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Willow, soumise atypique

Chapitre 12

Dies horribilis

Divers
Le lendemain, 23h02 :
Alex se retourne et me jette un regard noir et froid. Plus glaçant que jamais. Je sens une grande colère en lui, peut-être même a-t-il songé, en un éclair, à me gifler. Mais il n’en fait rien, il n’est pas comme ça. La violence de nos jeux érotiques c’est autre chose mais en dehors de ça, il est bien incapable de lever la main sur moi. Pourtant, j’ai été odieuse toute la soirée ou presque ; j’aurais dû annuler même, j’ai été conne de venir. Mais, oui, je vais vous raconter tout ça, soyez un peu patient bordel ! Déjà sachez, que j’ai passé une journée de merde et que je suis arrivée chez Alex en étant à cran. J’ai fait genre que tout allait bien parce que je voulais me vider la tête, tout en me faisant remplir le reste mais, au final, j’étais trop vénère. J’ai été une vraie petite peste. J’ai refusé de l’appeler comme il aime bien, j’ai retenu mes gémissements, je ne me suis pas appliquée dans ce que je faisais, et surtout j’ai abusé sur deux ou trois trucs. Pendant qu’il était en train de me baiser, à un moment, sans le prévenir, je lui ai mis un doigt dans le cul. Sur le coup j’ai trouvé ça amusant mais pas lui et a posteriori, je le comprends : je sais qu’il aime pas ça déjà et puis j’y suis allée fort et sans prévenir. Mais il a laissé passer, je crois qu’il avait vraiment envie de moi ce soir et peut-être même qu’il avait envie d’arriver à me re-motiver. Je l’ai griffé par moments aussi, lui tirant quelques gémissements inhabituels. Et finalement, après la partie de jambes en l’air, alors qu’il était encore à poil et qu’il se penchait pour choper ses fringues au sol, il m’a dit :
— Et ben… Tu étais super enthousiaste ce soir dis donc !
J’ai vu rouge direct et j’ai attrapé la cravache posée toute proche de moi. Je lui ai donné un puissant coup de cet instrument qui m’est si familier, en plein sur le cul, lui occasionnant une sacrée marque sur les deux fesses. Il a crié de surprise et de douleur puis il s’est tourné vers moi et m’a donc jeté le regard décrit plus haut. Il me fixe un moment mais ne bouge pas, et ne parle même pas. Je suis encore sous le coup de mon coup de sang et je ne baisse pas les yeux. Alors, il lève la main et il l’avance vers moi. Il attrape la cravache par le manche et la tire pour me faire comprendre de la lâcher. Je desserre mes doigts et le laisse s’emparer de "l’arme du crime". Il se retourne et la pose sur le plan de travail, puis il prend ses vêtements et me parle enfin sur un ton égal :
— Je vais prendre une douche, moi. Tu peux aussi bien sûr et tu peux même dormir ici si tu veux. À toi de voir, même si je pense que tu ne dois pas avoir envie de rester ce soir. Hésite pas, on peut même dormir séparément si ça te pose problème. Tu peux aussi me parler si quelque chose ne va pas.
À ce moment-là, et pour la deuxième fois de la journée (cf. plus loin) toute ma rage retombe, je me retrouve, penaude et surprise de sa proposition. Mais il a raison, je ne peux pas rester ce soir, j’ai besoin d’être un peu seule et de toute façon, après ce qui s’est passé, ce serait gênant que je reste.
— Merci, mais je vais juste me doucher ici et je vais rentrer oui, c’est mieux.
D’un mouvement de tête il acquiesce et sort de la pièce secrète. Je l’entends entrer dans la salle de bain pendant que je me dirige vers la douche présente dans cette pièce. Autant faire ça chacun de son côté ce soir. Je prends une douche bien chaude en essayant de ne plus penser à cette journée pourrie puis je me rhabille et je rejoins Alex au salon pour lui dire que je m’en vais. Gentleman, il m’accompagne jusqu’à la porte. Et une fois devant je me fais violence pour faire un des trucs dont j’ai le plus horreur :
— Euh… écoute… euh… Je suis désolée pour ce que j’ai…
Il place son index sur ma bouche pour m’intimer de me taire. Puis il se penche vers moi et vient me murmurer tout doucement :
— Tu provoques, je punis… C’est ton jeu, je n’oublie pas.
Il se redresse et me sourit froidement avec un regard toujours aussi intense. Et putain, ça me fait mouiller ! C’est fou quand même. On se fait la bise et je sors de chez lui. Une fois dans la voiture, je me remémore cette journée de merde.
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Même jour, bien plus tôt le matin, 6h43:
Je me réveille difficilement et je m’extirpe péniblement de mon lit. La tête dans le cul, je me dirige, tant bien que mal vers la salle de bains. Et là, mon pied vient rencontrer celui du lit. Aïïïïe !! Raaah, putain, ça fait mal !! Les orteils en souffrance, je peste contre cette journée qui commence bien mal. Mais bon, je ne suis pas superstitieuse alors je file à la douche en gueulant simplement. Après m’être lavée et apprêtée, je pars au taf pour affronter cette foutue visite médicale. En roulant, je prie pour que ce ne soit pas la même doc que la dernière fois parce qu’elle m’avait gonflée. Je suis encore dans mes pensées quand je me gare sur le parking de la base. Un peu trop même puisque je ne parviens pas à m’arrêter à temps et fais cogner l’avant de ma voiture contre la balustrade de bois qui se trouve au bout de la place. Ah merde !! Le choc m’a filé un coup de stress supplémentaire même si heureusement, la voiture n’a presque rien ; un peu de tôle enfoncée simplement. Ça me fait quand même bien chier en tout cas mais je n’ai pas le temps de m’apitoyer sur mon sort, j’ai rendez-vous.
Me voici donc devant la porte du cabinet que partagent les médecins de la base. Je frappe. Attention : c’est le moment de vérité… Et… C’est le docteur Georges qui ouvre la porte. Eeeet merde !!! Elle m’avait saoulée la dernière fois à jouer les psys alors que c’est pas son taf. J’avais commis l’erreur de lui parler des insomnies et des cauchemars ; je l’ai regretté. Mais bon, je vais essayer de rester calme et de ne pas lui donner à penser qu’il y a quoi que ce soit. Je me désape et on commence l’examen médical. Il apparaît rapidement que physiquement je suis au top de ma forme. Alors que je suis en train de me rhabiller, la doc me demande si mentalement et moralement je vais mieux. Je réponds en essayant de conserver mon calme :
— Comment ça, est-ce que je vais mieux ? Je n’ai jamais dit que je n’allais pas bien la dernière fois. — Non mais c’est que vous ne voyez que la surface, moi je vous regarde en profondeur…
Mais oui c’est ça, c’est Georges profonde la meuf ! Elle se fout de ma gueule ou quoi ! Elle a rien regardé du tout, je lui ai juste dit que je faisais des cauchemars et que je faisais un peu d’insomnie.
— Non mais tout va bien en ce moment, voilà. — Ah oui, vraiment ? Pourquoi ? Il y a eu du changement dans votre vie ? — Oui je dors bien et pas vraiment non. Mais y a un psy à la base vous savez, donc si j’ai besoin, j’irai le voir. — Vous voyez, vous êtes sur la défensive, quelque chose vous travaille en ce moment, vous devriez m’en parler.— Bon, ok, il y a bien quelque chose… — Dites-moi. Vous voyez, j’ai l’impression de lire dans une âme comme dans un… — Ouais ouais, bravo ! Mon problème en fait c’est que je connais un médecin qui se croit dans "psychologie magazine" et ça me fait faire des cauchemars éveillée ça ! Donc, si c’est bon pour la partie que vous devez juger, vous me signez mon truc et je me casse bosser. Vous voyez, là, je suis sur la défensive. Docteur.
La doc est sur le cul ; elle me regarde mi-surprise mi-enervée. Elle semble ailleurs pendant quelques secondes. Puis elle se reprend et adopte un air pincé.
— Vous savez, annonce-t-elle, moi je cherche juste à aider des patients dans le besoin moi mais si vous ne souhaitez pas être aidée, grand bien vous fasse. Pour le reste, tout va très bien oui. Je valide tout ça et j’envoie le bilan à votre chef de section. — Oui voilà. Je n’ai pas envie d’être aidée. Merci pour le reste en tout cas et bonne journée. Salut.
Elle maugrée un "bonne journée" dans sa barbe (en plus c’est vrai qu’elle a quelques poils au menton) mais ne lève pas les yeux vers moi. Je l’ai vexée… mais je m’en bats lec’, elle l’a clairement cherché.
Je suis ronchon tout le reste de la matinée et quand arrive le moment de se rendre au mess pour la bouffe du midi, je me dis qu’un bon repas pourra sûrement me faire un peu de bien. Mais je déchante rapidement ; ils servent des choux de Bruxelles comme accompagnement avec la viande du jour, or, j’ai horreur des choux de Bruxelles. Pourtant je ne suis pas difficile (je parle de bouffe là, hein !!) et je mange de tout, mais là, je ne peux vraiment pas. Je chope un des cuistots et je lui demande pourquoi il n’y a pas deux choix, comme d’habitude. Il me répond qu’ils ont des soucis techniques dans les cuisines aujourd’hui et que par la force des choses, ils n’ont pu faire qu’un seul plat. À ce moment-là je suis un peu comme Astérix dans les 12 travaux, quand il est vénère ! Sur mon casque imaginaire de gauloise, les deux ailettes s’abattent l’une sur l’autre et un nuage noir d’orage se forme au-dessus de ma tête. Vous, ça vous fait ptet marrer mais moi je suis à deux doigts de tout casser là. Bon, tant pis pour le repas de midi, il faut que je sorte là, c’est juste pas possible et je mangerai pas de choux de Bruxelles, NA ! J’ai plus qu’à aller me chercher un sandwich anorexique et chimique à 5 balles à la boulangerie du coin.
Toujours au boulot, et un peu plus tard dans l’après-midi - d’un ennui mortel - je me retrouve à discuter un peu avec Arthur. On parle un peu de sa nouvelle meuf (Anaïs), de la prochaine mission, de choses et d’autres… jusqu’à ce qu’il aborde la soirée de la veille.
— J’ai essayé de t’appeler hier soir pour sortir boire un verre mais tu n’as pas répondu et t’étais pas sur les réseaux non plus. — Ah oui je n’ai vu ça que ce matin, désolée. — Tu étais malade ? — Bah non, tout allait bien. — Mais tu faisais quoi ? — Du trafic de drogue et d’armes. Puis je suis allé au zoo pour libérer quelques bestioles. Les pauvres. — Quoi ?! — Tu veux que je te dise quoi ? Tu veux pas mon emploi du temps ? Ou me suivre avec une appli de géo-localisation ? — Mais, je demandais juste… Enfin. Tu as tout à fait le droit de voir qui tu veux. — Oui ben on dirait pas ! Toujours à poser des questions là. T’es pas mon père putain ! Et même mes parents, ils ne font pas ça ! — Oh ! Mais arrête de m’agresser là ! On se demande tout le temps ce qu’on a fait la veille, ne serait-ce que par politesse. Et là, j’avais essayé de t’appeler en plus et d’habitude tu me rappelles toujours ou tu envoies un ptit message au moins. Je me suis inquiété un peu, pour ma pote ! C’est si grave que ça ?! — Raaah mais je dis pas ça mais ça va, je suis une grande fille quoi. Tu vois que je vais bien là, et je t’ai dit que mon portable était éteint, le reste on s’en fout. — Bon ! Allez je te laisse. Je t’adore Willow mais quand t’es dans cet état, on ne peut parler avec toi. Tu me rappelleras quand tu seras calmée et hésite pas si tu as besoin de moi. Bye. — Mais… Je… — T’inquiète, je te connais depuis le temps. Tout va bien. À plus tard.
Je reste là, plantée comme une conne, partagée entre la colère due à sa façon de me paterner (peu importe les raisons qui le poussent à le faire) et la gentillesse et la compréhension absolues dont il a fait preuve juste après. Arthur est plus qu’un frère, c’est un ami, c’est LE meilleur ami. Celui qui vous soutient, vous encourage, vous pousse, vous écoute, vous soigne, vous rassure etc. Et parfois, il est celui qui me sert de punching-ball. Je l’adore mais comme lors de nos tous premiers moments, nos caractères parfois s’entrechoquent et font des étincelles. Et puis il faut bien le reconnaître : lui, il est trop prévenant et moi, je suis trop casse-couilles. Il est plus qu’un frère, il est mon ami, mon seul véritable ami. Au final, me voilà triplement agacée : contre lui, contre moi et contre cette foutue journée de merde !
Ça pourrait s’arrêter là que ce serait déjà une journée bien pourrie mais, comme vous le savez, je ne fais pas les choses à moitié et donc je sens que cette journée de merde n’est pas terminée. Et bien sûr, je ne me trompe pas… Je dois passer vite fait dans une boutique pour acheter une bouteille de champagne avant de filer chez Alex pour la séance hard. Pas pour nous, il a tout ce qu’il faut chez lui et comme vous le savez, je ne bois pas d’alcool. Non, c’est pour l’anniv d’une collègue qu’on doit fêter demain soir, et je préfère la prendre dès ce soir pour pouvoir passer la journée de demain à me reposer. Dans la boutique, enfin la cave, je regarde les différentes bouteilles quand soudain, je me fais bousculer par une meuf. Et la voilà qui trace sans rien me dire. Elle ne me connaît pas encore, mais elle va vite apprendre à savoir qui je suis ! Je la retiens par son sac à main et l’interpelle :
— Oooh ! Et les excuses, c’est en option ? — Mais enfin madame, je ne vous ai rien fait. Ne me parlez pas ainsi je vous prie et lâchez mon sac ! — Alors déjà, ne monte pas sur tes grands chevaux ! Parce que je vais te faire redescendre sur le poney, moi. Non mais. Alors, si tu m’as bousculée et tu le sais très bien. Je n’ai donc pas de leçon de politesse ni de maintien à recevoir de Vous, votre majesté. Alors maintenant, tu vas t’excuser et on va oublier cette histoire et partir chacune de notre côté.
On se regarde fixement dans les yeux mais si elle croit me faire plier, elle se touche, ça se voit qu’elle ne me connaît pas. Et d’ailleurs, elle finit par baisser le regard et dans un souffle à peine audible, rougissante, elle me présente ses excuses. Je les accepte, lâche son sac et lui souhaite une bonne soirée. Déjà en temps normal, ça m’aurait gonflé mais là, c’était nettement pas le bon jour.
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Retour au présent : 23h03
Vous comprenez pourquoi j’ai craqué ce soir. Je pense que je n’aurais juste pas du venir mais j’ai cru que ce serait un moyen de décompresser. Ça aurait pu d’ailleurs parce qu’Alex a fait le taf mais il faut croire que je voulais définitivement saborder cette journée. Ce dernier truc avec la meuf, à la cave, a achevé ma patience et mon envie d’oublier et de prendre du plaisir. Maintenant, je me demande bien ce qu’Alex va faire pour me punir. Je crois que je n’ai jamais été allée aussi loin avec lui. Le tag, les tongs, c’était différent, il y avait vraiment de l’humour dans mes actes mais là, j’ai agi par ressentiment pur, sans idée de jouer. Bah, on verra bien. Je vais pas me prendre la tête non plus. Quand je rentre chez moi, je vais direct prendre une nouvelle douche, pour finir de me calmer. Quand j’en sors, mon téléphone se met à sonner ; je ne compte pas répondre à la base, qui que ce soit mais au cas où je jette un œil pour voir qui est en train d’essayer de me joindre. Et là, je m’aperçois que c’est Loïc ! Vous voyez qui c’est ? Oui, je sais que j’ai parlé de pas mal de mecs, donc je vais vous faire une petite piqûre de rappel. Loïc est mon pote du Nord, celui du plug à Disney et celui qui doit descendre passer quelques jours avec moi. Quand je vois que c’est lui, ça me fait sourire et je me dis que je vais décrocher. Pour zapper le présent et la journée pérave, un petit saut dans le passé (et dans le futur) me fera un peu de bien. Je me saisis donc du téléphone :
— Yo ! Lolo. — Hello Willette, ça roule ? — Bah journée de merde mais je ne veux pas en parler, sinon oui tout va bien. Contente de t’entendre ! Et toi ? — Ça tombe bien parce que j’ai pas envie de t’écouter chouiner sur ta journée ah ah !Et oui, ça fait souvent avec moi, dès qu’on m’entend, zou, ça va mieux ! Et oui, moi ça va toujours ! — Putain mais t’es vraiment un con, tu sais ! Mais tu me fais rire au moins, crétin. Bon, tu veux quoi ? Parce que je ne vais pas tarder à aller pioncer moi. — Ok ok, bon alors, logiquement, je peux être là dans neuf jours. Donc si ça te va, je débarque et je reste quatre ou cinq jours quoi. — Ah ben écoute, oui, je te confirme demain mais normalement c’est parfait pour moi ! Cool ! Par contre quatre ou cinq jours, ça dépend quand même : si tu me gonfles, je te vire au bout de deux jours moi ! — Ouais, ou alors, tu vas me demander de rester plus longtemps aussi, voire pour toujours !! Je suis un amour tu sais ! — C’est cela oui ! J’allais le dire ! Dans tes rêves, surtout !!
Bla bla bla… Je vous épargne la fin de la discussion, vous connaissez l’essentiel. Il me reste juste à voir avec Alex. Enfin, à le prévenir que je ne serai pas disponible pendant les quelques jours où Loïc sera là. Donc s’il veut organiser une nouvelle séance, ce sera forcément avant ou après ce séjour. Je lui enverrai le message demain, ça presse pas à la minute. Et puis, il a sûrement encore les boules après moi. La journée se termine enfin et il était temps ! Demain sera un autre jour et mes aventures ne sont pas terminées, rassurez-vous !
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