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Xavier, mon oncle au grand cœur

Chapitre 1

La plus grosse hésitation de ma vie

Inceste
Il est déjà presque 19 heures, et j’attends depuis des heures que mon oncle revienne dans la maison familiale pour le serrer dans mes bras. Nous sommes le 2 juillet, je suis enfin rentrée chez mes parents après plus de deux mois confinés dans ma misérable chambre étudiante, et après quatre mois sans revoir ma famille, je suis la plus heureuse. Mes parents sont venus me chercher à la gare de Lyon, et sur le chemin de notre village, nous avons énormément discuté. Ma mère, Diane, a également beaucoup pleuré de joie d’enfin retrouver sa fille unique, tandis que mon père, David, m’a très longuement parlé de toutes les modifications qu’il a faites dans le potager pendant le confinement.
Et en effet, le jardin entier, qui est quand même assez grand, est devenu son potager, là où avant mon départ, ce dernier ne s’étendait que sur une petite surface, juste assez pour nous fournir nous en fruit et légumes. Maintenant, il vend ses récoltes aux habitants du coin, pratique pour les personnes âgées qui n’ont plus à aller aussi souvent au magasin ou au marché. Mon père, c’est un peu le Superman des retraités de mon village, et il en est fier. Ma mère, qui travaille dans une menuiserie, lui a même construit une petite cabane pour ranger correctement tous ses outils. Il n’y a pas à dire, ils n’ont pas chômé durant les mois qui viennent de s’écouler.
De mon côté... Je n’ai pas été aussi productive qu’eux. Enfermée dans neuf mètres carrés, il était difficile d’avoir des activités, où même de trouver la motivation d’étudier correctement, j’ai bien failli redoubler ma première année de licence d’ailleurs. Mais, au final, j’ai quand même réussi à me bouger les fesses et validé mon deuxième semestre, malgré la situation et différentes sources de frustrations.
La première : ne voir quasiment personne. Dans ma cité universitaire, pas mal de monde ont réussi à rentrer dans leur famille avant le début du confinement, les seuls qui vivaient encore dans la résidence étaient les étudiants étrangers venant de loin, et pour qui ce n’était pas évident de partir en deux-trois jours... Ou alors les gens comme moi qui se disaient « ça va, ça ne va pas durer, dans deux semaines, on est de nouveau dehors » ... Quelle foutue idiote j’ai été !
Par conséquent, la deuxième source de frustration n’a pas longtemps à faire son petit bonhomme de chemin : le manque de contact charnel. Oui, si vous avez lu ma présentation, vous savez que je suis du genre à écouter mes désirs, et que je suis ouverte sexuellement. Surtout que depuis le début de l’année universitaire, j’en ai profité pour expérimenter pas mal de choses, nouer des contacts avec quelques partenaires réguliers. Donc oui, seule dans ma chambre, j’étais en manque, j’assume, et cela ne m’a pas aidée à être productive. Du coup, en voyant mes parents qui travaillent encore à fond sur les travaux de la maison, je me sens un peu coupable, et je me dis qu’il va vraiment falloir que je me bouge durant l’été. Et c’est justement là qu’intervient mon oncle Xavier.
Donc après une après-midi à ramasser quelques fruits et légumes avec mon père, nous nous posons vers 19 heures posés sur la terrasse avec un verre, et nous attendons que mon oncle rentre. Pourquoi « rentrer » ? Parce que cela fait presque quatre mois qu’il vit avec mes parents à cause de son divorce très difficile son ex-femme, au point qu’elle a réussi à lui soutirer leur maison et l’a foutue dehors. Oui, c’est une connasse.
— Il en met du temps tonton à revenir, dis-je en sirotant mon rhum orange.— Oui, mais c’est pour une bonne raison, me dit mon père épuisé par son après-midi. Il a une bonne nouvelle à t’annoncer.— Son ex-femme a eu un accident et elle s’est cassé les deux jambes ?— Tania ! s’exclame ma mère qui ne peut empêcher un rictus de se dessiner sur ses lèvres. Ce n’est pas des choses que l’on souhaite, même à une pourriture pareille.
Je sais, cela peut effectivement sembler cruel dit comme ça, mais il faut savoir que personne ne touche à mon oncle ! Il a toujours vécu à côté de mes parents, et il a donc toujours été présent dans les moments les plus importants de ma vie : quand j’ai appris à nager, quand il m’a aidée à convaincre ma mère de me laisser à ma première soirée à seize ans, ou même quand il m’a soutenue quand j’ai connu le deuil pour la première fois. Bref, mon oncle, c’est véritablement un ange gardien sur lequel je peux toujours compter.
Quand, enfin, je vois sa voiture se garer à côté du jardin, je me précipite à sa rencontre et me jette dans ses bras quelques secondes après qu’il soit sorti de la voiture. Je l’étreins plus fort que je ne l’ai jamais fait, et c’est là que je me rends compte de l’impact de son divorce : il a perdu du poids, et pas qu’un peu. Il n’était pas gros avant toute cette histoire, un petit ventre que je trouvais mignon, mais là, plus rien ; son visage est creusé, et ses yeux ont des cernes bien creusés.
— Je suis ravi de te revoir Tania !— Pareil tonton, tu m’as énormément manqué !— Ta journée s’est bien passée Xavier ? demande mon père après avoir servi son frère épuisé.— Parfaitement ! Nous avons finalisé la transaction aujourd’hui. C’est à moi maintenant, je vais enfin pouvoir vous laisser tranquille.
— De quoi tu parles tonton ?— J’ai trouvé une maison dans le village d’à côté. J’ai signé le bail aujourd’hui.
Mon oncle me tend alors un jeu de clés et les agite devant moi. D’un côté, je suis quand même très contente de savoir que la situation de mon oncle s’améliore, lui qui a été si gêné de venir squatter chez mes parents pendant quatre mois. Mais de l’autre, j’aurais aimé passer l’été avec lui, là, j’imagine qu’il va vouloir rester tranquille et profiter d’un peu de solitude et d’intimité.
— Quand est-ce que tes meubles arrivent ? demande ma mère à son frère. C’est prévu la semaine prochaine, c’est ça ?— Alors... C’est le petit truc dérangeant. Au final, ils arrivent plus tôt que prévu.— Quand ça ?— Demain.— Demain ? Mais on devait aller voir maman le week-end pour son anniversaire !— Je dois t’avouer que j’en ai assez de faire le parasite chez vous, j’aimerais mettre fin à cette situation assez rapidement.— Ça fait quatre mois que tu te sers dans le frigo, on est plus à une semaine près, dit mon père sur le ton de l’humour pour détendre ma mère pour qui les anniversaires sont sacrés.— En plus, tu devras te débrouiller tout seul, nous ne reviendrons que le dimanche soir.— Je pourrais l’aider aussi, comme ça il ne sera pas tout seul.
Mon intervention a donné un sourire sur le visage de mon oncle, mais pas sur celui de ma mère. Elle nous sort alors toute une tirade sur le fait que nous ne serons pas là pour les soixante-quinze ans de grand-mère. Alors, oui, c’est un âge qui se fête quand même et j’aime beaucoup ma grand-mère, mais j’ai vraiment envie de passer du temps avec mon oncle. Et pour ça, j’ai l’argument infaillible :
— Je suis sincèrement désolée pour mamie, mais tu penses qu’elle apprécierait qu’on vienne la voir et qu’au moins l’un d’entre nous ne soit pas là pour aider tonton ?
Et en plein dans le mille ! Ma mère ne trouve rien à redire et se met à siroter son verre en grommelant légèrement.
— Tu as intérêt à au moins l’appeler en face time durant le week-end ! m’ordonne-t-elle en pointant mon téléphone du doigt.— Ne t’en fais pas, c’était prévu.
C’est acter : demain, mes parents partent pour aller voir mamie, et moi, je reste aider mon oncle. Le reste de la soirée se passe dans la bonne humeur. Je parle de mes études à ma famille et de comment j’ai réussi mon année... À l’arrache. Juste avant d’aller me coucher, je retiens mon oncle.
— Tu n’as pas dit toute la vérité aux parents n’est-ce pas ?— Comment ça ? me demande mon oncle surpris.— Si tu veux partir, ce n’est pas juste pour les « soulager » d’un poids en plus, mais c’est aussi parce que tu en as besoin pas vrai ?
Il ne me répond pas, et se contente de me regarder dans les yeux en me souriant.
— Tu as enchaîné ton divorce et le confinement, les deux combinés ont presque fini par te mettre à la rue. Tu as ensuite passé quatre mois avec mes parents sans avoir vraiment l’occasion d’être seul et de prendre du recul. Il n’y a rien d’égoïste à dire à mes parents que tu as besoin d’un peu de solitude, c’est ce que tu m’as dit quand j’ai perdu mon ami il y a cinq ans.— Décidément ma petite Tania, tu es vraiment surprenante. Même ta mère n’a pas réussi à le voir, alors qu’elle est douée pour ça la grande sœur.— Du coup, tu es sûr de vouloir de moi pour t’aider ce week-end ?— Pour rien au monde, je ne voudrais changer d’associé. Bonne nuit ma grande.
Il me donne un de ses habituels baisers sur le front, puis par se coucher pour la dernière fois dans la chambre d’ami de ses parents. Je pars également me plonger dans les bras de Morphée, car le lendemain matin, nous sommes obligés de nous lever assez tôt. Mes parents ont pas mal de routes à faire, et les meubles de mon oncle arrivent vers 9 heures. Plus petite que son ancienne demeure, sa nouvelle maison n’en est pas moins jolie : un petit jardin à l’avant et un plus grand à l’arrière de la maison avec piscine, les murs sont en briques et poutres apparentes, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. C’est la maison de campagne typique, mais qui je trouve a plus de charme que pas mal de maisons que l’on retrouve dans les villes.
Les meubles arrivent quelques minutes après nous, et comme mon oncle s’est tout fait prendre par son dragon... Son ex-femme pardon, il a vraiment dû tout reprendre. De la bibliothèque au plan de travail de la cuisine, en passant par les meubles de salle de bain, il y avait un bon paquet de meubles à monter, et ensuite, il fallait emménager les affaires que mon oncle avait tout de même réussi à garder (vêtements, livres, jeux vidéo, etc.). Non, il n’aurait décidément pas pu tout faire seul en un seul week-end, surtout qu’il passe une bonne partie de la matinée à préparer la piscine.
— Mais pourquoi tu t’occupes de ça d’abord ?— Il faudra bien que je récompense les efforts de ma collaboratrice à la fin de la journée non ? me dit-il avec un sourire sincère.
C’est vrai qu’avec la chaleur qu’il fait en ce moment, je ne dirais pas non à une baignade surtout si nous sommes partis pour bosser toute la journée. Nous commençons par monter le lit de la chambre de mon oncle, ainsi que celui de la chambre d’ami pour que je puisse dormir ici. Il voulait à la base me remmener chez mes parents en début de soirée et revenir me chercher le lendemain, mais c’est hors de question, lui aussi a le droit de se reposer. Nous enchaînons alors avec les (nombreux) meubles de la cuisine pour que nous puissions manger, et alors que la cloche de l’église du petit village sonne 18 heures, nous nous attelons à monter le meuble pour brancher le bel écran 4K que mon oncle s’était payé.
— On ne dirait pas que tu viens de divorcer quand on voit tout ce que tu t’es payé, tu t’es fait plaisir.— Quand mon mariage a commencé à prendre l’eau, j’ai commencé à mettre de côté en sentant que ce genre de chose pourrait arriver. J’ai eu raison, on dirait.— Tu aurais même dû la quitter plus tôt.
J’ai dit ça sur le ton de la blague, mais, et malgré son sourire, je vois bien que cela l’a blessé. Ses yeux ne m’ont jamais menti et ils ne le feront jamais. Je viens donc me coller de nouveau dans ses bras en m’excusant platement, que c’était déplacé et que je regrette.
— Sois honnête Tania, tu l’as déjà appréciée ?— Pour être honnête... Non. Elle n’a jamais rien fait de méchant envers moi bien sûr, mais j’ai toujours senti... Je ne sais pas, comme une distance entre nous. Je n’ai jamais pu vraiment l’apprécier, même quand j’étais enfant.— Alors tu as raison, j’aurais dû la quitter avant. Tous ceux qui ne trouvent pas grâce à tes yeux ne méritent pas d’être dans notre famille.
Je vous assure qu’il m’a réellement dit ça, et cela m’a profondément touchée. À ce moment-là, je ne peux rien faire d’autre que de resserrer mon étreinte. Il m’aime du plus profond de son cœur, et c’est réciproque. Durant cette étreinte, je le sens sangloter, mais je ne dis rien. Malgré son extrême gentillesse, mon oncle est un homme très fier et cela le mettrait mal à l’aise si je dis quoi que ce soit. Je laisse donc passer ce moment de relâchement qu’il mérite amplement, et quand il se desserre de mes bras, il a retrouvé son habituel sourire.
— Bon, je crois bien qu’on a mérité un peu de repos, va enfiler ton maillot Tania, je prépare les collations au bord de la piscine.
Sauf que voilà, je n’ai pas de maillot de bain à ce moment-là. La veille, il m’avait prévenue qu’il avait une piscine, mais bien que j’aie préparé assez d’affaires pour le week-end, je ne pensais pas que nous allions déjà l’utiliser. Pas de soucis, je me change rapidement dans la salle de bain quasiment vide : j’enlève mon soutien-gorge qui retient mon bonnet b depuis le matin, je change de culotte et enfile un tee-shirt large. Si je ne bouge pas trop brusquement, on ne voit pas trop mes seins ballotter. Parfait.Quand je rejoins mon oncle sur la terrasse chauffée par le soleil, il est d’abord surpris de ne pas voir de maillot de bain, mais il s’y fait rapidement. Il s’excuse même de ne pas avoir été plus précis concernant ses projets pour la piscine.
— A une nouvelle vie, dit mon oncle alors que nous trinquons notre rhum orange.— Que tu mérites amplement.
Nous buvons tranquillement notre verre, les pieds dans l’eau et les verres posés sur le rebord de la piscine fraîchement remplie. On fait avec ce qu’on a, nous n’avons pas encore monté les meubles de jardin. Nous discutons également du plan pour le lendemain : maintenant, que les meubles « principaux » sont montés, il va falloir passer à l’utilitaire, et donc les meubles de rangement genre bibliothèque, ou ceux de la salle de bain. Un autre programme bien chargé nous attend donc pour le lendemain, mais nous profitons de cet instant de calme pour nous rafraîchir dans l’eau.
Heureusement, je ne m’habille quasiment qu’en noir, donc avoir le tee-shirt mouillé ne me gêne absolument pas, on ne voit rien en dessous. La forme de mes seins est parfois visible quand il me colle à la peau, mais rien de bien différent d’un maillot de bain classique. Mon oncle lui a un short de bain bleu marine classique qui cache plutôt bien son paquet, et maintenant qu’il est torse nu, je peux vraiment voir qu’il a perdu du poids.
Toujours dans l’eau, nous nous accoudons au bord de la piscine et finissons nos verres, le soleil commence à se coucher rendant la chaleur bien plus supportable. Je peux alors voir que ses cheveux courts, auparavant blonds, sont en train de tourner vers le blanc. Cela ne m’étonne pas, compte tenu de la dose de stress qu’il a dû se manger ses derniers mois.
— On a passé la journée à parler de moi, et toi Tania, ça va niveau rencontre ?— Oui, ça va, je n’ai pas encore de copain « fixe », mais je rencontre des mecs sympas avec qui je m’amuse bien. Mais surtout, continue de ne rien dire aux parents s’il te plaît.
Oui, mon oncle est effectivement au courant de mon activité sexuelle assez active. Il m’a toujours écoutée, même à ce sujet, sans émettre le moindre jugement ni reproche. Je ne lui donne pas tous les détails non plus évidemment, mais il sait que je suis très ouverte tant que mon partenaire est respectueux et sympa.
— Mais du coup, tu as un genre de partenaire précis ?— Non pas vraiment. Ni même d’âge, tant que je me sens bien avec la personne ça peut m’intéresser. Il faut du feeling.— Tu as déjà eu un partenaire plus âgé que toi ? Vraiment ?— Oui, dis-je un peu gêné. Il avait quarante et un ans, juste avant le confinement.— La vache ! Il a mon âge. En effet, tu es vraiment ouverte, je vois ça.— Je ne vois pas pourquoi l’âge pourrait bloquer si c’est juste pour s’amuser. Regarde-nous, on a vingt ans d’écart, mais on est très proche et complice, avec toi, je pourrais aussi.
Il me faut une bonne minute avant de me rendre compte du blanc monumental qui vient de s’installer, et de la boulette que je viens de balancer. Ma voix intérieure me dit alors : « Euh... Tania, ne serais-tu pas un peu conne par hasard ? ».
— Je veux dire que... Je pourrais si nous n’étions pas de la même famille ! Non, attends ! Je veux dire que...
Mais je ne sais pas quoi dire pour me rattraper, la bêtise a été dite, et je ne vois pas comment je pourrais faire pour la modifier. Pire, je viens de sous-entendre que je trouve ça dommage que nous soyons de la même famille, et que si cela n’avait pas été le cas, j’aurais pu lui sauter dessus. Il ne m’a jamais jugée, mais là, je crois bien que ça va changer.
Et est-ce qu’il aurait tort ? Non. Depuis que j’ai commencé à sérieusement explorer ma sexualité, cela m’est déjà arrivé, volontairement ou involontairement, de voir des visions de moi et mon oncle entrelacés dans des ébats torrides. Mais je n’y ai jamais vraiment prêté attention, je me suis dit que c’était juste l’imagination débordante d’une jeune femme qui se découvre, et que cela s’atténuerait avec le temps. Cependant, et bien que ses images soient de moins en moins fréquentes, elles sont toujours dans un coin de ma tête, et là, je viens presque de l’avouer à demi-mot au principal intéressé.
— Tu... Tu serais prête à le faire... Avec moi ? finit-il par demander.— Non, bien sûr que non ! J’ai dit ça sans réfléchir !— Tania. Sois honnête.
Rarement, il me parle sur un ton comme celui-là. À la fois doux, mais un peu autoritaire, je perds alors tous mes moyens face à lui.
— Tu ne sais pas mentir, Tania, mais moi non plus. Tu es devenue une très belle femme avec le temps, une femme désirable.
Il se rapproche alors de moi, me colle contre le rebord de la piscine et nos torses, encore dans l’eau, entrent en contact. Mes seins s’écrasent contre lui et je sens que cela lui fait de l’effet, l’une de ses mains passe derrière moi pour me caresser le dos sous le tee-shirt et, instinctivement, l’une des miennes se pose sur son torse. Jamais ses yeux noisette n’ont montré un regard aussi intense, ce n’est pas mon oncle en face de moi, mais un homme avec des désirs.
Je commence à perdre la tête, ma respiration s’accélère et je me perds dans mes pensées. Devrais-je céder ? Devrais-je aller plus loin avec cet homme qui compte énormément pour, et pour qui je serais prête à tout ? Serais-je également prête à me donner à lui comme je me donne à mes partenaires ? Pendant un bon moment, l’idée reste ancrée dans mon esprit, je sens son érection se frotter contre ma culotte et mon corps se colle encore plus au sien. Alors que je vais pour l’embrasser et faire céder le peu de barrières morales qu’il me reste, il s’adresse à moi d’une voix tremblante.
— Tu es devenue une femme désirable Tania, et je serais honorée de le faire avec toi. Mais, serais-tu prête à ce que cela implique ? Nous ne nous verrons plus jamais de la même manière, notre relation ne sera plus la même. Et je dois t’avouer que je ne suis pas prêt à cela. Si tu me regardes droit dans les yeux et que tu dis oui, j’accéderais à ta demande.
Je m’exécute, le regarde droit dans les yeux, ouvre ma bouche et... Rien, aucun mot ne sort. Au dernier moment, tous les plus beaux moments que j’ai partagés avec mon oncle me sont revenus et ont calmé toute ardeur que je pouvais avoir. L’homme serait très certainement un très bon amant, mais l’oncle est une personne qui m’est encore plus chère et que je ne veux absolument pas risquer de perdre.
Je me contente donc de lui faire un grand sourire, à la fois gênée qu’une telle situation se soit passée, mais également heureuse de voir que notre lien est si fort que ce genre « d’incident » peut arriver sans qu’il ne me juge.
— Je préfère garder l’homme qui a toujours été près de moi.
On se fait un autre câlin, cette fois-ci sans aucune tension ni ambiguïté, puis je pars me changer. Le rester du week-end se passe sans accro, nous finissons d’aménager sa maison, et nous n’avons plus jamais reparlé de ça, sans qu’aucune tension ne soit venue s’installer.
Certains diront peut-être que j’ai écrit tout ça pour rien, qu’il ne s’est rien passé d’intéressant et que j’ai parlé pour ne rien dire. Cependant, j’avais envie de raconter cet épisode de ma vie qui a bien failli tout chambouler, pour le meilleur ou pour le pire, je ne saurais jamais. Mais tout n’est pas vraiment terminé. En effet, même si je ne ressens plus l’envie de coucher avec lui, il m’arrive souvent de me demander « Et si... ? », et j’ai même commencé à le coucher sur le papier.
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