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Willow, soumise atypique

Chapitre 7

Après le réconfort, l'effort... douloureux...

SM / Fétichisme
Le lendemain matin, après un petit déjeuner léger et une bonne douche, entourée de ma serviette, je prends mon téléphone et envoie un SMS à Alexandre : "Salut, ça va ? On se voit quand ?" Puis, une fois que c’est fait, je vois en regardant par la fenêtre que le temps est super dégagé. Je me précipite dans la cuisine où les colocs sont attablés et prennent leur café accompagné de tartines et autre nourriture.
— Alors les gros ! Encore en train de bouffer ! Ça remplit les poignées d’amour ! Dis-je, en me marrant. — Ah que c’est agréable de t’avoir dès le matin avec ta délicatesse légendaire réplique Patxi. — Merci mon cochon ! Conclus-je.
Puis je me tourne vers Arthur pour lui proposer qu’on mange quelque part avant de visiter un truc dans le coin. On discutera de quoi exactement au restau du coup mais je ne suis pas inquiète, y a tant de choses à faire et à voir ici. Il accepte et quelques heures après on bouge tous les deux.
On se trouve un restau super sympa dans le vieux Bayonne et on mange en se disant qu’on pourrait aller visiter le château Abbadia à Hendaye, ça fait longtemps que je veux le voir et Arthur est toujours partant. Alors qu’on nous amène les desserts, mon portable vibre. Ah, c’est Alex ! "Bonjour petite soumise ! Je reviens dans quatre jours. Si tu veux m’attendre à la maison, je te donnerai les consignes." Je me retiens de sourire de façon trop marquée pour éviter une question d’Arthur. Je répondrai plus tard à un moment où je serai plus tranquille. On paye après le dessert et on part direction le château.
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La visite du château était passionnante (je vous conseille ça si vous allez dans le Pays Basque, vous passez par la corniche entre Saint-Jean de Luz et Hendaye et vous visitez Le château observatoire Abbadia. Excellent !). Mais il est encore tôt alors Arthur ne va pas me ramener maintenant. Ce serait dommage. Je lui propose donc qu’on aille se poser et se baigner un peu à la rivière. Je connais un coin tranquille… sans le monde des plages quoi. Je pense qu’on sera bien. (par contre ça, je ne vous dis pas où c’est… Désolé mais les jolis coins si on veut qu’ils restent tranquilles, faut pas dire où ils sont). Arthur est partant mais il souligne que nous n’avons pas de maillot de bain. Ce à quoi je réponds que nous avons des sous-vêtements et qu’avec la chaleur, ils sécheront vite. Bref, on bouge et une petite demi heure après, nous voilà posés au bord de la rivière. Y a pas un chat, on sera bien là pour finir de fêter l’anniv d’Arthur. Mais bon il fait chaud et j’ai envie de me foutre à l’eau à moi.
Je vire mes godasses, je défais les bretelles de ma robe et je la fais descendre le long de mon corps. Ah oui c’est vrai je mets pas de soutif avec celle-ci. Je me retrouve dos à Arthur, simplement vêtue d’un tanga blanc qui met en valeur mon joli cul musclé. Je me retourne alors parce que je suis sûr qu’Arthur va être super gêné et ça me fait marrer d’avance. Je me tourne tout en douceur en faisant passer mes cheveux rougeoyants par dessus mon épaule et faisant bien ressortir ma poitrine exprès. Oui je sais je suis pas cool mais ça me fait marrer, j’y peux rien. Cela dit une fois que je suis face à lui, il ne se passe rien de tout ça. Il ne me même regarde pas en fait. Il a aussi viré ses fringues et il a le nez dans son téléphone. Je toussote pour attirer son attention : il lève les yeux vers moi, pas gêné le moins du monde et me dit juste :
— Ben merde alors ! C’est quoi toutes ses marques ?!?!
Oh putain ! J’ai zappé ! Quelle conne ! J’essaye de garder toute ma contenance et de ne pas paraître paniquée.
— Ah ben, je l’ai dit hier au bowling. Je me suis pétée la gueule à la montagne l’autre jour. — Tu t’es fait ça juste en te prenant dans les ronces ?? — Ah ah non ! C’était pas juste un accrochage. Je me suis entravée et je me suis gaufrée en contrebas, j’ai roulé sur les rochers et j’ai atterri dans les ronces. J’avoue que j’en ai même chialé sur le coup. Résultat : bleus, écorchures et tout quoi ! Et te fous pas de ma gueule, ça peut arriver à tout le monde ! Et j’ai rien de péter donc tout va bien. — Pourquoi tu ne m’as pas raconté ça quand c’est arrivé ? — Ben c’est un peu la honte quand même de ne pas tenir debout sans avoir bu et puis je vais bien et tu n’étais pas censé me voir à poil en plus à la base.
— J’ai pensé que tu t’étais battue sur le coup ou que tu avais été passée à tabac. — Ah ah si je m’étais battue, ce serait celui ou celle d’en face qui aurait ces bleus. Et passée à tabac, j’en aurais parlé quand même. Mais bon, à part la honte tout va bien donc maintenant, je vais aller me baigner moi !
Je fonce vers la rivière mais une fois les pieds à l’intérieur, je ralentis sérieusement le pas ; c’est que l’eau n’est pas si chaude que ça. Enfin sur le coup surtout, parce qu’en y allant progressivement ça passe. Quelques secondes après, je suis dans l’eau. Je m’allonge sur un rocher qui dépasse de la surface, laissant mes jambes dans le courant. Je range mes cheveux sur le côté, gonfle ma poitrine et j’appelle mon Binôme qui est allongé et essaye de dormir :
— Hé ! Arthur ! Regarde moi ! On dirait pas Ariel ??
Il se redresse péniblement :
— Qui ça ?? — La petite sirène, couillon ! Réponds-je avant de chanter : si l’homme marche, si l’homme court, s’il peut sur Terre rêvait au grand jour. Comme j’aimerais si je pouvais, partir là-bas… (chanson de "La petite sirène") — Et c’est pour ça que tu m’empêches de pioncer bordel !!!
Et il se rallonge en me faisant un doigt. Oh, le connard ! Je me lève, nage jusqu’au bord de la rive et je balance de la flotte sur mon pote à moitié endormi. Bien sûr ça le fait sursauter direct. Il se redresse à nouveau d’un coup et le regard qu’il me lance et plus glaçant que l’eau dans laquelle je me trouve. Il se lève et il vient vers moi, sans le moindre sourire. J’ai un pas de recul et de l’eau jusqu’à mi-cuisses mais je continue à le faire chier.
— Alors, ça y est… T’es devenu un vieux grincheux qui a peur de l’eau et qui passe sa journée à faire la sieste. — Ah oui ? C’est ce qu’on va voir !!
Et de suite après avoir dit ça, il s’élance et court vers moi. Je n’ai le temps de rien faire, impressionnée par le monstre qui me fonce dessus. Il se jette en avant, je crie mais ça ne sert à rien. Il me plaque, à la rugbyman, avec une force incroyable. Je suis propulsée dans l’eau avec ce crétin accroché à mes jambes. J’ai pas eu le temps de fermer ma bouche à temps et je bois un peu la tasse. Finalement, quand je ressors la tête de l’eau, les cheveux plaqués sur mon visage, en toussotant, j’entrevois Arthur, mort de rire. Je me jette sur lui pour essayer de la faire tomber mais il me saisit par les bras et il me balance à nouveau la tête la première dans l’eau. C’est une manie de chercher la merde à des mecs plus balaises que moi et de me faire punir en contrepartie. Même si cette fois ça ira moins loin et que le jeu reste simplement amical, fraternel, voire enfantin. En attendant, je suis bien contente parce que l’anniversaire d’Arthur est une franche réussite et qu’on passe de super moments depuis hier. La bagarre déséquilibrée dans la rivière dure encore un bon moment après quoi nous nous posons encore un peu et finissons l’après-midi par un verre dans un petit bar sympa.
********************************
Quatre jours plus tard, je reçois ce message : "Ce soir. 21h30. Tu m’attends dans ma chambre. Lumière tamisée. Debout. Dress-code : il y a des paquets sur le lit qui contiennent ta tenue." Comme d’habitude, c’est très directif et je ne songe pas, même pas l’espace d’une seconde, à refuser la proposition. Quelques heures plus tard je débarque chez lui et je file direct dans la chambre pour déballer ce qu’il a pris pour moi. Et je peux vous dire qu’il a du goût. D’abord il y a un superbe collier de cuir qui sert avant tout à marquer que je suis bien la soumise ici. Ensuite, un soutien-gorge de cuir noir et le string qui va avec. Difficile à décrire en détails mais le haut comme le bas ne sont pas faits d’une seule pièce ; il y a plusieurs bandes plus ou moins larges et des croisés divers. C’est franchement luxueux. En plus de ça, il y a le porte-jarretelles et les bas assortis. Et, pour finir une magnifique paire de talons aiguilles, noire également. Je vais être une vraie petite bombe avec tout ça et je vais le rendre fou, c’est certain. J’essaye le tout, histoire d’être certaine que tout me va et en effet (et je vous jure que je suis objective) je suis irrésistible, canon. Si je pouvais, je me baiserais moi-même. Bon allez, je vire tout ça pour le moment : je vais manger un morceau et me doucher pour être prête à le recevoir, telle qu’il me le demande… Quoique… Je vais ptet l’emmerder un peu quand même…
Je viens de finir de manger et je vais aller me doucher mais je vais d’abord chercher un petit quelque chose dans ma voiture. J’ai acheté le truc idéal aujourd’hui, ça tombe drôlement bien. Un peu plus d’une demi heure plus tard, je suis prête à le recevoir ; à un détail près (mais d’importance). Je me tiens debout dans la chambre, près du lit, à l’opposé de la porte de pièce, ce qui fait qu’en entrant le bas de mon corps lui sera masqué par le lit. J’entends la porte de la maison, des pas, un peu de bruit venant de la salle de bains, puis des pas à nouveau mais sans chaussures cette fois et de plus en plus proche. Il entre enfin dans la chambre, en boxer, toujours avec la même prestance. Je le salue :
— Bonjour Monsieur. — Bonjour Willow. Tu es superbe. J’étais sûr que ça t’irait parfaitement. — Merci Monsieur.
Il est tellement obnubilé par mon corps joliment empaqueté dans le bel ensemble qu’il ne remarque même pas que je devrais être un peu plus grande de quelques centimètres si je portais les talons. Me dévorant du regard il me fait signe d’approcher. Mes yeux brillants d’excitation, je souris et baisse la tête en signe de soumission. Puis soudain, j’adopte une posture moins féminine, me voûtant un peu, puis je m’avance en marchant en canard dans une démarche tout sauf sexy. Il me voit toute entière à présent et comprend : je porte la tenue complète à l’exception des talons aiguilles que j’ai remplacés par une paire de claquettes et pas classe du tout (j’ai acheté ça cette après midi. Des claquettes premier prix que j’ai prises pour les douches de la base). Je jette à Alexandre un regard plein de défiance et j’arbore un sourire malicieux et moqueur. Il a d’abord l’air surpris… à un moment, j’ai même l’impression qu’il va rire. Mais non. Il se ferme totalement, le regard se fait dur et froid. Il se déplace simplement vers sa commode. Il fouille vite fait et en ressort une superbe cravache puis il s’approche de moi.
— Tu es fière de toi hein, petite salope ? Tu vas prendre cher ! Je te le garantis.
Le ton est sans appel. Comme son regard, dur et froid. Je m’apprête à répondre mais je ne peux pas parce que je reçois un puissant coup de cravache derrière les cuisses. Ouch ! Il y va très fort direct. Ça brûle. Et un cri s’échappe de ma bouche suivi de près par une larme qui coule de mon œil. Il me prend par les cheveux et me tire vers l’arrière avant de me jeter au sol. Il m’ordonne de ne pas bouger et part sur le côté du lit pour prendre la paire de talons. Il me les balance et me dit :
— Maintenant tu vires tes claquettes et tu mets ça et vite ! Puis tu te lèves et tu me donnes ces claquettes. Dépêche !
Je m’exécute. Tête basse, je retire les chaussures de camping pour chausser les luxueuses chaussures à talons que je devais porter à la base. Une fois que c’est fait, je me lève et je fais ce qu’il me demande. Il attrape les chaussures dans une main et garde la cravache de l’autre. Il fait le tour de ma personne dans un silence stressant… mais excitant. À son habitude, Alex joue de sa cravache sur mon corps avant de me frapper dans le bas du dos. Aujourd’hui les coups sont vraiment marqués ; ma peau va l’être aussi pour le coup. Il donne les ordres en phrases courtes et sans émotion.
— Penche toi en avant ! — Enlève ton string ! — À quatre pattes sur le lit ! — Fais sortir tes seins !
Je l’entends repartir vers la commode. Il en revient avec ses pinces à seins, sans chaîne cette fois mais avec deux "bijoux" en forme de goutte qui y sont suspendus. Il me les pose, je grimace et gémis. Après quoi, il vient s’asseoir devant moi, sur le lit. Il me regarde avec ses beaux yeux verts et il m’explique :
— Alors voilà, puisque tu tiens à tes chaussures pourries. Elles vont nous servir. Tu vas ouvrir ta bouche et tu vas prendre cette godasse dans ta bouche. Ensuite, tu verras ce qui va se passer mais tu n’as pas le droit de lâcher cette pompe, si elle tombe, tu seras sévèrement punie ! Fais un signe de tête si tu as compris.
Bien sûr que j’ai compris, il me prend pour une conne ou quoi. Mais je ne dis rien et je me contente d’acquiescer. Il sourit et me caresse la tête comme il le ferait avec une chienne…il se relève et se place derrière moi. Il m’annonce alors :
— Maintenant, on va faire que le mot "claquette" est un vrai sens !
Ok, je crois que je vois ce qu’il compte faire, pas vous ? Et paf, le premier coup de claquette d’abat sur ma fesse gauche. J’ai dû le gonfler avec ma petite provocation parce qu’il y va fort. J’ai tout juste le temps de gémir - étant même à deux doigts de lâcher l’autre claquette - avant de prendre un deuxième coup, sur la fesse droite. Aïe… le pire c’est que ça me rend folle d’excitation. Après les deux coups suivants, ma mouille dégouline le long de mes cuisses. Il s’en rend compte et me doigte rapidement, enfonçant deux doigts dans ma chatte brûlante. Il fait quelques va-et-vient rapides puis arrête brusquement avant de reprendre la fessée à la claquette… Soudain, je me m’aperçois que je suis en train de prendre mon pied grâce à une godasse. Et l’association me fait sourire. Enfin, intérieurement parce que de l’extérieur, on ne voit que les larmes rouler sur mes joues et mes grimaces dues à la douleur sur mon cul, dans mes tétons et par l’effort que je fais pour garder la deuxième claquette dans ma bouche. Je pourrais lâcher pour recevoir une punition de plus évidemment mais là je sais qu’il n’attend que ça et je ne veux pas lui faire ce plaisir. J’aime beaucoup trop l’emmerder pour ça ! Ma fessée dure un bon moment et même s’il calme le jeu sur la force des coups, je vais avoir de sacrés bleus sur le cul.
Il s’en suit une baise torride : quelques coups de cravache sur mes seins toujours ornés des pinces à tétons ; baisée et étranglée en même temps ; les cheveux tirés ; des gifles et des insultes ; une sodomie profonde qu’il parvient à me faire supplier de lui demander ; deux orgasmes pour moi et une belle inondation ; un pour lui mais il s’est déversé dans ma bouche (et il m’a donné une sacrée dose de sperme)... Bref, une soirée de rêves : violente et sexuelle. Par contre à cause de mes claquettes bon marché, j’ai pris cher ! J’ai les fesses endolories et couvertes de bleus. Bon en même temps, je l’ai cherché et je n’ai d’ailleurs aucun regret, cette séance, hors donjon, a été absolument parfaite. Je crois qu’Alexandre est bien d’accord avec moi parce que je sais qu’il a vraiment pris un pied incroyable cette fois encore. Il me l’avoue d’ailleurs quelques secondes plus tard en même temps qu’il me propose une bonne douche à deux. J’accepte avec plaisir. Après cette douche, plutôt sage, Alex applique une crème apaisante sur les parties douloureuses de mon corps. Puis nous allons nous coucher ensemble. Je suis épuisée et je devrais donc bien dormir.
Quand j’ouvre les yeux le matin, il est 8h37, j’ai encore quelques douleurs ici et là mais la crème a fait du bien. Le sommeil aussi d’ailleurs. Alexandre n’est pas dans le lit, il a laissé un mot sur la table de nuit : "Tu dormais à poings fermés, et tu n’as été agitée du tout cette fois. Je n’ai pas voulu te réveiller mais je devais aller bosser donc tu restes autant que tu veux mais tu fermes en partant juste. Bonne journée. Ps : j’ai laissé la crème apaisante sur lavabo de la salle de bain." Oui oui, c’est le même homme qui me balançait des coups de claquettes sur le cul hier soir. Je saisis mon téléphone tiens, j’ai un message de la base. Logique, dans trois jours, je reprends le boulot. Le message m’apprend qu’on a rendez-vous à la base lundi 8h00 pour un briefing de retour et sur le programme des semaines à venir. Je prends un petit déjeuner rapide, une douche ainsi que l’application de la crème sur mes bleus. Je me jette sur le canapé quand mon téléphone sonne… Ah, c’est ma mère !
— Oui Maman. — Ah ! Tu vas bien ma fille ? On a plus de nouvelles !! — Roooh Maman, tu sais bien comment je suis. Mais oui ça va. (Est-ce que j’ajoute : en ce moment je me fais baiser dans tous les sens, me fais défoncer, frapper, maltraiter, attacher, insulter, prêter… Etc. Et j’adore ça. D’ailleurs j’ai des bleus partout aujourd’hui. Non vous avez raison, je ne vais pas préciser.) Et toi ça va ? Papa aussi ? — Oui mais quand même. Tu pourrais penser à nous un peu… Mais ça va bien nous oui, ton père a mal dos à cause de son travail juste. — Mais je pense à vous Maman, c’est pas ça. Ah mince ! Tu lui feras des gros bisous de ma part !
On discute encore un peu tranquillement mais peu à peu ma mère revient sur les sujets qui fâchent.
— Tu sais, on a eu un repas de famille encore, et bon c’est jamais simple quand on parle de toi… — Ben déjà, y a qu’à pas parler de moi ! — Oui mais tu sais bien, on prend toujours des nouvelles de ceux qui ne sont pas là quoi. — Ah ça sent le reproche ça déjà. Heureusement que j’étais pas là du coup parce que je leur aurais dit le reste moi ! C’était quoi le problème là ? — Ton métier, ton attitude, ton célibat… — Et vous, vous avez dit quoi ? — On a essayé de tempérer. Enfin moi surtout, ton père il ne dit rien du tout. — C’est fou ça , vous avez honte de moi ou quoi ?— Mais non voyons. — Tu n’es pas d’accord avec tous ces cons peut-être ? — Ne parle pas comme ça ! Et non, évidemment que non !! Je suis inquiète pour toi, par rapport à ton métier, qui est dangereux, mais je suis fière de toi ma fille et de ce que tu fais ! Tu es une femme bien plus libre, plus forte et plus accomplie que moi. Et oui ton célibat m’inquiète aussi mais c’est parce que j’ai envie que tu sois accompagnée dans ton quotidien et que tu construises ta petite famille. Et les années passent vite. Mais pareil je ne te juge sur rien. Moi, je ne te critique pas, ça n’a rien à voir. Par contre, oui je fais attention à maintenir des bons liens avec la famille, j’ai été élevée comme ça, donc je tempère et je me retiens de me fâcher avec eux.— Je…
Ah ben merde ! Ma mère m’a clouée le bec sur ce coup-là ! Je sais bien qu’elle m’aime mais je ne pensais pas qu’elle pensait ce genre de choses sur moi. Je suis touchée par ses mots mais quand même énervée par les autres cons.
— Je… euh, merci… Et puis euh, t’inquiète pas pour un mec et une famille, c’est bien dans mes projets. On fait ça un peu plus tard de nos jours tu sais. Mais j’en ai envie. Et pour les autres, tu n’as qu’à leur dire que s’ils reparlent de moi en mon absence, et vous mettent mal à l’aise, j’irai les descendre dans la nuit avec mon binôme.
J’entends un drôle de bruit à l’autre bout du téléphone. Comme quelqu’un qui s’étouffe et tousse…
— Ça va ?? — Hum hum… Oui oui mais j’étais en train de boire et j’ai tout recraché en entendant ta dernière phrase, je ne m’y attendais vraiment pas. Mais non, tu me connais, même pour rire, je serai bien incapable de leur dire ça. — Ah ah oui je sais bien. Mais il faut penser à vous par contre un peu plus et vous en foutre des autres.
La conversation, qui partait comme une de nos fréquentes engueulades, a finalement tourné de façon aussi surprenante qu’agréable. Quand nous raccrochons quelques minutes plus tard, c’est tout à fait cordialement. Décidément, ce retour de mission s’avère riche en événements et en nouveautés…
… et ce n’est pas fini.
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