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Willow, soumise atypique

Chapitre 8

Travail, yoga et calligraphie...

SM / Fétichisme
Nous sommes dimanche ; je reprends donc le boulot dès demain. Ce matin, c’est sport intensif : je suis allée courir à 7h30 et ensuite je me suis fait une grosse séance de muscu. Vous imaginez bien qu’avec mon métier, l’exercice est nécessaire. Entre le barda classique à trimballer et le poids du fusil de précision, ça ne rigole pas et c’est lourd je vous le garantis. Il me (nous) faut donc avoir une parfaite condition physique. Alors, oui, si je voulais vraiment, je pourrais certainement péter la gueule à Alex mais ce n’est pas ce que je souhaite et j’aime justement être sa soumise volontaire et en toute conscience. Bref, je me suis remise à l’exercice et je suis en pleine forme, prête à reprendre et motivée comme jamais. Ne serait-ce que grâce à ce que je vis à côté en ce moment, je suis moins préoccupée et plus apaisée que d’habitude. Le SM, c’est mon yoga.
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Et voilà, c’est reparti. Je retrouve Arthur ainsi que d’autres potes devant la base. Ça discute, ça se chambre, ça refait le monde. Nous avons d’abord un briefing général, la grande messe du retour, bien chiante et trop longue. Et puis, ensuite, nous serons reçus Arthur et moi par les boss en entretien particulier, notre taf étant soumis à un certain secret. Je vous passe la réunion générale pour vous parler plus en détails de l’entretien privé. Nous recevons des félicitations pour notre dernier séjour à l’étranger et pour le succès de notre dernière mission. Et dans la foulée, on nous annonce deux trucs importants : d’abord dans deux mois, le concours annuel qui voit s’affronter les meilleurs sniper de France. Oui un peu comme Top Gun mais sans les avions et sans Tom Cruise. C’est toujours sympa mais je vais y revenir. Et puis, autre annonce et pas des moindres, dans six mois, il nous faudra repartir… C’est pratiquement acté et du coup ils préfèrent nous prévenir assez tôt pour qu’on commence à prendre nos dispositions. C’est moins cool, mais bon, c’est le taf ! Mais comme promis, je reviens sur cette histoire de concours. Car voyez-vous, c’est ainsi que j’ai connu Arthur…
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J’étais encore en poste dans le nord à cette époque et c’était mon tout premier concours de tireurs d’élite. J’arrivai sur place motivée comme jamais. Je voulais faire mes preuves, montrer à tous les mecs qu’une nana pouvait les égaler, voire les battre à plate couture. En tout cas j’étais bien décidée à gagner ! À tout faire pour. Je vous passe les détails techniques (relous) mais il y avait plusieurs types d’exercices qui se déroulaient sur deux jours. Au moment du bilan du premier soir, mon binôme (Pierre) et moi étions ex æquo avec un une autre équipe : Philippe et Arthur. Nous n’étions que deux femmes en tout et j’étais la plus jeune de tous les participants. Philippe, quant à lui, était le plus âgé et il devait d’ailleurs partir à la retraite à la fin de l’année. Il présentait Arthur comme son binôme le plus professionnel, le plus doué et le plus droit. "Ok. Pensais-je, un viok et un premier de la classe un peu péteux ! Tout ce que j’aime !" Un bon combattant ne se bat pas seulement sur le terrain de bataille. Il me fallait donc trouver un moyen de mettre la pression à l’équipe adverse.
Je commençai mon travail de sape dès le repas du premier soir. Pour faire chier Philippe, je lui parlais toujours en criant et en parlant très lentement, comme on le ferait avec un personne âgée. Une vraie peste. Au début ça le fit sourire mais rapidement il se trouva fort agacé, d’autant que ça faisait marrer les autres. Tous sauf Arthur qui fulminait et enfin, il craqua :
— Bon ben ça va, on a compris ! — Oh la la ! Ça va on rigole, répondis-je, insolente. — Oui ben ça ne fait pas rire tout le monde tu vois. Alors un peu de respect serait le bienvenu. Si on se moquait de toi parce que tu es une femme, tu ne le prendrais pas bien je pense. — Ben apparemment ça en fait marrer pas mal quand même. Et qu’il y en ait un qui s’amuse à se foutre de moi et il aura à faire à moi. Je suis pas comme ton papa là qui a besoin que son fiston vienne le défendre ! — T’as vraiment aucun respect c’est pas possible ! — Et toi surtout, t’as pas d’humour ! Pète un coup ça ira mieux ! Putain ! Qu’est ce ça va être demain quand vous aurez perdu papy et toi ?! — Alors ça, on verra ! Tu t’avances un peu je crois. — Oui j’en tremble ! L’expérience et le sérieux réunis. Qui pourrait vous battre ?
Alors qu’Arthur allait répondre à son tour, l’instructeur calma tout le monde et rappela que ce concours était surtout destiné à se frotter à des personnes talentueuses, à apprendre et à savoir comment réagir en toute situation. Que ce n’était pas un jeu et que nous n’étions pas à la foire. Arthur me lança un regard froid auquel je répondis par un grand sourire, un bisou de loin et un doigt d’honneur ! J’étais à peine assise que je sentis le mec d’en face me faire du pied. C’était le mignonnet du groupe, notre Tom Cruise en quelque sorte (il avait une moto d’ailleurs comme Tom dans Top Gun). Je le regardai et j’hésitai entre le renvoyer chier ou lui sourire d’un air coquin. Mais mon instinct fut le plus prompt à répondre et déjà je faisais de l’œil à "Tom" et lui rendais sa caresse avec mon pied. Je passai le reste du repas à taquiner (malgré la remontrance de l’instructeur) et à rendre dingue Arthur, sous les rires des autres et en à chauffer le mec en face de moi. J’avais vraiment envie de baiser ; la compétition ouvre généralement mon appétit sexuel.
Un peu plus tard, je pris mon "Tom" (dont je ne me souviens pas du vrai prénom) et nous laissâmes toute la tablée au moment du dessert. (Je suis "un avion de chasse" comme on dit, du coup la référence à ce film est on ne peut plus justifier). J’emmenai le bellâtre à l’extérieur, je voulais m’éloigner un peu, histoire de ne pas prendre le risque d’être surpris même si la grande majorité des collègues étaient encore à table. Nous nous arrêtames derrière une petite haie à quelques dizaines de mètres du bâtiment principal. Je le jetai à terre avant de lui sauter dessus. C’était un peu relou parce que nous étions en uniforme, donc ce n’était pas vraiment hyper pratique. Ils sont faits pour les combats mais pas du tout pour les ébats. Mais bon, une fois suffisamment déshabillés, je me suis installée, la chatte sur son visage, pendant que je me penchai pour le sucer… chacun son dessert après tout ! J’avais prévu des capotes pour venir au concours donc après lui en avoir enfilé une, c’est lui qui m’enfila . Je le chevauchai d’abord puis lui demandai de me prendre en levrette, ce qu’il accepta dans la seconde et fit avec un plaisir non dissimulé. Et c’est dans cette position que nous avons joui tous les deux. Ce fut un coup rapide, étant donné les circonstances, mais qui me laissa un bon souvenir.
Je rejoignis ensuite mon binôme dans notre piaule. Pendant que je me déshabillais, il me raconta la suite du dîner. Apparemment Arthur avait continué à pester contre moi et ma personnalité, affirmant que jamais il ne pourrait bosser avec une furie comme moi (mdr) et que j’étais complètement allumée comme fille. Ce à quoi Pierre répondit que je l’étais mais que j’étais également foutrement douée et une sacrée pro sur le terrain. Je vous passe les détails de la fin du concours durant laquelle Arthur et moi (et nos binômes) trop obsédés par l’idée de nous dézinguer l’un l’autre, en avons zappé les autres concurrents. Nous avons donc été descendus presque en même temps, perdu le concours par la même occasion (au profit de mon baiseur de la veille) et pour finir nous avons eu droit à une leçon de morale de la part des instructeurs. En toute mauvaise foi, j’accusai Arthur et Philippe et réciproquement.
Ce ne nous n’avions pas prévu c’est que sept mois après, je me retrouverais mutée dans la même base que lui. (je voulais voir du pays… et du beau temps). Philippe partait a la retraite et je fus donc désignée pour le remplacer ; faisant ainsi d’Arthur mon spotter (accompagnant/binôme du tireur). C’est donc moi qui serai amenée à tenir le fusil. Si vous aviez vu ma gueule et la sienne quand nous nous sommes vus et que nous avons compris ce que ça voulait dire. Après la surprise, nous avons explosé de rire et ce fut le début d’une longue et belle amitié.
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Mais revenons à aujourd’hui et maintenant. Après les "joyeuses" nouvelles de ce qui nous attend pour les mois à venir (oh putain il va falloir que je dise à ma mère que je vais devoir repartir en OPEX…), la journée se déroule de manière assez banale. Avec tout de même un petit rendez-vous chez ma psy perso en sortant du taf. C’est un rituel, je la vois toujours en revenant de mission, le premier jour après la perm. Tout se passe comme d’habitude mais au bout de quelques minutes, la doc me regarde fixement et me dit :
— Vous avez l’air bien mieux que les autres fois : plus apaisée et plus souriante. Quelque chose a changé, non ?
Oh ben merde ! Soit elle est vraiment douée soit elle a grave de chance ! Elle poursuit :
— Vous avez quelqu’un dans votre vie ? — Pas plus que d’habitude non. En tout cas je ne suis pas en couple quoi. Mais c’est vrai que je dors mieux aussi et que je me sens plutôt bien. — Qu’y a-t-il de nouveau alors ? Ça ne peut pas aller mieux juste comme ça ? — Ben j’ai eu une chouette discussion avec ma mère, elle m’a dit des trucs qu’elle avait jamais dit. Positifs je veux dire. Ah et puis surtout, je me suis mise au Yoga (hé hé). J’ai rencontré un prof (ou plutôt un Maître) dans le train et il m’a invitée à essayer. Et depuis je dors mieux. Je fais même plus de cauchemars. Ou en tout cas ils ne me réveillent pas.— Ah très bien pour votre maman. Et je vous conseille de continuer le yoga, apparemment ça vous fait le plus grand bien.
Et un peu mal aussi, si tu savais ! Tiens d’ailleurs je l’imaginerais bien être attachée à mes côtés pendant qu’on se fait malmener toutes les deux. Elle m’a toujours fait mouiller la psy avec ses tailleurs, ses chemisiers, ses escarpins, ses belles formes et ses beaux cheveux noirs. (genre Carla Gugino, qui a joué dans Sin City et dans Californication). Je reprends mes esprits et oublie mes pensées lubrique puis nous finissons l’entrevue normalement. J’aurais pu lui parler d’Alex mais je ne sais pas encore où ça va me mener et je ne veux pas qu’elle vienne parasiter ce que je fais et m’oblige à me poser de questions. On verra plus tard pour lui en toucher un mot…
A peine suis-je rentrée chez moi que je reçois un texto d’Alex dans lequel il me demande s’il peut me téléphoner. Ça m’étonne parce que d’habitude, on règle les rencontres par texto mais bon après tout, moi ça me va aussi, donc je décide de l’appeler moi-même.
— Hello Alex. — Bonjour, alors la reprise ? — Ça va dans l’ensemble. Je te raconterai quand on se verra. Je suis surpris que tu veuilles qu’on s’appelle. — Je voulais te proposer une soirée exhib au donjon avec deux amis. Avec participation éventuelle suivant comment ça tourne. Pour samedi soir. — Ben tu sais bien que je ne vais pas refuser. Ça va me faire du bien de me refaire malmener un peu tiens. Mais tu devais bien t’en douter. Tu es plus directif que ça habituellement en plus. C’est quoi le problème ? — En fait je voulais te préciser un truc de vive voix. — Ah ouais. Et ben envoie alors ! — Tu sais que déjà j’insiste sur ça d’habitude mais là il faut vraiment que tu m’appelles Monsieur ou Maître et que tu ne sois pas dans la provocation abusée. Tu es quand même censée être ma soumise. — Ben avec ce que tu me mets franchement, je crois que c’est clair que je suis ta soumise ! Après on en a parlé l’autre jour. Les provoc’ font partie du jeu. Et puis à chaque fois ça te fait me punir avec plus d’imagination et de sadisme. — Oui mais là, je passerai pour un dominant de merde devant les gens et ça c’est problèmatique. Tu vois ? — Ben justement, si je suis désobéissante, tu auras l’occasion de montrer encore plus ta sévérité surtout que je me laisse toujours faire pendant les punitions. — Oui mais bon, c’est pas obligé d’être comme ça à chaque fois non plus. C’est pour ça qu’il aurait fallu établir et signer un contrat. D’habitude ça me dérange pas, en effet, vu ce que je peux te faire ensuite, mais au moins ce soir là, tu pourrais ça bien !— Mouais… Je sais pas, ça me saoule en fait. Déjà reparler de contrat c’est bidon. Et puis la provocation, on était d’accord il me semble et là tu remets ça en question. Je suis comme je suis et je m’en fous que ça plaise pas à tes potes. Si t’as honte de moi, on peut arrêter aussi. Même si moi, ça me va comme c’est et que ça me ferait chier de stopper. C’est justement ce qui fait notre relation est forte je trouve moi. — Oh mais tout de suite ! Le prends pas comme ça. Je te demande juste pour cette fois-là quoi ! Écoute, voilà ce que je te propose : vendredi soir tu passes dîner à la maison et on en reparle de vive voix et en attendant tu y réfléchis et moi aussi de mon côté. Ça te va comme ça ? — Vendu ! Mais je te promets rien, ok ! — Oui je me doute, c’est pas ton genre.
On raccroche et je suis un peu agacée quand même. En plus c’est pas comme si je faisais des trucs abusés tout le temps non plus (oui bon souvent, c’est vrai) et puis ça me gonfle cette histoire de "Monsieur" moi, ça fait petite fille et j’aime pas ça. Je suis soumise oui mais je suis adulte. Mais bon, je vais y réfléchir… On verra bien…
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Et voilà, déjà vendredi. J’ai réfléchi et j’ai pris une décision… Disons intermédiaire. Vous allez voir, mais puisqu’il veut que je l’appelle Monsieur, je vais l’appeler Monsieur.
J’arrive chez Alex avant lui et je file directement au salon, puis je pose mon sac sur le canapé et en sors deux énormes marqueurs : un rouge et un noir. Après quoi je retire mes chaussures et je monte sur le canapé ; petit travail d’écriture… Alex arrive environ une heure après moi. Il va entrer dans le salon par le côté opposé au mur contre lequel le canapé est posé. Il me verra donc, à poil, jambes croisées, sur son fauteuil. Quel belle attention n’est ce pas ? Il pénètre dans le salon, me voit dénudée et il se dirige vers moi en souriant, les yeux fixés alternativement sur mes cuisses, mes seins et ma bouche. Il s’approche, se penche vers moi, me saisis un téton avec force et m’embrasse fougueusement, me mordant la lèvre inférieure au passage. Quand le baiser s’arrête. Je lui dis avec un sourire provocateur :
— Tiens regarde derrière toi : ça sera suffisant pour tes amis ?
Il se retourne et découvre la nouvelle déco. Juste au dessus du canapé, écrit en grosses lettres majuscules rouges et noires, ce message est inscrit : "BISOUS BISOUS MONSIEUR !" Suivi de quelques cœurs, plutôt bien dessinés je dois dire. J’observe un petit recul de surprise chez lui mais il reste devant le tag, imperturbable et silencieux. Ça dure une bonne minute, dans un silence assourdissant. Puis enfin, il se retourne et me jette le même regard froid annonciateur de punition(s). J’ai peur et je suis excitée en même temps. J’en mouille. Il va simplement récupérer son téléphone portable dans sa veste.
— Monsieur ? Dis-je, faussement innocente.
Il me fait chut avec son doigt devant la bouche, et tapote sur son téléphone avant de le porter à son oreille. Puis il s’avance vers moi, se poste près du fauteuil et il regarde mon œuvre en me caressant la tête. J’entends une voix de femme à l’autre bout du téléphone d’Alex.
— Allo ? — Allo, Alice. C’est Alex, je vais avoir besoin de tes services demain soir…
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