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The Wet Dream Catcher

Chapitre 2

Dévorée vivante

Histoire médaillée
SM / Fétichisme
Je sors de la douche. La vapeur d’eau qui a envahi la pièce commence tranquillement à disparaître. Je m’éponge et m’enveloppe les cheveux. Puis, je m’essuie le corps avec cette serviette tellement moelleuse et douce que l’on ne trouve que dans les hôtels de standing.

Le sèche-cheveux allumé, mes doigts glissent dans mes longs cheveux noirs, tandis que l’air chaud fait son office. Je n’ai jamais trop été sujette aux nœuds. À coups de peigne, je replace ma tignasse pour reformer cette coupe un peu “sauvage” qui est la mienne depuis si longtemps.
Je me suis déjà essayée, et m’essaye encore parfois, à de nouvelles… mais je retourne inéluctablement à celle-ci, que certains appelleront “emo”, d’autres “punk”, mais qui est en fait, tout simplement, ma coupe “maison” avec laquelle je me sens vraiment moi.
Mon regard s’est figé. L’énorme miroir de la salle de bain me renvoie l’image d’une femme tellement proche et intime, et pourtant à la fois si distante et étrangère.
Ce corps, que je vois face à moi, reste encore un mystère. Je le connais par cœur et pourtant… Si les mots sont, dans mon esprit, aussi limpides et clairs que cette eau qui a coulé sur ma peau, ce corps souvent m’intrigue…
Est-il beau ? Est-il moi ? Que dois-je en faire ? À vingt-cinq ans, je me pose encore ce genre de questions !
Mesurant à peine plus d’un mètre soixante et n’ayant jamais atteint les cinquante kilos, on ne peut pas dire que je sois un grand gabarit. Pourtant, si des copines autour de moi entrent dans la même catégorie, elles affichent pour la plupart des lignes filiformes, ce qui n’est pas mon cas…
Car la nature, dans sa grande bonté, a laissé ma maman me faire cadeau de ses gènes. Femme aux courbes harmonieuses, elle m’a offert des seins ronds, qui emplissent parfaitement la main d’un homme et d’autant plus celle d’une femme, ainsi qu’une taille, des hanches et des fesses dont je n’ai sûrement pas à rougir… enfin, j’imagine…
Voilà pour ce qui est de cette analyse objective. Alors quoi ? C’est quoi le problème ? Eh bien, je ne sais pas… c’est ça le problème !
Me montrer, a toujours été pour moi source de stress. Aurait-il fallu que je sois ronde ou maigre ? Peut-être me serais-je mieux acceptée ? Car comme je suis, je n’ai aucune excuse derrière laquelle me réfugier. Je dois m’assumer. S’il y a un problème, il est dans ta tête, ma fille !
Puis, nous voilà un peu plus bas… au mont de Vénus : joyau du corps féminin. J’y passe la main… Le mien est lisse et doux… Il faut qu’il le soit… toujours... Non pas pour les autres, mais pour moi. Depuis que j’y ai goûté ainsi, il ne peut en être autrement. C’est un délice que de faire glisser mes doigts le long de ma vulve nue, dépourvue de toutes aspérités… comme un doudou… oui, un doudou rassurant, mais qui renferme en son sein un trésor, qui quand il est libéré peut se révéler dévastateur de par le plaisir engendré.
Telle une boîte de Pandore, mon sexe attend qu’on l’ouvre… avec les doigts… ou quelque outil que ce soit… Et Dieu sait que j’aime ça : libérer le feu qui est en moi !
C’est bien beau ma belle, mais pour l’entretien “quelle galère”, me direz-vous… Mais d’avoir une amie esthéticienne, ça aide ! Et quand en plus c’est elle, ex-coiffeuse, qui de temps à autre me refait une coupe… Je vous entends d’ici : une amie comme ça, ça vaut de l’or ! Je suis d’accord.
Puis de retour à la réalité, mes yeux fixent mon visage dans la glace : une bouche fine, que je mets trop peu en valeur… et des yeux presque noirs, comme si mon iris avait plongé dans les ténèbres, pour revenir dans le monde des vivants. Aujourd’hui, mes yeux n’auront pas droit à leurs traits de crayon noir dont ils ont l’habitude… Non, aujourd’hui, pas de maquillage !
J’enfile le peignoir moelleux qui sent si bon et attrape mon portable : pas de nouveau message. Marc croit que je visite la ville, ce soir…
Je regarde mes notifications… Mon bébé a bien travaillé aujourd’hui : trois nouveaux rêves, décortiqués, emballés et rangés bien au chaud. Puis, je repose mon portable sur la table. Je n’en aurai pas besoin : ce soir, pas de connexion… si ce n’est avec moi-même.
J’enfile les petits chaussons douillets, assortis au peignoir, puis sors de la chambre.
Clac !
Nue sous mon peignoir, dans le couloir, l’instant peut paraître étrange. Une femme de ménage passe, sans même lever les yeux sur moi… je suis invisible… ou simplement… elle sait…
Je prends l’ascenseur… personne… ouf ! J’appuie sur le zéro… La descente vers l’inconnu vient de commencer…
La porte s’ouvre et me voilà déambulant, le plus naturellement du monde, parmi le personnel. Je traverse les cuisines où déjà les casseroles s’activent : pas un regard sur moi… aucune surprise sur les visages. Suis-je toujours invisible ? Non, ils ont tout simplement… l’habitude.
Ça y est, j’ai traversé les fourneaux et l’effervescence des préparatifs de la soirée, pour arriver à l’endroit indiqué : la destination de ce parcours, mais le début d’un autre.
Une femme m’attend. Une grande table est dressée d’une dizaine de couverts. Un coussin est posé à une extrémité et un petit marchepied est positionné devant la table.
La femme s’approche et m’enlève mon peignoir… le plus simplement du monde… Pourquoi cela n’est-il pas aussi simple dans ma tête ?
— お願いします、奥様...
S’il vous plaît, madame…

Même sans mes rudiments de japonais, son geste désignant la table ne laisse aucun doute sur le contenu du message.
Elle me prend alors la main pour m’accompagner… et nue, je monte les quelques marches qui me mènent à mon fantasme. La scène est irréelle et en même temps si naturelle. Bien que clairement habituée à ce rituel, elle fait preuve d’une grande douceur et se fait rassurante. Je le sens, qu’en tant que femme, elle sait l’épreuve que cela doit être… peut-être l’a-t-elle déjà vécue, elle aussi ?
Puis, debout sur la table comme une stripteaseuse après son show, elle me lâche la main… Je me sens soudain seule. Mais je suis une grande fille et je sais ce que l’on attend de moi. Alors, sous son regard protecteur, je m’assois entre les couverts, puis m’allonge sur la nappe et pose ma tête sur le petit coussin.
Ça y est, je suis en place. Ma métamorphose va pouvoir commencer… Mon corps nu : mes bras, mes jambes, mes seins, mon pubis, ne sont plus les parties d’un corps de femme, mais celles d’un contenant, comme le sont les divers plats et ustensiles de cet hôtel. Ma transformation en objet est maintenant inéluctable…
La femme s’est approchée et dispose maintenant mes membres à sa convenance : m’écartant les bras, positionnant mes mains… elle dresse la table…
Puis, la voilà qui fait quelques pas dans le couloir, d’où je l’entends crier :
— お嬢様の準備は万端です!
C’est bon, la jeune femme est prête !

Revenant à mon niveau, elle s’approche et vient me souffler à l’oreille ces quelques mots qu’il me fallait entendre :
— すべてが大丈夫になります。
Tout va bien se passer.

Alors, elle s’écarte, laissant place aux cuisiniers qui déjà arrivent, amenant avec eux un chariot rempli de sushis, de feuilles de nori, de gingembre, wasabi et autres condiments.
Tout comme le reste du personnel, les hommes ne semblent pas particulièrement émus qu’une femme nue soit étendue au milieu des couverts. Le ballet des sushis peut alors commencer : makis, nigiris et sashimis entament leur danse sur ma peau, envahissant peu à peu toute la surface de mon corps…
Même si les gestes sont froids et professionnels, il est indéniable que l’excitation est en train de monter, avec le nombre de pièces grandissant et augmentant graduellement la pression sur mon corps.
Puis, un des hommes m’adresse la parole… et je sais, qu’à partir de cet instant, le vrai voyage débute :
— 目を閉じてください。
Veuillez fermer les yeux, s’il vous plaît.

Les deux nigiris que l’on vient de déposer sur mes paupières, scellent alors ma transformation : mon corps de femme cède la place à ce présentoir de chair, duquel bientôt un groupe de convives viendra se servir.
Et puis, comme un geste posant le point final à ce rituel, les dernières pièces sont déposées sur mon sexe et la pointe de mes seins. Le contact de la chair des sashimis contre ma vulve et mes tétons enclenche instantanément un nouveau niveau d’excitation…
Putain de merde ! Je mouille !
Le festin va pouvoir commencer…
***

Des voix… des bruits de chaises… Ils sont là ! Plus moyen de faire marche arrière. Comme clouée à cette table par toute cette nourriture sur mon corps, je me sens ligotée… sans défense… à leur merci. Mais n’est-ce pas ce que je recherche, justement ? Le pourquoi j’ai choisi cet établissement, réputé pour ce genre de prestation ? Si… exactement ! Alors ma grande, maintenant, tu vas assumer !
— これは美しいです!
C’est magnifique !
— はい、そして美味しそうですね。
Oui, et ça a l’air délicieux.

Plongée dans le noir, avec l’ouïe comme seul sens réellement actif, je les entends s’installer autour de moi… autour de mon corps… autour de ce plat…Et après quelques formules de politesse, se souhaitant mutuellement bon appétit, c’est bientôt un autre sens qui s’active en moi : le toucher.
Les baguettes s’agitent alors et les premières pièces se détachent déjà de ma peau. Puis, assez vite, la pointe des ustensiles entre en contact direct avec mon corps. Telle une multitude de piqûres provoquées par un essaim d’insectes, les baguettes raclent mon épiderme, provoquant en moi toutes sortes de frissons. Ils le font exprès ou quoi ? C’est pas possible !
Puis, avec le temps… le bruit des verres qui s’entrechoquent… qui se vident… les bruits de bouches… et les voix de plus en plus bruyantes, je sens bien que l’atmosphère bascule lentement vers quelque chose de plus… festif…
Les rires éclatent à présent, et il n’est pas rare de sentir les fameuses baguettes se balader sur mon corps, plus que de nécessaire.
— あれ見てよ!
Regardez ça !

Putain ! J’y crois pas ! Le type qui vient de s’exclamer sur ma droite, et faisant mine d’attraper un sashimi, est littéralement en train de jouer avec mon téton, du bout de ses baguettes. Il ne faut pas longtemps pour qu’un de ses collègues en fasse de même avec le deuxième.
La sensation est étrange… J’ai soudain l’impression d’être leur nourriture. Pinçant le bout de mes seins et y faisant frotter la chair du poisson cru, ils semblent contents de leur nouvelle trouvaille. Il ne m’en faut pas plus pour pointer comme une folle.
— 彼女はそれが好きのようです!
Elle a l’air d’aimer ça, on dirait !

Je ne comprends pas tout ce qu’ils disent, mais le contenu des propos est très clair, au vu des baguettes de bois devenues de plus en plus entreprenantes. Ils ne se cachent même plus derrière de soi-disant manipulations culinaires : ils jouent maintenant allègrement avec mes tétons durcis…
Immobile comme une statue, je ne sais pas comment réagir… Dois-je tout foutre en l’air et me casser d’ici ? Après tout le mal que je me suis donné ? Mais j’ai à peine le temps de me poser la question qu’un rire de femme éclate, accompagné d’une douleur au niveau de ma vulve…
— おお ! 見て ! 彼女は流れているよ!
Oh ! Regardez ! Elle coule !

La femme vient ni plus ni moins de me pincer la lèvre droite, de ses baguettes. Plus surprise qu’autre chose, la douleur a été brève. Mais la voilà à présent en train de disséquer ma chatte comme s’il s’agissait d’un mollusque dont elle manipulait la chair. Et plus elle s’amuse à écarter mes lèvres, pour explorer l’intérieur de mon vagin, et plus je sens qu’elle a raison : je coule… mon Dieu, je coule comme une salope !
À croire qu’une idée perverse n’arrive jamais seule, il ne faut pas longtemps pour qu’un petit curieux présente sa baguette à l’entrée de mon œillet. Jouant avec mon jus qui s’y répand, il en lubrifie le bout de bois… le faisant tourner… et tourner encore sur les bords de mon anus… Ainsi, geste après geste, le voilà qui s’enfonce toujours plus profondément en moi…
Quant aux deux hommes, de chaque côté, ils meurtrissent maintenant sans pitié mes mamelons en feu. Et tandis qu’un peu plus bas, une deuxième paire de baguettes est venue en aide à la première, afin d’écarteler ma chatte, je sens bien qu’une troisième vient de prendre l’initiative de me caresser l’entrée du vagin et le clito avec de la chair de poisson.
Cette sensation de n’être plus qu’un morceau de viande m’excite comme une dingue. Serrant les dents, je réfrène comme je peux mes tremblements. Faisant rouler les makis sur mon corps, des mains, caressant ma peau frissonnante, ne tardent pas à se prendre au jeu. Elles parcourent maintenant mes bras, mes cuisses, mon ventre… comme on tâterait la marchandise avant de l’acheter.
Je sens la sueur couler le long de mon cou et de mes seins tendus, tandis que la cyprine, dont ce convive badigeonne allègrement son sashimi, s’écoule jusque dans ma raie. N’en ayant sûrement pas assez, c’est à présent à l’intérieur même de mon vagin, telle une fondue, qu’il vient racler le précieux jus…
Les sensations sont telles, que je ne sais pas si je vais résister encore longtemps. Les deux nigiris, couvrant mes paupières, me coupent du spectacle qui est en train de se jouer sur mon corps… et dans mon corps. La tentation est trop forte : alors, je force pour entrouvrir un œil…
Avant de le refermer, j’ai juste le temps de voir une femme porter à sa bouche le poisson enduit de ma mouille… On dirait qu’elle me mange… qu’elle me savoure par petites bouchées… Oh ouiiii, mangez-moi… dévorez-moi…
— 私を食べて!
bouffez-moi !
— 彼女は何と言ったのでしょうか?
Qu’est-ce qu’elle a dit, là ?

Au court silence qui s’ensuit, je comprends que mes derniers mots, je n’ai pas fait que les penser. Un frisson me traverse alors tout le corps. À cet instant, j’espère juste que mon japonais est trop mauvais pour qu’ils en aient compris le sens… Mais j’ai rapidement la confirmation du contraire, lorsque je sens le shoyu
Sauce soja japonaise
couler dans ma fente, jusqu’à mon cul.

Il ne faut pas longtemps pour que mes seins subissent le même traitement. La fraîcheur de la sauce anesthésie pour un instant mes tétons en feu… mais c’est sans compter les bouches qui viennent rapidement les gober, aussi goulûment qu’un mort de faim trouvant de la nourriture.
De surprise, je me cambre dans un gémissement, faisant tomber les quelques sushis encore présents et écartant mes cuisses à qui en voudrait une part…
— Haaannn… ouuuiiii…
Il n’en faut pas plus pour que l’amatrice de sashimi y colle sa bouche, elle aussi à l’affût de nourriture. Sa langue s’engouffre alors sans retenue dans mon vagin pour en lécher la moindre parcelle et y aspirer, comme si sa vie en dépendait, le mélange de sauce et de mouille s’écoulant de mon antre.
Puis, le jus venant à manquer, elle se jette sur le seul petit bout de chair encore épargné jusqu’alors : c’est mon clito qu’elle attaque à présent de ses lèvres, de sa langue et de ses dents…
— OOOH ! Putaiiiinn… OOUUIIII !
Nous y voilà… Je ne suis plus que nourriture… un poisson exotique… le sushi ultime, que ces bouches affamées sont en train de dévorer… Je les sens me bouffer les seins, fondant comme une pâte onctueuse sous leurs dents… me déguster la chatte, comme on le ferait d’une huître fraîche… Les langues me sucent… les dents me mordillent… me mâchent… Les mains me pétrissent… Je ne suis plus moi… Je ne suis plus que leur repas…
— Oh non… Oh Putain ! Je viens… Je viiiiiennns…
Alors que ce plaisir, accumulé à chaque coup de langue et de dents, explose en moi, je me sens jouir… Oh oui… jouir sous leurs bouches voraces me dévorant sans fin…
Mon corps fiévreux se cambrant soudain, je me rends… Je m’abandonne enfin…
— OUUUIIIIIIiii… Hmmm… Mhmm ! Mhmmmm…
Mais, étouffant mes râles, c’est une bouche qui vient de manger la mienne… Une bouche fine et tiède… au goût de gingembre… Une bouche de femme… qui me fouille et vient m’aspirer la langue, comme si le reste de mon corps ne lui suffisait pas…
Mais malgré l’orgasme qui me terrasse, au milieu des bruits obscènes de succions, la horde de zombies affamés n’a aucune pitié : les mains, les dents, les lèvres et les langues ne cessent de malaxer, de mordre, de baiser et de lécher ma peau brûlante suintant de sueur…
À part quelques soubresauts, mon corps ne répond déjà plus, et mon esprit non plus… La bête est morte… Le festin cannibale peut continuer… jusqu’à l’os…
***

Le silence… enfin, le silence… Il n’y a plus personne. Je suis seule, moite et froide, comme les restes d’un repas qu’on aurait oublié de débarrasser.
Depuis combien de temps suis-je là, étendue sur cette table ? Je ne sais pas. Mon esprit a comme volontairement occulté les derniers instants du banquet… comme pour m’épargner la honte ultime de ce que j’ai pu laisser faire faire à mon corps.
Je me relève lentement… Mes yeux sont libérés… La lumière crue m’éblouit… Ma peau est humide… J’ai froid…
Descendant difficilement de la table, j’attrape le peignoir et l’enfile. Puis je refais le chemin inverse, vers le monde réel… La cuisine est déserte… les couloirs aussi… L’ascenseur me remonte lentement à la surface, laissant derrière moi mon fantasme assouvi…
Clic ! Clic ! J’ouvre la porte de ma chambre.
Clac ! Elle se referme derrière moi. Je suis enfin seule… seule avec moi-même.
Une douche… voilà ce qu’il me faut : une bonne douche chaude !
***

Mon esprit est encore embrouillé, mais mon corps, lavé de la souillure, a repris forme humaine. Habillée, la valise à la main, j’attrape l’enveloppe portant mon nom et contenant les billets. Si j’ai choisi cet établissement, ce n’est pas pour le salaire de la prestation, mais bien parce qu’il est réputé pour ses dérapages… parfait pour nourrir mon côté sombre… la part inavouable de mon être.
Dans le hall de l’hôtel, la femme m’ayant assistée dans ce voyage est là. Je m’approche d’elle et lui tends l’enveloppe.
— それはあなたのためです。
C’est pour vous.

Un instant interloquée, elle accepte l’offrande, un geste de la tête en signe de remerciement.
— どうもありがとうございます。
Merci… Merci beaucoup, madame.

Je lis, dans ses yeux, de la gratitude… mais aussi le respect d’une femme envers une autre… envers une femme qui a eu le courage d’aller au bout de ses désirs… au bout de ses fantasmes.
Une fois sortie, l’air frais de début du printemps emplit mes poumons. Je me sens vivre… plus vivante que jamais.
Puis, portant un dernier regard sur cette ville qui m’a tant fait fantasmer, je monte dans mon taxi :
— 空港でお願いします。
À l’aéroport, s’il vous plaît.
— はい奥様。
Oui, madame.
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