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Damnation en héritage

Chapitre 1

Le travail forme la jeunesse...

Trash
Je vis sur la petite île anglo-normande de Kersey à quelques kilomètres des côtes normandes. Je sais que notre communauté a mauvaise réputation, on serait un paradis fiscal pour les compagnies internationales ; et c’est peut-être en partie vrai. Mais c’est l’arbre qui cache la forêt d’une île fort sympathique. Quelques milliers d’habitants, et presque tous se montrent ravis d’accueillir des touristes. Même s’ils sont un peu snob... Kersey est l’île anglo-normande ayant abrité le plus de réfugiés lors de la Révolution, du coup, il y a beaucoup de sang bleu, et la moindre caissière aime se vanter de descendre d’un aristocrate.
On y parle aussi bien anglais que français, nos lois sont souples, le climat agréable (si on n’a rien contre la pluie). Et puis tous les Kersiais ne sont pas riches, ma famille a des fins de mois difficiles. Ma mère, Mathilde, est femme de ménage et ma grande sœur, Juliette, est serveuse dans le restaurant « La mouette heureuse. » Quant à moi, je finis le lycée.
Il faut dire que sans trop me vanter, je suis douée. Maman et Juliette m’encouragent à poursuivre mes études en France ou en Angleterre. J’envisage de m’y rendre l’année prochaine et elles ont préparé un petit pécule pour que j’aille en université. Cependant, j’ai des remords à les laisser travailler à des jobs ingrats pendant que moi, je serai sur le continent à passer du bon temps à la fac. J’ai comme l’impression de les abandonner.
C’est pourquoi je leur prévois une surprise avant de partir. Pour les vacances de Pâques, je me dégote un boulot pour faire un cadeau à ma grande sœur. Et j’ai déjà mon idée dessus... Elle doit prendre le bus chaque matin pour se rendre au restaurant, et je sais qu’elle déteste ça. Sans doute à cause d’une petite claustrophobie... Alors j’ai économisé sur mon argent de poche et en travaillant pendant ces vacances de printemps, je serai en mesure de lui offrir un scooter.
Il y a aussi une raison morale qui me pousse à obtenir ce petit boulot. Ma petite sœur, Dorothée, est très gentille et encore plus douée que moi à l’école ; une vraie tête. Et elle m’a confié que pendant les grandes vacances, elle se trouvera un travail pour soulager la famille du fardeau financier. Bref, je ne veux pas être la seule dilettante du foyer, ce serait minable de ma part.
Mais de tout cela, ni moi ni Dorothée n’en avons parlé à maman et à notre grande sœur. Chaque fois qu’on aborde le sujet, elles se mettent en colère. Un soir, Juliette nous cria carrément dessus :
« C’est hors de question ! Il faut que vous vous consacriez à vos études. Vous partirez sur le continent pour finir vos cursus ! Je vous interdis de travailler sur cette île. Moi et maman, on se crève pour vous offrir un avenir, alors ne le gâchez pas avec vos idioties ! »
Elles sont vraiment bornées et nous engueulent à chaque fois. Je n’ai donc aucune intention de leur dévoiler que c’est aujourd’hui que je signe mon contrat d’embauche. Là, je me trouve devant le supermarché où je vais bosser.
Dénicher un travail sur cette île a été d’une facilité déconcertante. Les gens ici sont charmants, et tout le monde connaît tout le monde. Il est donc de notoriété publique que ma famille ne roule pas sur l’or. Bien souvent, quand j’entre dans une boutique, le patron vient me voir pour me dire : « Alice, si t’as envie, tu peux travailler ici, j’aurais bien besoin d’une vendeuse. »
Mon choix s’est porté sur le supermarché à l’autre bout de l’île. J’étais sûre de n’y croiser ni maman ni ma grande sœur, elles font leur course dans une supérette bien plus proche. Quand je lui offrirai son scooter, Juliette sera tellement surprise qu’elle ne pensera même pas à rouspéter. L’inconvénient, c’est que mon trajet en bus sera de trente minutes, matin et soir. Heureusement, les hommes se comportent avec galanterie ici, et j’ai toujours une place où m’asseoir.
Je me présente directement au bureau du directeur du supermarché. Je lui ai déjà envoyé par mail mon CV (assez vide) ainsi qu’une belle lettre de motivation. Quelques heures après l’envoi, j’ai reçu un coup de fil : « Bonjour, Alice, quand est-ce que tu seras disponible pour débuter ?
— À partir de lundi, Monsieur William. Je pourrais travailler pendant toute la durée des vacances de Pâques. »
J’ai donc obtenu ce rendez-vous pour huit heures du mat’ et je suis là l’heure pile. Le directeur m’invite à entrer, et je m’assois sur un siège en face de son bureau. Il a dans les cinquante ans, un peu gras, un début de calvitie, mais un abord sympathique. C’est lui qui entame la conversation :

« Alors tu souhaites travailler ici ? C’est pas trop loin de chez toi ?
— Oh non, c’est parfait. Je n’ai pas envie que maman et Juliette soient au courant, je leur prépare une surprise. Mais pour le travail, ça consistera en quoi exactement ?
— Rien de compliqué, approvisionner les rayons, descendre les marchandises des camions, et puis tenir la caisse quand il y a beaucoup de monde.
— C’est totalement dans le domaine de mes compétences. J’ai hâte de commencer ! Vous pouvez compter sur moi. S’il y a des heures supplémentaires, ou s’il faut travailler le dimanche, je suis partante aussi. Je ne suis pas une dilettante.
— C’est merveilleux, et tu auras un jour de congé préféré ?
— Comme ça vous arrangera.
— Très bien, alors voilà le contrat d’embauche. Il te suffit de signer ici, ici, là, là, là aussi et là. Tu peux signer ici aussi pour indiquer que tu es d’accord pour travailler le dimanche. »
Je signe tous les papiers. Je suis impatiente de commencer mon premier travail.
« Je débute aujourd’hui alors ?
— Mais oui.
— Par quoi je démarre ? La caisse, les rayons, ou décharger les camions ?
— Mmmm... tu vas commencer par me décharger les bourses.
— Hein ?!
— Un problème ?
— Excusez-moi, je n’ai pas bien compris. Qu’est-ce que vous voulez que je décharge ?
— Mes bijoux de famille... Je veux que tu me suces mon gros calibre ; que tu me tailles une pipe, tu piges comme ça ? »
Je suis estomaquée par ses propos !
« Vous êtes fou ! J’appelle la police si vous continuez !
— Pas la peine, elle est déjà là, » dit-il en montrant la fenêtre.
Et en effet, par la baie vitrée qui surplombe le parking, je peux voir une voiture de police garée. Un officier et un homme en civil descendent du véhicule pour se diriger vers le supermarché.
« Je vais partir. Je laisse tomber le job, je vais passer l’éponge sur votre comportement, mais- »
Je ne finis pas ma phrase, il s’est levé et sa braguette est ouverte. Il sort sa queue ! En plus de ça, à la place de présenter ses excuses, il se jette sur moi pour me peloter.
« Lâchez-moi ! AU SECOURS !!! »
Une de ses mains presse mes seins ; son autre main descend vers ma culotte.
« C’est ça, crie, petite pucelle, tu vas crier encore plus quand je vais te fourrer ma queue. »
Je me débats, le gifle et hurle. Je dois braire assez fort, car la porte du bureau s’ouvre sur l’officier. C’est carrément le Bailli, c’est-à-dire le commissaire principal de l’île. Il est connu de tous les Kersiais, et je l’ai rencontré plusieurs fois, il est bien intentionné et m’a paru rassurant. À côté de lui se trouve le Connétable, c’est-à-dire le maire et premier élu de l’île. Ils entrent au moment où le directeur pose sa bouche sur la mienne, sa langue essaie de forcer l’entrée de mes lèvres. Ce qu’il accomplit quand je gueule :
« Au secours ! Ce malade veut me violer !
— Déjà ? Il ne perd pas de temps le bougre. »
C’est le Bailli qui répond ça... je reste stupéfaite. Qu’est-ce qu’il attend pour lui passer les menottes ? En tout cas, le patron du supermarché arrête ses attouchements. Je vocifère :
« Coffrez-le !
— Bon, écoute bien... Tu travailles pour Monsieur William, donc s’il te demande de le pomper, tu te mets à genoux et tu suces. S’il a envie de te baiser, tu retires ta culotte.
— Mais vous êtes dingue !
— Elles sont fatigantes dans sa famille à ne jamais vouloir nous croire, intervient le Connétable. Ce sera chouette qu’un jour, l’une d’entre vous dise "Très bien, Connétable, si vous le dites... ", mais bon, je vais devoir recourir à la paperasse. »
Le Connétable sort une liasse de documents d’une sacoche en cuir. Il les consulte jusqu’à trouver ce qu’il cherche.
« Lis ça. »
J’obéis, c’est visiblement une copie, dessus je peux lire :
« Je soussigné, Monsieur Charles Lavant, souscrit à un emprunt 100 000 (cent mille) écus au bailliage de Kersey afin de payer mes créanciers. En échange, ma femme et les filles de ma famille devront rembourser cet emprunt dès leur premier travail. Quel que soit ce travail, leur employeur aura toute latitude pour exiger d’elles toute activité qu’il souhaite. En supplément de leur travail, tant que la dette ne sera pas intégralement remboursée, mes héritières se mettront au service de la communauté de Kersey de la façon dont celle-ci jugera approprié en fonction de leurs compétences, tant que ces services ne nuisent pas à leur travail. Tout refus, ou toute tentative de se soustraire à ce contrat sera suivi d’une punition exemplaire. Les frais qu’entraînent l’exécution de ce contrat seront à la charge des Lavant.
Fait à Kersey le 24 juillet 1816

Signataires :
Henry de Vaultier (Connétable)
Jacques de Kierly (Bailli)
Charles Lavant
 »
Il me faut une minute pour récupérer du choc. Mais aussitôt les idées claires, je formule mon opinion sur ce que je venais de lire :
« Ce papier est une ânerie. Une merde sans valeur et illégale. ! En plus, ça date d’un siècle alors...
— Ça date de deux siècles, 1816 pour être précis, ton aïeul traitait avec les bonapartistes du continent. Mal lui en a pris, car à la Restauration, ses partenaires d’affaires ont disparu bien vite. Il s’est retrouvé avec des dettes abyssales. »
Cette partie n’est pas si absurde que ça. Il existe bien un hôtel particulier nommé « Le Lavant » qui a été construit par un de mes aïeux, mais c’était il y a longtemps. Maintenant, c’est là où ma mère travaille comme bonne.
« Tout ça n’a rien à voir avec moi, c’est des histoires d’ancêtres. Les enfants ne sont pas responsables des dettes de leurs parents, et puis les termes du contrat sont illégaux.
— Ah ah ! C’est ça le problème avec les millénials, ils regardent des séries policières américaines sur Netflix et ils croient tout connaître du droit. Mais apprends une chose, jeune fille, dans ce comté, la jurisprudence fait loi. Et ici, la jurisprudence dit qu’un père peut lier les membres de sa famille par contrat. Mais je sais ce que tu penses ; tout ça, c’est des conneries. Alors, tu vas consulter un avocat, c’est ce que font toutes les filles Lavant, et chaque fois, on leur dit la même chose, que cet accord a déjà été contesté et reconnu comme valide. Et que la loi interdit de rejuger un arrêt passé par le tribunal. Ce contrat restera exécutoire jusqu’à ce que la dette de ton ancêtre ait été remboursée. Mais en attendant, voici un document d’une de tes aïeules, Geniève Lavant. »
Il me tend une lettre manuscrite qui tombe presque en morceau.
« Ma très chère fille, je suis désolée de ce qui t’arrive. Le Connétable a dû te lire le contrat signé par mon grand-père. Et je veux t’éviter de faux espoirs ; il n’existe aucune échappatoire juridique, nous sommes condamnées à servir nos patrons et les habitants de l’île de vile façon. Je suis navrée, sois forte. »
« Geneviève avait écrit cette lettre pour sa fille. Elle était malade et avait peur de n’être plus là pour pouvoir lui donner des conseils et l’avertir de la véracité de nos dires. Car si sa fille ne voulait pas obéir, il aurait fallu la punir d’un châtiment exemplaire. »
Je suis loin de m’avouer vaincu. Et ce malgré les regards de Monsieur William qui me fixe avec envie, comme un délicieux dessert qu’il est pressé de goûter.
« Mais ça doit dater de plus de cinquante ans, maintenant, les femmes ont les mêmes droits que les hommes !
— Rien dans le contrat n’est illégal selon les critères actuels. Mais je me doutais que tu n’accepterais pas aussi facilement. Alors ta sœur t’a laissé un message. Elle ne pouvait pas venir en personne immédiatement ni ta mère... tu comprendras très vite que leur travail est trop prenant pour ça. »
Il me tend son téléphone après avoir lancé le visionnage d’une vidéo. Je vois ma sœur assise sur une chaise du restaurant « La mouette heureuse. » Elle ne porte pas son uniforme habituel dans lequel je l’ai vu les quelques fois où je suis passée la voir (elle tient absolument que je prévienne à l’avance.) À la place, elle a les jambes presque dénudées, avec simplement des escarpins à talon de vingt centimètres et une jupette bleu vif. Une jupette si courte que quand elle écarte un peu les jambes, je peux voir sa culotte noire dentelée. En haut, elle porte un top moulant s’arrêtant au-dessus de son nombril. Au niveau de sa poitrine est écrit sur son top : « CAMION. »
Elle se met à parler face caméra avec un grand sourire :
« Salut sœurette, bienvenue dans... » tout d’un coup, son sourire disparaît, elle se lève abruptement de sa chaise et déclare froidement : « Hors de question que je lise ça ! »
La vidéo est coupée, puis elle réapparaît sur sa chaise, souriante. La seule différence est que sa joue était bien rouge. « Salut sœurette, bienvenue dans ta nouvelle vie de salope ! Je sais que jusqu’à présent, tu n’as pas été très bite. Rassure-toi, ça va changer. »
À ce moment, un homme se plante devant elle, il a le pantalon et son slip baissés et il s’astique la queue comme si c’était normal. Quant à ma sœur, elle continue de parler, l’air de rien. « Car de nombreux Messieurs vont vouloir... »
Un jet de foutre atterrit sur son beau visage. Juliette ne réagit que par un battement d’œil. Comme si elle a l’habitude de se retrouver la figure enfoutrée. Le type se met alors à lui pincer les tétons en disant « Camion ! » La réponse de ma grande sœur est immédiate « Pouet-pouet ! » et elle offre un sourire chaleureux au mec qui vient de l’humilier.
Mais en regardant la caméra, et sachant que je la vois agir ainsi, son sourire frémit « Je... je dois t’avertir, quand quelqu’un te pincera les tétons, tu dois répondre pouet-pouet... je suis désolée... je... »
Une voix d’homme se fait entendre, je n’en suis pas sûre, mais ça ressemble à la voix du Bailli « Reprends le script, idiote. » Elle obtempère : « de nombreux hommes vont vouloir étrenner ta chatte bien chaude. Mais ne t’inquiète pas, les bites, tu vas vite adorer ça, tu en redemanderas. Tu en prendras dans ta bouche, dans ton con, dans ton fion... »
À ce moment, deux jeunes, eux aussi cul nu, se présentent la queue dressée devant elle. Imperturbable, elle continue : « Et tu en auras jamais assez, et heureusement pour toi... » du sperme lui gicle à la gueule. De la semence atterrit sur le côté gauche de son minois, l’obligeant à fermer un œil. Une autre partie lui tombe dans les cheveux et sur le front. « Heureusement pour toi, tous les hommes de Kersey sont prêts à t’aider pour que tu aies ta dose de queue... » D’autres hommes s’approchent, elle ne sourit plus du tout. L’expression de son visage reflète son écœurement. On lui fourre un carton dans les mains, dessus est écrit en lettres capitales : « DEPOSE-SPERME » deux files d’attente se forment devant ma sœur, une à gauche et une à droite, et la file n’avance qu’après que Juliette se fasse une nouvelle fois couvrir de jus de couille. Elle continue à réciter ses lignes malgré l’épreuve : « Certains ont de grosses queues, gourmande comme tu es, tu vas te régaler. » Les rares occasions où elle s’interrompt, c’est pour dire « pouet-pouet » quand un des hommes lui triture les tétons. Elle a alors cet horrible sourire factice, comme si elle avait déjà dû répéter ce numéro une infinité de fois. « Et tu vas gueuler comme une salope en chaleur quand tu te feras enculer, j’ai hâte de mater ça... quant au foutre, comme tu peux le remarquer, tu vas baigner dedans. »
C’est exact, elle n’a qu’un œil d’ouvert et du sperme est collé à sa paupière. Le reste de son visage est comme badigeonné d’un enduit translucide de semence blanche et chaude. Tout ce liquide lui coule dessus, je vois sa jupette et son top complètement trempés par cet amas gélatineux. Par procuration, j’ai envie de vomir, mais elle reste là, impassible, pendant que ces hommes agitent leur bite en face d’elle et éclabousse son visage de leur répugnante sauce.
Peu à peu, alors que ma sœur achève son monologue, le flux des éjaculateurs se tarit. Elle est obligée d’avaler du sperme tellement il en coule sur elle. Elle parvint au bout de son discours : « Et le plus important, maintenant que toi aussi tu es une salope, c’est de ne jamais oublier de sourire quand on te présente une queue à sucer. »
Et aussitôt, une autre voix se fait entendre, c’est la voix grave et facilement reconnaissable du patron du restaurant : « C’est bon, elle a fini ? J’ai besoin qu’elle aille me chercher des clopes au bureau de tabac.
— J’y cours, patron, répond Juliette. Je peux passer aux waters pour me laver ?
— Et puis quoi encore ! Tu ne travailles plus depuis une demi-heure, tu crois que je te paye pour quoi ?!
— Mais... je ne peux pas m’y rendre comme ça, les gens vont me voir couverte de... enfin de sperme.
— Et alors ? Ils t’ont déjà tous baisée, ils s’en foutent de te voir avec du sperme sur la gueule, arrête de jouer la conne et dépêche-toi d’y aller avant que je te flanque un coup de pied au cul ! »
Des larmes coulent pendant qu’elle se lève et se dirige vers la sortie. Elle a beau avoir été humiliée des centaines de fois, le restaurateur parvient à bafouer ce qui lui reste de dignité.
Je me souviens qu’hier, à peine rentrée à la maison, Juliette s’était précipitée dans la salle de bain en criant « Je suis crasseuse, j’ai besoin d’une douche ! » et j’avais senti une odeur bizarre sur son chemin. Maintenant, je comprends qu’en réalité, elle avait passé la journée avec du sperme séché sur toute la peau. Comment avait-elle supporté ça ? Et... est-ce le genre de dépravation que je devrais moi aussi subir ? C’est impossible, je suis une bonne élève au lycée, je ne suis pas destinée à... ce genre de vie...
Sur la vidéo, alors que ma sœur sort du restaurant, son patron beugle :
« Et quand tu reviendras, tu attends dehors, au soleil, le temps que le foutre sèche. Je ne veux pas que tu me saligotes toute la salle. »
L’enregistrement coupe. Je regarde mon nouveau patron, le Connétable et l’officier de police d’un air effaré... J’ai du mal à accepter ce que je viens de voir. Ma sœur, Juliette, utilisée dans le restaurant par tous les clients comme vide-couille. C’est impossible ; elle n’aurait pas pu garder ce secret toutes ces années. Pendant que moi, insouciante, je menais une scolarité classique et envisageais un avenir où je coulerai une vie passible. Mais mon avenir était de devenir le jouet sexuel de ces hommes, de connaître dégradation sur dégradation. Non ! C’est une farce, un coup monté...
Le Connétable pianote toujours sur son téléphone. Il surfe sur le site de la mairie, il clique sur un onglet « Vie locale », puis encore sur un autre bouton intitulé "loi 1816-2 jurisprudence de la cour". Je le vois entrer son nom et un mot de passe et il atterrit sur une page « Vidéos de la famille Lavant » où se trouvent quatre répertoires. L’un est nommé "Mathilde", dont le dossier contient 624 vidéos, un autre est nommé "Juliette " et comporte 1189 vidéos. Deux autres dossiers sont présents, mais encore vides : "Alice" et "Dorothée".
Le Connétable explique : « Tu rentres ton identifiant et tu peux y accéder à tout moment. Même les expats peuvent s’y connecter. Ça leur permet de garder un lien avec l’île ; ils constatent que les bonnes habitudes ne se perdent pas, que les femmes de la famille Lavant continuent à recevoir leur dose journalière de chibre et de foutre. T’as vu qu’il y a un répertoire spécialement pour toi, je suis sûr que tu es impatiente de pouvoir le remplir... »
Ces vidéos... Je refuse d’envisager ce qu’elles contiennent, quant à leur nombre... Depuis combien de temps Juliette était-elle filmée ? Elle travaille depuis six ans. Ça veut dire que tous les deux-trois jours, une vidéo d’elle est mise en ligne...
Le Connétable promeut toujours le site de la mairie : « C’est au top de la modernité ; on peut classer les vidéos par date, par note, par nombre de vues et par étiquette. Regarde un peu, ta sœur à pas moins de trente-huit vidéos avec l’étiquette "animaux" vingt indiquant "chiens", dix "chevaux", deux "ânes", et un "cochon". Une vraie amie des bêtes... je suis sûre que tu n’as jamais imaginé qu’elle était aussi cochonne, ah ah... toi tu étais en cours, à sauter sur un cheval d’arçon, pendant qu’au même moment, ta sœur était sautée par un cheval... ah ha. Tu peux aussi peut-être classer les vidéos de ta sœur selon le nombre de vues, Tiens regarde, la plus populaire date de cinq ans... On mate ça ? »
La vidéo est intitulée « 19 ans ! »
C’est chez moi, l’horloge indique quinze heures... La porte s’ouvre et Juliette entre, elle est habillée avec une courte jupe en latex, et un haut moulant avec écrit dessus « Bonasse ». Tout d’un coup, la lumière s’allume, des pétards claquent, des bruits stridents de sifflets retentissent, une banderole se déplie du plafond : « Joyeux dix-neuf ans, Juliette ! » Une vingtaine de personnes sortent de leur cachette et se mettent à chanter : « Happy birthday to you, Juliette ! »
Juliette porte la main à son cœur surprise... Elle a l’air interloquée, puis elle sourit :
« Merci ! Je ne m’attendais pas à ça. »
Le Connétable se trouve parmi les invités, il va vers elle, « Tu es contente ? Mathilde est là aussi. »
En effet, maman est à côté du Bailli qui lui pelote les seins. Quand elle remarque que le Connétable parle d’elle, elle se dirige vers ma Juliette, et lui roule un patin auquel ma sœur répond avec enthousiasme, on voit leur langue se mélanger. Ma mère arrête le baiser pour lui demander : « tu es prête à servir tous ces messieurs ?
— Oui Maman. »
Maman place alors des bars d’écartement, deux trous pour les mains, et un pour la tête. Ma sœur a les bras emprisonnés, est rendue incapable de se défendre même si elle le voulait. On lui fixe un plateau au niveau de ses hanches, pour que les banqueteurs puissent prendre et déposer leur verre quand elle passe à proximité.
La vidéo est en mode accéléré. Je vois ma sœur circuler parmi les convives, tout le monde la touche, les fesses, les seins. Elle demande « Une fellation avec votre champagne ? » Quand on lui répond oui, elle se met à genoux pour tailler une pipe.
Si pendant qu’on la pelote ou qu’elle suce un chibre, elle renverse du champagne, ma mère est appelée pour qu’elle la fouette. Au bout d’une heure, tout le monde a bu et a pu remplir la bouche de ma sœur de foutre. On la déshabille et elle se retrouve nue, à genoux sur le canapé. Un canapé où j’avais l’habitude de regarder la télé avec elle. Maintenant, je comprends pourquoi, un jour, je l’avais trouvé plein de taches blanches dessus. La chatte de ma grande sœur sert de dépotoir à sperme, elle couine alors que les hommes défoncent son abricot en guise d’au revoir. Et après qu’ils aient juté leur sperme, elle ne manque jamais de dire : « Merci d’être venu pour mon anniversaire, si vous voulez quoi que ce soit, n’hésitez pas à demander. N’oubliez pas de m’appeler pour que je vienne vous sucer pour votre anniversaire »
Le Connétable à mes côtés soupire en revoyant cette fête-surprise :
« C’était chouette... mais pour ton anniversaire, on organisera quelque chose de plus cool encore.
— Mon anniversaire ?
— C’est bientôt non ? En tout cas, tu te demandes peut-être comment ta mère s’occupe dans la journée, regarde cette vidéo. »
La vidéo est intitulée « Une maladroite nettoie »
Maman est au manoir Lavant, où elle travaille chez la famille Mélier. Sa tenue est différente de celle qu’elle porte en quittant la maison. À la place, elle est vêtue d’un costume de soubrette de film porno, une mini-robe transparente noire à grosse maille, un tablier en dentelle blanc, un serre-tête en forme de cœur, des porte-jarretelles, un string-ficelle... même pas de soutien-gorge.
Maman est dans la cuisine du manoir à préparer une tartine pour le fils de la famille. Elle lui donne, mais un téléphone sonne, la surprend, et le toast tombe. Le fils donne une gifle à ma mère et lui crie « Nettoie ! »
Maman semble trouver ce comportement normal. Comme s’il était naturel d’être traitée comme une chienne. Elle ramasse la tartine et se met à quatre pattes pour lécher le sol. Le fils, tout en croquant la tartine, se lève. Il descend le string de ma mère et commence à la tringler, sans un mot, alors qu’elle est encore en train de lécher le sol. Maman n’est même pas troublée quand la bite s’enfonce dans sa chatte ; elle continue à nettoyer consciemment. Le connétable accélère la vidéo jusqu’au moment où le jeune homme gicle. Maman attend alors que le sperme coule de sa chatte, puis elle se retourne, et recommence à lécher le sol ; cette fois aspirant le sperme tombé de sa chatoune sur le carrelage.
Mon patron prend la parole : « Montre-lui celle de sa sœur, appelée « Transport en commun 1.  C’est important qu’elle comprenne quand s’habiller »
Dedans, ma sœur est au milieu du bus, vêtue classiquement, comme j’ai l’habitude de la voir. Il y a des places de libres, mais elle reste debout. Une musique rock sort soudain des haut-parleurs du bus, ma sœur commence alors un strip-tease en utilisant la barre verticale du bus comme dans un pôle de strip-club. Elle est d’une agilité déconcertante, se retrouve vite nue. Elle effectue des mouvements de fou, elle est capable de faire un grand écart en quelques secondes, et elle est d’une beauté étonnante, captivante. Elle se donne à fond pour assurer le spectacle. Les passagers se branlent, quand ils sont sur le point de gicler, ils se rapprochent d’elle et l’asperge de leur foutre. Sans arrêter sa chorégraphie, elle racle le sperme sur sa peau et l’avale avec une moue gourmande. Puis quand son arrêt s’affiche sur le panneau électronique du bus, elle se dépêche de sortir des vêtements d’un sac. Il y a une culotte en dentelle, des bas en soie, une robe tombant à ras le bonbon avec un décolleté pigeonnant. Elle a juste le temps de mettre un collier où est écrit « PUTE » avant de descendre.
Quand la vidéo s’arrête, le bailli signale : « Toi, avec ton trajet en bus pour venir jusqu’au supermarché qui est deux fois plus long, tu vas être épuisée en arrivant. Je suis sûr que tu seras contente de pouvoir te reposer en suçant la queue de ton patron.
— Hein ? Mais je ne connais rien au strip-tease ni aux mouvements de pôle dance ! Elle est dix fois plus agile que moi.
— Parce que tu crois qu’elle a toujours été aussi gracieuse ? Oh non ! Elle a pris des leçons ; six mois de cours du soir avant que son spectacle ne commence à être bandant... Mais elle n’a pas dépensé son argent pour rien, maintenant, c’est une vraie pro, aguicheuse comme une pute.
— Mais elle n’a pas dépensé son salaire pour ça ? Elle n’a jamais voulu s’exhiber comme ça ! Vous l’avez forcée !
— Et tu crois que c’était à nous de payer ? Le contrat de ton aïeul est clair, les frais pour remplir le contrat sont à la charge de ta famille. Du coup, si tu veux savoir, depuis l’époque où le contrat a été signé, vos dettes ont doublé. C’est que vous êtes dépensières dans la famille, de vrais paniers percés. Vous avez toujours besoin de nouveaux vêtements sexy, de cours de danse... ta sœur a même suivi des cours pour apprendre à tailler des pipes, elle n’était pas douée au départ, incapable de pratiquer une gorge profonde... C’est que ça coûte cher l’éducation. Quoi qu’il en soit, tu apprendras aussi à accomplir ces mouvements...
— Je ne pourrais jamais me dépenser comme ça pendant une demi-heure... c’est impossible.
— Comme tu veux, de toute façon, si les passagers du bus n’aiment pas tes chorégraphies ou s’ils te trouvent ramollie, ils peuvent demander à ce que tu te mettes à quatre pattes pour te péter le cul. Ta sœur a vite compris qu’elle avait intérêt à se montrer brillante.
— On parle, on parle, mais cette salope ne m’a toujours pas sucer, je vous signale, intervint le patron du supermarché. »
Le Bailli me donne un coup de pied aux fesses pour que je me dirige vers mon nouveau patron. Il a sorti sa queue et attend que je m’en occupe. Ai-je le choix ? Si le Connétable et le Bailli eux-mêmes considèrent le testament de mon aïeul comme valide ; je n’ai aucun recours. À contrecœur, j’ouvre la bouche et commence à sucer pendant que le Connétable me filme pour alimenter mon dossier.
Le Bailli montre une vidéo pendant que je suis occupée à tailler une pipe.
« Tu sais après les vacances, tu vas finir ton année scolaire. Tu veux savoir comment ta sœur a passé la fin de son année de terminale ? Regarde un peu... »
C’est ma sœur, plus jeune, pendant sa dernière année de lycée. Moi j’étais encore au collège à cette époque. Ce que je vois explique facilement pourquoi elle a raté son bac et abandonné ses études. Elle porte l’uniforme des lycéens Kersiais... Sauf que sa jupe est raccourcie de vingt bons centimètres, lui cachant à peine sa culotte, et que son haut est déboutonné ; plus précisément, tous les boutons ont été arrachés, l’empêchant de fermer son chemisier. Sur son front est écrit au feutre « âne » et sur ses mollets : "Salope" et "Déchet". Une fille lui crie dessus :
« Tu ne respectes pas la tenue réglementaire, penche-toi !
Ma sœur balbutie en pleurant :
« Mais c’est pas ma faute, c’est les garçons, ils ont coupé les boutons et...
— Tais-toi salope ! Je ne veux pas entendre tes accusations mensongères de pute. Penche-toi ! »
Elle s’exécute sans plus discuter. La fille sort une règle de trente centimètres et s’applique à lui cingler le cul. Cette sadique frappe de toutes ses forces... ma sœur a la tête baissée et je vois des larmes tomber par terre, elle doit souffrir horriblement. Deux garçons surgissent et se mettent à lui verser des pots de confiture sur elle, déclenchant l’hilarité de tous. Ma sœur se précipite vers les toilettes. Sur la porte des w.c. pour fille, une feuille est accrochée. On peut lire dessus :
« INTERDIT AUX SALOPES »
Et collée dessous, une photo de ma sœur où elle est assise sur une bite noire et a un sourire extatique.
Ma sœur ouvre donc la toilette des w.c. pour garçons, elle va à l’évier pour se débarbouiller de la confiture. La confiture lui coule sur les yeux, elle pousse un petit cri quand une bite s’introduit dans sa chatte par surprise. Je peux voir son visage consterné se refléter sur le miroir des toilettes. Elle serre les dents, agrippe les bords du lavabo, et pendant toute la durée où le lycéen la fourre, elle réussit à retenir ses pleurs.
Je suis désolée, navrée pour ma sœur. Je me rappelle chaque fois que je l’ai critiquée alors qu’en fait, elle était victime des autres. Quand elle achetait une nouvelle robe parce qu’elle avait déchiré l’ancienne. Toutes les fois où je lui reprochais d’être en retard... maintenant, je comprends ce qui causait son retard et je la plains. Mais même si je suis de tout cœur avec sœur dans son épreuve, ce qui m’horrifie le plus, c’est que le même sort risque de m’attendre. Je revois le visage des garçons de ma classe, et les sourires qu’ils m’accordaient prennent maintenant un autre sens, ils savaient que j’allais bientôt travailler, et que mon minou deviendrait leur jouet préféré.
Le directeur du supermarché me tient fermement la tête et m’inonde de son jus épais. J’en ai plein la bouche, c’est dégoûtant. Il reste la queue dans ma bouche, attendant que j’avale bien tout. La semence glisse dans ma gorge, et l’homme qui est maintenant mon propriétaire sourit en me voyant déglutir.
Je me relève en grimaçant, goûtant pour la première fois au goût du sperme. J’ai honte, je suis désespérée et j’ai peur. Alors je suis un peu rassuré quand le Bailli annonce : « Ah, ta sœur arrive. » En effet, la porte s’ouvre. C’est le patron de la « Mouette heureuse » et il a une laisse à la main, et, au bout, marchant à quatre pattes, ma sœur. Elle a un collier lui serrant le cou ; dessus est écrit : « PUTE ».
Le restaurateur annonce : « Je vous amène Juliette, elle sait comment se comporter... »
En effet, sans dire un mot, elle marche à genoux vers moi. Elle pose la main sur ma jupe et la tire vers le bas. Puis elle s’occupe de ma culotte, me laissant presque nue devant tous ces hommes. Elle ordonne : « Installe-toi par terre, salope. »
J’entends le Bailli dire : « C’est moi qui lui ai dit d’insulter sa sœur, je ne veux pas qu’elles deviennent complices. »
Je m’assois au sol. Mon patron confie à Juliette une bouteille d’eau, une cuvette, de la mousse à raser et un rasoir. Juliette demande alors : « Comment voulez-vous que je la rase ?
— Je ne sais pas... qu’est-ce que t’en penses ?
— Elle sera adorable, le minou complètement rasé. Je sais qu’elle a une jolie petite chatte, ce serait dommage de la cacher avec du vilain poil. »
Comment ma sœur peut-elle dire ça ? Hier soir, elle était aux petits soins avec moi. Au dîner, elle avait cuisiné un pavé de saumon avec une sauce à l’oseille. Ce que j’adore ; et maintenant, elle va me raser la chatte pour que ces types odieux me baisent ?
« T’as raison, répondit le directeur du supermarché. Mets-toi au travail, et dépêche-toi... je veux lui fourrer son con bien lisse. Et quand les poils repousseront, tu t’assureras de lui entretenir le minou pour qu’il soit identique au tien. Ce sera rigolo, vos deux abricots, côte à côte, identiques... »
Juliette se met à asperger mes poils de mousse. Au même moment, le Bailli passe derrière elle et lui retire sa culotte. C’était une culotte en latex, dessus, je peux voir de nombreuses marques blanches. Le responsable de la loi sur l’île enfonce son gourdin dans la chatte de ma grande sœur, sans lui demander si cela lui plaît. Pourtant elle miaule :
« Oh Monsieur le Bailli, votre grosse bite m’a tellement manqué, j’adore quand vous venez me déglinguer la chatte. »
Comment ma sœur peut-elle parler comme ça ? Elle surveille mon langage ; chaque fois que je dis un gros mot, elle me gronde en disant que pour étudier aux universités de Londres ou de Paris, je dois employer un vocabulaire soutenu. Son patron, lui, n’est pas surpris par sa vulgarité. Et il n’hésite pas à être ignoble avec elle :
« De toute façon, on sait bien que ta chatte est toujours en manque. Tu mouilles déjà comme une chienne.
— C’est vrai Monsieur, je suis désolée d’être une telle salope, je ne peux pas m’empêcher de tremper. »
Qu’elle parle et qu’on la baise ne la gêne pas pour continuer à travailler sur moi. Le rasoir racle ma peau, et je suis étonnée que malgré les grands coups de reins que lui donne son patron, elle réussisse à garder un tel équilibre. Je me refuse à imaginer le nombre de fois où elle a dû subir cette situation pour conserver un tel calme.
Le patron de Juliette est concentré sur sa foufoune et ne me porte aucune attention. Le Connétable et les autres hommes bavardent entre eux. Ils parlent de moi, discutant de l’ordre de passage dans mon con. Le Bailli explique que comme représentant de la loi, c’est sa prérogative de me fourrer en premier. Le Connétable, lui, avance qu’en tant que représentant élu de l’île, c’est lui qui est chargé de me dépuceler. Le patron du supermarché prétend que comme employeur, il a autorité sur moi pour ce qui est de me tringler.
Je profite de leur engueulade pour murmurer à ma sœur : « Qu’est-ce qui passe ? Pourquoi tu--
— On doit jouer le jeu, obéir, et tu donnes l’impression d’aimer ça... ou tu te subiras un châtiment.
— Dorothée... elle doit partir le plus tôt possible.
— Impossible. Elle serait repérée, et une fois attrapée, elle serait punie. Rien que de l’avertir serait considéré comme une violation de notre legs, mieux vaut que ça n’arrive pas... elle risque d’être mise au centre de la ville, au pilori pendant un mois, et baisée par tous... Le seul moyen de partir, c’est qu’elle quitte l’île avant de trouver un travail, là, ils ne pourront rien contre elle... J’espérais que tu m’écouterais, que t’irais sur le continent...
— Mais Dorothée...
— Ne t’inquiète pas... Avec maman, on a déniché un pensionnat qui accepte les élèves surdouées en France. On y a inscrit Dorothée, à la prochaine rentrée scolaire, elle sera partie d’ici.
— Mais... »
Le Bailli se tourne vers nous :
« C’est quoi ces messes basses !? Pas de secrets entre vous !
— Non, aucun secret ! répondit ma sœur. Alice me disait qu’elle était ravie que je lui rase la chatte, pas vrai ? »
Son regard est suppliant... quelle horreur endure-t-elle si elle ne respecte pas les consignes ? Je ne tiens pas à le découvrir et je réponds :
« Oui... Juliette est tellement au petit soin avec moi. J’ai hâte de voir l’allure que ça me donnera. »
Ma sœur se montre efficace et quand elle a terminé sa tâche, il ne me reste plus un poil, je suis complètement lisse. J’ai l’impression de ne plus être une femme, mais une esclave ; même ma toison pubienne ne m’appartient plus.
« Sois une gentille petite sœur, et remercie Juliette, » ordonne le Connétable.
Ma sœur s’assoit sur un fauteuil et écarte les jambes, me laissant voir sa chatte rasée en ticket de métro. Dedans, son patron a déposé une grosse cargaison de sperme. « Lèche-moi, sale pute, vide-moi le trou à foutre. »
C’était répugnant, mais je m’approche d’elle et enfonce ma langue dans sa fente. J’aspire avec dégoût les restants de semence, je m’aperçois qu’on me filme, que bientôt, toute l’île pourra mater une vidéo des sœurs Lavant, l’une gouinant l’autre. Juliette mouille, je ne sais pas comme elle s’y prend... Mais d’après ce qu’elle dit, je devrais moi aussi apprendre ce tour ; prendre du plaisir en subissant les pires humiliations, ou sinon, je recevrais une punition peu enviable.
Je finis ma tâche avec horreur, lécher ma propre sœur, jamais je n’aurais imaginé accomplir un acte aussi répugnant, aussi sordide.
Le Connétable me filme toujours et demande :
« Alors, t’as aimé ça ? »
Hors champ, ma sœur hoche fortement la tête. Je comprends son conseil et réponds :
« Oh oui ! J’ai aspiré tous les résidus de semence, c’était délicieux. J’ai enfoncé ma langue dans sa chatte pour tout nettoyer. Maintenant, sa chatoune est propre et nette, prête à être fourrée à nouveau. »
Ma voix tremble. J’ai peur qu’on ne me trouve pas assez convaincante. C’est aussi ce que doit penser Juliette, car elle met à genoux à mes côtés et ajoute :
« Ma sœur a toujours dit qu’elle rêvait de me lécher l’abricot ! C’est une vraie salope, vous allez être contente d’elle. Elle a plein de surprises pour vous.» Puis elle m’embrasse alors que j’arbore une mine dégoûtée. Sa langue touche la mienne, j’ai un frisson, c’est ma sœur...
Le Connétable semble satisfait. Après avoir réalisé toutes ces cochonneries, ma sœur quitte le bureau comme elle y est entrée ; à quatre pattes, tenue en laisse par le restaurateur.
Mon patron se tourne vers moi :
« Il va être temps pour toi de commencer à travailler. Je vais te donner une tenue. Tant que Dorothée reste encore ignorante de la tradition de ta famille, tu partiras de ta maison dans un habit classique, mais tu te changeras dans le bus. Tu as vu la vidéo de ta sœur, tu apprendras à distraire les voyageurs avec strip-tease. Je t’ai commandé un costume de Bunny Girl, je devrais le recevoir d’ici jeudi, je suis impatient que tu l’enfiles. Ça attirera du monde. En attendant, je t’ai sorti des affaires du magasin qui seront décomptées sur ton salaire : une minijupe, un string-ficelle, un soutien-gorge en dentelle et une blouse en V. Tu devrais avoir l’air bandante avec ça. Dans le magasin, les clients ont le droit de toucher, où ils veulent, et ils peuvent enfoncer leurs doigts dans ta chatte aussi. Quoi qu’ils s’amusent à peloter, tu dois les remercier.
Pour ce qui est de te baiser, il y a un système de carte fidélité. Tu en apprendras vite le fonctionnement. Tu dois travailler vite et bien. Ça veut dire achalander les rayons, tenir la caisse, décharger les remorques, etc. Si tu prends trop de temps, tu auras une amende, et une punition de mon choix, le fouet, un enculage à sec, une exhibition devant les clients... je n’aurais que l’embarras du choix. Comme tu as déjà une heure de retard sur ta journée, je te conseille de mettre les bouchées doubles. »
J’enfile les habits dégradants qu’il me fournit et quitte son bureau en courant et en pleurant. J’entre dans le couloir central du supermarché quand je reçois un SMS :
« C’est génial ! J’ai eu un entretien téléphonique, je vais avoir un emploi avec la poste ! j’irais livrer des colis. Ça me fera un peu d’exercice, et puis je pourrais rencontrer tout le monde sur l’île. On m’a dit que je recevrais plein de pourboires surprenants... ici les gens sont si charmants avec nous !
:) Bisous !
Ta petite sœur Dorothée.
PS : Je commence cette semaine !!»

FIN.
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