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Willow, soumise atypique

Chapitre 20

Binôme

Hétéro
Cette discussion est utile même si je l’appréhende un peu. Je n’ai aucune idée de ce qu’il va pouvoir me dire mais au moins le massage sur mon épaule me fera du bien. Nous nous isolons dans une pièce peu éclairée, la pénombre qui y règne donne à cette salle une atmosphère douce, apaisante. Arthur me demande de m’asseoir sur une chaise et de dégager mon épaule. Pour lui faciliter la tâche, je retire carrément mon t-shirt, je ne suis pas plus gênée avant que maintenant de ce côté-là. Je baisse ensuite la bretelle de mon soutien-gorge afin de dégager complètement mon épaule douloureuse. Je sens la présence d’Arthur dans mon dos puis, doucement il pose ses mains, préalablement enduites de pommade, sur ma peau. Elles sont chaudes et puissantes, j’en oublie la fraîcheur de la crème apaisante tant ce premier contact est agréable. Mais je me perds… Si je commence comme ça, la discussion va s’avérer compliquée. Je ferme les yeux pour me concentrer sur mon bien-être, Arthur commence ses mouvements ; le massage est lent et prononcé à la fois. Il s’applique à sa tâche, comme dans tout ce qu’il entreprend. Je me demande alors s’il oserait descendre une de ses mains sur ma poitrine mais la réponse est évidente, jamais il ne se permettra de me toucher de la sorte sans mon consentement clairement exprimé. Au lieu de ça, il brise le silence :
— Est-ce que ça te fait du bien ? — Oh… oui. Énormément. Ça soulage vraiment. — Bon, tu veux qu’on reparle de ce qui s’est passé juste après l’assaut ? — Il faut bien oui. — Attends je vais m’asseoir aussi alors.
Ce faisant, il prend une chaise et vient se positionner en face de moi. J’appréhende mais l’ambiance générale et le fait qu’Arthur semble très calme m’apaise. Il s’installe, pose ses mains sur mes genoux puis il reprend la parole :
— Bon. Je ne vais pas te mentir, je ne vais pas y aller par quatre chemins et je vais assumer ce que j’ai fait, ce que je pense et ce que je souhaiterais. Aujourd’hui Willow, tu es plus pour moi que l’amie que tu es depuis longtemps déjà. J’aimerais plus, je pense qu’on peut créer quelque chose de beau et de fort entre nous. En s’apportant l’un à l’autre, nous trouverons un réel équilibre à mon avis. Je pense qu’on devrait essayer d’être binôme dans le quotidien aussi, partenaires de vie. Ce baiser représente ce dont j’ai envie pour nous deux à l’avenir, c’était à la fois une sorte de déclaration en même temps que l’expression de la joie de la réussite de tes tirs et de la mission. Cette joie intense à fini de me libérer en quelque sorte et m’a autorisé à faire ce que je désirais depuis quelque temps. J’ai beaucoup réfléchi, ça ne sort pas de nulle part et ce n’est pas sur un coup de tête. J’accepterai ta décision quelle qu’elle soit mais je me devais de te parler de ça, de ce que j’ai au fond de moi. — Et bien… c’était complet dis donc… Je dois bien dire que pour une fois ma grande gueule se fait un peu petite. Je ne sais pas vraiment quoi te répondre exactement mais je vais essayer quand même et je vais être sincère aussi. Je… je me pose des questions depuis quelques semaines, je… enfin comment dire… je te vois différemment par moments. Mais je ne sais pas ce que je veux vraiment. Ce baiser m’a chamboulée, je ne peux pas le nier. Mais le couple, carrément ? Je ne sais pas trop. Et puis il y a des choses dont il faudrait parler quand même si ça devait se faire… — Et bien, parlons-en ! Dis moi ce qui te pose question et je répondrai point par point. — Tu as bien réfléchi à tout ça je vois. Alors déjà, il y a la question du taf. Comment faire ce métier, si dangereux, si risqué, en étant en couple. Imagine si l’un de nous se fait prendre par l’ennemi, comment on réagira ? Est-ce qu’on gardera le calme qu’exige ce genre de situation ? Est-ce qu’on obéira aux ordres qu’on nous donnera ? — Bah, si tu regardes objectivement la situation, ça ne change pas grand-chose selon moi. Quand tu as été blessée, j’étais hyper inquiet, ça ne m’a pas empêché de faire ce que je devais faire. Notre relation amicale est ultra forte, je serai inquiet exactement de la même façon qu’on soit en couple ou pas. Quant aux ordres, te connaissant, tu les écouteras si tu les juges opportuns, quelque soit le statut de notre relation. — Admettons mais par contre si on est amenés à se séparer, ça pourrait poser problème… — Tu penses au pire là. Je ne me mets pas avec une personne en réfléchissant à ce qui se passera si je la quitte. Mais, là aussi notre amitié me semble suffisamment forte pour survivre à ça, si ça devait arriver. Nous sommes intelligents et surtout de vrais pros, le travail restera une priorité quoi qu’il advienne. — Tu as réponse à tout dis donc ! Réponds-je en souriant. Mais j’ai d’autres trucs qui me tracassent. Le couple en lui-même, tu sais que ce n’est pas vraiment mon truc à la base. Alors oui je songe à me poser mais tu voudrais que je renonce à tout ce que je fais actuellement ? Je ne dis pas que je voudrais tout continuer pareil ni tout arrêter, je n’en sais rien pour le moment mais que penses tu de tout ça, toi ?— C’est une bonne question. Moi aussi je réfléchis à pas mal de choses ces temps derniers. Je cherche par exemple à m’ouvrir plus, à élargir mes idées, notamment sur le couple et le sexe. Je crois qu’on pourrait trouver une forme d’arrangement, sur lequel on serait tous les deux d’accord. — Mmmh oui mais c’est-à-dire ? Et puis ça reste des mots, dans les faits, est-ce que ça fonctionnera vraiment ? — Pour ta deuxième question, je ne peux rien garantir, il va falloir que tu me fasses confiance et que je te fasse confiance. Pour la première, si je ne me trompe pas, je pense que celle qui compte vraiment c’est ta relation avec Alex. J’ai bien compris que c’est au-delà d’un simple plan cul, que vos rencontres sont importantes pour toi, qu’elles te font du bien, même moralement. Bref, en gros, par exemple, je pourrais tout à fait comprendre que tu continues de le voir de temps en temps. Je n’irai pas jusqu’à imaginer un trouple, je crois que ça se dit, mais ça pourrait être une solution. Voilà, ce que je veux vraiment c’est ton bonheur, moi. Je pense qu’on pourrait faire un très bon couple et qu’on a beaucoup à s’apporter l’un à l’autre, j’ai des sentiments pour toi et je ne veux pas les cacher. Et en même temps je ne veux pas te priver d’une activité qui te fait du bien, de ton yoga comme tu dis si bien. Le tout c’est qu’on se parle, que les choses soient claires et qu’il n’y ait ni mensonges, ni tromperies. — Tu as bien fait le tour de la question. Il est vrai que je ne me vois pas arrêter les séances avec Alex pour le moment. — Tu sais, j’y ai beaucoup réfléchi. Je ne voulais pas t’en parler sans avoir examiné avant ce dont je me sentais capable ou pas et comment je voyais notre relation possible. Le baiser de tout à l’heure n’était pas prévu mais il a provoqué cette discussion et j’en suis content. Je crois sincèrement qu’on a tout à gagner à essayer et peu à perdre en cas d’échec. — Écoute, j’entends tout ce que tu me dis et je ne suis pas insensible à cette idée, je le reconnais aussi. Mais, comme tu dis, tu as eu du temps pour y réfléchir et moi, pas vraiment. En tout cas, pas de l’envisager comme quelque chose de possible dans l’immédiat. Laisse-moi un peu de temps pour y réfléchir s’il te plaît, je ne veux pas prendre cette décision à la légère.
— Mais bien sûr Willow, prends ton temps. Je voulais que tu saches où j’en suis mais je ne te mets aucune pression. — Merci Arthur. Je ne te ferai pas mariner trop longtemps, t’inquiète. — Je sais, je te connais bien. Et si tu as besoin d’en reparler alors n’hésite pas non plus à venir me voir.
Et bien, voilà une conversation qui n’était pas du tout vide ni inutile. Arthur a été très direct et très honnête sur ses désirs d’avenir avec moi. Je dois faire attention de ne pas le blesser, c’est pour ça que je veux y penser seule et sans influence d’abord. Après cet intermède "soin et papotage", il nous faut retourner à la soirée, nous mêler aux furieux. Arthur se conduit exactement comme à son habitude, et ça me rassure, il joue simplement à me balancer des clins d’œil de temps en temps ; ça m’amuse. Il se lâche vraiment en ce moment mon binôme. C’est un mec bien, le mec bien même, mais ça ne veut pas forcément dire que notre couple sera une belle réussite. On verra bien… ________________________________
17 jours plus tard, à Chypre :
Dans le ciel de cette soirée aux accents estivaux, le soleil orangé, tel une pièce de monnaie cuivrée, s’apprête à entrer dans le juke-box méditerranéen afin de déclencher la douce musique de la nuit étoilée. Le crépuscule, ici, à une teinte toute particulière. Le ciel époustouflant rosit comme par l’effort qu’il semble fournir pour retenir l’astre souverain. Mais ce dernier ne veut rien savoir et il s’enfonce dans un autre azur, plus silencieux, plus reposant.
Ouais bon, le soleil se couche quoi… Ça doit vous rappeler quelque chose, non ? Mais si voyons, c’est comme ça que commençait mon histoire. Me voilà donc revenue à Chypre sur la même plage où vous m’avez connue. Comme toujours, au retour d’une Opex, on passe quelques jours ici pour décompresser et retrouver les habitudes d’une vie moins "militaire". Ah oui, j’imagine que vous voulez savoir ce que j’ai finalement répondu à Arthur. Ok ok, alors, je lui ai dit d’aller se faire foutre et que jamais il ne me toucherait ! Mais non, pas du tout ! Je suis simplement retournée parler avec lui et après ça, je lui ai dit que j’étais d’accord pour qu’on essaye de se mettre en couple. J’ai vraiment envie de stabilité et Arthur est un mec bien, beau gosse (et c’est important quoi qu’on en dise), respectueux, joueur, cultivé etc. Je ne peux pas nier, et vous l’avez remarqué aussi, que mon regard sur lui avait changé depuis quelques semaines. Le baiser puis son discours ont fini de me faire basculer du côté clair de la force (un peu de Star Wars, ça ne fait jamais de mal). Me voilà donc, moi, Willow, rouquine délurée et aventureuse, en couple. Nous ne l’avons pas annoncé à qui que ce soit pour le moment et nous n’avons pas encore couché ensemble, une base militaire en Opex, ce n’est pas vraiment l’endroit idéal pour une première fois. Nous avons juste pu échanger quelques savoureux baisers à l’abri des regards. Mais ici nous sommes plus tranquilles, Chypre, c’est un joli cadre pour une première fois…
Je suis sortie de mes pensées par la main d’Arthur qui s’infiltre sous mes bouclettes rousses. Il masse doucement ma nuque puis écarte ma chevelure de feu et vient embrasser mon cou. Sa main caresse mon dos à présent tandis que je pose la mienne sur son genou. Assis l’un contre l’autre, dans l’herbe, face à ce coucher de soleil, nous sommes bien et l’ambiance se trouve être très romantique… bientôt érotique. Je tourne mon visage vers lui et nous nous regardons dans les yeux. Quel regard quand même ! Je suis presque sûr qu’il se dit la même chose que moi à cet instant. Nous nous rapprochons encore un peu et nos lèvres s’unissent. Le baiser est doux puis il se fait plus langoureux, plus coquin même. Les mains se baladent sur les corps, par-dessus les vêtements. À ce moment-là je le sais, Arthur va passer à la casserole ce soir !! Notre première fois se fera ici, à l’hôtel, un peu comme si nous étions en vacances. Laisse toi aller Willow, ne réfléchis pas trop. Laisse faire. Les caresses se font plus précises jusqu’à ce qu’Arthur me bascule sur l’herbe et se place au-dessus de moi. Je passe mes mains sous ses bras pour le tenir par les épaules, je sens son sexe appuyé contre le mien malgré nos vêtements. Nous nous embrassons encore à plusieurs reprises, entrecoupés de quelques regards et sourires complices. Il me glisse à l’oreille, tout en douceur :
— J’ai envie de toi, Willow… — Viens, on rentre à l’hôtel.
Nous nous relevons puis nous filons à l’hôtel, pressés de nous donner l’un à l’autre. Nous traversons discrètement le hall pour ne pas être vus par les copains et enfin, nous atteignons la chambre. La porte claque, Arthur se jette sur moi : bisous, étreintes, caresses, le moment est ultra chaud. Je lui demande alors d’aller m’attendre sur le lit tandis que je pars à la salle de bain pour lui préparer une surprise. Je passe par ma valise pour prendre ma nuisette la plus sexy ainsi que la surprise que je lui réserve en plus. Je me change rapidement et quand je reviens dans la chambre, Arthur m’attend sur le lit, en boxer. Wouah, il est quand même grave bien gaulé le mec ! Je vais me régaler ! Et en même temps ça me fait tout drôle, l’espace d’un instant de me dire que je m’approche en déshabillé, de celui qui était il y a encore peu, mon binôme, mon meilleur ami, mon frère même. Mais je suis en appétit sexuel alors rapidement je mets ça de côté (pour le moment en tout cas). Je monte sur le lit, debout, et, lentement, lui montre comment je suis canon avec ma tenue de nuit. Je me retourne et, peu à peu, je relève ma nuisette pour lui dévoiler lentement ma petite surprise. Je vois ses yeux briller à la vue de ce que je lui fais découvrir. Je porte un très joli et très caliente harnais noir en cuir. Il y a plusieurs lanières de cuir qui se croisent et forment un joli contour sur mon cul. En plus il met impeccablement mes fesses en valeur (déjà que même sans ça…). Je finis de retirer ma nuisette et je lui monte dessus. On se bouffe du regard au fur et à mesure que nos lèvres se rapprochent. Enfin, on s’embarrasse. Nos yeux se ferment, mes seins s’écrasent sur sa poitrine, nos langues se mêlent, nos mains se font baladeuses. Soudain, il me renverse pour prendre la place au-dessus puis il m’embrasse fougueusement. Bon, je crois qu’il est temps que je lui laisse la parole… ________________________________
J’ai pris le dessus sur la situation. J’essaye d’avoir l’air très sûr de moi, pas que je doute réellement de mes capacités mais après avoir assisté à la grande soirée chez Alex, j’espère que j’arriverai à contenter la sublime Willow. Je l’embrasse encore une fois puis je descends légèrement mon visage pour venir continuer les baisers dans son cou. Je saisis ensuite ses seins… comme ils sont fermes et doux à la fois. Je ne résiste pas à l’envie d’y goûter. Et je n’en reviens pas, ils sont savoureux, sa peau a un parfum sucré qui me ferait presque tourner la tête. Je resterai bien ici encore plusieurs minutes (voire plus) mais je dois continuer mon chemin lubrique. Ma langue parcourt donc son ventre plat, prenant le temps de jouer un peu tandis que mes mains caressent tour à tour ses seins et ses cuisses. Je veux lui faire du bien, lui faire du bien à ma façon. Je l’ai vu à l’œuvre, en direct et en vidéo, je sais bien le genre de rapports qui peuvent la faire vibrer. J’avoue que d’un côté ça me met la pression mais je pense que c’est un kif particulier, un truc qu’elle aime faire pour se lâcher, s’oublier. Je ne veux pas être que ça pour elle, je veux être plus. Je veux qu’elle soit ma compagne au quotidien. Attention, ce n’est pas parce que je ne pratique le BDSM que je suis un mollasson, j’aime les rapports énergiques et sauvages même par moments, mais sans violence, dans un mélange subtil de folie et de tendresse. Alors je ferai les choses à ma façon, et si elle aime, nous pourrons aller loin ensemble. Je le souhaite en tout cas. Mais il faut que j’arrête de réfléchir, ce n’est plus le moment, j’ai mieux à faire et je dois rester concentré sur elle, ses réactions, son plaisir.
Enfin, j’atteins son mont de Vénus, dernière petite colline avant de plonger dans les gorges coquines de la belle Willow. Elle est entièrement épilée mais je le savais, forcément. Je saisis ses hanches avec fermeté puis je laisse disparaître mon visage entre ses cuisses, ma langue frôle son sexe, ses lèvres que j’observe déjà brillantes de cyprine. Il faut savoir que j’ai une sorte de passion pour le cunni, j’aime vraiment ça, on ressent tellement le plaisir de sa partenaire de cette façon, c’est grisant. J’aime particulièrement jouer de différentes façons dans cette pratique, trouver ce qui plaira le plus, le bon geste, la bonne cadence etc. Ma langue se fait plus précise, plus exploratrice. Mes lèvres s’appuient contre celles de son sexe et la pointe de ma langue vient toucher son clitoris. Aussitôt, je suis saisis par le goût divin de cette partie plus intime de son corps, décidément elle est savoureuse de partout. Je lape doucement son joli bouton tandis que mes mains relâchent ses cuisses pour entrer dans le game. Je caresse ses jambes, ses hanches, son ventre, j’en monte une jusqu’à sa poitrine et fais descendre la deuxième à l’entrée de sa vulve. Son parfum, son goût me rendent fou, j’ai envie de la dévorer, mais je garde le contrôle. Ma langue se balade un peu un peu plus bas, dans ses replis humides, puis revient se frotter à son clitoris. Je lèche, je palpe, je suce parfois. Mes doigts se font plus aventureux à leur tour ; j’ose un doigt puis deux dans son antre brûlant et plus haut, de mon autre main, je prends son sein pour le serrer et jouer avec son téton. Je sais qu’elle aime ce que je fais, d’abord parce qu’elle mouille beaucoup mais aussi parce que je la sens se tortiller, serrer mon bras et mes cheveux, pousser de petits gémissements. J’accélère progressivement le rythme de mes attentions avant de passer à ce qui devrait, j’espère, la faire basculer définitivement. Mon index et mon majeur vont et viennent en elle, depuis un moment déjà quand je décide de faire glisser mon pouce sur son anus. Je prends un peu le temps (mais pas trop non plus) de m’attarder un peu en surface, tout en continuant à la doigter et la lécher. Peu à peu mon pouce s’enfonce alors dans son anus. Willow gémit plus fort, bouge plus vite… je pense qu’elle…
— Arrête… arrête, supplie-t-elle, en essayant de me repousser.
Je lâche son sein et prends sa main dans la mienne, je la serre fort pour lui faire comprendre que je vais continuer. Elle grogne un peu avant de se laisser aller au plaisir. Quelques secondes plus tard, elle atteint enfin un orgasme qui me ravit mais je ne m’attendais pas à ce qu’il soit si puissant. Elle jouit, gémit, écrase ma main, tremble de partout et déverse dans ma bouche la preuve liquide de sa jouissance. Je calme mes mouvements divers puis relâche sa main avant de décoller ma bouche et de faire sortir mes doigts. À cet instant, la tête entre ses gambettes, j’ai confirmation que je l’aime vraiment. Je l’entends respirer fortement tandis que je me redresse. Elle… ________________________________
Bon je reprends la parole parce qu’il s’enflamme mon petit Arthur. Oh ! C’est mon histoire quand même !! En plus de ça, ce coquin m’a surprise. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre et j’étais même un peu crispée au départ, en voyant celui que je considère comme mon meilleur ami glisser sa tête entre mes jambes. Mais cette crispation s’est rapidement évaporée pour laisser place au plaisir. Et quel plaisir ! Vous me connaissez, je n’ai pas la langue dans ma poche (et bientôt elle sera encore mieux placée) alors je vais être honnête avec vous. Je viens de subir le meilleur cunni de ma vie !! J’ai pourtant connu de bons partenaires, mais là, Arthur décroche le fion-fion, le pompon, pardon. Je vois son visage réapparaître d’entre mes cuisses, mais ça ne me fait même plus bizarre. Maintenant que j’ai joui sous sa langue et grâce à ses doigts, maintenant que je me suis offerte à lui et qu’il s’offre à moi, je ne ressens plus de gêne. Je ne sais pas où on va exactement mais je sais que là, de suite, c’est avec lui que je veux y aller. Tiens, il a l’air de réfléchir, je me demande ce qu’il est en train de se dire, j’espère qu’il ne doute pas de lui parce qu’il a été excellent. Bon assez débriefé, je vais lui montrer de quoi je suis capable ! Il va avoir droit au meilleur de Willow.
— Allonge-toi, mets-toi à l’aise, lui ordonné-je doucement mais avec fermeté.
Il obéit tranquillement et s’étend à l’endroit même où j’étais il y a quelques secondes. Je lui monte dessus, mon entrejambe trempé contre son boxer déformé par la bosse que forme son sexe en érection. Je me frotte à lui comme une petite chatte en chaleur tout en l’embrassant sensuellement. Allez, je ne vais pas le faire trop attendre, d’autant que j’ai très envie de découvrir ce qu’il y a dans son sous-vêtement. Je me laisse descendre à mon tour vers l’objet de mon désir mais je ne veux pas m’y prendre à sa façon ; chacun sa technique. Je vire donc son boxer d’un coup sec puis je saisis son sexe (fort joli et joliment fort) en main. Je n’attends pas une seconde de plus pour le prendre directement en bouche. Il se laisse aller à un drôle de bruit, entre grognement et gémissement, la surprise doublée du plaisir immédiat. C’est puissant et inattendu, c’est tout moi. Je le regarde dans les yeux pendant que mes lèvres enserrent son gland et que du bout de ma langue je joue à le titiller. Une main pour le branler et l’autre qui tient ses testicules, je vais maintenant passer à la deuxième phase de ma fellation magique. Je sais manier la baguette moi, je suis la Hermione Grandejoueuse du sexe. Je sors sa queue de ma bouche ; il me regarde, interrogatif. Je caresse l’intérieur de ses cuisses et le masturbe lentement, après quoi, avec un regard de braise, je me penche pour prendre ses testicules en bouche. Je me montre aussi experte que possible, comme lui avec moi, je lui sors le grand jeu. Quand j’arrête de m’occuper de ses grenades, oups pardon, de ses gonades (déformation professionnelle), je reprends son manche entre mes lèvres pour le sucer à nouveau, je me concentre tantôt sur le gland, comme tout à l’heure, tantôt sur toute la longueur de son sexe, l’enfonçant loin dans ma gorge. Je sais que je le rends dingue, je sens ses cuisses se tendre, son ventre se contracter, son souffle saccadé, ses gémissements retenus… il se retient, j’en suis certaine. Il me prouve peu après que j’ai bien raison, en me serrant le bras :
— Wi.. Willow… Arrête, je vais jouir.
J’arrête ma coquinerie buccale et je lui souris avant de lui répondre :
— Sûr. — J’ai trop envie de toi. — Moi aussi.
Je me positionne à califourchon sur lui, je me saisis de son sexe, si chaud, et le place à l’entrée de ma chatte. Un peu de jeu, comme nous l’avons fait précédemment et puis, peu à peu, je descends mon bassin, laissant sa queue, décidément bien dure, s’enfoncer en moi. On se regarde dans les yeux tout le long de ma lente progression, son regard pétille (je ne sais pas si ça se dit mais je me comprends) et je pense que le mien aussi. Le voilà totalement en moi, je me penche alors sur lui pour qu’on s’embrasse de nouveau. L’alchimie est parfaite, l’amitié surfaite d’une certaine façon. On a franchi le cap, dépassé la limite, sauté le pas, je l’ai suivi dans cette folie et je suis heureuse de l’avoir fait. Les questions et les doutes s’envolent, nous sommes comme deux Légos militaires parfaitement emboîtés. Lego snipers, Lego Lovers. Les mouvements commencent, le tempo part doucement, ses mains, déterminées et puissantes, se posent sur mon cul. Nous sommes synchronisés et nous accélérons le rythme et la force de nos ébats. Je monte et je descends ; je me montre indécente. Mais le Arthur est un sacré coquin, en vrai ! Il bouge bien et il sait utiliser tout son corps, pas seulement sa bite, pour donner du plaisir. Soudain, sans que je le vois venir, il m’attrape par la nuque et me renverse sur le côté, je lâche un petit cri de surprise amusée.
Je me retrouve de nouveau allongée sur le dos, on retourne à la case départ en quelque sorte. Mon binôme se positionne, entre mes jambes, appuyé sur ses mains, il appuie son sexe contre mon pubis. Je n’ai plus envie de jouer cette fois, alors je prends son chibre en main et je l’emmène à la place qui est la sienne. Arthur comprend que je suis pressée et ça le fait sourire. Pfiou, il me donne chaud avec son petit sourire charmeur, ses bras musclés, la sueur qui perle sur son torse. Il se remet à aller et venir en moi avec une belle énergie mais il m’embrasse régulièrement, dans le cou, sur la bouche ; il me mordille l’oreille ; il caresse ma peau ; il me dit que je suis belle. Une sorte de romantisme sauvage l’anime et ce n’est pas pour me déplaire. Je suis bien et lui aussi, je le sens, il n’essaie d’ailleurs pas de s’en cacher. À un moment donné cependant, il ralentit un peu la cadence, il se redresse, me regarde intensément, m’embrasse furtivement et lâche une véritable bombe :
— Je t’aime Willow.
Puis il plonge dans mon cou pour y déposer ses lèvres à nouveau. Je ne réponds rien, qu’est ce que je pourrais dire ? "Moi aussi"? Mais j’en sais foutre rien, moi ! La dernière fois que j’ai dit "je t’aime" à quelqu’un, c’était à un âge où on ne connaît pas la portée de ces mots. Je ne dis rien et pendant ce temps Arthur a repris son rythme, il va même plus vite et plus fort que tout à l’heure. Ses mots rebondissent dans ma tête, comme des balles de flipper, puis ils descendent dans ma gorge passant mes amygdales-flips puis tapent en plein dans mon cœur, ma machine interne fait tilt : toutes mes lumières s’allument. Ses coups de boutoir profonds et puissants me paraissent encore plus délicieux, je le sens mieux en moi, je ressens comme une double et douce brûlure. Le sexe allié aux sentiments, voilà ce qui est nouveau, voilà ce que je ne parviens pas à contrôler. Je ne peux pas lui dire que je l’aime mais il y a bien quelque chose en plus que les autres fois, qu’avec les autres mecs. Je sens que je vais bientôt jouir moi !
Arthur est à l’écoute de mon corps, de mes ressentis, il sait donc que je suis sur le point d’exploser. Il prend mon sein droit dans sa main gauche, me roule une pelle formidablement érotique puis il repart de plus belle. Je gémis de plus en plus fort, il grogne de moins en moins discrètement. Mes ongles se plantent dans son dos quand le point de non-retour m’atteint. Je me laisse aller à un orgasme aussi puissant qu’inédit. Mon mec (ben quoi, c’est mon mec, non ?!) m’accompagne dans la jouissance. Il est comme ça Arthur, il ne me laisse jamais seule, c’est vraiment mon binôme. Je vais vous dire un truc bateau, mais ce moment, pourtant court, paraît interminable, et aucun de nous n’a envie que ça s’arrête. Finalement, la tension redescend lentement, plus que des souffles, quelques baisers rapides, il caresse mes cheveux, je le serre contre moi, nos corps sont chauds et en sueur…
Plus tard dans la nuit, après une pause et quelques mots échangés, nous reprenons le fil de nos ébats. Cette fois, je suis étendue sur le ventre et lui, est allongé sur moi, cette fois encore c’est beau et sauvage. Mais cette fois, nous allons garder un peu d’intimité… je ne vous en dirai pas plus. Allez, zou ! Sortez ! À plus…
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