Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 52 J'aime
  • 6 Commentaires

Willow, soumise atypique

Chapitre 5

Donjon sans dragons

SM / Fétichisme
Après cette épuisante, violente mais ô combien délicieuse montée (sur moi) à la Rhune, ainsi que le petit resto qui a suivi, j’ai dormi comme un bébé. Au-delà de la fatigue physique occasionnée par les ébats et la rando, je crois que c’est surtout ce repos mental, cette façon de me sortir de moi-même qui me procure un sentiment de bien-être que je n’ai jamais connu avant. C’est comme si celle que je suis quand je me soumets totalement était un alter ego de la Willow de tous les jours. Je suis pas psy alors ne me demandez pourquoi ni comment ça marche mais toujours est-il que grâce à ce nouvel aspect de ma personnalité, je vis mieux et je dors mieux. Je le sens : plus je laisse parler cette partie de moi, mieux je me sens. Quand je pense que nous n’avons fait que quelques rendez-vous, je suis curieuse de connaître la suite. Et pour la première fois de ma vie, je suis secrète sur ma relation avec un homme. Je n’ai pas honte ; du tout même. L’avis des autres je m’en bats les steaks mais par contre j’ai pas envie d’entendre les mises en garde ni les interrogations de toutes les personnes qui m’entourent. C’est mon truc et j’ai envie de le garder pour moi et si vraiment j’ai besoin d’en parler, Alexandre sera tout indiqué. Ah par contre, je vous le dis : je ne suis pas et ne tomberai pas amoureuse de lui. Il est beau gosse et il a un vrai ascendant sur moi mais il n’y a pas de sentiments entre nous, et ce n’est pas ce que je recherche ici, ni lui non plus d’ailleurs. Il est mon dominant (Maître j’y arrive pas) et je suis sa soumise. Point. Même si à côté, on s’entend plutôt bien.
Bon en tout cas j’espère que ma petite aventure vous a donné envie de découvrir la Rhune… et ses coins cachés où il se passe des choses très très coquines. Après le dîner cette fois, je suis rentrée chez moi par contre. Nous ne sommes pas en couple et même si je peux dormir chez lui si besoin ou grosse fatigue, ce n’est pas une habitude que nous prenons. D’ailleurs, on ne s’embrasse même pas sur la bouche le reste du temps, on se fait la bise et on n’a pas une attitude de couple du tout. Et puis, quand s’allume en nous la lueur de la sexualité, alors là tout change, on a envie de se sauter dessus : lui de me baiser et de me malmener et moi de jouir en me soumettant et en souffrant. Deux vrais legos faits pour s’emboîter ! On se laisse à nouveau deux petits jours avant de se revoir et pour la prochaine séance, nous ferons ça chez lui : dans sa pièce secrète, avec tout son équipement, c’est plus pratique. Et puis je suis encore en formation (et en déformation) pourrais-je dire. Autant ça c’est bien passé dans la montagne, autant j’ai encore pas mal de trucs à découvrir encore donc ce sera plus facile à deux et avec tout le confort nécessaire. Je reconnais que j’aime être punie et que du coup je prends du plaisir à provoquer Alexandre, histoire qu’il n’hésite pas à aller plus loin avec moi, qu’il me traite encore plus sévèrement que ce qu’il le ferait déjà. Quel intérêt pour un dominant de ne pas avoir à dominer ? Au moins là il exerce son autorité. Et c’est tout ce que je demande. M’abandonner à ses délires, à ses sévices, à ses punitions.
********************************
Il est 18h, je suis devant chez Alexandre. On a décidé de se faire une vraie soirée, petit apéritif, dîner et dessert au donjon ! Je sonne, il vient m’ouvrir et il m’entraîne avec lui pour boire un soft, enfin pour moi, lui se prend une bière. À peine sommes nous attablés autour d’un verre qu’il me tend quelque chose :
— Tiens, tu as fait tomber ça dans ma voiture l’autre soir quand on est allé au resto… C’est un ex ? Et c’est quoi ce photomaton à l’ancienne.
Merde ! Me dis-je en attrapant la bande de quatre photos. C’est bien évidemment Arthur et moi sur les clichés. On fait les idiots sur une série de quatre photos différentes. Je lui arrache presque la photo des doigts.
— Ah merde ! Non c’est pas mon ex, c’est un collègue, un super pote, mon meilleur pote même ! C’était en mission à l’étranger, je peux pas en dire plus, nous sommes tombés sur un photomaton à l’ancienne alors on a fait ça pour se marrer. — Vous avez l’air vraiment proches je trouve. — C’est quoi que tu as pas compris dans : "C’est mon meilleur pote"? — Mais qu’est ce que tu es agressive ! C’est dingue ça ! Je discute avec toi juste. — Oui mais tu as toujours l’air de vouloir tout savoir sur moi ! Avec ton regard perçant là ! J’ai l’impression que tu analyses mes réponses. Ça me gonfle ! — Ben je m’intéresse à toi quoi ! Désolé. Cela dit heureusement que je suis perspicace parce qu’il fallait l’être pour deviner la soumise derrière cette attitude agressive et ce caractère de merde. Se marre-t-il. — Mais putain de merde….
Mais je ne peux pas finir ma phrase, ce débile se met à rire tellement franchement et spontanément que j’arrive pas à garder mon sérieux ni ma colère. Mais assez rapidement il reprend son air malicieux et me balance :
— Par contre quand on est en mode SM tu ne devrais pas trop jouer à la maline sinon tu en subiras les conséquences.— Ah oui… J’adore l’idée ! Et là, on est en mode SM du coup ? — Non, pourquoi ?
— Connard ! Dis-je en rigolant à mon tour.
Il se lève en souriant et part vers le coin cuisine pour commencer à préparer le repas. Je le rejoins pour lui filer un coup de main.
— Cette nuit tu vas devoir dormir ici je pense. La soirée va être éprouvante je pense pour toi. On va tester de nouveaux trucs. — Ah oui ? Mais on n’était pas en mode SM tu as dit… — Mais je confirme, là on est juste dans ce que j’avais prévu. Et si tu me provoques y aura punition en plus. Mais on va manger tranquillement d’abord.
********************************
Une heure et quinze minutes plus tard. Il ouvre la porte de la salle secrète et m’y fait entrer la première. À peine à l’intérieur, le ton change clairement et il m’ordonne de me foutre à poil. Aucun problème pour moi, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire (et l’écrire, hein Yanos !) je suis nue et je reste plantée là, à l’attendre. Alexandre qui vient de saisir un collier agrémenté d’une laisse me siffle carrément. Je fais un pas quand il m’arrête d’un geste de la main.
— Non non non, ce n’est pas comme ça qu’une petite chienne se déplace voyons !
Évidemment, s’il y a laisse et collier et s’il est le Maître alors je dois faire le toutou. Je me mets à quatre pattes et je le rejoins donc ainsi. Il passe le collier autour de mon cou et me caresse la tête en me disant que je suis une gentille bête. À ce moment là, j’ai presque envie de le mordre… Mais je n’en fais rien. Il s’amuse alors à me promener un peu partout, faisant mine de s’arrêter devant tel ou tel objet, histoire de me donner envie. Mais nous revenons finalement près du plan de travail, sur lequel il attrape un martinet. Mes yeux brillent d’envie à le voir avec ce truc dans les mains. Il me toise du regard et me dit seulement :
— Baisse la tête salope. Ou tiens, on va faire mieux que ça. Viens là, ajoute-t-il en tirant la laisse avec force.
Il pose le martinet et prend autre chose. Je suis désormais trop proche de la table pour voir ce que c’est. Mais j’ai vite ma réponse. Il me noue un masque opaque autour de la tête ; je suis plongée dans le noir. D’un "tic tic" de la bouche, il m’indique qu’on va bouger. Il m’entraîne vers ce que je pense être le centre de la pièce. Et j’en ai vite la confirmation quand il me fait me relever et m’ordonne, en m’aidant, de monter sur la table, et de reprendre la position toutou. Il tire mes mains, fait glisser les chaînes dans les trous prévus à cet effet sur la table et ils encerclent mes poignets dans les attaches ferreuses. Puis il fait le tour de la table et en fait autant à l’arrière, avec mes chevilles. Il prend ensuite place à côté de moi.
— On avance bien. Tu as été très bien la dernière fois, à la montagne. Mais on va encore monter d’un cran aujourd’hui. J’ai préparé quelques trucs très… agréables pour toi. Tu vas a-do-rer ma salope !
J’en frémis d’avance mais je reste silencieuse. Que j’aime cette sensation d’attente entre peur et excitation, ce moment particulier. Comme quand le ciel est noir mais que l’orage n’a pas encore éclaté. Mais soudain je sens sur mon dos le début de l’intempérie. Alexandre vient de déposer les lanières de cuir sur le haut de mon dos. Il les fait glisser jusqu’à ma nuque puis redescendre tranquillement en suivant le chemin de ma colonne vertébrale jusqu’à mes fesses. Il s’y attarde un peu et puis s’arrête. Pendant quelques secondes, plus rien et soudain, un grand coup de vent initié par un mouvement ample et Crack ! un éclair déchire le ciel. Alex vient de me fouetter avec le martinet pour la première fois. Je gémis et ce n’est que le début. Il recommence l’opération plus proche des épaules, puis encore sur le dos puis plus bas encore avant de remonter à nouveau et de redescendre pour frapper chacune de mes fesses. Je sens que j’ai déjà le corps rougi par les coups mais je sais que ce n’est que le début, et j’en veux encore de toute façon. Mais c’est la pause apparemment. Par pour longtemps.
Je sens deux mains saisir mon cul avec puissance et à peine ai-je le temps de réagir que la langue de mon amant se glisse direct contre mon anus. Cette fois c’est un petit "ho !" de surprise que je pousse. On a beau dire, c’est quand même trop bon de se faire bouffer le cul ! Bon, bien sûr Alex me claque les fesses en même temps, histoire que je n’oublie pas que je suis là aussi pour souffrir. Il passe ses doigts par dessous et vient jouer avec mon clito. Je mouille déjà comme pas possible, l’averse du martinet ayant déjà bien trempé ma petite chatte. Par contre c’est affreux de ne pas pouvoir bouger. D’autant qu’Alex ne s’arrête pas en si bon chemin, il enfonce deux doigts dans mon antre bouillonnant et démarre une violente série de va-et-vient. Tant et si bien que je suis à deux doigts (c’est le cas de le dire) de jouir. Il le sait, il le sent et c’est pour cette raison qu’il s’arrête juste avant que J’explose. D’un coup, plus rien ! Et je ne peux pas me finir vu que je suis entravée. J’essaye de me frotter les cuisses, je grogne et finalement je finis par craquer :
— Mais putain ! Fais-moi jouir ! Me laisse pas comme ça ! — Hou la la ! Comment tu parles à ton Maître ? Tu vas être punie, ça c’est sûr… — Salaud ! — Et allez…
Je peux entendre son sourire et ça me rend folle. Je ne m’attendais pas à ça, il m’a bien eue l’enfoiré ! Il savait comment me rendre dingue et il se doutait que le fait d’arrêter me ferait péter une durite. J’essaye de me calmer et de respirer mais il me donne un nouveau coup, et pas un petit, de martinet en plein sur le cul. Après quoi, il me détache enfin puis il m’ordonne de me retourner et de m’allonger sur le dos. Je m’exécute docilement. Dès que je suis allongée, il m’enchaîne de nouveau les mains et les chevilles, jambes écartées. De nouveau il promène les lanières de cuir mais cette fois sur mon buste, il ne frappe pas. Il se régale de me laisser croire qu’à tout moment ça peut tomber. Il finit par parler :
— Tu vas les prendre les coups mais passons à l’autre surprise d’abord. Je te pose une question, et tu sais comment tu dois me répondre. Tu as déjà bien dépassé les bornes aujourd’hui alors fais attention. Bon alors : la suite va être douloureuse mais je suis sympa, je te laisse le choix de t’enlever le bandeau ou pas. Tu as quinze secondes pour me répondre.
Ben merde, j’hésite. Si je vois ce qu’il prépare est-ce que je ne vais pas flipper encore plus ? D’un côté j’aurais moins d’appréhensions mais d’un autre côté je n’aurais aucune idée de ce qui se passe. Et Alex qui imite le tic tac d’un chrono juste à mes oreilles en plus. Il faut que je dise quelque chose :
— Je préfère le garder… Monsieur.
Il me laisse donc le masque sur les yeux. J’entends comme un bruit de chaînette ; j’essaie d’être attentive à tout ce qui se trame. Il fait tinter l’acier à mes oreilles et me demande si je reconnais ce son. Évidemment que je reconnais, ce sont les pinces à tétons et ça veut dire qu’il va à nouveau jouer avec mes seins. Il passe la chaîne sur mon corps et se rapproche peu à peu de mes nichons. Il fait exprès de laisser reposer sa main sur ma peau pour m’indiquer où il se trouve : sur mon sein gauche. Je sens doucement la pince se refermer sur mon joli bout rosé. Je souffle et je me concentre sur mes sensations, j’essaye de me contrôler. Ça y est… Pfiouu, le premier téton est pris. Il déplace ses mains et comme la dernière fois, sur le deuxième téton, l’attache se fait moins tendre. Je pensais que ça ferait moins mal cette fois mais je me trompe. J’ai mal. J’ai mal, mais c’est bon. Alexandre tire sur la chaîne en même temps qu’il se décale. Je ne sais pas exactement où il se trouve mais soudain je sens ses doigts sur ma chatte. Il écarte mes lèvres et puis sa langue vient se poser sur mon clito. Il me lèche et replongle rapidement deux doigts en moi. Je me tortille de plaisir. Par moments il tire sur la chaînette pour maltraiter mes seins. Il s’applique le salaud. Puis, d’un coup, alors que l’orgasme approche encore, il arrête de me lécher mais il remplace sa langue par deux doigts. Il pince mon clito assez fortement puis Il arrête tout et il me prévient :
— Deuxième surprise. Bon courage.
Que va-t-il faire ? La réponse arrive vite : je sens quelque chose de dur et froid glisser dans ma fente chaude. Je crains d’avoir compris ce qu’il veut faire. Je panique, il le sent et il passe une main sur mon ventre pour m’apaiser. Je respire profondément et j’attends la douleur… Je sens les doigts d’Axelandre tenir mon clito puis je perçois un cliquetis (l’ouverture sûrement) et puis, petit à petit la pince se referme. Ma respiration accélère de nouveau, la douleur remonte de mon vagin jusqu’à à mon cerveau, mon corps entier vibre ; je gémis et une larme coule sur ma joue, suivie de plusieurs autres. Alexandre a lâché la pince, ça y est. Heureusement que je suis bloquée pour le coup parce que des mouvements trop brusques ne feraient qu’empirer la douleur. Alex me caresse les cheveux et me rassure, il me dit qu’il est fier et que je vais y arriver. Au fur et à mesure la douleur se mue en plaisir ou du moins elle s’en accompagne. Je commence à vraiment apprécier maintenant, ce qui fait sourire Monsieur. Il se déplace donc et caresse mon ventre, mes cuisses, s’amuse de la chaîne qui relie mes seins puis il passe sa langue un peu partout sur mon corps. Puis à nouveau, plus rien.
Je sens alors ses doigts frotter l’intérieur de mes cuisses puis se rapprocher de ma chatte trempée mais douloureuse. J’ai un peu peur à nouveau et j’ai raison : il enfonce un doigt dans mon sexe, sans ménagement. Au delà du plaisir que ça me donne ça fait immédiatement vibrer la pince accrochée à mon clito. Je grimace et geins doucement. Il ressort son doigt, je souffle. Mais il revient direct et avec deux doigts cette fois. Et il commence de puissants va-et-vient, qui inlassablement font bouger cette foutue pince. Je pleure dans un mélange de douleur et de plaisir. Je ne peux peux plus retenir mes gémissements. Il lui vient l’idée de me glisser en plus un doigt dans le cul. Mon cerveau ne sait plus à quel injonction obéir : la souffrance ou la ja jouissance. Mais cette dernière est bloquée par la douleur ; je sais à ce moment là que je pourrais rester ainsi sans jamais jouir. Oh le plaisir est là mais je ne peux pas passer le cap de l’explosion. Je dois le dire à Alexandre.
— Monsieur… Je… J’ai trop mal. Je ne peux pas jouir…
Il semble hésiter, ne bouge pas, ne dit rien et sans crier gare il retire la pince sur mon clitoris et l’embrasse tendrement. Quel soulagement. Je l’entends se lever et faire quelques pas avant de revenir vers moi. Il caresse mes cheveux.
— Allez, on va t’enlever ça déjà. Mais la séance n’est pas terminée.
Il retire le masque et après m’être habituée à la luminosité, je l’aperçois au-dessus de moi, souriant. Il me montre alors un plug anal, plus large que celui de la dernière fois et me le donne à sucer. Je m’exécute en le regardant avec mon regard le plus lubrique. Ah tiens, que fait il avec son autre main ? Aïe ! Il vient de tirer la chaîne attachée à mes tétons. Ça pique ! Il sourit à nouveau puis retire le plug et repart se placer au bas de la table. Il me doigte rapidement le cul pour le dilater et cette fois il passe même un peu de lubrifiant dessus, la largeur du plug doit lui faire penser que je ne le prendrais peut-être pas si facilement. Il ne tarde pas à me le mettre, non sans rencontrer une certaine résistance qui me fait grogner. Mais ça y est, le jouet est en place. Alex se concentre alors sur ma chatte, il y enfonce trois doigts d’un coup et commence à les faire coulisser en moi. En même temps, il me lape le clito et vient de temps en temps le mordiller pour me rappeler la pression de la pince. À chaque fois que ses dents se referment dessus, je ressens comme une petite décharge, agréable j’entends. Cette fois j’ai l’impression qu’il veut vraiment m’emmener au bout. D’ailleurs il enfonce un quatrième doigt et me baise avec force. Être entravée me rend folle par contre et je me tortille et me débats inutilement. Alex joue avec le plug d’une main tandis qu’il continue son travail vaginal de l’autre et que sa bouche s’active sur mon bouton intime. Je tremble de partout, je gémis et je jouis puissamment. Alex, malin, me fait squirter comme l’étudiante de la Rhune ; j’expulse des jets de cyprine assez impressionnants sans la moindre gêne. Mon orgasme a été long et intense. Je ferme les yeux quelques instants.
Quand je les ouvre à nouveau, Alexandre est en train de se déshabiller et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est en pleine forme, sa queue est dure et tendue. Il me tire les cheveux et présente son sexe devant ma bouche puis il l’appuie sur mes lèvres, que j’ouvre pour laisser entrer la friandise. Il ne me laisse pas vraiment jouer de mes talents de suceuse, c’est plus un vrai et profond baisage de bouche. Parfois, quand il va trop loin, ça me tire une larme mais ça va, j’encaisse bien. Enfin jusqu’à ce qu’il se remette à me fouetter avec le martinet : le ventre, le sexe en allongeant le bras, un peu les cuisses mais aussi et surtout la poitrine… Et là ça fait encore plus mal, à cause des pinces. Mais putain que c’est bon, à part que je ne peux toujours pas bouger et en plus cette fois je peux à peine gémir, vu que ma bouche est remplie, et pas qu’un peu ! À un moment, sur un coup de martinet plus appuyé, la pince de mon sein droit se détache et vole. Alexandre stoppe tout et retire sa bite. Il défait la deuxième pince ce qui m’arrache un petit cri de soulagement : c’est bon quand ça fait mal mais c’est bon quand ça s’arrête aussi. Un bruit métallique : Alex me détache les mains puis les chevilles. Je fais descendre mes bras et je replie un peu les jambes. Mais je reste sur la table. Je regarde mon corps et j’y vois beaucoup de rougeurs, de traits laissés par les lanières, quelques bleus aussi. Ça peut faire peur mais quand c’est voulu et apprécié, ça prend un aspect sexy je trouve.
Mais bon, trêve d’auto-admiration, la soirée n’est pas terminée. Le soldat d’Alex est encore au garde à vous donc la bataille va encore durer quelques temps. Il me fait descendre de la table et il me demande si je me sens suffisamment bien pour tenir sur mes jambes. Je le regarde d’un air mi-dubitatif mi-agressif, un air qui veut dire "Non mais ça va oui, tu me prends pour qui ?!". La lueur dans ses yeux fait fondre toute l’assurance dans les miens. Je crois qu’il m’a encore piégée. Il me retourne violemment, m’appuie contre la table, me force à me pencher en avant, écarte mes jambes avec son pied. Il prend alors le temps de jouer avec le plug, le faisant aller et venir dans mon cul sans la moindre tendresse. Il se sert de son autre main pour me fesser et là aussi, ça ne rigole pas, croyez-moi. Il enfonce une dernière fois le jouet anal dans mon fondement puis il saisit ma fesse et il me pénètre d’un coup et profondément. Il me me baise sauvagement, donnant de très énergiques coups de boutoir. Je suis traitée en soumise totale pendant tout cet ébat, parce que ça en reste un. Il a beau me traiter ainsi, ça ne fait que m’exciter encore plus. Les insultes pleuvent, les coups aussi (fessées ou martinet) et de temps en temps il vient même tirer mes cheveux. J’ai le dos en feu, l’anus dilaté et rempli, le corps marqué de partout ou presque, les seins compressés contre la table, la chatte puissamment baisée… Et je suis au paradis. J’ai envie de jouir encore mais je me retiens parce que je ne sais pas si Alex sera ok. Il le sent dans mon attitude et mes gestes et il m’encourage à me lâcher. Il ne faut pas me le dire deux fois, je me mets à gueuler sans retenue et je laisse venir l’orgasme. Ça a pour effet immédiat de faire venir celui d’Alex et nous jouissons de concert. Je crie ; il grogne. Nous prenons un pied pas possible. C’est, je crois, l’orgasme le plus fort que j’ai eu avec lui et même de toute ma vie. Et il ne doit pas être loin de se dire la même chose tellement il a eu l’air de s’éclater.
Puis, après quelques secondes sans rien dire, avec seul le mélange de nos souffles qui résonne dans la pièce, il se retire de moi et enlève le plug en même temps. Je faisais genre tout à l’heure mais là, je suis à deux doigts de m’effondrer. Mes jambes flageolent et je m’agrippe à l’épaule d’Alexandre, qui me soutient de suite. Il dégage mes cheveux de mon visage et il embrasse mon front. Il me soulève et il me porte dans la douche à l’italienne qui se trouve dans le coin de la pièce. Bon ben une chose est certaine, après cette longue et éprouvante soirée, je donne raison à Alexandre : je n’ai ni la force ni l’envie de rentrer chez moi pour dormir. Donc j’accepte finalement son invitation de tout à l’heure avec grand plaisir. La douche chaude qu’il me fait prendre en m’aidant fait du bien à mon corps endolori et finit de me casser. Je rejoins péniblement le lit accompagnée par Alexandre, je retire le peignoir et m’allonge nue sous un simple drap. Je crois qu’il m’a dit bonne nuit mais je n’en suis même pas certaine. Je suis déjà en train de dormir…
********************************
Devant, des ruines partout : la ville est en partie détruite. Je ne sais pas où je suis exactement mais Arthur est là, tout proche. Nous sommes sur une petite colline, dans les vestiges d’une maison qui surplombe la cette cité ravagée par la guerre. Au loin, un convoi de voitures est arrêté devant un grand bâtiment, pas trop amoché, qui borde la ville. Je dis au loin parce nous sommes postés à environ 800 mètres des événements. Quelques hommes s’affairent et ont l’air d’attendre quelqu’un ou quelque chose. J’observe tout ça grâce à la lunette de mon Hécatte 2 dernière version. Nous devons flinguer un des leaders des types d’en face, des rebelles comme ils se nomment. Je contrôle déjà ma respiration et je suis hyper calme, j’analyse et donne les infos à Arthur, allongé près de moi et qui regarde aussi la rue avec son monoculaire :
— Ok : quatre véhicules, dont un blindé. Cinq hommes le long des véhicules et deux près de l’entrée du bâtiment. Tu vois autre chose ? — Jusque là, rien de plus. — Ok. Donne-moi les éléments du coup : distance, vitesse du vent. On est bien camouflés toujours ? — 811 mètres. — 811 mètres, confirmé.
Puis il en fait autant avec la vitesse du vent et je répète aussi l’information reçue. Il devra le refaire si jamais il y a un changement significatif avant l’arrivée de la cible. Je le sens mal, quelque chose ne tourne pas rond, j’en fais part à Arthur.
— Ça va pas ! Y a un problème, c’est trop long ! — Attends de voir, ça devrait pas tarder. — C’est pas normal je te dis. Ah ! Ça bouge !
En effet, dans la rue un des hommes ouvre une portière de voiture, un autre la porte du bâtiment. Et là au lieu de la cible prévue, un homme en tenue de combat dont j’ai la description, c’est une femme, enfin ça a l’air vu les vêtements mais elle est voilée alors je ne sais pas vraiment.
— La cible n’est pas confirmée bordel. Cible pas confirmée ! — T’es sûre que ce n’est pas lui. Déguisé justement. — Je peux pas savoir. Mais ça a l’air d’être une femme. C’est trop long, elle met trop de temps à aller à la voiture. Y a un problème. Je ne peux pas prendre le tir. Et là, à gauche, un gars avec un talkie parle à un autre et fait signe vers notre côté. Ça pue l’embuscade putain. Regarde autour de nous ! Vite ! — Attends...
Je le sens se lever et faire le tour de notre zone. Et soudain :
— … Putain, trois mecs arrivent, c’est chaud, ils montent là. Tire quand même en bas, fais-les paniquer au moins. Vite ! Ils arrivent !
J’ai le temps de tirer deux coups de feu dans la rue : un sur une des voitures et l’autre sur un des hommes, créant une vraie panique. Et au moment où je commence à vouloir me dégager, j’en entends un derrière moi. Je crie :
— Arthur !!!
********************************
J’ouvre doucement les yeux : Alexandre n’est pas dans le lit. Un peu comme la dernière fois. J’ai encore bien dormi et sans me réveiller mais par contre je crois bien que j’ai rêvé quand même d’Arthur et moi en mission. Bah peu importe, tout va bien, j’ai encore un peu mal par ci par là mais la nuit a fait du bien. Mais toujours pas d’Alexandre par contre. Bon allez, je me lève et je vais voir. Je prends le peignoir avec moi mais je reste à poil pour le rejoindre. Je le trouve assis sur un fauteuil, silencieux et en pleine réflexion. Je m’approche et lui dis :
— Hello, ça va ? Tu es en train de planifier la prochaine séance avec cet air sérieux ? — Non, je suis levé depuis un moment déjà. Quelque chose me tracasse. — Ah merde. Une mauvaise nouvelle de l’extérieur ? J’ai pas entendu ton téléphone sonner. Bon je dormais tellement bien en même temps. — Non le problème ne vient pas d’ailleurs. Tu as bien dormi oui mais tu as rêvé. — Oui je crois bien et puis ? — Tu as bougé encore et tu as parlé. — Et je t’ai cogné cette fois ? Ricané-je. — Pas drôle ! Non mais par contre j’ai nettement entendu ce que tu disais. — … — Rien à dire ? — Bah je sais pas trop, j’ai ptet fait plusieurs rêves. — Ah oui et si je te dis :" La cible n’est pas confirmée bordel !" tu vois mieux du coup ? — Tu as entendu quoi exactement ? — Si tu as bien en tête toute la scène dont tu as rêvé alors dis toi que j’ai entendu tout ce que toi tu as dit à peu près mais je n’ai ni ce qu’a dit Arthur ni les scènes précises. — Et ? — Tu es une tueuse ?— Non ! Je suis un tireur d’élite ! Respecte mon taf ! — Oui mais enfin tu tues des gens quoi. — Ça arrive quand on bosse à l’armée tu sais. Non, mais sérieusement tu es ptet étonné ok. Mais je ne pouvais pas t’en parler et je ne t’ai pas dit que j’étais dans les bureaux. Tu savais que j’étais sur le terrain alors ça pouvait arriver. — Ouais sauf que là c’est ton boulot de buter des gens. C’est pas juste "ça peut arriver" mais "ça doit arriver !" — Oui oui c’est vrai mais tu sais bien que je ne pouvais pas t’en parler. Ça change rien de toute façon, si ? — Je sais pas moi. Ça fait tout drôle quand même. Je savais que tu étais dans l’armée et que tu avais un gros caractère mais tueu… Sniper c’est quand même pas la même chose. Enfin, c’est fou ce que je dis ? Tu comprends que ça puisse faire bizarre pour moi ? — Mmh oui. Mais tu sais, on n’est pas des machines à tuer. Ça représente 10% de notre taf en vrai le tir. On fait plein d’autres choses en fait. Même si on est à part et qu’on bosse surtout en binôme, Arthur et moi quoi. Après ne pose pas trop de questions : 1/ je n’ai pas le droit d’en parler. 2/ les réponses ne te plairaient peut-être pas. Hé c’est moi ! Willow ton amante casse-couilles ! Ta soumise préférée ! Celle que tu aimes punir !
Il me regarde. Ses yeux émeraude semblent me scanner entièrement. Il réfléchit, il hésite, il est perdu pour la première fois face à moi. L’observation se prolonge ; il me détaille de haut en bas. Il tend sa main et caresse mon ventre. Sa main glisse vers ma hanche et il s’arrête à un endroit précis. Ah merde !
— Ça c’est un impact de balle ?
Il a touché ma cicatrice, il a la main en plein dessus. Pourtant la chirurgie réparatrice a été efficace. L’enfoiré ! Il comprend bien et vite toujours. Même sous le choc. Je le laisse continuer à caresser cette partie de mon corps, ça a l’air de le fasciner.
— Je n’ai pas le droit d’en parler mais tu es suffisamment malin pour comprendre par toi-même. — J’avais déjà remarqué cette cicatrice mais j’avais pensé à un truc médical moi. Bêtement. — C’est ptet ça, va savoir. Je ne dirai rien de plus. Mais ça ne change rien tout ça. Je reste Willow la Soumise. — Oui mais parce que tu le veux bien au final. — Oui et non. J’ai jamais fait ça avant, avec personne. Toi tu es différent, tu as vu la soumise en moi, tu as vu que je voulais être dominée. Mais… — Mais quoi ? — Mais tu m’as traitée de tueuse. Alors je vais te montrer que je peux te tuer, symboliquement tu vois… Je vais prendre les choses en main cette fois, et uniquement cette fois. Et tu pourras me punir la prochaine fois pour laver cet affront. — Tu crois que c’est une bonne idée ? Tout ne se règle pas par le cul. — Mais y a rien à régler et ta queue, à ce que je vois a plutôt l’air d’accord avec moi. Quand je suis avec toi, je suis à toi, peu importe le métier que je fais, la force que j’ai… Mais là tu as besoin de "réconfort" pas de domination. Alors laisse ta soumise te contenter de la meilleure des façons.
Il se laisse faire. Il se donne à moi pour un moment et par là même, il accepte que je continue à m’offrir à lui pour les jours et les nuits à venir.
Diffuse en direct !
Regarder son live