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Le cadeau d'anniversaire de Lou

Chapitre unique

Erotique
Nous sommes le jour de mon anniversaire et je rejoins Lou directement à son appartement. Elle habite un petit deux pièces de la rue Monge dans un immeuble ancien en pierre de taille. Elle m’a annoncé ce matin qu’elle m’attend à 18 heures, qu’elle a une surprise pour moi. Elle vit au cinquième étage et je n’ai pas la patience d’attendre le vieil ascenseur fatigué. Avalant à grandes enjambées les marches en bois craquant, je parviens rapidement sur son palier. La porte a été laissée ouverte, entrebâillée. Je frappe et Lou me demande d’entrer. La voix provient de la chambre et je vais l’y rejoindre en traversant son petit salon-cuisine. Mes mocassins me trahissent en résonnant sur le parquet. Sur son bureau traîne les partitions de musique qu’elle étudie en ce moment, de Philip Glass, John Adams, Michael Gordon et Jacob Cooper.
Je pousse doucement la porte qui s’ouvre en grinçant. La jeune femme m’attend, agenouillée sur le lit. Les rideaux sont tirés, il fait chaud et la lumière est tamisée. Sur la table de nuit est posé un seau à champagne avec une bouteille qui surnage, au frais. Quelques larmes de condensation coulent le long du métal glacé. Lou est presque nue, ne porte qu’un soutien-gorge élégant, en dentelle noire ouvragée. Complexée par une poitrine modeste, j’ai toujours du mal à le lui faire enlever. La jeune femme s’est huilée le corps et la lumière safranée des bougies autour de nous provoque des beaux reflets sur sa peau hâlée. De taille moyenne, sensuelle, ses beaux cheveux bruns ondulés descendent sur ses fines épaules et jusque dans son dos. Entre ses cuisses voluptueuses j’aperçois sa courte toison brune. J’adore la douceur de son ventre ferme, ses hanches amples et son cul galbé. Elle me fixe de ses yeux noisette, effilés et pénétrants, et j’imagine déjà ce qui m’attend.
– Déshabille-toi, s’il-te-plaît.
Impatient, je m’exécute. Je ne suis habillé que d’une veste en cuir, d’un tee-shirt et d’un jeans. En quelques secondes, les vêtements sont à terre et je suis nu devant elle. Je n’ai gardé que ma Breguet Classique Calendrier 7337 et mes bracelets. Lou dévore de son regard perçant ma haute taille, mes épaules carrés, mes pectoraux, mon 6 pack et mon sexe bien droit, nervé, déjà en érection. Sans frémir malgré sa timidité naturelle, elle continue :
– Installe-toi sur le lit s’il-te-plaît, jambes écartées.
Je la rejoins sur le sommier puis m’allonge, la tête et le dos confortablement installés dans des coussins de créateurs aux couleurs chatoyantes que je lui ai offerts, dessin d’ikat, jeu d’ottoman. Pris au jeu, je suis néanmoins fébrile, impatient de la toucher. Lou s’approche, féline, se positionne entre mes jambes et, en disposant ses bras de chaque côté de ma tête, vient m’embrasser. Ses lèvres brûlantes se posent sur ma bouche. J’aspire profondément le parfum de ses cheveux, vanille, fleur d’oranger. Elle me chuchote :
– Pour ton anniversaire je vais te sucer lentement, patiemment, jusqu’à ce que tu viennes dans ma bouche. Et une fois que tu auras joui jusqu’à la dernière goutte, j’avalerai tout. Je compte sur toi pour prolonger le plaisir.
J’ai connu Lou par des amis communs il y a quelques mois. Encore étudiante, elle se destine à la composition musicale. Elle est d’une intelligence vive, ses connaissances sont encyclopédiques. Nous avons passé la soirée à discuter musique, assis dans le canapé. J’ai été ébloui, conquis en une soirée. Elle restait prisonnière d’une relation pénible avec un artiste qui l’avait mal traitée. Les semaines suivantes, prenant rapidement place dans sa vie, je l’ai poussée à y mettre fin. Je l’ai aidée à prendre confiance en elle, à devenir la personne qu’elle n’imaginait plus pouvoir être.
Lou a reculé et attrapant une bouteille d’huile parfumée, agrumes, poivres exotiques, cannelle, m’oint les pectoraux puis les abdominaux. Ses douces mains habiles parcourent ensuite mon ventre plat. Je sens qu’elle a ôté ses bagues, argent et corne, qu’elles portent d’habitude à différents doigts, n’ayant gardé que son bracelet africain en bois précieux qui ne la quitte jamais. Elle s’attarde ensuite sur mes pectoraux puissants et ses yeux gourmands m’indiquent qu’elle prend plaisir à cette introduction. La jeune femme passe ensuite par les flancs puis mes hanches, avant de descendre effrontément lustrer mon pubis. Sa bouche s’ouvre en o lorsqu’enfin ses mains arrivent à mon long sexe bandant. Elle l’huile de bas en haut, le parcourt de ses doigts agiles, allant jusqu’à l’extrémité de ma queue. D’un mouvement des pouces elle entreprend un massage léger du gland à travers la fine peau, puis du bout du prépuce, ce qui provoque en moi des frissons délicieux. Ses mains descendent enfin enduire la peau délicate de mes testicules. Ses doigts tremblent par moment, trahissant son extrême excitation.
La première fois que nous avions fait l’amour, Lou avait refusé de se déshabiller complètement. Elle se trouvait moche, on lui avait dit, pensait que j’allais juste la sauter avec dégoût puis la jeter. Après plusieurs séances de jeux d’amour, plus en confiance, elle avait fini par tout ôter, sauf son soutien-gorge. J’avais plusieurs fois torturé ses seins à travers le tissu pour l’encourager à bientôt me les offrir. Je me souviens d’un soir, enragés par plusieurs jours sans nous voir, où nous avions baisé une heure durant dans toutes les positions. Elle avait joui plusieurs fois mais – quand la position le permettait – ne m’avait pas quitté de ses yeux inquiets. Lors de nos discussions post-coïtum, la jeune femme m’avait indiqué craindre quelque chose qui lui semblait imminent, mais qui n’arrivait pas avec moi.
Lou s’allonge maintenant entre mes jambes, installant un coussin sous son ventre, puis prend mon sexe en bouche, sans me quitter des yeux. De ma position je jouis en vue plongeante de son cul rebondi. Alors qu’elle commence à me sucer le prépuce, minutieusement, je perçois la pulpe de ses doigts qui parcourent ma verge, de haut en bas. Fébrile, je murmure pendant qu’elle officie des inintelligibles approbations . Elle s’empare ensuite de mes bourses, les masse avec précaution. Ses attentions me procurent de purs délices. Ses doigts visqueux se réunissent et remontent, plus serrés, jusqu’à ses lèvres charnelles closes sur mon gland, comme pour aspirer mon sperme de mes testicules à sa bouche.
Alors que Lou me cajole ainsi, je me remémore le plaisir qu’elle a éprouvé lorsque pour la première fois j’ai aventuré mes doigts puis ma langue en elle, ses cris étouffées, ses brusques tremblements. L’expression de son visage passant d’une inquiétude certaine jusqu’aux éclats de plaisir qui lui ont échappés par la suite reste gravée dans mon souvenir.
Après cette introduction, tirant légèrement la peau de mon sexe vers l’arrière, Lou fait éclore mon gland couleur améthyste entre ses lèvres, maintenu bien au chaud dans sa bouche. Les bourses pétries dans l’une de ses main et ma verge branlée par l’autre, je ressens au fur et à mesure la pression de sa succion s’accentuer, comme pour me pousser à jouir. Elle avale mon sexe au plus profond de sa gorge. Je grogne de plaisir. Posant ma main sur sa tête, je l’encourage à continuer. Envie impérieuse de la gaver, de jouir au fond de sa gorge. Cherchant à gagner du temps pour me reprendre, je lui propose :

– Pourrais-tu ôter ton soutien-gorge, j’ai envie de voir tes seins.
Lou me fixe, hésite. Puis devant mon regard persistant accompagné d’un sourire de défi, elle s’exécute de mauvaise grâce, l’air gêné. Ne voulant pas la peiner, je l’encourage :
– J’adore tes seins, je les lècherai non-stop si tu pouvais me les prêter.
Grâce à ma remarque absurde, elle retrouve le sourire et bombe un peu la poitrine, pour me faire apprécier la vue de ses mignons bonnets B aux modestes aréoles brunes, mamelons déjà dardés. Avant que je puisse étendre les mains, Lou replonge sur mon sexe et, les deux mains jointes au niveau des doigts, le parcourt à nouveau de haut en bas. Le passage de sa bouche à ses mains, qui en cet instant se concentrent sur mon gland, déclenche en moi une profonde délectation. J’ai une envie irrépressible de lui rendre la pareille, de la renverser pour la sucer, me repaître de ses pertes de plaisir, me délecter de tout ce qu’elle dissimule entre ses cuisses. Les bouts de ses doigts effleurent ma queue, puis insistent davantage, variant les pressions. Ils reviennent ensuite en haut de la verge, massant la peau si sensible du prépuce replié en bourrelet. Ses yeux se relèvent régulièrement vers moi, pour s’assurer de l’effet des caresses et de la fellation qu’elle me prodigue. Surexcité, avec l’envie de profiter de son abandon, je me vois déjà lui jouir dans les mains qu’elle lèchera ensuite pour m’exciter.
Lou se recouche et, sans enlever ses doigts de ma verge, reprend en bouche mon gland désormais tuméfié. Je plonge avec régal mes mains dans ses cheveux ondulés qui se déversent jusqu’au milieu de son dos. Pendant qu’elle continue sa fellation, je sens de la salive couler le long de mon phallus. J’aime qu’elle m’humecte ainsi. Ses lèvres et ses doigts jouent avec mon prépuce, le décalottant pour le sucer entièrement, avant de le repositionner. Lou s’y reprend plusieurs fois, bien décidé à me faire exploser. Mon sexe de nouveau décalotté, elle stimule le frein du bout de sa langue experte. Je dois me mordre les lèvres pour ne pas jouir, abdominaux contractés. Quelques instants après, libérant ma queue, elle la laisse retomber contre mon ventre et avec sa langue la lape en tous sens. Puis reprenant ma verge en main, Lou va descendre plus bas pour caresser la peau douce de mes bourses du bout de sa petite langue rose. Je sens ses lèvres, sa langue s’aventurer entre mes bourses. Elle engloutit ensuite une à une mes testicules, les suçotant une à une, avec précaution. Ma bite n’a pas quitté sa main. Lorsqu’elle effectue ce mouvement, Lou se cambre davantage et le haut de son cul est bien en vue, comme exhibé à moi seul, offert à être pénétré.
Rapidement dans notre relation j’avais proposé à Lou de la préparer pour que je puisse la sodomiser. Elle en avait accepté l’idée et souhaitais essayer, autant pour me faire plaisir au début que par curiosité. J’ai commencé par lui mettre un doigt, alors que je la prenais en levrette. Je me souviens de la première fois où j’ai joui avec un pouce introduit dans son anus, le muscle enserrant brutalement l’intrus. Après nos ébats, elle avait eu l’air terriblement gêné et m’avait avoué avoir apprécié la sensation, mais avait peur toutefois de la grosseur de mon sexe qui s’y aventurerait. Nous avions progressé lentement et j’avais depuis introduit mon gland, même joui dans son cul, mais il restait encore un peu de chemin pour l’embrocher complètement. Aucune raison de presser les choses, nous prenions notre temps.
Stimulé par ses souvenirs, je suis de plus en plus excité. Lou varie la vitesse à laquelle elle me branle entre ses lèvres. Rapide quelques secondes, puis beaucoup plus lentement. Comme pour m’inviter à lui venir dans la bouche, elle tire par moment la langue en me regardant intensément, y frotte mon gland ocracé. Ayant retrouvé un peu de contrôle, je lui suggère de s’allonger complètement, pour que j’ai une vue plongeante sur son cul dont j’ai tant envie. Afin de me plaire et sans me relâcher de sa bouche, elle s’allonge et présente ses divines fesses, afin que je me repaisse de leur somptuosité.
Une semaine avant mon anniversaire, Lou était venue dormir chez moi. Nous ne nous étions pas vus depuis quelques jours, ayant dû me rendre à l’étranger. J’étais en manque, à fleur de peau. Nous n’avions pas cessé d’échanger par texto pendant tout mon voyage, mais son corps me manquait affreusement. Elle aussi avait subi cette courte séparation. Quelques minutes avant son arrivée chez moi, Lou me chauffait déjà par texto. Fiévreux, je l’imaginais m’écrivant depuis le métro, l’entrecuisse trempé, souillant ses sous-vêtements. À peine entrée chez moi, alors qu’entre deux baisers, souffle court, haletante, véritablement en chaleur, elle me chuchotait déjà ses envies, je l’avais collé au sèche-linge dans la cuisine, la baisant par derrière, jupe troussée, string abaissé à la hâte entre ses cuisses. Mon sexe plongé dans son vagin trempé, j’avais percuté ses fesses un long moment, agrippé successivement à ses hanches et à son cul, jusqu’à venir en elle. Dans le même temps elle criait mon nom ainsi que son plaisir de se faire écarter brusquement les chairs, sans préliminaires, après une si brusque abstinence.
Je me sens approcher du point de non-retour. Anticipant mon orgasme, Lou se replacer pour œuvrer à mon éjaculation. Cambrée, ses sublimes fesses en l’air, elle accueille encore mon sexe en bouche, une main à me branler entre ses lèvres et l’autre à me caresser les couilles. Mes deux mains sont encore dans ses cheveux, pour profiter de leurs douceurs. J’adore aussi lui effleurer le cuir chevelu, provoquant des frissons que je ressens parfois jusque dans son bas-ventre. Ses lèvres glissent le long de ma gorge, plus rapidement. Je n’en peux plus. Une ultime pression de sa bouche sur mon gland déclenche brusquement mon orgasme. Mon sperme est projeté hors de mon sexe tendu à l’extrême par plusieurs jets prolongés. Je lâche des « Lou, je viens… Je jouis tout dans ta bouche, putain ». Le couvre-lit en satin de soie blonde ondoyante, se froisse enserré entre mes doigts bleuis par l’effort. La jeune femme me laisse venir, immobile, sage et les yeux un peu plissés, avale plusieurs lampées avec contrôle, pour ne pas s’étouffer. Ma queue, parcourue de contractions, expulse entre ses joues adorables toute la semence libérée. Après cet apogée, Lou me garde encore quelques instants au chaud, jusqu’à ce que j’ai fini d’éjaculer, attentive aux spasmes de plaisir qui parcourent encore mon corps, mon visage et ma queue, jusqu’à mes cheveux.
Vidé, je reste un moment sans bouger, pendant que Lou me lèche encore un peu, finissant de me nettoyer, du bout de la langue, à la manière d’une chatte dégustant du lait. Elle se relève ensuite, remonte à ma hauteur pour se blottir contre moi. Ses yeux brillent quand elle m’interroge, un peu anxieuse :
– Tu as aimé ?
Je la saisis alors dans mes bras et, retombant en arrière, l’entraîne dans ma chute. Nous finissons collés l’un à côté de l’autre sur les oreillers, les jambes enlacés. Je l’embrasse fougueusement, elle a en bouche l’odeur de mon sexe, de mon sperme, ainsi qu’un peu de salive et de pertes blanches aux coins des lèvres, que je lui essuie avec la chaleur d’un geste d’une grande intimité.
– Lou, c’était fou, tu m’as fait jouir comme jamais. J’ai adoré.
Elle semble rassurée. Des mèches de ses longs cheveux bouclés traînent sur son visage. Elle les replace et, un sourire timide aux lèvres, les doigts détaillant mes abdominaux un à un, me demande de sa petite voix :
– Et… Tu aurais envie de faire quoi maintenant ?
Son visage est collé au mien, son souffle chaud léchant la peau de mon cou. Elle est irrésistible, tellement attirante. Je brûle de la monter, de la prendre. Je la devine aussi désireuse, excitée, sans oser trop réclamer, sous le prétexte qu’aujourd’hui est mon anniversaire, que c’est à moi de décider. Quittant le confort de sa hanche, j’abaisse la main à sa cuisse chaude et huilée poursuivant jusqu’à son entrecuisse. Je constate qu’il est brûlant, trempé. Sa cyprine ruissèle au creux de la ride formée par la jointure de sa cuisse et de son bassin.
Me désengageant de notre étreinte, je descends du lit, puis lui fais face l’air dominateur et lui ordonne d’un ton joueur :
– Assieds-toi sur le bord du lit, face à moi, cuisses écartées.
Elle me regarde, intéressée, mais objecte d’une petite voix :
– Mais c’est ton anniversaire…
Sans répondre, je lui indique de s’exécuter, d’un geste de la main. Bientôt assise sur le bord du lit, jambes ouvertes, obscène dans cette posture, sensuelle à rendre fou, Lou me révèle sa belle vulve fendue, aux petites lèvres humides et turgescentes. Elle m’enflamme au plus haut point. À genoux sur le sol, je lui relève les cuisses, écartant sa fente pour m’éblouir de cette luxure qu’elle m’accorde. Installée sur les coudes, Lou me regarde aventurer mon visage vers sa chatte. Sa respiration s’accélère. Je commence à la déguster en embrassant ses grandes lèvres, avant que ma langue gourmande lèche bientôt la totalité des petites. Au goût sa mouille est suave, à la texture épaisse. Remontant le menton, je me hisse à la hauteur de son clitoris, le sollicite du bout de la ma langue, le suce copieusement avant de l’engloutir dans ma bouche. Lou commence vite à râler, ressert les cuisses par moment enserrant ma tête, les jambes flageolantes.
J’observe qu’elle mouille abondamment. Ses pertes mêlées à ma salive s’écoulent de la commissure des petites lèvres jusqu’à son bel anus brun. J’utilise mes doigts pour écarter ses chairs et faire pénétrer ma langue plus avant. Je ne néglige pas de revenir régulièrement lécher son fier clitoris déjà dressé. De nouveau surexcité, je me branle en même temps, ma queue redevenue raide. Stoppant mon cunnilingus, je relève la tête et l’interroge tout m’essuyant le visage du revers de la main :
– Tu as l’air d’apprécier quand je te lèche. T’as envie que je te mette aussi un doigt ? T’aimerais ça, beauté ?
Après un silence de quelques secondes, la jeune femme répond impatiemment, l’air presque choqué :
– Mais oui, mets-le moi, je t’en prie, je n’attends que ça.
J’approche alors ma main droite de sa fente et imprègne mon majeur de sa cyprine abondante pour le lubrifier. Si le premier contact la fait frissonner, je sens qu’elle tremble d’envie quand le bout de mon doigt sonde le pourtour de sa vulve ouverte. J’enfonce précautionneusement mon majeur dans son vagin, mon pouce stimulant dans le même temps son clitoris. Lou soupire, inspire, m’agrippe comme elle peut, les cheveux, les épaules, pendant que mon doigt s’ingénie à aller et venir. Je lui maintiens les cuisses écartées, mon pouce s’étant joint à l’affaire, caresse son clitoris pendant que mon majeur se dresse en elle, levé comme pour l’hameçonner. Lou crie bientôt mon nom, contracte fort les muscles de son bas-ventre moelleux sur mon doigt.
Ma queue est une vrai barre de fer, verge dressée et mon gland violemment rougi par l’impulsion bestiale. Je me redresse, le phallus en main que je stimule, presque sous son nez.
– T’en as envie beauté ? Que je te baise, que je te la mette, là maintenant ?
Lou, le front et les yeux plissés par une attente devenue insoutenable, répond presque en criant :
– Oui ! Baise-moi vite, j’en ai mal au ventre, je te veux, mets-la moi au fond !
La repoussant au centre du lit, sur elle, entre ses cuisses qu’elle m’ouvre, je la surplombe. Sa tête entre mes mains, je l’embrasse à pleine bouche alors que ma queue, guidée par sa mouille abondante, pénètre sans aide dans son vagin fondant à travers ses petites lèvres délicieuses. Je m’abats bientôt sur ses seins que je tente d’engloutir entiers dans ma bouche, mordillant au passage les mamelons. Ses tétons que je suçote sont aussi durs que ma verge qui fraie son chemin plus bas, s’immisçant entre ses chairs. Pendant que je la possède, mes bourses tapent contre sa vulve, se couvrent de sa mouille tiède qu’elle perd abondamment. Ma verge s’enfonce en elle jusqu’à la garde. Lou à la tête renversée, gronde de plaisir. Ses magnifiques cheveux ondulent sur le drap en soie, ses ongles enfoncés dans le matelas. Je me hisse au niveau de son oreille, lui mordille le lobe. Puis je l’implore :
– Montre-moi plus souvent tes seins, je veux les sucer tous les jours.
Heureuse, elle sourit, me serre contre elle de toute ses forces, puis saisit mes fesses à pleines mains. La douceur de l’intérieur de ses cuisses est absurde. Mon sexe est planté au fond du sien, brûlant. Lou se redresse, plonge ses yeux dans les miens, me supplie de continuer à la baiser, la bouche ouverte. Elle glisse bientôt sa main entre ses cuisses et saisissant ma verge qui la pénètre, je sens ses doigts l’encercler. Elle souffle :
– Elle est énorme, tu m’as fait venir, j’ai joui dès que tu es entré en moi.
L’étreinte de ses doigts autour de ma queue et sa dernière déclaration déclenchent mon orgasme, brusquement. Dressé sur mes bras, la queue plantée au plus profond de son vagin trempé et chaud, j’éjacule encore une fois, alors que je me croyais vidé, en criant son prénom. Mon corps est alors parcouru de spasmes de la tête aux pieds. L’univers tangue un moment.
Un sourire aux lèvres, la jeune femme promène lentement ses mains sur moi de ma tête à mes hanches, m’effleure les joues, pendant que les contractions de mon sexe en elle s’espacent. La couvrant, ma poitrine contre ses seins, toujours en elle, je l’embrasse à pleine bouche, nos langues copulent encore un peu, profitent de l’instant.
Au bout de quelques secondes, rasséréné, je me redresse et propose à Lou :
– J’ai vu que tu as mis du champagne au frais, je nous verse un verre ?
Le dos en sueur, je m’assieds sur le bord du lit et saisis la bouteille dans le seau à glace, un Krug étiquette crème désormais frappé, que je lui ai récemment offert. Saisissant d’une main les élégantes flûtes autrichiennes en cristal présentes à côté, j’y verse le vin effervescent dont les bulles caractéristiques se donnent bientôt en spectacle et j’ai juste à me tourner vers Lou qui m’a rejoint au bord du lit pour lui tendre son verre. La jeune femme est proche, le parfum de ses cheveux que j’aime tant envahit mes narines, succédant aux effluves du vin, agrumes et fleurs blanches. Sa main satinée à la recherche de mon contact s’est posée sur ma cuisse. Nous trinquons à cette soirée qui, d’après le regard amoureux que m’adresse Lou, entièrement nue, assise sur ses genoux, corps oint, seins dressés, ne fait que commencer.
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