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Willow, soumise atypique

Chapitre 18

Pauses

Hétéro
J’ai dormi comme un bébé ; la nuit a été calme, sans rêves et longue. Cet exercice, aussi utile soit-il, est quand même très éprouvant. Mais bon, ça va aller, j’ai connu pire et une bonne nuit de sommeil répare déjà beaucoup. Je suis de bonne humeur ce matin et après un bon ptit dej’ et une longue douche bouillante, je me sens d’attaque pour cette journée de repos. Oui ça peut paraître contradictoire mais pas tant que ça, je vous assure. Quand on a une journée de congé après de telles épreuves, je peux vous dire qu’on est content de pouvoir être bien dans sa tête et dans son corps. Content d’être en forme pour une journée de repos, donc. Il faut que je rappelle Alex pour son histoire de dîner, c’est vrai que ça pourrait être super sympa.
— Ah, commence-t-il, déjà, je suis ravi d’entendre ta voix plus claire et enjouée qu’hier. J’aime beaucoup ta voix et je peux sentir direct si tu es triste ou heureuse, fatiguée ou énervée. — Ah oui ? Tu aimes ma voix ? — Oui ! Elle a quelque chose de suave et de sexy je trouve. — Ah ben, tu vois, on ne m’avait jamais dit ça avant aujourd’hui. Mais merci. — Pour le coup, c’est moi qui suis surpris parce que ça me paraît évident pourtant. Tu appelais par rapport à mon idée de dîner du coup ? — Oui. C’est vrai que ça serait cool de se rassembler un peu et puis maintenant qu’Arthur sait, j’aimerais bien que vous appreniez à vous connaître un peu. — Je te laisse lui en parler avec du coup. De mon côté, je contacte Alice et Anaïs. J’espère que tout le monde sera partant. Tu crois qu’Arthur acceptera ? — Je vais le convaincre. Tu sais, quand je veux quelque chose, j’arrive très souvent à mes fins.— Je sais bien oui.
Le reste de la discussion se déroule tout aussi bien, nous parlons un peu de tout et de rien. Et nous convenons de nous tenir au courant des réponses de nos amis pour le repas. Je verrai ça avec Arthur dès demain mais je pense que ça devrait le faire.
Il nous a fallu trois semaines pour parvenir à organiser ce fameux repas. Tout d’abord j’ai dû mettre les formes pour en parler avec Arthur. Sur le coup, quand je le lui ai annoncé, il a carrément cru que je lui faisais une vanne. Mais quand finalement il a capté que j’étais sérieuse, il n’était bien évidemment pas très chaud. Mais bon, vous me connaissez, je suis irrésistible ; quand je m’y mets, on ne peut rien me refuser. Je crois qu’Anaïs a bien aidé aussi d’ailleurs. Comme elle est invitée et qu’elle aime bien Arthur, je pense qu’elle a également insisté pour qu’il soit des nôtres. Il a donc fini par céder et pour être honnête je crois qu’il était aussi très curieux de rencontrer Alex mais qu’il n’osait pas vraiment le dire. En tout cas, moi je suis ravie que ce repas se fasse, Arthur est la personne la plus proche de moi, celle à qui je sais que je peux confier ma vie les yeux fermés et je suis contente qu’il rencontre Alex, qui a pris une place non négligeable dans mon existence. Je me suis rendu compte que tous les invités à part moi avaient un prénom qui commence par la lettre A (Alexandre, Alice, Anaïs et Arthur), si on ajoute mon prénom, alors ça ne fait aucun doute, la soirée sera juste : WAAAA. Enfin, trêve de jeux de mots, il faut que je me prépare pour aller au restaurant. Je vous retrouve là-bas…
Cette fois, nous dînons dans un restaurant que j’ai moi-même choisi le O’ 707. J’aime beaucoup ce restaurant : la nourriture est bonne, les plats copieux, l’ambiance est top, l’accueil chaleureux et le cadre est stylé. Stylé, oui, mais pas autant que moi ce soir ! Je débarque sur la place devant le restau vêtue avec une classe certaine : je porte une combinaison-bustier noire ainsi que des escarpins de la même couleur. Je me suis fait un chignon coiffé-décoiffé pour agrémenter le tout. Je suis vraiment jolie comme tout et classe donc. J’en ai la preuve ou plutôt les preuves quand les autres arrivent : Alice me pince la fesse en m’affirmant que je suis très belle ; Anaïs me fait une bise chaleureuse en me disant que je suis magnifique ; Alex me dévore des yeux et me glisse à l’oreille que nous pouvons encore nous éclipser pour une séance et Arthur, plus étonnamment, me jette un regard plutôt gourmand qu’il masque rapidement et me gratifie d’un : "Et bien, tu es classe ce soir, ça te va super bien !" Son compliment me touche particulièrement parce qu’il n’est pas habitué à dire ce genre de choses. Tout le monde est là, et après une brève poignée de mains entre Alex et Arthur, nous entrons dans le restaurant.
Nous sommes installés sur une table rectangulaire, trois d’un côté et deux de l’autre. Je suis assise entre Alex et Alice, et Arthur est en face d’Alice tandis qu’Anaïs se trouve face à moi. C’est sûrement la disposition la plus évidente pour que la soirée se déroule pour le mieux. L’apéritif est très agréable, Arthur parle beaucoup avec Alice, il semble très curieux et lui pose pas mal de questions, et comme elle est très ouverte, elle répond avec facilité. Comme je suis la plus accessible pour Alex, nous échangeons pas mal tous les deux. Et Anaïs parvient avec habileté à jongler entre les deux discussions. Arthur semble tout à fait à l’aise. Ça me fait plaisir de le voir comme ça et je me redis à ce moment-là que je suis ravie qu’il sache toute la vérité. Il est bien mignon ce soir lui d’ailleurs, avec sa petite chemise beige. Soudain, je repense à mes sensations quand je prenais mon bain l’autre soir en pensant à lui, malgré moi. Mais je chasse rapidement ces idées de ma tête avant de reprendre ma discussion avec Alex et Anaïs.
Pendant le repas, qui est excellent d’ailleurs, nous discutons de pas mal de sujets différents mais tous ensemble cette fois. De temps en temps, Arthur et Alex se retrouvent à être d’accord, ce qui occasionne toujours un petit blanc, qui moi m’amuse beaucoup. On sent qu’Alex cherche à aller dans le sens d’Arthur, histoire d’essayer de créer du relationnel entre eux mais Arthur, lui, reste un peu distant tout en faisant preuve de politesse. Anaïs se relève être une personne vraiment intéressante, elle est bourrée d’humour et ne se prend pas la tête. Je l’aime bien cette fille, je pense qu’elle ne tardera pas à rejoindre mon cercle proche dans les semaines à venir. Elle est un peu au centre, à tous les niveaux, tant par rapport à sa position à table que dans les liens qui nous lient les uns aux autres. Alex, lui, ne peut s’empêcher d’être taquin : ce petit con me demande si je veux bien lui offrir ma culotte ce soir encore, tout en sachant très bien que je ne peux (et ne veux) pas le faire aujourd’hui. Il a fait ça très discrètement donc ça passe mais pour le faire chier, je l’ignore royalement à ce moment-là. L’ambiance entre nous reste détendue et tout à fait amicale. Alice quant à elle est comme un poisson dans l’eau, cette femme semble pouvoir être à l’aise dans toutes les situations, je dis "poisson" pour l’expression mais en vrai, c’est une sorte de caméléon. Je pense que c’est dû à sa grande ouverture d’esprit et à son acuité sur les gens et les situations. Et moi, ben je suis juste moi (et c’est déjà beaucoup !) : très rigolote, un peu insolente et piquante, souvent pertinente aussi (si si), curieuse, timide… non je déconne !!! Par moments, je capte de drôles de regards d’Arthur sur moi ; j’ai l’impression que ses yeux sont dans le vague et brillants… mais c’est furtif et je ne suis pas certaine de bien analyser ses coups d’œil. Après le repas, nous restons à discuter encore un petit moment pendant le café (ou le thé suivant les personnes). Nous avons passé un très très bon moment. À la sortie, tout le monde se salue chaleureusement, je remarque même que la poignée de main entre Alex et Arthur est plus naturelle. Et quand Alex tente un "à bientôt alors", Arthur répond : "Oui, à bientôt Alex".
Alors que nous nous séparons, Arthur propose de me raccompagner à ma voiture. Sur le chemin, nous discutons.
— Bon, c’était plutôt une excellente soirée, non ? Commencé-je.
— Franchement, oui. Le restaurant était sympa, le repas nickel et l’ambiance cool. — Et t’as vu, Alex n’est pas un mauvais gars en fait… — Disons que j’ai été agréablement surpris, je veux bien le reconnaître. Il est avenant, enjoué, malin et plutôt fin. Mais je reste un peu sur mes gardes quand même. Je ne dis pas que je le serai toujours mais là, c’est encore un peu frais pour moi. — Ouais, je comprends mais c’est cool que ça se passe bien et y a pas de raison que ça ne soit pas le cas dans le futur. Je suis tellement contente que tu sois au courant de tout et qu’on puisse en parler librement entre nous. — Oui c’est important qu’on puisse discuter de tout. Tu te sens comment pour la prochaine mission ? C’est passé super vite depuis la dernière. — C’est vrai oui. Mais écoute, ça va je me sens bien et en pleine forme, juste un peu la flemme de toute la préparation. D’ailleurs je vais aller voir mes parents et passer quelques jours là-bas la semaine pro. Comme ça, il me restera un mois pour tout caler ici avant le départ. Et toi ? Tu es dans quel état d’esprit ? — Cool pour tes parents, tu leur enverras le bonjour de ma part du coup. Et moi aussi je me sens bien. Nous formons un binôme du tonnerre en plus, toi et moi !
Nous arrivons à ma voiture et alors que nous finissons de discuter, une petite rafale de vent me surprend. Je frissonne un coup et Arthur s’approche de moi en souriant :
— Décidément, tu es bien frileuse en ce moment. Je ne te propose pas de te venir contre toi cette fois mais je veux bien t’ouvrir ta portière si tu veux.
On se marre et je le traite de crétin puis, histoire que je ne tombe pas malade, il me laisse rapidement partir. Nous nous faisons la bise et cette fois encore, je ressens une drôle d’impression… C’est bizarre, je dois être un peu perturbée en ce moment, les séances doivent me manquer.
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Me revoilà dans ce train, sur cette même ligne, celle sur laquelle j’ai rencontré Alex en allant chez mes parents. C’était à mon retour d’opération extérieure. Cette fois, c’est juste avant la prochaine ; je vais toujours voir mes parents avant un départ. J’aime bien y retourner de temps en temps, ça fait du bien de retrouver l’air qu’on respirait dans son enfance parfois, l’odeur de la maison, les parfums de la nature etc. Je suis presque arrivée et, pensive. Je pense à tout ce qui s’est passé ces derniers mois. J’ai été très prise (dans tous les sens du terme) depuis mon dernier retour. De l’émotion, du sexe à outrance, du SM, des rigolades, des sorties, de l’amitié et bien d’autres choses encore. Je me dis que c’est tout de même assez impressionnant au final, je me suis éclaté. Et pourtant… et pourtant, je ressens comme un vide, une sorte de manque. Je crois que j’ai envie d’un peu de stabilité, de construction, tant amicale que sexuelle et/ou sentimentale. Attention, je veux encore faire des folies et m’amuser mais différemment quoi. Enfin, je ne sais pas trop, je me cherche un peu en ce moment. Mais je suis sûre que j’ai envie de construire un vrai entourage, la soirée au restau de l’autre fois m’a vraiment plu. Et pourquoi pas en couple, vraiment… non ce serait trop relou pour moi… quoique, ça dépend avec qui et de quelle façon… Je réfléchirai à tout ça dans les semaines à venir parce que là, comme vous pouvez le voir, c’est encore un peu brouillon dans ma tête.
Avec tout ça, le train est presque arrivé, je rassemble mes affaires et je me prépare à descendre. Il me tardait d’y être, ce trajet a été bien monotone. Enfin, le train s’arrête sur le quai, tout le monde descend et je retrouve ma mère. Comme toujours, j’ai l’impression que ça fait 20 ans qu’on ne s’est pas vues, elle me prend dans ses bras, les larmes aux yeux, me trouve bien maigrichonne, veut tout savoir en vingt secondes… Je ne m’énerve pas, au contraire même, ça me fait sourire.
— Promis Maman, je répondrai à toutes tes questions mais pose-les une par une s’il te plaît et ne t’inquiète pas, je reste quelques jours, j’aurai le temps de répondre à tout ça. Enfin, pas sûr remarque…
Nous prenons la route de la maison de mes parents tandis que je commence à répondre aux questions de ma mère. J’ai vraiment envie de profiter avant de repartir en opération donc ce séjour sera fait de repos, de balade, de bronzette et de baignade. Ah et bien sûr, je vais aussi profiter des bons petits plats de ma mère. C’est une bonne cuisinière en plus d’être une femme douée pour les interrogatoires. Les trois premiers jours se déroulent d’ailleurs exactement de cette manière. Je connais bien le coin et je sais où sont les endroits tranquilles et agréables. L’ambiance à la maison est super sympa aussi. Mais, au matin du quatrième jour…
Mon portable vibre alors que je suis encore au pieu. Les yeux encore dans le brouillard, je regarde l’écran du téléphone. Tiens, un message d’Alex. Mais qu’est ce qu’il veut ?
"Ce soir, 20h30, plage du Lion. Si c’est possible, réponds simplement OUI (maître) et si ce n’est pas le cas, un NON ainsi que tes disponibilités si tu en as."
Comme toujours le message est court et direct. Et bien, une fois encore, Alex me surprend. Si on voit ça comme une qualité alors on peut bien estimer qu’il est champion dans cette catégorie. Qu’il vienne jusqu’à Lacanau pour, je pense, une session spéciale et sûrement en plein air, c’est signe qu’il est de nouveau pleinement investi dans la relation. Il fait à nouveau preuve de créativité et ce n’est pas pour me déplaire. Je vais accepter, évidemment, j’en ai très envie et ça m’éclate de me dire qu’en plein séjour chez mes parents, je vais partir quelques heures "m’amuser" dans ma relation D/S. Mais Willow reste Willow, je ne vais pas lui répondre aussi rapidement ce qu’il me demande. J’envoie donc un "Peut-être" suivi de points de suspension. Puis, 10 minutes après, je lui poste un "OUI Monsieur". Je n’ai pas envie de lui donner du Maître aujourd’hui mais je ne cherche pas forcément à provoquer non plus donc, ce "Monsieur" me paraît plutôt être le mot le mieux choisi. Il me reste juste à dire à mes parents que je vais voir une amie qui est de passage dans le coin. Oui, je sais, je pourrais dire que je vais voir un pote mais ma mère cherche tellement à me caser que si je dis ça, je vais avoir droit à un nouvel interrogatoire de fou. Cette plage du Lion, je la connais bien, elle n’est accessible qu’en vélo ou à pied. Du coup, même en journée, elle est très peu fréquentée, alors à 20h30, nous serons bien tranquilles, aucun doute là-dessus.
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20h23
J’avance sur le sentier qui mène à la plage. Je profite des parfums naturels qui embaument l’air doux de cette soirée, qui elle ne devrait pas l’être autant. Je porte une simple et courte robe estivale blanche, sans soutien-gorge et avec un petit tanga blanc également. Aux pieds, de basiques chaussures plates blanches aussi. Dans mon sac, j’ai pris soin de prendre une petite veste, pour le retour. Quand je débarque sur la plage (mais de façon plus légère et sexy que les ricains en 45) Alex m’attend. Il s’avance vers moi, toujours classe dans ses choix de vêtements même si plus détendu que d’habitude. Il me prévient :
— Nous sommes installés un peu plus loin. Tu es prête ? — Oh oui, Monsieur. — Parfait, on y va alors.
En chemin, il me demande :
— Alors, contente de ma surprise, ma petite soumise ? — Étonnée sur le coup mais plutôt contente, en effet. Et curieuse de voir ce qui m’attend.
Un sourire coquin se dessine sur son visage mais il ne dit rien de plus. Encore quelques pas et il me montre quelque chose du doigt, devant nous. En approchant, j’aperçois deux hommes qui attendent, debout. Au sol, un grand drap blanc est étalé et entouré de torches tandis qu’un peu plus loin, un feu est déjà allumé. Sur le drap, un sac qui doit contenir des jouets pour agrémenter la soirée. Je reconnais vite les deux hommes, il s’agit de Mathieu et David. C’est à mon tour de sourire, je sais qu’avec ces trois-là, je vais sûrement prendre mon pied. Le cadre est juste parfait : le soleil qui se couche paisiblement bercé par la musique du bruit des vagues. Un peu de poésie avant la baise, ça ne peut pas faire de mal. Je salue mes deux autres amants du soir puis je retire mes chaussures et mes chaussettes avant de venir me placer au centre du drap. Face à moi, les trois garçons me regardent avec gourmandise. Alex brise le silence :
— Allez, déshabille-toi. Mais fais ça bien, prends le temps de nous donner envie de te rejoindre.
Je leur offre mon regard le plus lubrique et je fais doucement glisser les bretelles de ma robe le long de mes épaules. Vu que je suis légèrement vêtue, je me retrouve rapidement nue. À poil, sous les yeux gourmands de trois hommes et de surcroît, dans un lieu public, sur une plage où l’on pourrait être surpris, beaucoup de femmes, à ma place, seraient mal à l’aise, bien gênées. Mais ce n’est pas mon cas. Ma nudité ne me pose aucun problème, j’assume mon corps et mon cul, je suis tout à fait à mon goût. De plus, voir dans les yeux de ces mecs un tel désir en me regardant, ça me rend folle d’excitation. À ce moment-là, mon attitude n’est clairement pas celle d’une soumise : j’ai la tête haute, le regard fier et brûlant. Ça me donne la même impression que la dernière fois, pendant "la grande soirée", d’une certaine manière, je sens que c’est moi la boss. Ils sont trois, juste pour moi. À moi seule je peux et vais satisfaire mes trois amants du soir. Vous trouvez que c’est une position inférieure, vous ?! Alors, oui, je vais être malmenée, maltraitée, baisée, défoncée, déglinguée, bourrée, fessée, double-pénétrée, humiliée, etc. Mais tout ça pour MON plus grand plaisir. Alors oui, il sera partagé avec eux, mais peu importe, je vais prendre mon pied en me laissant aller, diriger, dominer.
Alex, simplement vêtu d’un boxer, à l’instar de ses potes, s’approche de moi et attache à mon cou le collier habituel tout en gardant la laisse en main.
— Ça va être sympa de faire joujou avec ma petite chienne, sur la plage. Je te sens tout excitée par le grand air. Me murmure-t-il. — Compte pas sur moi pour aboyer en tout cas !! Réponds-je aussi doucement.
Alex étouffe un rire après cette petite réflexion. Il me claque la fesse et s’adresse à nouveau à moi mais à haute voix cette fois :
— Aujourd’hui, tu vas découvrir les joies du paddle ma petite salope !
Du paddle ?!?! Il se fout de ma gueule ?! Je ne suis pas venue ici pour me trimballer à poil sur une planche, avec une pagaie ! Il s’aperçoit de mon regard surpris et il sourit. Il me tend la laisse et il se dirige vers son sac. Il plonge sa main à l’intérieur et en sort un objet puis il revient vers moi et me le montre. C’est une sorte de planche de bois clair équipée d’un manche. Sur la partie la plus évasée, il y a quelques trous. Ça ressemble à ses planches avec lesquelles on tapait les élèves dans les écoles strictes anglaises (j’ai vu un film où il y a ça). Je regarde l’objet, puis Alex à nouveau. Il sourit encore et précise :
— C’est ce qu’on appelle un paddle, vois-tu.
C’est à mon tour de sourire même si je sais que cet objet va sûrement m’infliger de violentes douleurs. La douleur se trouve être la meilleure amie de mon plaisir dans nos sessions. L’une ne va pas sans l’autre. Le tiercé gagnant, c’est douleur, plaisir et lâcher-prise. Et je sais qu’il y a encore beaucoup à découvrir. Malgré tout ce que nous avons déjà fait avec Alex, il me reste pas mal de trucs à essayer encore, dans le cadre de mes limites bien sûr. Mais nous verrons cela plus tard. Pour le moment, je vais donc tester ce paddle. Par contre, nous ne sommes pas chez Alex, dans sa salle de jeux, donc nous n’avons pas accès à autant de jouets que d’habitude. Toutefois, Alex a quand même pensé à ramener quelques objets. Connaissant mon goût prononcé pour la sodomie, il a pris soin de prendre un plug avec lui, c’est d’ailleurs par cela que nous allons commencer. Il m’ordonne de me mettre à quatre pattes, le cul bien ressorti. J’obéis sans moufter et alors que je pense que les attouchements vont bientôt démarrer, David s’approche de moi et me présente un bandeau.
— On te l’enlèvera un peu plus tard si tu le souhaites, explique Alex. Mais je pense que ça peut être intéressant pour toi de te concentrer uniquement sur ce que tu ressens et pas sur ce que tu vois.
En général, je préfère voir ce qui se passe mais après tout, pourquoi pas. Nous avions déjà fait cela au tout début, mais nous n’étions que tous les deux et c’était dans la pièce secrète. Ici, en extérieur (et quel extérieur !), avec trois hommes en plus, ça peut s’avérer tout à fait excitant. Je ne proteste donc pas. Mes yeux sont couverts et David serre et noue le bandeau autour de ma tête. Me voilà plongée dans le noir et, presqu’immédiatement mes autres sens s’en trouvent plus développés. J’entends chaque pas de mes amants sur le drap étendu, les crépitements des flammes, le bruit des vagues qui embrassent la plage. Je sens l’odeur du feu, le parfum de l’océan et des pins. Je sens le goût iodé du sel sur mes lèvres, et puis, la douce brise sur ma peau nue, le sable à travers le tissu. C’est une tout autre expérience que la dernière fois pour le coup et c’est autrement plus agréable. C’est déjà extra alors que ça ne fait que commencer.
Je sens alors les mains d’Alex frôler mes fesses. C’est bon… De son pouce, il frotte légèrement mon petit trou et s’y enfonce un peu. Nouvelle étape : je sens qu’il fait couler un peu de gel lubrifiant sur ma rosette. Alex me claque la fesse et puis se décide à m’enfoncer le plug maintenant qu’il a bien travaillé mon anus. Le jouet est rapidement mis en place, les choses sérieuses vont bientôt commencer. Mon "domin-amant" me demande si je suis prête et je réponds oui. Je reçois donc le premier coup de paddle en plein sur la fesse droite. OUCH ! Ça pique !! Et en plus, ça fait vibrer le plug. Soudain, je sens que ça bouge à côté de moi ; je pense que silencieusement, Alex donne des consignes aux deux autres. Ainsi, l’un d’eux (Mathieu si je ne me trompe pas) se met à jouer avec mon clitoris et de son autre main, à malaxer mes seins et à pincer mes tétons. David, quant à lui, se positionne devant moi, relève ma tête en tirant mes cheveux puis il m’offre sa queue à sucer. Je ne me fais pas prier et je l’embouche directement. Alex, caresse ma fesse droite et frappe la gauche avec la planchette de bois. Je gémis mais mon cri est étouffé par le sexe qui remplit ma bouche. À partir de là, tout s’enchaîne : Alex alterne les coups et les caresses ; Mathieu se déchaîne sur mon clito et mes seins ; le plug fait son œuvre grâce aux coups de paddle et j’essaye, malgré tout ça, de sucer David, tant bien que mal. Au bout de quelques minutes, je ne tiens plus. Je dois sortir la bite de David de ma bouche pour exprimer pleinement mon plaisir et jouir puissamment. Dans une imitation du spectacle qui a lieu derrière moi, ma peau est comme une plage, ma mouille comme les vagues qui l’envahissent. Je ne parviens plus à rester dans cette position et je m’effondre sur le ventre, essoufflée. Plus je me remets de mon orgasme, plus la douleur sur mes fesses se fait plus nette. Alex caresse doucement mes fesses, ses mains semblent fraîches tellement mon cul est chaud. Il retire le plug tout en continuant ses caresses et me dit :
— J’ai prévu un peu de pommade apaisante. Je t’en mettrai tout à l’heure si tu en ressens le besoin. Mais comme tu t’en doutes, ce n’est pas encore terminé alors en attendant que tu reprennes ton souffle, je vais déjà te passer ça sur les fesses. Attention, ça va faire froid.
Il dépose alors ce que je pense être des poches de glace sur mes fesses douloureuses puis il me masse avec. L’effet est immédiat et j’apprécie grandement cette attention. Il a bien fait de passer me voir à Lacanau me dis-je à cet instant. Quelle nouvelle expérience ! Quelle jouissance ! C’était puissant. Bon, les ami(e)s, je ne vais pas vous raconter en détails tout ce qui s’est passé par la suite mais ça reprend beaucoup de pratiques que nous avons l’habitude de faire. Les trois mecs s’occupent de moi ou bien c’est moi qui m’occupe d’eux, suivant les points de vue. J’ai droit à de savoureuses double-pénétrations, triples même, avec ma bouche ; de la baise, de la sodomie, des masturbations, fellations et cunnis… tout y passe. Bien évidemment, tout cela s’accompagne de coups divers (à mains nues ou à la cravache), de tirages de cheveux, de pincements etc. Un délice quoi et dans un décor de rêves en plus (dont j’ai pu profiter après que les garçons aient retiré mon bandeau). Ça se termine par moi, allongée sur le dos et belle comme tout, entourée des trois mecs qui jouissent et déversent leurs spermes sur mon corps ; du cou jusqu’à à la chatte, j’en suis couverte. Alex m’aide alors à me redresser puis à me lever.
— Bon, les gars, on va se faire un petit bain de minuit (façon de parler, il est plus tôt que ça en fait). Ça nous fera du bien un peu de fraîcheur ! Allez, bougez vous !
Je les sens moins gaillards que moi mais ils me suivent quand même. Ils me doivent bien ça, non mais ! La baignade est de courte durée mais c’est tout de même très sympa de pouvoir se jeter dans l’océan, à poil. Tout comme il est très agréable de pouvoir se réchauffer auprès du feu en sortant de l’eau. Une fois que nous sommes secs, Alex me passe la pommade sur les fesses et me laisse le tube avant qu’on se rhabille. Nous remballons nos affaires puis nous faisons le chemin de retour jusqu’au parking, pas tout proche donc, en discutant le long de la plage. Cette petite parenthèse salace dans mon séjour chez les parents me fait beaucoup de bien (et de mal un peu aussi, au cul en tout cas). Je salue les garçons et je rentre chez mes parents en voiture. Sur la route, je me surprends à penser à Arthur… que fait-il ce soir me demandé-je. _________________________________
(Arthur) Pendant ce temps, à Bayonne…
Ce soir, je vais voir Anaïs. Elle m’a invité à manger et j’ai accepté. La situation est clarifiée et apaisée à présent donc j’y vais avec plaisir. Je ne planifie rien du tout, nous verrons bien comment la soirée se déroulera. Ce dont je suis sûr c’est que je n’éprouve pas de sentiments amoureux pour elle. Mais pour le coup, et en accord avec ma volonté de changer un peu, d’évoluer, je n’en fais pas un obstacle pour ce qui pourrait se passer ce soir. Par contre si jamais il doit se passer quoi que ce soit, je serai clair et honnête sur ce point avec Anaïs. Je ne veux pas me jouer d’elle, en aucun cas.
J’arrive chez elle quelques minutes après. Quand Anaïs vient m’ouvrir la porte, je remarque tout de suite qu’elle est particulièrement bien apprêtée ce soir. Rien de provoquant, juste sexy et joli à la fois. Nous buvons l’apéritif puis nous dînons dans une vraie bonne humeur non feinte et spontanée. Cette fille est vraiment super sympathique, pour sûr elle deviendra une amie proche. Et en plus je sais que Willow l’apprécie aussi donc elle se greffera bien au groupe. En plus, elle est avenante et toujours de bonne humeur. Nous discutons sur son canapé en prenant une bière, elle a mis un peu de musique en fond.
— Mais dis donc, me dit-elle en souriant, entre l’apéro, le vin et la bière d’après manger, tu ne vas pas pouvoir rentrer chez toi ce soir. — Ah, réponds-je sur le même ton, effectivement. Comment je vais faire ? — Mais tu peux dormir ici si tu veux… il y a le canapé.
Elle me lance un regard malicieux puis se jette sur moi pour venir m’embrasser. Cette fille est toujours aussi entreprenante et directe. Et, ce n’est pas pour me déplaire. Je me laisse donc aller et je lui rends son baiser, un baiser très très chaud. Alors qu’elle commence à déboutonner ma chemise, je lui précise toutefois :
— Écoute, je ne vais pas te mentir. Ce sera sans lendemain. Enfin, ce que je veux dire c’est qu’on ne se mettra pas en couple ensuite. — Oui je sais, t’inquiète. Je ne vais pas t’épouser. Mais j’ai envie de toi alors laisse-moi finir ce que j’ai commencé.
Cela peut paraître idiot mais je préfère dire les choses, être clair. Et j’espère qu’Anaïs ne se fait pas de fausses idées. En tout cas, elle est très excitée, ça c’est certain. Elle finit donc de retirer ma chemise et vient embrasser mon torse, puis elle descend jusqu’à mon nombril. Naturellement, elle ne s’arrête pas là ; elle défait les boutons de mon pantalon, le baisse juste un peu, avant de sortir mon sexe de mon boxer. Elle me masturbe quelques secondes puis, tout en me lançant un regard des plus coquins, elle se penche pour prendre mon gland en bouche. Elle m’offre une superbe fellation avant de se reculer sur le canapé et de commencer à ouvrir sa robe. Je ne la laisse pas terminer parce que je tiens à la déshabiller moi-même. C’est pratique ces robes qui se boutonnent sur le devant, ça se retire très facilement. À mon tour, je viens flatter son cou, sa poitrine et son ventre de mes doigts, de ma bouche, de ma langue… et à mon tour, je lui donne du plaisir en lui prodiguant un cunni. J’aime beaucoup cette pratique, vraiment beaucoup. Et j’aime les préliminaires d’une manière générale. J’adore chercher et trouver ce que ma partenaire peut aimer le plus, trouver le bon geste, la meilleure façon de faire. Tant et si bien que c’est elle, ne voulant pas jouir de suite, qui me demande d’arrêter de la lécher. J’obéis à contre cœur, ou à contre bouche plutôt.
— J’ai envie de te sentir en moi, annonce-t-elle. — J’ai très envie de toi aussi. Tu as un préservatif ?
Elle me montre alors une petite boîte sur la table de salon, juste là et elle me fait un clin d’œil. Elle avait tout prévu me dis-je alors, mais je m’en fiche, elle a bien raison après tout. Je finis de retirer mes vêtements, j’enfile le préservatif et je me positionne entre les jambes de la belle Anaïs. Nous nous embrassons avec sensualité et gourmandise tandis que je joue avec mon sexe contre le sien. Je la fais patienter un peu tout en me frottant à elle. Enfin, je la pénètre en douceur mais entièrement ; elle pousse un petit gémissement charmant, je l’embrasse dans le cou. Elle pose ses mains sur mes fesses pour encourager et accompagner mes va-et-vient. Nos corps s’épousent et nos langues se lient… Nous allons passer un beau et chaud moment, c’est certain.
Un peu plus tard dans la soirée, nous sommes désormais dans le lit d’Anaïs. Après nos ébats sur le canapé, nous avons discuté un peu en regardant vaguement un film puis nous sommes allés nous coucher et avons repris nos coquineries. Après quoi, Anaïs s’est endormie contre moi, la tête sur mon torse. Je suis fatigué moi aussi, mais je ne dors pas encore. J’ai passé une excellente soirée, Anaïs est extra et nous avons pu nous lâcher et nous donner beaucoup de plaisir. Pourtant, à cet instant, la main dans ses cheveux, ce n’est pas à elle que je pense… Je me sens un peu coupable même si j’ai été clair avec Anaïs. Je chasse Willow de mon esprit, je sais bien que ce n’est pas possible entre elle et moi, qu’on risquerait de gâcher une belle amitié et puis je ne sais pas, de toute façon, si elle pourrait m’envisager autrement que comme son meilleur ami. Stop ! J’arrête de penser à ça et je profite du moment avec mon amante. Je ferme les yeux et je la serre contre moi. Je m’endors… _________________________________
(Willow) Le lendemain matin :
Je me réveille dans le lit qui m’a connue adolescente et jeune adulte, dans cette chambre qui m’a vu grandir, aux murs encore décorés de posters et photos de mes jeunes années. Je traîne un peu dans le lit, encore marquée par les événements de la nuit. C’était tout de même une sacrée séance hier soir, sur la plage et mon corps s’en ressent. J’émerge petit à petit, le sourire aux lèvres. Quand je descends, les parents sont déjà levés, je me prépare un petit déjeuner en répondant aux questions de ma mère sur ma soirée d’hier. Que dire ? Bah, quelques petits mensonges innocents et sans conséquence. À quoi bon leur raconter dans les détails ce qu’il s’est passé ? Il vaut bien mieux que je me contente de ma petite histoire, c’est mieux pour tout le monde. Aujourd’hui, nous avons prévu une petite sortie, nous allons faire le tour du bassin d’Arcachon, et visiter un peu les alentours puis nous mangerons au Cap-Ferret. Ensuite ce sera sûrement baignade et bronzette. Mes parents ont invité mes cousines à venir avec nous, ils avaient peur que je m’ennuie un peu. La journée devrait être bien sympathique en tout cas. Il ne me reste que deux jours avant de rejoindre Bayonne et seulement quatre semaines avant de repartir en Opex. Je compte bien profiter de ces derniers jours…
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