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La Cage Dorée

Chapitre unique

SM / Fétichisme
Vendredi soir.
Il fait déjà nuit lorsque son taxi la dépose dans la cour boueuse de cette ferme de la campagne bâloise. Elle a l’air d’une grande dame dans son imperméable rouge de grande marque. Elle marche fièrement jusqu’à la porte sans se soucier de la pluie froide qui s’abat sur nous en ce début du mois de février. Elle entre et me sourit, visiblement heureuse de me revoir. Sans quitter son trench trempé, elle va s’asseoir dans la cuisine. Nous buvons une tasse de son thé préféré, accompagné de quelques viennoiseries. Nous parlons de la pluie et du beau temps.
Le regard de Christa se durcit soudain. Elle pousse lentement sa tasse vers le bord de la table et la regarde tomber. Elle attend la gifle, qui ne tarde pas. Décoiffée par mon geste de brute, elle se lève et défait la ceinture de son trench. Elle le laisse tomber par terre. Dessous, elle ne porte qu’une guêpière blanche et ses cuissardes souillées de boue qui lui montent jusqu’en haut des cuisses. Elle ne cherche pas à cacher ses seins et son sexe nus. À son odeur, je peux compter depuis combien de jours elle se néglige. Elle écarte légèrement les jambes et laisse couler un filet doré qui va se mêler au thé renversé. Elle attend la deuxième gifle. Elle se crispe.
— Attends, Christa. Quel est le safeword ?— Tu le sais très bien, idiot !— Peut-être, mais dis-le-moi. Je veux t’entendre dire le mot que tu prononceras si je vais trop loin.— Hell’s Bells. Si je dis « Hell’s Bells », on arrête tout. OK ? Mais je ne le dirai pas. Tu te dégonfleras avant moi, Willy chéri. — Ton mari ne s’est pas rendu compte que tu ne t’es pas lavée depuis trois jours ?— Tu fais chier, William. Il est en voyage d’affaires avec une connasse. Et c’est cinq jours, pas trois. On continue ?
Je retourne dans mon rôle et la fixe d’un regard mauvais. Loin d’être intimidée, elle me le rend avec effronterie. Je la saisis brusquement par un bras et par les cheveux. Je lui ordonne d’ouvrir la porte et la jette dehors. Elle se laisse tomber dans la boue, s’y vautre et reste à quatre pattes. Je prends le fouet que je cache derrière la commode de l’entrée et je la rejoins. Je le fais claquer à plusieurs reprises dans les airs, tout près d’elle. Elle se lève et court vers la grange. Je la poursuis. Elle tombe, se relève. La lanière du fouet effleure ses fesses. Elle pousse un cri, retombe. Je fais claquer un nouveau coup. La lanière effleure ses épaules. Elle entre dans la grange en laissant la porte grande ouverte. Lorsque j’entre à mon tour, elle se jette à mes pieds.
— Punissez-moi, monsieur ! Je suis une très méchante femme. Je suis sale. Je ne pense qu’à salir les autres. Je me déteste. Et vous aussi, je vous déteste.
Elle se laisse tomber sur le dos, dans la paille. Elle écarte les cuisses et se met à se masturber nerveusement.
— Vous pouvez faire de moi ce que vous voulez, monsieur. De toute façon, je ne vaux rien. Et vous non plus, vous ne valez rien. Vous n’êtes qu’une sale petite merde. Baisez-moi !
Elle se débat lorsque je me jette sur elle. Elle griffe mes épaules, mon dos, me donne des gifles. J’écarte tant bien que mal les lèvres de sa chatte avec mon gland gonflé, puis je la pénètre enfin. Elle me crache au visage quand je commence mon va-et-vient. Elle hurle les obscénités auxquelles je suis désormais habitué.
— Si tu me baises, je pisse sur la ta queue. Si tu m’encules, je te chie dessus. Si tu me la mets dans la bouche...
Je mets ma main sur ses lèvres pour la faire taire. Puis je repense au safeword qu’elle ne pourra pas prononcer dans ces conditions et je l’enlève. Je retourne Christa et la pénètre par-derrière. Elle crie et se débat.
— Tu aimes ça, hein salope puante ?— Mais ta gueule et prends-moi dans le cul !— Il faut que je cherche du lubrifiant.— Tu pouvais pas y penser avant ? Donne-moi ta main ! Ta main, bordel à cul !
Elle crache plusieurs fois dans ma main. J’étale sa salive sur son anus et sur ma queue. Je joue avec sa rosette plissée. J’y mets un doigt, puis deux. Puis je l’encule et elle recommence à hurler et à se débattre. Elle me donne involontairement un coup de poing au menton et s’excuse. Nous rions, puis notre jeu pervers reprend. Je jouis dans son cul et me retire immédiatement. Christa s’accroupit pour récupérer mon sperme. Elle émet des bruits de pet qui ne semblent pas la déranger lorsqu’elle pousse. Mon sperme a une couleur douteuse lorsqu’il tombe dans sa main. Elle le laisse couler dans sa bouche. Elle la garde grande ouverte pour me montrer. Elle joue avec sa langue, se gargarise puis l’avale en déglutissant bruyamment. Elle fouille son anus à la recherche de la dernière goutte et se pourlèche les doigts.
— Ton sperme a un goût de merde. Celui de mon mari est bien meilleur. — Me prends pas pour un con. Je sais que tu n’as jamais avalé le sien. Monte !
Je lui désigne l’échelle. Elle obéit et passe devant moi. Je la regarde grimper. Elle est déjà souillée de la tête aux pieds. De sueur, de sperme et de boue. Le week-end ne fait que commencer.
Le grenier de la grange a été aménagé. Pas par moi. Je n’en ai ni l’argent ni le talent. Il y a deux grandes armoires aux étagères garnies de jouets pour adultes. Cravaches, fouets, godes, poires à lavement... Une troisième armoire, avec des tenues en cuir ou latex pour elle et moi. Et bien entendu, l’indispensable et incontournable croix de Saint-André. Divers types de chaînes pendent du toit. À l’origine, il y avait même un crochet de boucher. Simple élément de décoration parait-il, mais il me donnait froid dans le dos. Je l’ai enlevé. J’aimerais savoir ce qu’a pensé l’architecte d’intérieur engagé pour transformer ce grenier en donjon sadomasochiste de luxe. Est-elle habituée à ce type de commande ? Est-elle une adepte ?
Et puis il y a une cage, comme celle que l’on utilise pour transporter un gros chien. Christa y entre docilement et me regarde en refermant la porte. Elle vocifère pendant que je règle la température sur le thermostat.
— Maintenant, va chercher quelqu’un ! Trouve une fille, si tu en es capable ! Une nunuche, du genre à porter un serre-tête en forme d’oreilles de chat. Tu vois le genre ? Et ensemble, vous me baiserez. Je serai votre esclave sexuelle. Votre salope à tout faire. Vas-y ! Pars ! Laisse-moi ! Ne reviens pas seul !
Comment tout cela a-t-il commencé ? Comment me suis-je retrouvé engagé dans cette relation perverse ?
Christa et moi, nous nous sommes rencontrés il y a cinq ans au Letzigrund Stadion de Zürich, pendant un concert d’AC/DC. Nous avons passé la nuit ensemble dans sa chambre de l’hôtel Marriott. Et nous avons continué à nous voir, à baiser partout où nous allions et à assister à des concerts de métal jusqu’au décès brutal de son père. Elle prit alors sa succession à la tête de son groupe industriel et c’est à ce moment-là qu’elle a changé. Christa est devenue dure et froide. Le changement s’est opéré en quelques jours à peine. Elle se montre volontiers odieuse avec ses collaborateurs. Elle s’est mariée avec un industriel italien il y a deux ans. Chaque fois que je lui parle de son mari, elle entre dans une colère noire. Désormais, j’évite le sujet.
L’année dernière, le jour de mon anniversaire, le jour de mes trente ans, Christa m’a offert une clé. Puis elle m’a fait monter dans sa BMW décapotable et m’a conduit jusqu’à cette ferme de la campagne bâloise. Elle disait l’avoir achetée pour moi. Connaissant mon caractère solitaire et mon amour de la nature, elle pensait que cet endroit serait idéal pour moi. Elle voulait me l’offrir pour se faire pardonner d’avoir préféré épouser un connard de sa classe supérieure, disait-elle. Elle m’a fait visiter la ferme. Lorsque j’ai voulu l’embrasser dans la cuisine, elle a posé un doigt sur ma bouche. J’ai cru qu’elle ne voulait plus baiser avec moi. Et puis, elle m’a emmené dans la grange. Elle m’a fait monter au grenier. Et j’ai découvert le donjon SM. J’ai compris ce qui m’attendait dans la seconde.
J’aime cette ferme. Jamais mes dessins ne me rapporteront assez d’argent pour que je puisse m’offrir un endroit pareil. Je vivais dans un squat lorsque j’ai rencontré Christa. Alors, j’accepte mon nouveau sort. Et puis je l’aime toujours. Malgré sa perversité dérangeante. Je crois qu’elle veut se punir de ne pas avoir le cran de changer de vie. Mais comment le pourrait-elle quand tant d’intérêts et d’emplois dépendent de sa seule personne ?
Samedi matin. Cinq heures.
De retour à la ferme, enfin. J’ai passé la nuit à faire la tournée des clubs privés. Heureusement, la région pullule de ce genre d’établissements. Il y en a pour tous les goûts. Du classique échangisme aux pratiques les plus extrêmes. J’évite de chasser dans ces derniers. Ce serait trop facile, la fille serait trop expérimentée.
J’ai trouvé la fille idéale dans un club de strip-tease appelé le Hot Future. Elle s’appelle Sandra. Elle a les cheveux roses, elle a vingt ans. Son ventre un peu dodu au nombril percé déborde sur sa jupette. Elle a un tatouage de chatons sur sa poitrine et des fleurs en plastique dans ses cheveux. Elle porte des collants roses. Elle n’a certainement aucune expérience dans le genre de relation qui m’unit à Christa. On s’est embrassé dans les toilettes et on a commencé à baiser avant d’être interrompus. Elle aime les artistes, elle les trouve trop cools et je n’ai pas eu de mal à la convaincre de venir passer le week-end à la ferme.
Il pleut toujours lorsque je coupe le moteur de ma Mercedes d’occasion dans la cour. Je protège Sandra de la pluie avec mon blouson. Je la fais entrer. Dans la salle à manger. J’ai oublié de nettoyer la cuisine avant de partir. Merde ! Pendant qu’elle s’installe, je fais rapidement le ménage. Pendant que chauffe l’eau du thé, je jette les débris et passe un coup d’eau de Javel sur le sol. J’apporte les tasses dans la salle à manger. Sandra m’attend, vautrée sur une chaise. Elle a trouvé la réserve d’alcool et siffle du Jack Daniels à même la bouteille. Elle se caresse l’intérieur de la cuisse avec un doigt, dans une pose qu’elle pense excitante. Son regard est sans équivoque.
— J’ai préparé du thé, Sandra. — Tu trouves que j’ai une tête à boire du thé, mon chou ?— Tu dirais quoi si je te proposais quelque chose d’inhabituel ?— Genre me la mettre dans le cul ? Tu sais, je suis expérimentée aussi de ce côté-là. Même que mon cul, eh bien il s’ouvre tout seul quand j’ai envie de me faire enculer. Tu le crois ça ?— Tu penses quoi du sadomasochisme ?— C’est quoi déjà ça ?— Ils appellent ça le BDSM sur les sites pornos.— Ah ouais. Genre les mecs qui lèchent les pieds où se font asseoir sur la gueule par une maîtresse avec un gros cul ? C’est de la merde, je trouve. Putain, tu vas pas me lécher les pieds, j’espère. Je veux de la bite dans mes trous, moi !
Je m’approche d’elle et commence à la caresser entre ses cuisses. Son collant rose me fait bander. J’ai envie de le déchirer. Elle ressemble à une de ces filles qui se touchent pendant des heures devant leur webcam. Coincée derrière ma braguette, ma queue me fait un peu mal. Je vais bientôt devoir la sortir.
— Tu n’as jamais eu envie d’avoir une esclave, Sandra ?— Tu trouves que j’ai l’air d’une lesbienne ?— C’est pas ce que je voulais dire. Un plan à trois, ça te tente ?— Une fois, je l’ai fait avec deux mecs. Ils se sont sucés. C’était mignon. En fait non, j’ai trouvé ça nul. Bon, tu me la mets ou quoi ?
Elle m’énerve. Elle ne comprend rien. Je la prends par la main et l’entraîne d’un pas décidé, mais sans brutalité, vers la grange. Elle proteste sous la pluie. Il fait sombre. Soudain, elle prend peur.
— Tu vas pas me faire du mal, hein ! T’es pas un de ces tarés qui...— Mais non ! Viens.
Je la fais entrer dans la grange. Je la sens apeurée. Je lui montre l’échelle. Elle secoue la tête.
— Toi, d’abord.
Je monte. Christa nous attend. Elle nous regarde comme un fauve en cage, attendant d’être délivré pour fondre sur sa proie. Sandra regarde autour d’elle, éberluée. À l’évidence, elle ne comprend pas ce qu’elle voit et n’a jamais vu un donjon SM de sa vie.
— Mais c’est quoi cet endroit ? On est où, là ? C’est un genre de salle de torture ou quoi ?
Lorsqu’elle découvre Christa, elle sursaute puis s’en approche lentement.
— Mais c’est qui ? Qu’est-ce que tu lui as fait ?
Christa sort le grand jeu. Rapidement, son visage s’inonde de larmes. Elle se met à hurler, mains crispées sur les barreaux de sa cage qu’elle secoue, simulant la crise de nerfs, l’hystérie.
— Mademoiselle, aidez-moi ! Sortez-moi de là! Pitié, mademoiselle, sauvez-moi ! Je n’en peux plus ! Il faut m’aider ! Mademoiselle ! Mademoiselle !
Je regarde Sandra s’enfuir sans chercher à la rattraper. Je l’entends ouvrir le lourd battant de la porte et fuir en courant dans la boue. Je l’entends crier au-dehors. Elle doit être en train d’appeler la police. Christa semble très satisfaite.
— William, mon amour. Promets-moi de conduire les flics directement jusqu’ici lorsqu’ils arriveront.— S’ils m’arrêtent, tu leur diras la vérité ? Tu demanderas à ton avocat de me faire sortir ?— Bien sûr. Je t’aime, Willy chéri.— Je t’aime aussi. Tu ne veux pas faire un brin de toilette avant ? Tu pues, Christa. — Oh non ! Surtout pas !
Son visage se fend d’un large sourire. Dans ses yeux brille une lueur salace. Je hausse les épaules et me lève pour retourner préparer du thé dans la cuisine. De quoi recevoir décemment la patrouille qui ne va pas tarder.
— Attends ! Je ne suis pas encore assez sale. Viens te soulager sur ma face, Willy chéri.
Je soupire et déboutonne ma braguette. Impatiente, elle se pince les tétons d’une main, se branle le clitoris de l’autre. Elle fait des petits bonds joyeux dans sa cage. Sa bouche est grande ouverte, langue pendante. Je lâche le filet doré qui vient éclabousser le visage de cette femme de pouvoir démoniaque. Sa guêpière trempée perd définitivement le peu de blancheur immaculée qui lui restait. Elle se régale et en réclame davantage.
— Encore ! C’est si bon ! Oh oui ! Encore ! Encore !
Je secoue ma queue pour en tirer la dernière goutte et laisse Christa suçoter mon prépuce humide. Visiblement pas rassasiée, elle m’ordonne :
— Retourne boire du thé, Willy chéri. Des litres de thé. Et reviens te soulager avant l’arrivée des flics. J’en veux encore. J’en veux plus. J’ai soif de toi, Willy chéri. Hmm ! Soif ! Soif !
Et dire que ce week-end ne fait que commencer.
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