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Un vrai miracle !

Chapitre unique

Divers
Dans la famille de Froissard de Gonzac, les mâles dont de vrais guerriers depuis plusieurs générations. Selon l’arbre généalogique qui trône dans l’immense escalier du manoir familial perché sur un piton rocheux surplombant la Dordogne, c’est l’aïeul Hildebert qui a été anobli par le roi de France Louis VII en 1149 au retour de la deuxième croisade où il s’y est distingué lors de la seconde bataille de Dorylée qui vit les croisés se faire battre sévèrement par les turcs seljoukides.Depuis, la famille n’a jamais cessé de prospérer, tout d’abord grâce aux revenus du vaste domaine agricole accordé par le roi puis, par la suite, grâce à de judicieux placements financiers. Autant dire qu’aujourd’hui c’est l’argent des de Froissard de Gonzac qui travaille et qui rapporte, bien plus que les descendants d’Hildebert.Comme il faut bien s’occuper quand on n’a pas à travailler, les mâles de la famille ont donc pris l’habitude de s’occuper des affaires familiales ou de s’engager en politique de manière à s’assurer que les lois, les textes et les règles en vigueur restent toujours favorables à leurs affaires. Nul besoin de préciser de quel côté ils siègent aujourd’hui !
C’est ainsi que, fidèle à la tradition familiale, le jeune Jean-Eudes est devenu à 31 ans le plus jeune sénateur à siéger au palais du Luxembourg en 2020. Il faut dire que le poste était occupé auparavant, depuis 30 ans, par son grand-père Willibert et qu’il bénéficiait du soutien de son père Conrad, député de Dordogne depuis plus de vingt ans. Avec un paternel bien implanté au palais Bourbon et connaissant tous les grands électeurs de ce petit département rural et touristique, autant dire que l’élection du fiston n’était qu’une simple formalité.Elève très moyen d’une école de commerce de province, prétentieux et fainéant, Jean-Eudes a bien essayé de gérer quelques affaires familiales pendant une petite dizaine d’années. Le constat a cependant été sans appel : peu motivé par le travail, peu sociable et peu doué pour les dossiers ; autant dire nul en tout !Même si sa fierté en a pris un coup, il a été décidé en conseil de famille de confier à sa sœur cadette les affaires qu’il était incapable de mener à bien. Dès lors son destin était scellé ; alors qu’il se voyait grand capitaine d’industrie, il ne sera que sénateur !
Il a toutefois bien vite découvert que ce nouveau métier lui convenait parfaitement. Oui, mener un train de sénateur présente de vrais avantages quand on est un jeune homme oisif qui aime les frivolités. Passer plusieurs jours à Paris lui permet de mener la vie de patachon qu’il ne peut pas avoir dans sa petite ville de Sarlat. Tout comme les couloirs et salons du Sénat, bars, boites de nuit, clubs de pokers et autres discothèques de la capitale n’ont plus de secrets pour lui.Bien que marié à la dernière fille de la famille des Magon de la Villejoubert, il est un coureur de jupons invétéré et on ne compte plus ses conquêtes d’un soir. Bien vite, il s’est entouré d’une cour de jeunes hommes de bonne famille, machistes et sexistes comme lui. Pour cette bande d’aristos machos misogynes, le droit de cuissage n’a jamais été aboli car relevant du droit divin. Et les jeunes donzelles qu’ils culbutent sans vergogne et sans états d’âme devraient être honorées que de jeunes hommes de leur lignée s’intéressent à des filles comme elles.Au palais du Luxembourg, les secrétaires, assistantes et autres collaboratrices sont habituées à ce genre de comportement. En effet, avec une moyenne d’âge de soixante ans et seulement un tiers de sénatrices dans ses rangs, le Sénat reste une vieille institution patriarcale où perdurent les allusions sexistes, les histoires salaces, les expressions grivoises et les petits gestes déplacés. C’est donc avec la bénédiction - voire les encouragements - d’une grande partie de ses pairs masculins que le jeune sénateur Jean-Eudes de Froissard de Gonzac s’est entouré d’une équipe de trois femmes pour l’aider dans sa charge et satisfaire bien malgré elles ses pulsions machistes.
Il y a tout d’abord la jeune Estelle, 22 ans, belle et naïve comme le sont les filles de cet âge. Etudiante à Sciences Po Paris en master « Politiques publiques », elle est la petite stagiaire de l’équipe de Jean-Eudes. Présente seulement deux jours par semaine, c’est elle qui suit l’agenda de monsieur le sénateur, gère ses fréquents déplacements entre la province et la capitale et réserve ses nuits d’hôtel à Paris.Elle n’a pas été choisie par hasard mais cela tient plus à sa plastique qu’à ses compétences. Jolie blonde aux formes harmonieuses, elle est un plaisir des yeux pour ces vieux messieurs du palais du Luxembourg. D’emblée, Jean-Eudes l’a prévenue qu’elle ne devait surtout pas se formaliser si on la taquine un peu, lui raconte des histoires coquines et lui pelote les fesses. C’est, dit-il, une tradition bien française !Bien évidemment, la jeune Estelle est régulièrement invitée à passer voir son sénateur à l’hôtel pour y prendre les dernières consignes et directives pour les jours suivants. Cela finit invariablement au lit mais, comme il lui a été demandé, elle ne se formalise pas trop. D’autant plus que monsieur de Froissard de Gonzac est plutôt bel homme, lui laisse toujours un petit cadeau et prétend qu’elle a toutes les qualités pour devenir par la suite une brillante attachée parlementaire.
Caroline, 42 ans, est la secrétaire de monsieur le sénateur comme elle était celle de son grand-père. Pour Jean-Eudes, comme papi Wilibert lui avait dit, conserver Caroline a deux avantages particulièrement importants. Le premier, c’est qu’elle connaît parfaitement son travail, le fonctionnement et les arcanes du Sénat ; ce qui est capital pour un jeune sénateur élu plus par raison que par vocation ! Le second, c’est que dès qu’elle a été recrutée par son grand-père, ce dernier l’a habituée à ne rien lui refuser. Mère divorcée, ayant toujours deux enfants à charge et encore quinze années d’emprunt à rembourser pour son petit appartement, elle n’a pas d’autres choix que d’accepter tous les petits à-côtés de son emploi de secrétaire, heureusement fort bien rémunéré.Régulièrement, monsieur Jean-Eudes a besoin d’une petite fellation pour se détendre avant les travaux en commission ou après les longs palabres en séance plénière. Parfois, il demande à Caroline de se lever de son fauteuil et de s’incliner sur son bureau. Il se place derrière elle, trousse sa jupe - les pantalons lui sont interdits – puis lui plante sa queue après avoir simplement écarté le petit tissu de son string. Parfois, tout en la besognant, il lui dicte du courrier de manière à ce qu’elle ne se mette pas en retard dans son travail. Caroline se dit que quinze ans d’emprunt, cela fait un peu moins de trois mandats de six ans. Oui, elle tiendra bien jusque-là !
Véronique, belle blonde quinquagénaire BCBG, a également fait partie de l’équipe du vieux de Froissard de Gonzac avant le passage de témoin entre le grand-père et le petit-fils. Cette parisienne célibataire, diplômée de l’Institut Régional d’administration de Lille, a privilégié une carrière d’assistante sénatoriale après avoir servi quelques années au secrétariat d’Etat chargé des relations avec le Parlement. Aujourd’hui, elle ne regrette nullement son choix ; le calme feutré des couloirs du palais du Luxembourg est bien plus serein que le climat électrique des cabinets ministériels. Et les vieux sénateurs grivois qui y taquinent les femmes sont bien moins redoutables que les jeunes requins émasculés qui aspirent tous à être calife à la place du calife dans l’un ou l’autre des ministères.Alors bien sûr, régulièrement, elle s’abandonne aux assauts de son jeune sénateur qui lui a même accordé une petite prime pour qu’elle ne s’achète que de la lingerie noire. Elle le retrouve régulièrement à l’hôtel, s’exhibe et l’excite en guêpière ou porte-jarretelles, les jambes parées de bas noirs et perchée sur ses hauts talons. Elle est son jouet, pense-t-il ; il est à ses pieds, se dit-elle.Dernièrement, il a même commencé à la partager avec quelques-uns de ses jeunes amis, elle s’y habitue. Le champagne coule à flot, la drogue passe de main en main, elle aussi ! Mais lorsqu’elle rejoint son petit appartement douillet où l’attend son chat Sénatus, en bord de Seine avec vue sur la Tour Eiffel, elle oublie aussitôt ces instants de luxure et de débauche.
Si monsieur le sénateur aime et raffole des femmes, il est bien sûr contre tout ce qui pourrait menacer l’ordre établi et contre tout ce qui n’est pas conforme à sa vision de cette société française multiséculaire. Toutes celles et ceux qui ne pensent pas comme lui et comme sa bande de jeunes défenseurs de la morale sont contre lui.Dès 2012 en Dordogne, il tout juste 22 ans lorsqu’il rejoint les rangs de La Manif Pour Tous. Quel bonheur pour lui de se retrouver dans les manifestations à scander les slogans qui lui tiennent à cœur. Jusqu’à son élection au Sénat, il a été de tous les combats, opposition au mariage entre personnes du même sexe, opposition à la PMA pour femmes seules ou en couples ainsi qu’aux mères porteuses, opposition à la théorie du genre, ….Depuis son élection, il ne s’affiche plus dans les cortèges et autres manifestations ; cela pourrait nuire à sa réélection le moment venu. Mais cela ne l’empêche pas de traiter gentiment de « Petite gouine » ou de « Gros pédé » celles et ceux qui n’affichent pas les mêmes orientations sexuelles que lui. Oh bien sûr, il le fait toujours avec une infinie délicatesse et une certaine poésie !
La vie du jeune sénateur Jean-Eudes de Froissard de Gonzac aurait pu se poursuivre ainsi tranquillement jusqu’à la retraite si le hasard n’en avait pas décidé autrement. L’incident s’est produit le lundi 27 février 2023 alors que les bancs du Sénat allaient commencer l’étude de la loi sur les retraites, quel hasard ! En se rendant dans l’hémicycle, le jeune homme ressent soudain une violente douleur dans la poitrine au niveau du cœur, titube quelques instants puis s’écroule.Le service médical du Sénat intervient aussitôt et transporte immédiatement le jeune sénateur aux urgences de l’hôpital Lariboisière où on diagnostique une sévère crise cardiaque. Rapidement, décision est prise de le transférer au service de cardiologie de l’hôpital compte tenu de l’urgence de la situation. La vie tient parfois à peu de chose, simplement à la chance ! Et de la chance il en a Jean-Eudes car le service vient juste de recevoir le cœur de Tony, un jeune homme de 25 ans décédé tragiquement le matin même sur le pont des Arts en plein centre de Paris.Une greffe de cœur, il n’y a pas d’autre solution pour sauver notre jeune sénateur qui a une malformation cardiaque congénitale inopérable. L’équipe est rodée à ce genre d’intervention mais pour le commun des mortels, surtout s’il descend d’un illustre ancêtre qui a fait les croisades, cela relève du miracle.
Deux mois plus tard, fier d’une superbe cicatrice qui lui fend la poitrine et qu’il exhibe aux trois femelles de son équipe, il est de retour au palais du Luxembourg. Les jours suivant, les trois femmes se rendent rapidement compte qu’il y a quelque chose qui a changé chez monsieur le sénateur. Pas d’allusions à leurs tenues lorsqu’il arrive au bureau, pas de paroles grivoises à la pause café, pas de mains aux fesses en allant à la cafétaria et pas de demandes pour une petite fellation matinale ou une sympathique saillie nocturne.Notre jeune greffé s’est également rendu compte que tout n’est pas comme avant. Les petites secrétaires en mini-jupe ne le font plus bander, les propos machistes et sexistes de ses pairs ne le font plus rire et ses jeunes amis machos le lassent vite lors de leurs virées nocturnes. De plus, il se sent très attiré par un serveur au bar du Sénat et cela le fait bander pour la première fois depuis son opération.Moins d’une semaine plus tard, le jeune sénateur et le jeune serveur se retrouvent dans une chambre d’hôtel. C’est une révélation pour Jean-Eudes qui découvrent là un plaisir insoupçonné. Bien vite les jeux entre hommes n’ont plus de secrets pour lui et, bien loin des lieux qu’il fréquentait auparavant, il devient un habitué des clubs et bars gays du Marais.
Au palais du Luxembourg, il passe vite pour un traitre aux yeux de ceux de son bord habitués jusque là à le voir voter selon les consignes données par son président de groupe. Il défend en effet des positions anticonformistes sur tous les sujets sociétaux abordés en séance et n’hésite pas à pourfendre ses pairs qu’il juge conservateurs et rétrogrades.En quelques mois il devient au Sénat le plus fidèles défenseur des droits LGBT et part en croisade pour défendre contre vents et marées les violences sexistes et sexuelles.Un jour par hasard, se promenant main dans la main avec le jeune serveur sur le pont des Arts, il y découvre une plaque commémorative «  A la mémoire de Tony, jeune militant homosexuel, battu mortellement le 27 février 2023 par des ultras d’extrême droite »...
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