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Whisky’s glasses- La tentation d’une vierge

Chapitre 5

Erotique
Chapitre cinq 

Amnésie rétrograde, c’est le terme que les médecins ont employés pour décrire mon état. Personne ne sait pourquoi j’étais là et je n’ai plus aucuns souvenirs de ces derniers mois. On m’a retrouvé inconsciente dans les escaliers de sécurité d’un club d’Edimbourg. Mis à part une légère entorse et une petite commotion qui a entraîné ma perte de mémoire, je m’en sors plutôt bien. Mais qu’est-ce que je fabrique ici ? Les infirmières m’ont données la date d’aujourd’hui et j’ai du mal à me faire à l’idée que plusieurs mois ont disparu de ma mémoire. D’ailleurs je suis sensée me marier demain alors pourquoi ne suis je même pas en France ? 

L’homme que j’ai vu à mon réveil n’a pas voulu quitter mon chevet. Il avait l’air terriblement affecté que je ne le reconnaisse pas. J’ai beau ne pas me souvenir de lui, son regard gris si inquiet me chamboule totalement. Les infirmières ont du le menacer d’appeler la sécurité pour qu’il parte, mais il a accepté seulement le temps d’aller prendre une douche. Je redoute un peu son retour mais la douleur qui irradie mon crâne est trop intense pour que je reste longtemps éveillée. 

A mon réveil, je cherche dans la pièce la silhouette de l’inconnu mais ne la trouve pas. Derrière la porte, j’entends la voix caverneuse de mon père, qui semble s’énerver contre une infirmière. 

— Je vous dis que c’est ma fille, laissez moi entrer ! gronde t il en pénétrant malgré tout dans la pièce. Marie ! — Monsieur, tente de s’interposer l’infirmière, votre fille doit se reposer. Elle a subit un traumatisme important.

Je peine à me redresser quand une vive douleur me lacère le dos. Je ne comprends pas, cette douleur je la connais bien. Pourtant je ne me souviens pas avoir été punie récemment... Le regard de mon père est empli de colère. Qu’ai-je donc fais de mal ? Il devrait être inquiet pas furieux...

— Marie tu vas me faire le plaisir de rentrer en France avec moi dès ce soir, siffle t il entre ses dents, ignorant la pauvre femme qui essaie de me préserver. — Je... commençai-je — Oh non elle va rester ici, annonce une voix derrière eux

L’inconnu entre dans la chambre et sa présence rend soudain l’atmosphère électrique. Kenneth lui jette un regard méprisant mais il se redresse et reprend une posture fière. 


— Messieurs pour la dernière fois, je vais vous demander de quitter cette pièce ou bien j’appelle la sécurité, s’emporte en vain l’infirmière. Mademoiselle Ross est amnésique et son état nécessite du repos.— Monsieur Page, puis-je savoir ce que faisait ma fille dans votre club , à des kilomètres de sa famille et de son fiancé  ? questionne mon père sans se soucier de la pauvre femme — Son fiancé ? Se moque-t-il. Je ne vois ce cher Nicolas nulle part pourtant. C’est bien étrange qu’il ne soit pas venu lui même voir sa future femme sur son lit d’hôpital, vous ne trouvez pas ? Quant à votre fille, désirez vous parler des subices que vous lui faites endurer au seul nom de votre fanatisme religieux ? Ou bien du mariage arrangé que vous lui imposez et le lavage de cerveau que vous lui faites subir depuis des années ? Il y a là large choix !— Comment osez-vous ! s’insurge mon père qui devient écarlate. Espece de jeune prétentieux arriviste, tu as cru pouvoir emmener ma fille sur le sentier de la débauche, la kidnapper la veille de son mariage...— Je n’ai rien fait de tel ! se défend Page. Marie est venue ici de son plein gré. 

J’ai du mal à suivre leur flot de paroles. Ce que je retiens, c’est que le dénommé Page semble me connaître bien plus que je ne l’aurais imaginé. Et que mon père pour la première fois, a perdu un peu de son flegme habituel. L’infirmière a abdiqué et est partie depuis un moment déjà. 

— Arrêtez s’il vous plaît, suppliai-je. Je n’ai aucune idée de ce que je fais ici, ni ce qui m’y a conduit. Je...je ne me souviens pas de vous, je suis navrée vraiment.

Je lache ces derniers mots en plongeant mon regard dans celui de l’inconnu. Il tente de se rapprocher pour s’expliquer mais je le freine d’un geste

— On a passé quelques jours ensemble en Écosse où vous m’avez fais découvrir votre distillerie... explique Page— Lucas Page est juste un client aisé qui a cru pouvoir obtenir ta virginité en négociant un gros contrat , intervient mon père. En compensation pour l’argent qu’il investit dans l’entreprise en nous choisissant comme fournisseur principal, il a exigé que tu l’accompagnes en Ecosse pour finaliser le contrat et visiter la distillerie. — C’est vrai ce qu’il dit ? demandai-je, abasourdie, vous m’avez forcé la main ?— En partie oui, mais c’est comme ça que...— N’en dites pas plus, je n’ai pas besoin de savoir, le stoppai-je. Je vais rentrer à Paris. Merci pour tout Monsieur Page. Au revoir. 

Après un duel de regards intense, Lucas se décide à quitter la chambre non sans un dernier avertissement :

— C’est loin d’être fini. Vous me reverrez. 

Tout s’embrouille dans ma tête et je ne sais plus qui croire. Et ce contrat, comment ai-je pu me laisser embarquer là dedans ? J’ai du faire des choses affreuses durant ce voyage si j’en juge par la punition qui m’a été donnée. Oh mon Dieu suis-je...

— Père ! Est-ce que je suis toujours... demandai-je — Oui ma fille, tu as bien lutté, je suis fier de toi. Tu te marieras pure.— Pourquoi suis-je ici ? A-t-il raison, je suis venu de mon plein gré ? — Bien sûr que non voyons, me rassure t il, je suis certain qu’il t’a contraint. Tu lui résistais, fidèle à tes convictions . Il n’a pas supporté...— Alors pourquoi ai-je été punie ? — Si Dieu a voulu que tu oublies ce passage de ta vie, dit il gravement, c’est qu’Il a entendu ton repentir et qu’Il te pardonne. Sois heureuse, Il te donne une chance de commencer une nouvelle vie de femme mariée dans le bonheur et l’Absolution. — Oui père. — Bien, je vais voir ces fichus médecins. Nous rentrons dès ce soir si ton état le permet. Nous avons un mariage à reporter !  

Je lui souris mais seulement en façade. Je ne comprends pas pourquoi, mais l’évocation du mariage m’a laissé une drôle de sensation dans la poitrine. Sans doute le trac des jeunes mariés... Pourquoi ce sentiment de doute qui s’empare de moi ainsi que l’impression que Lucas y est peut être pour quelque chose ? Je ne sais que penser. Mon père a bien dit que Page en avait après ma virginité et qu’il souhaitait me séduire à tout prix. D’ailleurs, le contrat qu’il a signé pour obtenir mes services est d’une obscénité sans pareille ! Alors pourquoi cette hésitation ? Il l’a lui même avoué ! 

Arrête de te torturer. Lucas Page est sorti de ta vie et n’y remettras plus les pieds. Papa a raison, Dieu m’a donné une seconde chance de faire les choses comme il faut. Je n’ai plus qu’à en profiter. 

                    ********************************** 

Déjà deux semaines que je suis sortie de l’hôpital. Le mariage a été reporté au mois suivant et après quelques jours de repos complet, j’ai repris une vie normale. Nicolas est contrarié d’avoir dû repousser la cérémonie et son comportement est plutôt agressif envers moi alors j’essaie de faire profil bas et suis attentive à ma manière. A mon retour, il a eut une longue discussion houleuse avec mon père dont je ne connais pas la teneur. Depuis, ils ne se parlent que très peu et il règne une tension étrange au travail.  

Nancy, ma collègue la plus proche, a été très compatissante et aujourd’hui elle est celle avec qui je partage le plus de choses. Aline et Lisa sont passées me voir une seule fois depuis mon accident et je commence à douter sérieusement de notre amitié. C’est pourquoi la gentillesse de Nancy à mon égard me fait chaud au cœur. Nous partageons ensemble un repas sur le pouce pendant notre pause déjeuner dans un parc à proximité du bureau. 

— Alors tu as revu l’anglais depuis ? me demande t elle— L’anglais ? Page ? Oh ça non ! me défendis-je — C’est vraiment dommage que tu sois en couple, ce mec te dévorait des yeux. Au lit ça doit être torride avec lui !— Je préfère ne rien savoir, dis je en rougissant à la venue d’images obscènes dans mon esprit.— Tu ne te souviens vraiment pas ce qu’il s’est passé en Écosse ? Ca jase beaucoup au bureau mais au final ce ne sont que des rumeurs.— Tout ce que je sais c’est qu’il a signé un contrat qui m’obligeait à le suivre. Je n’ai aucune idée de ce qui a pu se passer. — Tu crois que toi et lui, vous...— Non ! m’indignai-je. Je suis certaine que je n’aurais pas fait ça.  — OK ok... Tant mieux.— Jamais je n’aurais trompé Nicolas. Tu crois que c’est pour cela qu’il m’en veut ? Qu’il croit que je lui ai été infidèle ?— Non ne t’inquiète pas. Il est stressé à cause du mariage c’est sûr. Mets toi à sa place. Vous étiez sur le point de vous marier et un homme t’enlève et il te retrouve amnésique. Il a certainement eut très peur de te perdre, ça explique son comportement. Il va très certainement redevenir comme avant dans peu de temps. — J’aurais tellement aimé me souvenir de ces derniers mois. Il y a des tas de choses que je ne comprend pas et j’ai l’impression qu’il manque une pièce du puzzle. — Tu as besoin de t’aérer un peu l’esprit, viens avec moi ce soir, me propose-t-elle. — Non, je pense que je vais rester avec Nicolas. Il n’aime pas que je sorte et je n’ai pas envie de le contrarier encore plus, refusai-je— Allez ! me supplie-t-elle de ses grands yeux bleus. Je suis sûre que ça te fera du bien une petite soirée entre filles. On ira juste boire un verre, je connais un club génial où ils servent des cocktails divins. S’il te plaît...— D’accord mais pas longtemps, capitulai-je. Je n’aime pas trop ces endroits. — Tu verras tu vas t’éclater ! se réjouit-elle. Oh merde ! On doit se dépêcher sinon Neil va me passer un savon. Tu as de la chance d’avoir Nicolas comme patron, le père est bien plus strict et bien moins sexy.— Nancy... la réprimandai-je gentiment avec un sourire. — Quoi ? Je dis juste que tu es une veinarde c’est tout, rit elle en rassemblant ses affaires. Allez allez , on se bouge Mademoiselle la future mariée. 

Sa bonne humeur est contagieuse et me met du baume au cœur, c’est sans doute pour ça que j’ai décidé de l’accompagner ce soir. Elle a raison, j’ai besoin de souffler un peu. Même si je n’aime pas du tout les clubs et autres lieux de débauche de ce genre, sortir de mon petit cercle fermé le temps d’une soirée ne peut que me faire du bien. Ce soir, alors que j’attends que Nancy passe me chercher en mettant une dernière touche à ma tenue, Nicolas rentre du travail l’air irrité. Lorsqu’il m’aperçoit vêtue de ma jupe noire crayon et mon chemisier en soie verte émeraude, les cheveux emprisonnés dans mon traditionnel chignon strict, il me dévisage avec une lueur étrange dans le regard. 

— Où tu vas comme ça ? crache t il d’un ton venimeux — Je...Je vais boire un verre avec Nancy, l’assistante de ton père, me justifiai-je, la voix tremblante — Es tu sûre que c’est une sage idée ? me questionne t il en se rapprochant lentement — Je pense que oui, je ne rentrerai pas tard promis. — J’espère bien. J’attendrais ton retour avec impatience, dit il en examinant ma tenue de haut en bas avant de s’éclipser dans son bureau.

Il m’a donné des frissons. Son comportement est vraiment étrange, presque inquiétant. Je suis sûre que ça a rapport avec les événements que j’ai oublié... On sonne à l’interphone. Je m’empresse de rejoindre Nancy et nous partons pour le centre ville.Le club où elle m’emmène me rappelle quelque chose, mais impossible de me souvenir. Nancy, absolument sublime dans une robe moulante couleur champagne, semble ravie d’être ici.

— C’est super que tu aies accepté de venir, s’enthousiasme-t-elle. On est jamais sorties en dehors du bureau toutes les deux.— Oui c’est sympa. Se voir hors du cadre du travail ça permet d’être plus détendue. — Viens suis moi, on va s’asseoir là-bas. 

La soirée passe tranquillement. Nancy est si bavarde que je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Elle enchaine les verres, sans pour autant que cela ne lui fasse de l’effet et essaie de me convaincre d’aller danser. Non merci, je suis déjà présente, je pense que ça suffit amplement. Et vu le nombre d’hommes qui n’arrêtent pas de nous fixer, j’ai bien peur qu’aller sur la piste serait comme se jeter dans la gueule du loup. Elle est si enjouée que je lui enjoins d’y aller toute seule, lui assurant que cela ne me pose aucun problème de rester seule un moment. Cela fait environ cinq minutes que je suis assise et voilà déjà l’un des premiers prédateurs qui rôdait autour de moi. L’homme d’environ trente ans, chemise ouverte sur un torse velu, s’installe nonchalamment à mes côtés sans que je ne puisse dire un seul mot.

— Salut beauté ! Je déteste voir une femme toute seule, je suis venu t’offrir le plaisir de ma compagnie.— C’est trop d’honneur ! pouffai-je. Excuse moi mais je ne suis pas intéressée, je suis avec une copine, elle va revenir bientôt.— Une copine ? Encore mieux ! s’exclame t il en passant son bras autour de mon épaule. Plus on est de fous, plus on rit !— Ne me touchez pas ! dis je en le repoussant — Sous tes airs de fille sage, je suis certain que tu es une vraie perverse... sourit-il Au moment où je lève la main pour lui administrer une gifle exemplaire, une voix l’interpelle et je m’immobilise aussitôt. 

— Tu ferais mieux de déguerpir d’ici au plus vite mon gars, tonne Lucas Page, qui vient d’apparaître devant nous. Et je te conseille de pas remettre les pieds dans mon club avant de calmer ton comportement d’adolescent en rut, t’as compris ? -Oui Monsieur Page, répond-il, livide avant de prendre la fuite. 

Je m’apprête à me lever, n’ayant aucune envie de rester une seconde de plus dans la même pièce que lui, mais il me supplie d’un geste : 

— Non restez Marie je vous en prie, j’ai à vous parler.— Nous n’avons rien à nous dire, si vous souhaitez parler finance, voyez cela avec mon fiancé, retorquai-je d’une voix cinglante. — Je pourrais sans doute vous aider à retrouver vos souvenirs, si seulement vous me laissiez m’expliquer.— Je n’ai aucune confiance en vous, vos explications ne serviront à rien. Quoique vous puissiez me dire, je ne vous croirai pas. Je rentre chez moi. — Juste un verre Marie, s’il vous plaît, dit il d’un ton suppliant en posant sur la table deux verres carrés remplis d’un liquide ambré. 

La vue de ces deux verres à la forme bien particulière me laisse un petit air de déjà-vu et je reste immobile, essayant de comprendre pourquoi de simples verres me semblent familiers. 

— Je ne vous promet pas de vous croire, lachai-je finalement, mais j’accepte de vous écouter si vous répondez à mes questions.— Je suis là pour ça, fait il avec un sourire soulagé. — Qu’est-ce que je faisais en Écosse ce jour là ? — Honnêtement, je n’en sais rien. Je n’ai su votre présence que lorsque l’ambulance est arrivée. Nous ne nous étions pas revus depuis votre retour en France. — Qu’est-ce qu’il s’est passé durant ce voyage ? l’interrogeai-je— Vous m’avez fait visiter la distillerie et...— Cessez votre baratin, vous savez très bien de quoi je veux parler ! m’emportai-je — Nous avons flirté. Je ne suis pas très fier de ce que j’ai fais mais je vous ai provoqué, j’ai tout fais pour vous choquer et vous pousser à bout.— Et vous y êtes parvenus ?— Disons que tout ne s’est pas passé comme prévu, dit il mystérieusement. Le fait est que j’ai appris à vous connaître et je sais dans quelle situation vous êtes. Votre famille vous pousse à épouser un homme que vous ne désirez pas et vous maltraite aussi bien physiquement que psychologiquement. Vous avez besoin d’aide et je ne peux pas rester là sans rien faire. — Quoi ? Comment ça ? Vous faites fausse route ! Ma famille m’aime et Nicolas me convient totalement. Je crois que vous vous méprenez Monsieur Page.— Voyons Marie, vous ne pouvez pas décemment croire qu’un père traite sa fille comme le vôtre le fait ! Il vous fait fouetter au seul prétexte de préceptes rétrogrades. Il vous a utilisé pour obtenir un contrat, tout comme votre fiancé. Regardez bien les signatures, vous verrez que je dis la vérité.  — Arrêtez maintenant ! Mon père m’aime et j’ai mérité chacune de ces cicatrices, quoi que vous puissiez dire. Je ne me souviens pas de ce qu’il s’est passé entre nous mais c’est terminé dorénavant, il va falloir vous y faire et arrêter de me harceler, dis je en me levant pour partir

Il me retient par le bras et je suis attirée contre son torse ferme et musclé dont une tension étrange émane. Ses yeux anthracites me scrutent tandis que d’une main il défait doucement mon chignon. Je suis paralysée, envahie par les sensations et des bribes de souvenirs qui remontent. Son souffle si proche du mien déclenche comme une série de flashs et je revois alors quelques instants fugaces qui m’avaient été dérobés : son souffle sur ma peau, ses lèvres dévorant les miennes, ses yeux ancrés aux miens où tant d’émotions se mêlent.  

— Voilà, c’est bien mieux comme ça, je vous préfère les cheveux détachés, murmure-t-il sans me quitter des yeux.

Encore cette sensation étrange de déjà-vu. Je me revois, adossée au mur dans son bureau, prisonnière de ses bras et de son charme captivant, frustrée de désir et honteuse. Mon cœur s’affole devant cette soudaine réminiscence et la poussée d’adrénaline me permet de m’esquiver sur le côté, loin de son étreinte envoûtante. Je suis prête à fuir, lui et ce déluge d’émotions et de souvenirs que je tente de refouler. C’est trop pour moi, je ne peux en entendre plus.

— Ca suffit, je vais rentrer.— Marie s’il te plaît, attends...— Non. Pas aujourd’hui, pas maintenant. J’ai... j’ai besoin de temps pour éclaircir tout ça. — Promet moi de m’appeler, nous avons encore des choses à nous dire. — Je ne te garantie rien mais, j’essaierai. 

Un dernier regard en arrière et je mobilise mes dernières forces pour rentrer chez moi, réfléchir à tout ce qu’il vient de se passer. Je trouve aisément Nancy et parviens à la faire quitter le club pour me raccompagner. Elle sent mon trouble sur le trajet mais pour une fois, elle reste silencieuse, saisissant mon besoin de paix. 

Il est déjà bien tard alors quand j’entre dans l’appartement plongé dans l’obscurité, je fais tout doucement et allume la lumière du salon. Je pousse un cri de frayeur en découvrant Nicolas, assis dans le fauteuil face à moi, un air grave sur le visage. 

— Oh mon Dieu ! M’écriai-je. Tu m’as fais peur ! Qu’est-ce que tu fais dans le noir ?— Je t’avais dis que je t’attendrais, dit il sèchement sans bouger. Tu t’es bien amusée j’espère ?

Son ton me fait frissonner, j’en aurais presque peur... Je lui mens éhontémment, afin d’apaiser cette ambiance pesante. 

— Pas vraiment, Nancy est un vrai moulin à paroles mais bon ça m’a fait du bien quand même. Et toi ta soirée s’est bien passée ? — Et la tienne ? répète-t-il en se levant brusquement. Tu as bien profité ? Tu as allumé combien de mecs ?

Son haleine sent l’alcool à plein nez et sa colère semble redoubler à mesure qu’il s’approche de moi.  — Je... je ne comprends pas, balbutiai-je. Qu’est-ce que tu racontes ? — Ne fais pas l’innocente ! hurle-t-il, le visage maintenant écarlate. Je sais très bien ce que font les femmes dans ce genre de soirées ”entre filles”, alors avoues ! Tu t’es faite troncher dans les toilettes ? Tu as sucé combien de queues ce soir hein ?— Tu es fou Nicolas, jamais je n’aurais fais une chose pareille ! me défendis-je, outrée par son langage et ses accusations — Je suis fou ? JE SUIS FOU ?! Bordel Marie, explique moi comment je peux avoir confiance en une petite traînée comme toi qui se fait allumer par le premier venu pendant que moi j’attends désespérément de pouvoir enfin te depuceler et à nouveau profiter de ta bouche ?— Quoi  ? Comment ça, à nouveau ?— J’en ai assez de me taire parce que Monsieur ton père l’a décidé, révèle-t-il en m’empoignant le menton d’une main. Avant ton accident, tu remplissais parfaitement ton rôle de future épouse et, malgré des difficultés au début, je dois dire que tu y as pris goût.  — Qu’est-ce que...— Tu me pompais comme une affamée, ton Dieu en aurait rougit tellement tu mouillais. J’ai suffisamment rongé mon frein, dorénavant j’exige d’obtenir ce qui me revient de droit. Alors maintenant, si tu souhaites que notre futur mariage parte sur de bonnes bases, tu vas faire ce qu’il faut pour y parvenir. Est-ce que tu as compris ? 

Alors que ces mots cinglants réveillent ma mémoire encore confuse, je me vois m’agenouiller à ses pieds, spectatrice impuissante de ma soumission pourtant volontaire. La Marie prude et sage obéit, mais derrière, l’autre moi crie de toutes ses forces son désaccord, s’insurgeant de devoir supporter cela à nouveau. Je me souviens maintenant, ses mains sur ma tête, son sexe planté dans ma gorge si profond que c’en était douloureux, son goût amer et désagréable... 

J’en ai assez. Assez qu’il me traite ainsi. Le voilà qui m’insulte et me violente alors que cette fois je n’ai rien fait qui le justifierait. Je le dévisage, essayant de retrouver une part de l’ami d’enfance avec qui j’ai grandis, mais je n’y vois que la noirceur et le désir primal. Je ne veux pas de cet avenir. Je dois y mettre un terme et même si cela me coûte, il va falloir que j’y mette du mien pour pouvoir enfin dire adieu à cette vie d’épouse ascète. 

Nicolas commence à s’impatienter devant mon immobilité, il deboutonne lui même son pantalon et sort son sexe encore flasque.Je dois le faire, une toute dernière fois. Pas pour lui, non. Pour moi, pour tirer un trait définitivement sur lui et sur mes rêves de petite fille naïve. Pour clore ce chapitre de ma vie et avancer.  

J’inspire un grand coup, puis avance ma bouche vers ce membre qui grossit au simple contact de mon souffle chaud. D’une main, j’enserre la hampe et débute ma fellation par de lents coups de langues autour de son gland, agaçant le frein et le méat. Mes lèvres s’enroulent autour de son gland violacé, il pousse un râle en empoignant mes cheveux.

— Hmmm, c’est ça, c’est bien... Je vois que tu n’as pas tout perdu finalement, hein petite traînée...Allez montre moi comme tu sais bien prendre ma queue dans ta gorge maintenant...

Sur ces paroles, il investit ma bouche d’une poussée et s’enfile tout au fond, jusqu’à buter contre ma luette. Je réprime la nausée qui monte et encaisse sans broncher ses assauts virulents. Il maintient mon visage contre son torse et s’acharne en de puissant coups de reins à marteler ma gorge sans aucune considération. Les larmes ruissellent sur mes joues, pourtant je ne sens même pas la douleur. Je l’ai acceptée et comme une dernière offrande, je lui cède cette ultime soumission, qui laissera à jamais une cicatrice sur mon âme damnée. Nicolas grogne, il est tout proche de la jouissance. Ses muscles se tendent, sa prise se raffermit et sa cadence devient erratique. 

— Oh putain ouais avale moi ça ! Hmm salope , t’aimes ça hein ? Allez bois tout mon foutre petite traînée...

Enfin, il explose et tapisse le fond de ma gorge de sa semence brûlante et visqueuse. Quand finalement il me libère, je m’écroule sur le sol et peine à reprendre mon souffle. Le dégoût est si intense que je dois me retenir de vomir sur le beau parquet de chêne su salon. Il me toise de toute sa hauteur, un sourire victorieux gravé sur son visage. A ce moment là, du plus profond de mon être, je sens la dernière braise de notre amour se consumer, s’éteindre après l’ultime étincelle. Tout est fini. 

Nicolas se rhabille sommairement et, ne prenant même pas la peine de m’aider à me relever, il sort de la pièce sans un mot. Tandis que moi, je reste agenouillée au sol, engloutie par la vague de souvenirs qui afflue. La mémoire me revient petit à petit, de ma rencontre avec Lucas au voyage en Écosse et tout ce que j’y ai accompli. J’en rougis à l’idée de ce que j’ai fait. Mon retour mouvementé et la découverte de la dualité de Nicolas a ébranlé toutes mes certitudes. Mon Dieu... et Nancy qui se pavane devant moi tout sourire alors qu’en réalité, elle couche avec mon fiancé ! Quelle idiote je suis ! Au fond, je sais ce qu’il me reste à faire, j’aurais dû il y déjà longtemps...

Je récupère mon sac, mon manteau et griffonne un court message de rupture, puis sors discrètement de l’appartement. L’air frais de la nuit sur mon visage est comme une divine caresse. Le calme et cette fraîcheur amplifient ce sentiment de liberté qui croît en moi. Mes yeux me piquent, quelques larmes coulent. Ce sont des larmes de bonheur, de délivrance et alors que j’avance sans la moindre idée d’où je vais bien pouvoir aller, je me rend compte que pour la première fois, je suis maîtresse de ma propre vie, actrice de mes décisions. Alors, où ai-je vraiment envie d’être en ce moment ? Il me faut peu de temps pour le deviner, c’est si évident. 

                             ****************************************

Dans l’ascenseur qui m’emporte jusqu’au dernier étage de l’immeuble de Lucas, je m’interroge. Il a semblé surpris de mon appel mais a directement proposé de m’héberger. Qu’attend-t-il en retour ? Depuis la réapparition de mes souvenirs, je ne fais que penser aux moments que nous avons partagé et si au début, ils relevaient plus du jeu de séduction, par la suite, quelque chose a changé. 

Envahie par le trac, je vois les portes de l’ascenseur s’ouvrir sur le visage inquiet de Lucas. Je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche que le voilà qui m’attire à lui pour m’enlacer tendrement. 

— Est-ce que tout va bien ? M’interroge-t-il en plongeant son regard gris dans le mien— Je l’ai quitté, confiai-je d’une voix sûre. Je me souviens de tout maintenant. C’est lui qui m’a poussé dans tes bras. Lui et mon père. Ils se sont servi de moi pour obtenir leur contrat. Et après, il m’a traité comme une moins que rien quand j’ai decouvert qu’il me trompait honteusement avec ma collègue. — Vraiment ? s’étonne-t-il. Tu l’as quitté ? Pour de bon ?— Je ne veux pas d’un avenir avec lui, tranchai-je. Il n’est plus l’homme que j’ai connu, tu ne t’imagines pas ce qu’il m’a fait subir. — Tu peux m’en parler si tu en ressens le besoin. Viens t’asseoir, nous...— Attends, le stoppai-je, j’en ai assez d’attendre encore et toujours. Cette fois je veux pouvoir te dire pourquoi j’étais venue en Écosse, avant qu’il n’arrive encore quelque chose qui m’en empêche. -Marie, sourit il en apposant ses mains délicatement sur mes joues. Je sais déjà pourquoi tu es venue et pourquoi tu es ici ce soir. 

Dans ses yeux, je discerne des étincelles de joie et de désir mais aussi un profond sentiment, qu’il doit lui aussi lire dans les miens. Liés, entremêlés, nos regards ne se décrochent que lorsque nos lèvres s’unissent et alors que notre étreinte passionnée se poursuit, je sens une vague de bonheur s’emparer de moi. Mon coeur se gonfle de ce sentiment si nouveau et je me repaîs de ses baisers jusqu’à ce que mes lèvres rougissent. Ses mains caressent mes joues, glissent dans mes cheveux. Je me cramponne à son cou et enroule mes jambes autour de sa taille. Il me soulève comme une plume et tandis qu’il m’emporte plus loin dans son appartement, nous ne cessons de nous dévorer, tels des amants affamés, avide de l’autre et de cette communion des sens. Il me dépose doucement sur le lit, rompant notre étreinte seulement pour me murmurer :

— Marie il va falloir qu’on se calme, j’ai déjà très envie d’arracher cette fichue jupe et de m’enfouir enfin en toi. Mais tu es bien trop chamboulée pour que je profite de toi maintenant. — J’en ai envie Lucas, lui assurai-je, je suis prête ! — Oh je le sais que tu as envie, mais je veux que tu aies l’esprit clair quand tu te donneras enfin à moi. Crois moi, ça m’est jamais arrivé de refuser cela à une femme, surtout une aussi belle que toi. Mais je veux faire les choses bien pour une fois. Pour toi. 

Sa déclaration me fait monter les larmes aux yeux tant elle est lourde de sens. Infiniment reconnaissante de sa galanterie et son attention, je l’embrasse avec tendresse et tente par ce baiser, de lui transmettre tout ce que je n’arrive pas à formuler : ma gratitude et mon amour. Des frissons de plaisir naissent entre mes cuisses et alors que notre baiser devient plus langoureux, mes mains s’aventurent près de sa ceinture, que je commence à défaire avant qu’il ne m’arrête.

— Marie qu’est-ce que tu fais ? Grogne-t-il contre mes lèvres — Je veux juste l’effacer, effacer son goût, sa trace. Savoir ce que ça fait quand on aime la personne et qu’on le fait par envie...Montre moi s’il te plaît. — Comment puis-je te refuser cela avec de tels arguments ? capitule-t-il. D’accord mais à une condition : après, c’est à mon tour de te goûter. 

A la simple évocation de sa bouche sur mon intimité, les souvenirs exquis de la dernière fois déclenchent une puissante vague de chaleur et d’excitation qui s’empare de mon corps et de mon être. Je ne suis plus que sensualité et volupté et lorsque mes doigts enfin saisissent de l’epais bâton de chair qui se dresse devant moi, ce n’est ni le dégoût ni l’appréhension qui viennent s’imposer à moi, mais plutôt une intense envie, presque un besoin de le goûter.Le gland semble me narguer alors que ma main palpe cette chair si dure et en même temps si douce. Lucas passe sa main dans mes cheveux délicatement pour les rassembler et dégager mon visage. Ma langue, trop pressée de savourer cette goutte de liquide qui perle à son sommet, parvient enfin à effleurer ce membre qui me fait tant envie. Lucas pousse un grondement étouffé quand je la laisse glisser le long de la hampe pour aller flatter ses testicules, avant de remonter prendre entre mes lèvres ce sexe tendu à son maximum. Ingénue, je joue de ma langue pour titiller son frein, presser cette chair brûlante qui semble adorer ce traitement. Je l’accueille dans ma bouche, l’aspire en gardant les lèvres serrées et les joues creusées puis m’active avec une telle application que j’y prend un plaisir fou. Au moment où j’arrive à l’engloutir entièrement, Lucas s’empresse de me retirer en tirant mes cheveux en arrière.

— Bordel Marie, tu me rends fou...Je vais pas tenir longtemps si tu continues comme ça.— Vas y jouis pour moi, lave moi, purifie moi je t’en prie...J’en ai besoin. Innonde ma gorge...

Il ne lui en faut pas plus pour retourner investir ma bouche, s’imisçant cette fois directement au fond de ma gorge. Il n’est pas brutal mais il n’est pas doux non plus et je m’aperçois en glissant une main entre mes cuisses que cette fougue décuple mon excitation. Ma cyprine dégouline, trempant le lit sur lequel je suis installée. Mon autre main malaxe ses bourses faute de ne pouvoir enserrer sa verge qui coulisse entre mes lèvres à une vitesse de plus en plus effrénée, Soudain il s’immobilise, ancré au plus profond et je sens venir s’écraser ses longues giclées de semence si exquises avec une telle délectation que je dois me retenir pour ne pas l’accompagner dans sa jouissance. 

— Putain ! C’était... Souffle t il en déposant un baiser sur mes lèvres. A mon tour maintenant ! 

Je ris quand il passe sa bouche dans mon cou, son souffle me chatouille et provoque un puissant frisson qui court le long de mon échine. Je déboutonne lentement mon chemisier tandis que ses lèvres explorent la peau laiteuse de ma poitrine. Une vive décharge électrique me surprend lorsqu’il pince un de mes tétons tout en continuant de dévorer l’autre. Ces sensations sont si exquises que je me laisse emporter avec lui sur le lit, où il m’allonge délicatement avant de descendre se débarrasser de ma jupe. Il reste un moment immobile, me contemplant de haut en bas avec une lueur gourmandes dans le regard. Quel spectacle il doit avoir ! Allongée sur le lit, la poitrine libérée de son écrin, les jambes encore parées de mes bas noirs, bien écartées pour lui laisser l’accès à mon Mont de Vénus, je suis offerte.

— Si tu savais comme j’attendais ça, pouvoir te goûter à nouveau... lâche-t-il en plongeant vers mon entrejambe.

Lucas commence son traitement par de légers baisers courrant de ma cheville jusqu’à la lisière de mes bas. Il continue son trajet, mordillant et lechant la peau de mes cuisses, me rendant complètement dingue. Plus il s’approche, plus je meurs d’envie qu’il me goûte, c’en devient urgent. Je me tortille, m’agite un peu pour lui signaler mon impatience, mais il poursuit son petit jeu, s’évertuant à ne pas toucher ma vulve gonflée d’excitation qui ruisselle de désir. Il se décide à retirer le dernier morceau de tissu qui faisait barrière et, alors que ses lèvres viennent enfin savourer ma chair brûlante, je ne peux retenir un cri tant le plaisir est fulgurant. Sa langue me fouille, m’explore, caresse chaque recoin de cet endroit si intime. Quand elle s’aventure sur mon bouton de chair et l’agace avec acharnement, je sens mes jambes trembler, vibrer au rythme de ses succions. C’est fou, presque irréel tant c’est intense !Ses doigts rejoignent sa bouche pour parfaire son ouvrage, s’immiscent dans ma grotte à une lenteur folle. Mes mains agripent ses cheveux, je n’en peux plus, c’est trop bon... Enfin, la jouissance déferle sur moi, mon antre se contracte sur ses doigts spasmodiquement. Je hurle presque, me tord dans tous les sens tandis que le plaisir m’innonde et m’englouti totalement. 

Épuisée, le coeur battant à mille à l’heure, je viens me lover contre le torse de Lucas qui est venu s’allonger à mes côtés et m’enlace avec tendresse. 

— Tu es si délicieuse...me murmure-t-il. Je n’ai jamais vu ça avant. Je ne veux plus m’en passer maintenant...— Tu n’es pas mal non plus... ris-je en enfouissant mon nez dans son cou— Je suis sérieux Marie, je ne veux plus d’autre femme dans ma vie. Je te veux, toi, uniquement toi. Viens avec moi en Écosse. — Tu es complètement fou, m’exclamai-je, rayonnante. On se connaît à peine, ce serait de la folie. — Certainement oui, assure-t-il, complètement fou de toi. — Tu as raison, assez d’être raisonnable ! Je l’ai toujours été et cela ne m’a apporté que des ennuis, alors maintenant ça suffit. Je vais te suivre en Écosse. 

Ma décision est prise, c’est insensé et irrationnel mais peu importe. Ma vie est près de cet homme qui déchaîne mes sens et fait s’envoler mes certitudes. Je contemple son visage si paisible et si radieux, et après un dernier baiser, je suis emportée dans les bras de Morphée. 

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Le lendemain, je ne sais quelle heure il est lorsque j’ouvre enfin les yeux. Le grand lit me semble bien vide et c’est avec un pincement au cœur que je constate que Lucas n’est plus là. Alors qu’une bouffée d’inquiétude commence à s’emparer de moi, j’entends du bruit provenir de la salle de bain. Lucas apparaît alors, vêtu uniquement d’une serviette nouée à la taille, des gouttes dégoulinant encore sur son torse musclé. Mon angoisse est vite remplacée par une toute autre émotion. La vue de ce corps sublime a vite fait de déclencher en moi cette vague de chaleur qui prend naissance entre mes cuisses. 

Tout à coup, mon portable sonne et lorsque je vois le nom de mon père s’afficher, mon corps se glace d’effroi. Rassemblant tout mon courage, je décroche.

— Allo ?— Marie, tu vas me faire le plaisir d’arrêter tes caprices et de revenir immédiatement reprendre ta place auprès de ton mari ! hurle-t-il au bout du fil— Non.— Comment ça non ? enrage-t-il. Ma pauvre si tu crois que tu as le choix ! Tu t’es engagée à épouser Nicolas, devant Dieu et aussi devant le notaire.— Le notaire ? Comment ça ? — A tes dix-huit ans, tu as signé un contrat qui t’engage à épouser Nicolas en échange de quoi, il obtient tes parts de la distillerie et un poste d’associé à part entière. Si tu romps ce contrat, je serai obligé de lui céder mon siège d’associé et nous devrons lui verser des dédommagements extrêmement coûteux. Il est hors de question que je perde mon entreprise à cause de caprice d’une petite fille gâtée, tu vas revenir sur le champs et prier pour ton âme damnée. — Non, ce n’est pas possible ! Jamais je n’aurais signé ça ! Je ne peux pas...— Et pourtant Marie, tu l’as signé. Ton destin n’est plus entre tes mains.,
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