond de la pièce, le large lit entre elles. D’une voix chevrotante Évelyne lui demanda de fermer la porte. Ce qu’elle fit immédiatement. -J’ai envie, Louise, fit Évelyne. Je trouve que cette pénombre est si favorable au plaisir, à des choses éhontées et coupables…-Nous sommes bien, dit Louise en laissant tomber son peignoir. J’ai envie d’être nue… voyer.Sans hésiter, Évelyne fit aussi glisser son vêtement d’intérieur. Elle eut la sensation de commettre une action coupable ce qui fit venir le rouge à ses joues. Elle trembla sur ses jambes.
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