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Whisky’s glasses- La tentation d’une vierge

Chapitre 4

Erotique
Chapitre 4

Le retour en France est relativement difficile. Après une nuit agitée à réfléchir aux événements de la veille, je suis exténuée. Je n’ai qu’une envie, rentrer à la maison. Lucas veut me raccompagner chez moi mais je l’en dissuade. J’ai besoin de voir Nicolas, lui avouer toutes mes fautes. Vu l’heure, il doit être déjà au travail. Nicolas prend à cœur son rôle de futur associé, cela ne fait que peu de temps qu’il épaule au quotidien nos pères. Ils lui enseignent le métier avant de lui passer le relais après le mariage, aussi il arrive chaque matin très tôt en futur directeur sérieux et impliqué.
C’est pourquoi, à seulement huit heures et quart, me voici devant les portes de notre société, la gorge serrée par un trac monstrueux. Le chignon parfaitement en place, le tailleur bien ajusté et la chemise reboutonnée, la prude Marie est de retour et elle va devoir assumer ! J’arrive dans les bureaux mais suis surprise de ne pas y trouver Nancy, d’habitude à son poste dès huit heures. Étrange... Elle est peut-être malade ? Peu importe, ce n’est pas elle que je veux voir.
Je me dirige vers la porte du bureau de Nicolas quand j’entends des gémissements étouffés provenir de la pièce. Mon cœur s’arrête instantanément. Avant même d’ouvrir la porte, je sais déjà ce que je vais y trouver.
Nicolas a renversé la secrétaire de son père sur son bureau et est en train de la culbuter sans scrupules pendant que cette dernière fait de son mieux pour retenir ses cris. Je suis tellement choquée que j’en reste paralysée. Sur le visage de Nancy, je lis un grand plaisir mais aussi de la souffrance. En effet, Nicolas n’y va pas de mains mortes. Il la pilonne si fort qu’il ne se rend même pas compte de ma présence. Aux cris qu’elle pousse, se mêlent les bruits de peaux qui claquent et des fessées qu’il lui administre. Mes yeux sont irrémédiablement attirés vers les fesses blanches de Nancy et je constate avec horreur que Nicolas est en train de la sodomiser. Soudain, tout son corps se contracte et il pousse un rugissement de plaisir en se vidant en elle.
— Oh mon Dieu ! s’exclame Nancy en s’apercevant de ma présence
Elle tente de se relever pendant que Nicolas se retire d’elle et se rhabille précipitamment.
— Marie ? Merde qu’est-ce que tu fous là ? gronde-t-il en se essayant de reprendre une contenance
Nancy profite de mon effarement pour s’enfuir sans demander son reste et me voici maintenant seule face à mon fiancé infidèle.
— Tu... Tu me trompes avec la secrétaire ? ! — A quoi tu t’attendais ? crache-t-il, Je suis un homme, j’ai des besoins et comme ma fiancée ne fait rien pour les assouvir, je suis bien obligé de trouver des solutions. — Je croyais que tu étais d’accord d’attendre le mariage, fais-je, tu sais très bien que mon père souhaite que je reste vierge jusqu’à la nuit de noces. — J’ai effectivement donné mon accord, oui. Mais j’aurais attendu beaucoup plus de ta part, ne serait-ce que pour me remercier de patienter ! Tu ne te rends pas compte de la chance que tu as d’avoir un homme prêt à attendre le mariage, de nos jours ils sont rares ! Alors si je patiente à ma manière, je n’y vois pas le mondre mal, étant donné que tu ne me donnes rien en compensation. — En compensation ? repetai-je, pas sûre d’avoir compris le sens de ses mots.
— Je n’ai pas le droit de te prendre mais toi, rien ne t’empêche de me sucer, ni de me laisser te toucher.
Je suis choquée par tout ce qu’il me raconte. Je le surprend en train de sauter sa secrétaire et lui, il m’annonce que c’est de ma faute. A t il raison ? Aurais-je du lui donner plus d’attentions physique ?
— Tu as un sacré culot de me faire une scène pour ça alors que ça fait deux jours que tu te fais troncher par l’autre abruti de Page ! grogne-t-il, Alors, tu vas répondre à ma question maintenant ?— Je... Je n’ai pas couché avec lui, balbutiai-je apeurée — Et tu l’as sucé lui ?dit il en examinant mon visage pour vérifier mes dires— Non...— Pourtant, le contrat semble signé, j’ai reçu la confirmation ce matin. Qu’est-ce que tu lui as fait ? — Il... Je...
Les mots ont du mal à sortir, les larmes elles, coulent sur mes joues sans que je puisse les arrêter. Cela semble l’énerver davantage et il se rue sur moi pour me prendre par le cou.
— Répond salope ! — Il a joui sur mon visage, dans ma bouche et m’a vu nue. — Petite catin, tu lui as donné ce que tu me refuses ! rugit il
La culpabilité me submerge. Il a raison, j’aurais du lui donner depuis bien longtemps ce que j’ai offert à Lucas. Je m’étais cachée derrière mes principes pour justifier mon désintérêt mais j’en ai négligé une chose importante : mon devoir d’épouse. Ma mère m’a toujours dit qu’une femme devait se donner entièrement à son mari et lui vouer une obéissance sans failles. En plus de mes péchés, j’avais aussi ce sentiment d’échec. Je suis une bien piètre fiancée !
Nicolas bouillonne de rage, sa main serre mon cou et m’oblige à m’agenouiller. Je cède, bouleversée par ma culpabilité et décidée à assumer ce rôle de femme parfaite qu’on attend de moi. Il sort son sexe encore couvert des sécrétions de ses ébats précédents et le présente devant ma bouche. Une nausée me prend et il relâche mon cou pour passer sa main dans mes cheveux. J’hésite un instant devant ce gland violacé qui semble me fixer de son unique œil puis prend mon courage à deux mains et accepte l’intrusion de ce membre entre mes lèvres serrées.
N’ayant aucune idée de comment m’y prendre, je ne fais que l’accueillir sans exercer la moindre succion. Ma passivité l’énerve et il s’enfonce alors entièrement dans ma bouche, butant contre ma luette. J’ai un haut-le-cœur et me recule pour recracher sa verge mais de sa main, il me retient juste assez pour que je le garde en bouche.
— Tu ne sais même pas sucer correctement ! Applique toi, me commande-t-il d’un ton humiliant. Aspire un peu...
Cette fois, je le reprend en bouche et aspire cette chair au goût désagréable du mieux que je peux. Nicolas paraît satisfait et commence à palper mes seins à travers mon chemisier. Je continue mon traitement, m’efforçant de faire de mon mieux. Au bout d’un temps infiniment long, il prend les commandes et accélère la cadence. Sa main bloque ma tête et il s’enfonce dans ma bouche comme il le faisait dans le postérieur de Nancy, s’enorgueillissant de mes larmes et mes haut-le-cœur. Il jouit dans un râle profond et sa semence coule dans ma gorge, me brûle le gosier. Son goût est différent de celui de Lucas, plus amer, moins...L’idée de cette comparaison me fait rougir et j’en oublie presque que je suis encore à genoux devant mon fiancé, qui me regarde, triomphant.
— Eh bien, dit il avec un grand sourire, je crois que ce mariage promet finalement d’être très attrayant... Rentre à la maison te reposer, tu es blanche comme un linge. On se retrouve ce soir.— D’accord, obtempèrai-je en baissant la tête — Et j’ose espérer que tu vas continuer dans cette voie. Ta bouche est un tel régal que j’attend avec encore plus d’impatience notre nuit de noces.
Après la découverte de sa tromperie et cet humiliant moment, je suis si chamboulée que je décide d’aller chez mes parents, quérir quelque soutien. Ma mère, Constance Ross, est sagement assise dans la véranda, en train de boire son thé matinal en feuilletant une revue chrétienne. Ses cheveux d’un blond platine, aux boucles permanentées, toujours enchevêtrés dans des bigoudis roses, elle ne prend pas la peine de se lever quand elle me voit arriver.
— Marie ma chérie ! Tu es rentrée d’Écosse ? s’étonne-t-elle. Tu as une petite mine dis donc... Le voyage ne s’est pas bien passé ? — Il s’est passé tellement de choses, Maman, j’ai besoin de ton aide.— Quoi ? Que t’est-il donc arrivé de si grave ?— Je viens de surprendre Nicolas avec Nancy, c’était horrible, dis je avant d’eclater en sanglots — Ma pauvre chérie je comprends, me console-t-elle. C’est une dure épreuve que nous envoie le Seigneur, mais tu ne t’en relèvera que plus forte. Souviens toi, Jérémie 29:11« Oui, Moi, le Seigneur, Je connais les projets que Je forme pour vous. Je le déclare: ce ne sont pas des projets de malheur mais des projets de bonheur. Je veux vous donner un avenir plein d’espérance. »— Il a dit que c’était de ma faute, que j’ai failli à mon devoir. Si j’avais été plus attentive, il n’aurait jamais eut besoin de me tromper. Tu penses qu’il a raison ? — Lui faisais tu profiter de tes faveurs ? — Non, je voulais rester pure...— Tu es encore jeune ma puce, et j’aurais peut être du t’apprendre comment y faire avec les hommes. C’est naturel pour un homme d’avoir des besoins et une femme peut très bien les satisfaire sans avoir à offrir sa fleur. L’art de l’Amour s’apprend au fil du temps et ton futur mari se doit de te l’enseigner. J’imagine que Nicolas a été rebuté par ta froideur, tu devrais faire un effort. Sois plus attentionnée, plus féminine ma fille !— Mais vous m’avez toujours appris à être sage et raisonnable...— Il est très sage qu’une femme s’occupe des besoins de son mari, sinon comment crois-tu qu’un couple perdure ? Tu ne peux t’en prendre qu’à toi s’il t’a trompé avec la secrétaire, tu aurais du faire ce qu’il faut pour le garder auprès de toi.— Oui, je comprends, répondis-je toute penaude. Je ferai de mon mieux. — Bien ma fille, je te reconnais bien là. Je suis fière de toi. Maintenant parle moi de ce voyage. Je veux tout savoir sur ce Lucas Page. Ton père m’en a brièvement parlé et il a dit que tu leur avais été très utile.— Oh... Je... Je n’ai rien fais d’extraordinaire si ce n’est me laisser courtiser, mentis-je avec un goût amer dans la bouche— Ah bon, fait elle soupçonneuse. Et bien j’ose espérer que tu iras à confesse aujourd’hui, tu m’as l’air d’avoir beaucoup de choses à révéler. Tu ferais mieux de rentrer te reposer.
Sonnée par cette conversation, je décide de retourner à l’appartement pour y trouver le calme nécessaire à ma réflexion. Pour ma mère et Nicolas, tout est de ma faute et ils ont raison. En plus d’avoir délaissé mon fiancé, j’ai osé offrir à un autre ce qui aurait pu éviter cette tromperie. Je me sens si sale, surtout depuis que Nicolas s’est répandu dans ma bouche. Je m’empresse de me laver les dents plusieurs fois avant de me glisser sous une douche brûlante pour purifier mon corps. Rien à faire, je n’arrive pas à me sortir de la tête les paroles incisives de ma mère et de mon futur mari.
En sortant de la douche, je remarque un message sur mon téléphone. Lucas. Il souhaite me revoir. La gorge nouée, j’hésite à répondre. Je ne sais pas comment il a eut ce numéro mais cela ne m’étonne même pas. Mes doigts pianotent machinalement une excuse toute faite, que j’efface immédiatement après relecture. Non, je ne dois plus penser à lui et à cet effet qu’il a sur moi. Je ne compte pas le revoir. J’espère seulement que mon père aura la lucidité de ne plus me convier à leurs réunions, étant donné qu’il est clair que je ne maîtrise plus rien en sa présence. De toute manière, lorsqu’il saura ce qu’il s’est passé, je doute de pouvoir échapper à la punition qui m’incombe.
A la seule évocation de ces épisodes passés, un frisson me parcourt l’échine. Il m’est arrivé plusieurs fois de pêcher et j’ai toujours consenti aux sévères mais justes punitions de mon père et du père Mathieu. Mais cette fois, étant donnée l’ampleur de ma faute, le châtiment risque d’être exemplaire et la pénitence ne sera que trop méritée. Le souvenir d’une ancienne faute me revient en tête: j’avais seize ans et Aline m’avait prêté un magazine pour adultes. Avec une peur sourde, je l’avais emporté chez moi et sorti pour le feuilleter le soir même. Mais, scandalisée à la vue de la deuxième page, où une femme se faisait recouvrir de semence masculine, j’ai immédiatement refermé le magazine et l’ai camouflé sous mon lit. Grosse erreur car le lendemain, la femme de ménage a eut la brillante idée de nettoyer ma chambre et y a découvert le fameux livre. Elle a évidemment donné l’outrageuse revue à mon père qui a convié le père Mathieu sur le champs. En ont suivis de multiples pénitences dont la plus sévère m’avait laissé quelques marques. Je me souviens de la douleur et la morsure des coups de fouets sur ma peau, j’avais encaissé avec courage, fière d’obtenir ainsi mon Absolution.
Vers la fin d’après-midi, après avoir passé la journée à faire mon examen de conscience, ce que je redoutais se produit : mon père, Kenneth Ross et le père Mathieu arrivent à l’improviste. Dès qu’ils franchissent le seuil, le poids de la honte s’abat sur mes épaules. De sa voix puissante et caverneuse, mon père amorce le début de mon expiation.
— Marie, j’imagine que tu sais pourquoi nous sommes ici. — Bonjour père, je vous attendais, dis je en me dirigeant au centre de la pièce — Bonjour ma fille, annonce le père Mathieu. As tu fais ton examen de conscience ? — Oui mon Père. — Es tu prête à confesser tes péchés ? — Oui mon Père.— Bien, nous t’écoutons.
Je m’agenouille au milieu de la pièce, baisse la tête et commence l’énumération de mes nombreuses fautes lors de ce voyage :
— Mon Dieu, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé, car vous êtes infiniment bon, infiniment aimable et que le péché vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. Pardonnez moi mon Père car j’ai péché. Je me suis laissée emporter par la tentation et j’ai permis à un autre homme de me toucher. — Continue ma fille, libère toi de ce fardeau.— J’ai... continuai-je la voix secouée de sanglots. J’ai pratiqué des actes de plaisir charnel avec lui.— C’est-à-dire ? Fait Kenneth d’un air courroucé. Sois plus précise ! A-t-il prit ta virginité ? — Non ! Le rassurai-je. Il m’a fait atteindre la jouissance avec sa bouche.
Mon père serre les poings mais je le sais soulagé. Je tremble tellement que ma voix est chevrotante.
— Il a répandu sa semence sur mon visage et dans ma bouche. Ainsi que mes pieds... — As tu subi d’autres souillures ? poursuit le Père Mathieu avec un regard concupiscent — Je ne sais pas si c’est un péché mais ce matin, j’ai découvert que Nicolas me trompait parce que je ne lui procurai pas ce dont un homme a besoin. Après cela, je lui ai prodigué une fellation et il a lui aussi éjaculé ma bouche. De tous ces péchés, j’en demande pardon à Dieu, et à vous mon Père pénitence et Absolution. — Bien, dit il en se frottant les mains. Nicolas a bien fait, il t’a purifié de l’intérieur. Es tu prête à recevoir ta pénitence ?
Je deglutis et lance un regard désolé à mon père qui hoche la tête silencieusement.
— Oui mon Père, affirmai-je en me levant pour me débarrasser de mes vêtements.
Mes gestes sont lents et fébriles. Ce n’est que depuis mes dix-huit ans que je dois me dévêtir lors de mes châtiments. Depuis ma majorité, c’est entièrement nue que je me présente devant le Seigneur, encaissant les coups de fouets avec courage et détermination, sous le regard inquisiteur de mon père. Le froid de la pièce m’enveloppe, amplifiant mes sensations. Je me place à genoux, les bras tendus en croix.J’appréhende la venue de la douleur même si je la sais bénéfique et que je la désire avec ardeur. J’aspire à trouver cette Absolution et me soumet à cette pénitence méritée sous le joug du Père Mathieu qui déclame:
— Pour tes péchés de Luxure et d’Envie, tu recevras dix coups de fouets. Devant Notre Seigneur tout puissant tu te livres corps et âme à ta pénitence, toi qui a été tentée et souillée par les vices de la tentation. Le fouet lavera et purifira ton âme pécheresse et mettra fin à ta contrition.
J’entends clairement sa respiration saccadée et sens le souffle du premier coup avant même qu’il ne s’abatte sur mon dos. Je récite mon Miserere, obéissante et tous les deux versets, le fouet claque et entaille ma peau. Ma souffrance est le chemin vers le pardon. J’endure sans broncher les flagellations, consciente qu’elle me permettra d’atteindre l’Absolution.
Quand les derniers mots franchissent mes lèvres, le dernier assaut, le plus douloureux sur ma peau meurtrie scelle ma pénitence et j’attends les paroles tant espérées, celles de ma délivrance.
— Que Dieu notre Père vous montre sa miséricorde ! Par la mort et la Résurrection de son Fils, il a réconcilié le monde avec lui et il a envoyé l’Esprit Saint pour la rémission des péchés ; par le ministère de l’Église, qu’il vous donne le pardon et la paix ! Et moi, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, je vous pardonne tous vos péchés, récite d’une voix solennelle le curé
Je dois rester là, assise, bras tendus, le temps qu’ils quittent la pièce. J’ai interdiction de me rhabiller et les regards vicieux du prêtre qui lorgne sur mes seins me dégoûtent et m’insurgent. Lui qui vient de me punir pour mes péchés, j’espère qu’il a au moins la décence de racheter les siens ! Une fois seule, je me dirige dans la salle de bains pour inspecter l’état de mon dos. Dix zebrures verticales barrent mon dos et quatre d’entre elles sont ouvertes. Avec patience et résignation, je nettoie les plaies tant bien que mal et pansent mes blessures. Dix sept heures. Vincent ne devrait plus tarder.Quand j’entends des pas dans le couloir, je songe immédiatement à lui mais lorsque la sonnette retentit, mon cœur s’emballe. Qui est-ce ? J’hésite à aller ouvrir, ne me sentant pas la force de tenir une conversation.
— Marie ! clame une voix que je ne connais que trop bien. Ouvrez Marie, ou bien je défonce cette porte !
Je me jette sur la poignée et ouvre la porte pour découvrir Lucas Page, l’air furieux et stressé. Dès qu’il me voit, il comprend tout de suite que je ne suis pas dans mon état normal.
— Marie qu’est-ce qu’il s’est passé ? quérit-il en tendant sa main vers mon visage
Je recule, le laissant entrer et tente de paraître aussi naturelle que possible.
— Qu’est-ce que vous faites ici ? — Vous ne répondiez pas à mes messages et j’avoue que connaissant le penchant dévot de votre famille, je me suis inquiété pour vous... dit il en s’approchant de moi.
Il remarque immédiatement ma posture voûtée et s’empare du gilet que j’ai enfilé à la hâte pour dévoiler mon épaule. Son visage se tord d’effroi devant mes blessures récentes. J’y discerne une étrange souffrance comme s’il compatissait à ma douleur.
— Bordel Marie qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?! s’emporte-t-il, la rage bouillonnant dans ses veines— J’ai confessé mes péchés au Père Mathieu. Je me suis repentie et ai subi ma pénitence sans broncher.— Tu les as laissés faire ? fait il, effaré — Bien sûr, c’était indispensable à ma rédemption, lui Assurai-je — Mais enfin, nulle faute que tu as commises ne mérite de se faire traiter de la sorte !
Son ton est sec, il me dévisage, partagé entre incompréhension et colère.
— C’était mon choix, je ne regrette pas. C’est le prix à payer pour obtenir Son pardon.
Il s’appaise, sentant ma voix vaciller. Lucas me prend délicatement dans ses bras et lorsque sa douce chaleur m’entoure, je me sens bouleversée et lâche enfin les larmes qui ne cessent de couler sans que je puisse les arrêter. Sa main caresse mes cheveux et il murmure doucement :
— Alors pourquoi es tu aussi mal, il n’y a pas que cela ?— Je... je n’ai pas tout confessé au Père Mathieu... je suis encore une pécheresse mais j’étais incapable d’avouer cela devant lui et mon père.— Qu’as-tu omis de lui dire ?
Je marque une seconde d’hésitation puis, les mots sortent tous seuls :
— Nicolas a joui dans ma bouche et pendant que je le suçai, je n’ai pensé qu’à toi et combien ton goût est meilleur que le sien.
Ma révélation semble le choquer un instant car il plonge son regard étonné dans le mien et j’y sens un puissant désir qui fait automatiquement augmenter mon rythme cardiaque. Je ne peux lui résister lorsqu’il est si proche, c’est plus fort que moi et mes résolutions. Ses lèvres se penchent doucement sur les miennes et alors que ce divin moment où nos souffles s’entremêlent s’éternise, mon esprit efface complètement les dernières heures qui ont précédées. Enfin, Lucas s’empare de mes lèvres et m’emporte à nouveau dans une étreinte torride. Il prend soin de ne pas toucher mon dos, mais ses mains caressent mon visage et mes cheveux, pour un moment doux et passionné qui brusquement est interrompu par des bruits derrière la porte.
Je m’écarte vivement, créant entre nous une distance plus que raisonnable pour que Nicolas ne découvre pas ce que nous faisions il y a peu. Car oui, c’est Nicolas, mon fiancé qui rentre de sa journée de travail, l’air harrassé et surpris de voir Lucas dans son appartement.
— Monsieur Page ? questionna-t-il Que faites vous ici ? — Je suis venu prendre des nouvelles de Marie, elle m’a dit être souffrante ce matin lorsque nous nous sommes quittés. — Vous êtes bien aimable, fit il d’un ton sarcastique, vous pouvez constater que Marie va mieux maintenant. Il fallait simplement qu’elle rentre près de son fiancé. — Très bien, je vous dis au revoir Marie, au plaisir de vous recroiser un jour, dit il en plongeant son regard gris dans le mien
J’y aperçois une foule d’émotions : regrets, désir, frustration, colère, impuissance... Je sais qu’il attend que je me manifeste. Ai-je envie de voir toute ma vie voler en éclat pour cette idylle à l’avenir incertain ? Le regard réprobateur que me lance Nicolas anéanti tout mes chimères, mes illusions et mes doutes.
— Merci Monsieur Page, j’espère avoir aussi ce plaisir, dis je en baissant les yeux
J’ai choisi, même si cette décision me déchire le cœur. Il sort de la pièce sans un mot de plus et lorsque la porte se referme sur lui, j’ai l’horrible impression que c’est la dernière fois que je le verrai. Au bout de quelques secondes de silence, Nicolas vient vers moi et m’embrasse à pleine bouche, me serrant contre lui, malmenant mes blessures encore fraiches. Il semble en avoir cure. Sa préoccupation est ailleurs, tout comme ses mains qui agripent mes fesses et mes seins et les pétrit sans douceur...
— J’ai beaucoup pensé à ce matin, dit il en parcourant mon cou de baisers. Je voulais te dire que je vais mettre fin à ma relation avec Claudia. A condition bien sûr que tu satisfasse mes moindres désirs évidemment. — Tout ce que tu voudras chéri.— Bien ma puce, allez montre moi comme tu sais me satisfaire, met toi à genoux.— Déjà ? Tu ne veux pas plutôt...— J’ai dis à genoux ! articule-t-il, Tu vas me sucer comme il faut cette fois.— Oui...
Je m’exécute, tremblante et me voici à nouveau avec son sexe rebutant dans la bouche, à faire du mieux que je peux pour le faire jouir au plus vite. Ses mains prennent de nouveau le contrôle de ma tête et il me pilonne la bouche avec vigueur, grognant des paroles salaces.
— Hmmm, c’est bien petite salope alors tu l’aimes ma queue. Elle est meilleure que celle de l’autre bouffon hein ? grommelle-t-il en empalant ma gorge, se souciant peu de mon inconfort. Je ne peux lui répondre, je suis absorbée par mes pensées, imaginant Lucas à la place de Nicolas. Enfin, il jouit dans un râle puissant et m’emplit la gorge de sa semence répugnante. Je n’aime pas ça mais qu’importe, je vais passer ma vie avec lui, il faudra bien que je me fasse au goût.
— Voilà c’est déjà mieux, dit il en m’aidant à me relever. Apporte moi un whisky maintenant s’il te plaît chérie. Je vais me détendre un peu en attendant le repas. — D’accord.
Et je m’attelle à la tâche, en brave femme modèle. Mais avec une boule au ventre et une violente amertume en bouche.
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Quelques jours plus tard, alors que le mariage approche à grand pas, je ne suis plus que l’ombre de moi même. Mon reflet dans le miroir chaque matin me renvoie l’image d’une femme fatiguée et malheureuse. J’ai l’impression de n’être plus qu’un fantôme, je repense sans arrêt à Lucas. J’ai pourtant choisi cette vie toute tracée qui m’apporte la stabilité, alors pourquoi je me sens encore si mal ? J’ai désormais le droit à ces fellations vigoureuses chaque fois que l’envie lui prend. Autrement dit, très souvent. Ce jour-là, au travail, Nicolas me fait quérir dans son bureau et je le trouve au téléphone, en train de parler à mon père.
— Oui Kenneth, tout à fait, continue-t-il en me faisant un signe de la main pour que je m’approche.
Nicolas dégrafe son pantalon et sort son sexe érigé devant mon air interdit. Il ne veut quand même pas que je fasse ça ici, en plein coup de téléphone avec mon père ? ! Son regard sévère me détrompe et je m’agenouille à ses pieds pour obéir à sa demande. J’ai fais quelques progrès depuis la première fois et j’arrive maintenant à le garder en bouche suffisamment longtemps et loin pour qu’il me laisse diriger. Il déboutonne mon corsage et libère un de mes sein qu’il malaxe fermement.
— Bien sûr Kenneth, nous verrons cela dès votre retour. Je suis avec votre fille actuellement, elle vous passe le bonjour.
Je n’en reviens pas de son culot, je suis tellement scandalisée que je m’arrête. Mais il appuie sur ma tête pour s’enfoncer profondément dans ma gorge, m’étouffant et provoquant des bruits de bouche peu discrets.
— Oh elle est occupée pour le moment, une affaire qu’elle tient à mener à son terme. Oui, faisons comme cela. A bientôt.
Une fois le téléphone raccroché, il lui faut peu de temps pour exploser et se répandre en moi avec un grognement de fierté.
— Merci chérie, tu peux reprendre ton travail, me lance-t-il le plus naturellement du monde
Sidérée, j’obéis machinalement. Je n’avais jamais imaginé qu’un mari puisse faire subir ces assauts incessants à sa femme. J’ai beau essayer de toutes mes forces de me convaincre que c’est ce que je veux, je n’y trouve aucun plaisir. Nicolas a montré une facette de sa personnalité jusqu’alors bien dissimulée. Je ne le pensais pas si vicieux, si vulgaire... J’avais cru naïvement qu’il avait de la considération pour moi mais aujourd’hui, je n’ai plus de doutes : il se sert de moi.
L’idée même de lui donner ma vertu me révulse mais hélas, je m’y suis engagée devant mon père et toute nos deux familles. Ma loyauté envers ma famille et ma religion est une valeur fondamentale, je ne peux plus y déroger malgré mon puissant dégoût. Si seulement Lucas pouvait venir m’arracher à cette vie morne qui m’est destinée ! Je sais que j’ai préféré cette voie, mais qu’avais-je d’autre comme choix ? Partir avec un inconnu qui consomme les femmes comme il consomme du whisky ? Mettre ma vie entre ses mains alors que je ne connais même pas la nature de ses sentiments ?
Lucas. Je ne peux plus le nier maintenant. Mon cœur se tord à la simple mention de son nom. Sa présence, son sourire et sa chaleur me manquent. Je suis perdue...Il est assez tôt lorsque je sors du bureau et je passe voir ma mère avant de rentrer à l’appartement, appréhendant mes prochaines ”retrouvailles” avec Nicolas. Je fais traîner les choses jusqu’à ce qu’inévitablement ma mère me somme de retrouver mon futur époux. Dans le hall, je croise Charly, mon petit frère de seize ans tout juste qui me dévisage, stupéfié.
— Marie ? Ca ne va pas ?— Si, tout va bien mon grand, ne t’inquiète pas pour moi.— Tu es livide, c’est à cause du mariage ? — Tu es bien curieux dis donc...— Tu sais, je ne dis rien mais je vois comment ils te traitent tous. Tu ne devrais pas les laisser faire. Si tu ne veux pas te marier, quittes le. C’est Ta vie, pas la leur. — Charly, tu es trop jeune pour comprendre. Je me suis engagée devant notre père et mêmedevant Dieu...— Foutaises ! On nous répète que Dieu n’est qu’Amour depuis notre enfance alors Il te pardonnera si tu vis ta vie en suivant ton cœur, tu peux en être certaine.
Ses paroles me touchent droit au cœur tant elles sonnent vraies et salutaires. Mon cher petit frère, si absent de ma vie ces derniers temps et pourtant, plus proche qu’aucun autre membre ne l’a jamais été. Il a comprit et il m’encourage dans cette voie, celle qui m’appelle avec tant d’engouement. Je n’ai plus de doutes, je sais ce que je veux.J’enlace chaleureusement mon frère puis m’enfuis vers mon avenir, qui je l’espère sera plein de promesses.

Edimbourg. Me voilà enfin dans la ville où m’attend l’homme que mon cœur désire. Il pleut à torrent et la nuit est glaciale pourtant, je suis là, devant le club de Lucas, trempée jusqu’aux os, emplie de craintes et d’excitation. Le club va ouvrir ses portes dans quelques minutes et je m’attend à le voir se présenter d’ici peu, la boule au ventre. Va-t-il me rejeter ? Me rire au nez ? Me dire que je suis stupide d’avoir cru qu’il m’aimait ? C’est un risque que je suis prête à courir. Les portes s’ouvrent enfin et au moment où je me demande comment je vais faire pour rentrer dans ce club si select, la silhouette de Clara Collins apparaît. Elle me remarque tout de suite et son visage s’assombrit.
— Clara ! Il faut à tout prix que je voie Lucas, pouvez-vous me conduire à lui ? Je vous en prie !
Elle me toise d’un air dédaigneux quand soudain un sourire énigmatique se dessine sur son visage. Clara me prend par le bras et m’amène à l’intérieur sans même m’adresser la parole. J’ai comme un mauvais pressentiment pourtant, je me laisse guider à travers la boîte bondée, les sens engourdi par le volume sonore si important. Étrangement, elle me mène jusqu’à une sortie de secours derrière laquelle se dresse une immense cage d’escaliers. J’hésite et m’arrête un instant.
— Où allons nous Clara ?— Lucas est sur le toit. Il est particulièrement déprimé depuis son retour, il y monte pour réfléchir. Venez Marie suivez moi.
Lucas est déprimé ? Serait-ce à cause de moi ? Cela voudrait dire qu’il a des sentiments pour moi ! Je suis si heureuse que je m’empresse de suivre Clara. Une fois arrivées au sommet des escaliers, Clara se stoppe brusquement et se retourne vers moi avec un sourire machiavélique. J’ai juste le temps de voir son visage se déformer par la haine que me voilà violemment poussée en arrière. Je vacille, mes bras tentent d’agriper quelque chose mais malheureusement je me sens partir en arrière et chute brutalement jusqu’en bas. Ma tête heurte le sol avec fracas et après une vive douleur, tout devient noir.

********************************** J’ai mal à la tête. Des bruits réguliers de machines me tirent de cet état de sommeil dans lequel je suis plongée. Où suis-je ? J’ai la gorge sèche, j’ai du mal à déglutir. J’entends qu’on s’agite autour de moi.
— Elle est réveillée Monsieur Page ! Allez chercher le docteur !
Je peine à ouvrir les yeux, ma vision est trouble mais je distingue une silhouette qui se penche vers moi. Une fois plus près, je discerne des yeux gris inquiets qui me scrutent et un magnifique visage qui me sourit.
— Marie ? me souffle-t-il— Oui, arrivai-je à articuler au bout de quelques secondes. Qui êtes vous ?
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