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A ses pieds

Chapitre unique

SM / Fétichisme
— Lèche, me dit simplement Sophie en tendant son pied nu dans ma direction. Et c’est comme cela que mes ennuis ont commencé...

D’un naturel plutôt introverti, je n’avais jamais réussi à vaincre ma timidité auprès des filles, mon physique plutôt fluet ne m’aidant pas vraiment à m’imposer dans ce domaine-là comme dans tant d’autres, et à 25 ans, j’étais toujours puceau et presque résigné à le rester. Et puis je fis la connaissance de Sophie au cours d’une soirée chez des amis communs. Cette petite brune aux cheveux longs, un peu ronde et à la poitrine opulente dégageait une joie de vivre communicative et je me laissai convaincre de danser avec elle. Ma maladresse et mon absence totale de sens du rythme la firent beaucoup rire et nous avons passé ensuite un long moment à bavarder ensemble, un peu à l’écart de la fête. Nous nous sommes séparés en échangeant nos numéros même si j’étais certain qu’elle ne me rappellerait pas. Le lendemain, mon portable sonnait et cinq ans plus tard, nous étions toujours ensemble.
Bien sûr, au fil des années, notre belle complicité des débuts s’était un peu émoussée et nous faisions de notre mieux pour ne pas tomber dans une routine assommante. Il y avait parfois des disputes, mais elle trouvait toujours le moyen de nous réconcilier et cela se finissait souvent au lit... où je lui fournissais un nouveau prétexte de complainte, car je n’étais pas très endurant pendant nos ébats sexuels.
Cette fois-ci, nous venions d’ailleurs de finir de faire l’amour en quelques minutes et elle restait allongée sur le dos, entièrement nue, tandis que je me levais et faisais le tour du lit pour rejoindre la salle de bain. Au moment où je passais près d’elle, Sophie tendit la jambe vers moi et me dit "lèche" d’un ton qui se voulait sans réplique. Je m’arrêtai, ne sachant pas si elle était sérieuse ou non. Mais sérieuse, elle l’était et elle resta là, sa jambe levée, en attendant que j’obéisse enfin.Je ne nierais pas que j’ai souvent été attiré par les pieds féminins sans me considérer vraiment comme un fétichiste, mais ceux de Sophie n’étaient pas son principal attrait. Elle n’en prenait pas plus soin que cela et, sans qu’ils soient pour autant affreux, avec elle, on était loin du mignon petit peton fin, délicat et manucuré.Afin d’éviter une nouvelle confrontation, je me baissai finalement vers elle et déposai un petit baiser sur la plante de son pied potelé.
— Ce n’est pas du tout ce que je t’ai demandé de faire, éclata-t-elle.
Impressionné par sa virulence et la colère dans sa voix, j’attrapai sa cheville et je posai immédiatement ma langue sous son pied avant de le parcourir avec des petits léchages timides et maladroits. Cela dura plusieurs minutes dans un silence total, puis elle m’ordonna de changer de position pour qu’elle soit plus à l’aise. Elle laissa pendre sa jambe en dehors du lit et, suivant ses instructions, je m’agenouillai pour continuer à la lécher. Des sentiments contradictoires se bousculaient en moi : je me sentais à la fois humilié et excité. Peut-être même excité d’être humilié, qui sait ?
Concentré sur ma tâche, je m’enhardis peu à peu, léchant son pied d’une extrémité à l’autre avant de sucer ses orteils l’un après l’autre. Je me mis à rebander, surpris de l’effet que cette séance particulière avait sur ma libido.
Je ne sais pas combien de temps je restai ainsi prosterné à son pied, mais je finis par entendre de faibles gémissements venant du lit au-dessus de moi. Risquant un œil et arrêtant mon travail de lécheur, je vis que Sophie prenait du plaisir en solitaire : sa main gauche malaxait un de ses superbes gros seins et le majeur de sa main droite allait et venait rapidement dans son sexe trempé. Les yeux fermés et la bouche entrouverte, son beau visage exprimait un plaisir pour une fois non simulé. Elle arrêta brusquement de se masturber et, sans me regarder, elle me lança :
— Eh bien, qu’est-ce que tu attends, mon chéri ? Je ne crois pas t’avoir demandé de faire une pause.
Je n’étais plus en état de réfléchir ou de me rebeller et je reposai ma langue sur son pied désormais humide de salive. Je m’attardai longuement sur chacun de ses orteils avant de prendre le plus gros dans ma bouche et de le téter servilement. Sophie gémissait de plus en plus fort et par moments, elle se raidissait, appuyant une partie de son pied moite contre mon visage. Sentant qu’elle était sur le point de jouir, je m’appliquai à sucer son orteil du mieux que je le pouvais. Nous avons continué comme cela, Sophie se doigtant et moi léchant son pied, pendant un long moment. Au moment de jouir, elle poussa un interminable miaulement de plaisir puis tout redevint silencieux dans notre chambre.
— Ah ! Mais qu’est-ce que c’était bon ! Tu sais mon amour, cela faisait vraiment trop longtemps que je n’avais pas eu autant de plaisir. Et... euh... Tu sais que tu peux lâcher mon pied maintenant et arrêter de le léchouiller ?— Oui, bien sûr. C’est juste que je ne savais pas si tu voulais que je continue ou pas. Et comme tu as fini, je me disais que tu pourrais peut-être me soulager, moi aussi, dis-je en me relevant en souriant pour exhiber mon érection.
— Désolée, mais ce sera sans moi. J’en ai eu assez pour ce soir, mais vas-y, fais-toi plaisir. Non, pas devant moi, je n’ai pas du tout envie de voir ça.
Mon sourire s’évanouit aussi vite qu’il était apparu et, un peu honteux, je quitte la pièce pour aller me masturber aux toilettes. Quelques mouvements rapides du poignet, tout en pensant à ce qui venait de se passer, me firent gicler presque immédiatement dans la cuvette.
A partir de cette soirée particulière, notre vie sexuelle changea du tout au tout. Sophie ne me laissait plus la pénétrer et je n’avais pas d’autre option que la masturbation. Je passais désormais presque toutes mes soirées à lui lécher les pieds pendant qu’elle se doigtait ou utilisait un de ces gros sex-toy au design intimidant qu’elle avait commencé à collectionner. Et après chacun de ses orgasmes, elle me félicitait pour mes talents de lécheur (qui selon elle s’amélioraient de jour en jour), mais n’oubliait jamais de préciser que je ne l’avais jamais fait jouir aussi bien ni aussi fort que l’objet qu’elle venait de s’enfoncer profondément. Je découvrais peu à peu que la seule chose qui me faisait encore bander, c’était l’idée de ma bouche sur ses pieds, mes anciens fantasmes s’estompant peu à peu.
Malgré tout, je ne me plaignais pas de la situation : cela faisait longtemps que je n’avais pas vu Sophie aussi épanouie et heureuse. Dans le même temps, elle analysa sa vie sexuelle passée et se rendit compte que jusqu’ici, elle avait été plutôt passive en cédant toujours aux désirs de ses partenaires, dont je venais clôturer la liste, sans jamais oser exprimer ce qu’elle voulait vraiment. Sophie se mit donc à réfléchir à ses propres fantasmes et c’est ainsi qu’elle m’annonça qu’elle avait envie d’un plan à trois. Voyant la lueur d’excitation dans mes yeux, elle balaya immédiatement mes propres rêves et m’annonça qu’il s’agirait bien évidemment pour moi de la partager avec un autre homme. Elle en avait d’ailleurs déjà parlé à un de ses collègues qui était plus que partant pour la culbuter et avec qui elle avait convenu de passer à l’acte le lendemain soir.
Tout étant déjà organisé, je n’avais qu’à accepter une fois de plus de me laisser guider vers des pratiques nouvelles et inconnues par mon aventureuse Sophie.
Le moment fatidique arriva bien trop vite et lorsque l’on sonna à la porte, j’allai ouvrir dans un état second, à la fois excité par la situation et angoissé par ses conséquences possibles sur notre couple. L’homme qui se tenait sur le seuil devait avoir à peu près mon âge, mais il était plus grand que moi et, à sa carrure massive, il était visible qu’il fréquentait les salles de sport. Des cheveux châtain coupés courts, des yeux bleus dans lesquels brillait une lueur ironique et un petit sourire en coin complétaient le tableau. Il m’offrit une poignée de main ferme et se présenta :
— Franck. Enchanté de faire ta connaissance. Tu sais, depuis le temps que Sophie me parle de toi et depuis le temps que j’ai envie de me la faire, je ne pouvais pas passer à côté de sa proposition. Je suis ravi que vous soyez un couple aussi libéré, et je n’aurais jamais imaginé qu’elle me fasse ce genre d’invitation. Finalement, elle cachait bien son jeu cette petite cochonne.
Je ne relevai pas le commentaire insultant, mais ô combien pertinent, et je le laissai entrer en balbutiant quelques platitudes en guise de bienvenue avant d’aller rejoindre Sophie au salon. Elle s’était fait particulièrement belle pour l’occasion, portant une robe courte au décolleté vertigineux, sans soutien-gorge dessous, et une paire d’escarpins à hauts talons. Elle s’avança vers nous en souriant et fit la bise sur les deux joues à Franck qui semblait ravi par le spectacle qu’elle lui offrait. Après cette entrée en matière spectaculaire, Sophie nous servit un verre et nous discutâmes comme de vieux amis. Franck parlait fort, monopolisait l’attention et riait de ses propres plaisanteries. C’était un sale con et je le détestais déjà, me demandant pourquoi Sophie avait choisi quelqu’un comme lui.
Le moment fatidique arriva finalement lorsque Sophie nous demanda de la suivre jusqu’à notre chambre. Nous nous sommes déshabillés en silence, moi timidement sans trop oser jeter de coup d’œil à mes partenaires, Sophie avec des gestes sensuels, et Franck rapidement et sans hésitation. Il enfila une capote et se dirigea vers le lit où il s’allongea sur le dos, prêt à enfiler aussi Sophie. Celle-ci vint le chevaucher, guidant d’une main sa queue jusqu’à ce qu’il soit en elle. Se courbant vers l’avant, ses seins lourds tout contre le torse de Franck, elle me fit signe de les rejoindre. Je me positionnai contre ses fesses et la pénétrai lentement. Le fait d’être remplie à la fois par-devant et par derrière lui fit pousser un grognement de contentement. Étant au sommet du trio, j’avais exceptionnellement l’initiative, mes mouvements de bassin dans le cul de Sophie lui imposant le rythme auquel elle pouvait bouger sur son amant qui lui tétait goulûment les seins.
J’accélérai la vitesse à laquelle je la sodomisais, ce qui lui fit pousser de longs gémissements de plaisir. Les yeux fermés, agrippé fermement à ses hanches, j’étais au septième ciel. Et ce qui devait arriver arriva : malgré tous mes efforts pour contrôler l’orgasme que je sentais arriver rapidement, je ne pus pas me retenir très longtemps et j’éjaculai en gémissant. Alors que je me retirai de Sophie en essayant de reprendre mon souffle, elle se retourna vers moi en me jetant un regard de déception :
— Sérieusement ? Tu as déjà fini ? Et moi qui commençais tout juste à me chauffer...
Sans lui laisser le temps de finir sa phrase, Franck roula sur le lit conjugal en la tenant et ils se retrouvèrent tous les deux en position du missionnaire. Il pénétrait Sophie en prenant son temps, avec des mouvements amples et en s’enfonçant aussi profondément en elle qu’il le pouvait. Cela dura un long moment pendant lequel il était évident qu’ils m’avaient totalement oublié. Debout près du lit, je me faisais discret sans pouvoir détourner le regard du spectacle torride qui se déroulait sous mes yeux. De là où je me trouvais, je ne pouvais pas voir le visage de Sophie, mais il était clair, au vu des miaulements qu’elle poussait, qu’elle éprouvait un plaisir intense.
Sans arrêter de la pénétrer, Franck attrapa les chevilles de Sophie et lui souleva les jambes en les maintenant bien écartées. Je m’avançai de quelques pas et observai Sophie : elle avait le visage rougi par l’effort, ses cheveux sombres collés par la sueur, ses seins tressautaient à chacun des coups profonds que lui assénait son amant et ses orteils étaient contractés par le plaisir intense qu’elle ressentait. Ne pouvant réfréner une pulsion profondément ancrée en moi désormais, je m’approchai au plus près d’elle et posai une langue gourmande sur le côté de son pied. Indifférents à ma présence et à ce que je pouvais bien faire, les deux partenaires gémissaient de plus belle, visiblement proches de l’orgasme. Je ne m’arrêtai de lécher le pied de Sophie qu’après qu’elle ait joui bruyamment et que Franck se soit enfin retiré. Poussant un soupir de contentement, il roula sur le côté, son corps en sueur touchant toujours celui de Sophie.
Celle-ci, un large sourire aux lèvres me jeta un regard provocateur en disant :
— C’était vraiment incroyablement bon ! Il faudra absolument qu’on remette ça au plus vite, mais en attendant, j’ai aussi d’autres idées pour toi, mon amour.
Était-je alors plus impatient qu’inquiet de savoir ce qu’elle avait en tête ? A vrai dire, cela n’avait pas d’importance, car je savais déjà que j’allais la suivre aveuglément dans ses projets.
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