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P(o)se à Zakynthos

Chapitre unique

Erotique
En périple en Grèce avec une amie alors que nous étions étudiantes, nous enchaînions les petits boulots pour financer notre voyage. Un jour, j’ai répondu à l’annonce d’un peintre qui recherchait un modèle. J’étais loin de me douter ce qui m’attendait dans cette villa surplombant la Méditerranée.

Terre des dieux antiques, la Grèce est un pays que j’affectionne particulièrement. Cette douce chaleur qui rend la vie beaucoup plus simple, le soleil qui caresse gentiment la peau et la Méditerranée qu’on ne cesse d’admirer depuis une terre aride plantée de majestueux oliviers : je suis tombée amoureuse de ces îles que j’ai découvertes avec des amies, m’y rendant pour la première fois, mon baccalauréat à peine en poche. À l’époque, c’était la belle Mykonos qui m’avait conquise avec tant d’ardeur que depuis, je rends visite aux îles grecques au moins une fois par an. Je voudrais aujourd’hui vous conter une aventure qui m’est arrivée il y a quelques années.
Alors que nous étions encore étudiantes, nous avions décidé, avec une amie, de partir faire le tour de la Grèce. Un long périple qui nous a menées, en l’espace de deux mois, de Corfou à la Crête en passant par les Îles ioniennes, le Péloponnèse et les Cyclades. Nous avons donc laissé fiancés, parents et amis en France pour entamer ce voyage avec nos maigres économies. L’objectif pour nous n’était pas de visiter la Grèce en touristes, mais de nous plonger dans cette incroyable culture. Ainsi, nous nous sommes complètement abandonnées à l’imprévu durant notre séjour, vivant de petits boulots et de l’incroyable générosité grecque. Bien que beaucoup de ces travaux aient été fastidieux, d’autres nous réservèrent de belles surprises.
Tout juste installées sur l’île ionienne de Zakynthos, nous nous sommes rapidement mises en quête d’un travail rémunéré. Après une heure de recherche, une annonce pour une serveuse dans la vitrine d’un restaurant a attiré notre attention. Nous nous sommes présentées devant le gérant, mais il n’y avait malheureusement un poste que pour l’une d’entre nous. Laissant mon amie, j’ai continué seule mes recherches. Désespérée, j’ai fini par regarder sur mon compte s’il n’y avait pas d’annonces comme modèle sur l’île (je précise que durant mes études à Paris, j’ai fait beaucoup de mannequinat). Cette démarche était illusoire, car la probabilité de trouver une proposition sur cette île et à ce moment était quasi-nulle. Et c’est alors que le miracle s’est produit. Dans la même ville que moi, un peintre recherchait un modèle pour poser nue. Je l’avais déjà fait à plusieurs reprises pour des amis photographes, mais jamais pour un inconnu.
Curieuse, j’ai tout de même regardé son travail et ai été immédiatement touchée par la douceur qui se dégageait de ses tableaux. Après une courte hésitation, j’ai répondu à l’annonce et ouvert mon book. Après tout, ce qui se passe en Grèce reste en Grèce !
A partir de là, les choses se sont faites en quelques dizaines de minutes. Après un bref échange par messages, je recevais une adresse et, à peine une heure après avoir répondu à l’annonce, je sonnais devant un grand portail sur les hauteurs de la ville. Ce dernier s’ouvrit automatiquement sur une longue allée dallée dans laquelle je m’avançais, impressionnée par ce qui semblait être une immense propriété. Passant sous un petit porche de pierre, je m’approchais alors d’une vaste maison que bordait une immense piscine à débordement qui dominait la Méditerranée. J’étais à la fois ébahie et sous le charme de cet endroit si luxueux dans lequel je pensais ne jamais avoir les moyens de mettre un jour les pieds. Alors que je m’approchais timidement du bord de la piscine, un homme sortit de la villa et se dirigea vers moi.
La quarantaine, l’allure sportive et vêtu d’un simple pantalon de lin souligné d’un t-shirt blanc qu’il portait près du corps, un chapeau de paille protégeait son crâne rasé. Esquissant un léger sourire, il posa sur moi un regard perçant, me scrutant de la tête au pied. Je le trouvais bel homme, bien qu’intimidant. Tentant de cacher le trouble qui m’envahissait, je me fis avenante et souriante. Le fort accent britannique avec lequel il me répondit trahit son origine. Rentrant de suite dans le vif du sujet, il se mit à me vanter le cadre unique de sa demeure et le paysage grandiose qu’il avait la chance de contempler chaque jour. S’exprimant avec calme et prévenance, il me proposa de me rafraîchir avant de commencer la séance de pose, ce à quoi je répondis maladroitement que je préférais me mettre rapidement au travail. Ne laissant rien paraître, l’homme me conduisit à travers l’immense maison jusqu’à une chambre qu’il mit à ma disposition pour me préparer.
Des boucles d’oreilles et un collier assorti en argent étaient présentés sur un guéridon et une robe de chambre en satin m’attendait posée sur le lit. J’eus soudain honte de la tenue que je portais (un débardeur crop top et un minishort) qui contrastait terriblement avec le luxe qui m’entourait. Je me préparais alors rapidement avant de redescendre parée, simplement vêtue de la robe de chambre, et de rejoindre l’homme.
A l’extrémité de la terrasse, face à la mer, un large piédestal couvert d’un drap blanc et abrité par un majestueux olivier séculier semblait n’être là que pour moi. Debout devant un chevalet, l’artiste avait déjà commencé sa toile, un vaste vide en plein milieu semblant attendre qu’il y couche délicatement mes formes du bout de son pinceau. M’asseyant face à lui, je ne savais comment me positionner, posant timidement mes mains sur mes genoux. Continuant à travailler sa toile, semblant feindre de ne pas me voir, l’homme me demanda finalement, de la même manière qu’il m’aurait demandé ma couleur préférée, d’ôter ma robe de chambre. Me levant, je défis nerveusement le nœud avant de laisser tomber cet unique habit, me dévoilant intégralement nue. Ne voulant pas paraître timorée, je tentais de prendre une pose, croisant les chevilles et me présentant de profil, assise sur le bord du socle, une main relevée sur ma hanche.
Impassible, l’homme prit le temps de me regarder sans mots dire avant de s’approcher de moi. Me prenant simplement par la main, il me guida pour m’aider à trouver une pose confortable. Je m’offris alors à ses yeux de profil, les jambes légèrement pliées devant moi, une main posée sur ma cuisse et l’autre derrière moi. Ainsi, je mettais en valeur ma poitrine, mais aussi mon épaisse et longue chevelure brune, sans masquer les bijoux que je portais. Hochant la tête en esquissant un petit sourire de satisfaction, l’artiste retourna à ses couleurs. Il travaillait en silence, avec un air extrêmement sérieux. De mon côté, je découvrais la difficulté de poser pour un peintre. Habituée aux photographes, j’avais envie de bouger, de changer de pose, de discuter, de rire avec l’homme qui me regardait ainsi nue sans rien laisser paraître.
Mais intimidée par son sérieux, je n’osais pas esquisser le moindre geste, le regardant travailler avec curiosité, intriguée par le mystère qui se dégageait de ce sujet britannique. Le temps passait et je sentais des fourmis gagner mes membres qui s’engourdissaient. Seule la douce caresse du soleil ionien sur mon corps nu permettait de ne pas transformer ce moment en séance de torture.
Attentif et prévenant, l’homme s’aperçut que l’instant était de plus en plus difficile pour moi. Il me proposa de faire une pause, m’invitant à prendre le temps de me reposer si je le souhaitais. Le remerciant, je pris le temps de renfiler ma robe de chambre avant de passer devant lui en souriant, sentant son regard d’homme sur mon corps mobile. Remontant dans ma chambre, je pris un peu de temps pour moi, admirant depuis le balcon la vue dégagée sur la mer et les voiliers qui naviguaient au loin. À mes pieds, l’eau de la grande piscine à débordement était parfaitement lisse. Prise d’une irrésistible envie de me baigner, je redescendis sur la terrasse. Elle était déserte. Sans me soucier de savoir où était passé mon hôte, je me dirigeais vers le bassin. Laissant tomber ma robe de chambre, je descendis une à une les marches de l’escalier, entrant progressivement dans l’eau chaude. Nageant seule dans le plus simple appareil, mes membres engourdis accueillirent ce moment avec soulagement.
Vue de la surface, l’eau semblait s’écouler directement dans l’azur de la Méditerranée. Je me sentais tellement bien, tellement détendue. Je ne pensais plus à rien : ni à mon amie qui vivait une journée éprouvante en tant que serveuse, ni à ce mystérieux peintre semblant vivre seul dans sa villa de rêve. Me retournant la terrasse, je le vis debout près de la piscine, me regardant nager. Je ne savais depuis combien de temps il pouvait être là à m’observer, faisant des brasses en tenue d’Eve, mais ce voyeurisme ne me déplut pas. Nageant vers lui, je m’accoudais au bord de la piscine, attendant qu’il s’approche de moi. Puis, lui tendant la main comme pour qu’il m’aide à sortir de l’eau, je le tirai vivement, le faisant tomber tout habillé dans la piscine, bien décidé à dérider cet homme trop sérieux ! Riant aux éclats, je sus que mon entreprise était couronnée de succès lorsque je le vis remonter à la surface avec un large sourire. Que je le trouvais beau mon Dieu grec ainsi trempé.
Alors qu’il s’approchait de moi et que je pensais subir les conséquences de mon geste, ce fut une tout autre chose qui se produisit. Nous sentant irrémédiablement attirés, comme deux aimants, nous nous donnâmes un premier baiser.
Ce premier baiser fut bref, timide. Nous nous regardâmes ensuite chacun avec interrogation. Venions-nous de briser un tabou ? Allions-nous en rester là ? Que signifiait ce baiser ? Je ressentis une immense attirance. Ce n’était pas de l’amour, cette attirance était purement charnelle. Il était beau et charmant, je lui avais offert ma nudité sans gêne et je voulais lui donner beaucoup plus. À nouveau, nos bouches s’approchèrent jusqu’à se coller. Puis, passant mes mains autour de son cou, je l’embrassais encore, cette fois avec beaucoup plus de fougue. Me tenant fermement par les hanches, il était également plein de dynamisme. Nous tournâmes ainsi ensemble dans l’eau pendant de longues minutes, échangeant de langoureux baisers. Intérieurement, je me disais que j’étais complètement folle de m’offrir ainsi à un inconnu, mais mon corps ne souhaitait qu’une seule chose. J’avais des papillons dans le ventre, mes mamelons durcis jouaient avec la surface de l’eau au rythme de nos mouvements.
M’approchant d’un muret affleurant au milieu du bassin, je m’assis dessus, relevant et écartant mes jambes afin de lui offrir mon intimité. Mon pubis parfaitement lisse sembla l’enchanter et, jetant son chapeau, il approcha doucement ses lèvres. Je fus surprise par le premier contact. Mon corps se raidit et je sentis l’excitation monter encore. Il sembla vouloir s’éloigner, mais, passant mon pied derrière ses omoplates, je l’en empêchais, lui intimant ainsi l’ordre de continuer. Avec sa langue, il écarta délicatement mes lèvres afin d’embrasser pleinement mon intimité. Il savait exactement où appuyer et je me sentis très vite remplie de plaisir. Une douce chaleur m’envahissait et le soleil sur mon corps n’en était pas le seul responsable. Ses mains me caressaient doucement, touchant mon ventre, ma poitrine, pinçant doucement mes mamelons. Ma respiration s’accélérait. Je ne pus m’empêcher de me caresser également les seins. J’étais bien, mais avais envie de plus.
Redescendant le long de son corps, je me laissais glisser dans l’eau pour l’embrasser à nouveau. Je sentais la bosse qui gonflait son pantalon trempé. Puis, sortant de la piscine, je l’entraînai vers le socle sur lequel j’avais posé pour lui. Après avoir supporté Aphrodite, je voulais que cette base soit à présent le piédestal de ses ébats avec Éros.
Aidant mon Dieu grec à se déshabiller, je découvris à mon tour son corps nu. Assurément, l’homme était sportif et faisait attention à lui. Ni trop maigre ni trop en chair, son corps était un régal pour mes yeux qui se délectaient de ce spectacle. Son pénis, légèrement courbé vers le haut, se détachait entre son pubis et ses bourses exempts de toison. Son excitation était visible. Il s’allongea sur le socle blanc, le sexe dressé vers le ciel. Venant sur lui, je vins l’embrasser tout en saisissant son membre à pleine main. Le sentir tressaillir me remplit d’excitation. Puis, le regardant droit dans les yeux, je fis faire à ma main des allers-retours tout en léchant, du bout de ma langue, sa hampe de bas en haut. Je pouvais lire sur son visage le plaisir, mais aussi l’impuissance d’un homme tenu entre les mains d’une femme. Embrassant doucement l’extrémité de son sexe, je finis par l’engloutir goulûment en lui lançant des regards lubriques.
J’étais satisfaite de sentir qu’il appréciait pleinement ce moment. Je me cambrais moi-même, remontant mes fesses et sentant l’humidité envahir mon intimité. Mon bassin faisait des va-et-vient dans le vide tandis que ma bouche ne quittait plus son gland. Sa main, caressant mes épaules et passant dans mes cheveux, accompagnait mes mouvements, me guidant vers son plaisir égoïste. Remontant vers lui, je l’embrassais langoureusement sans lâcher son pénis que je frottais contre mes seins. Je le sentais prêt à exploser, mais il n’en était pas question.
M’allongeant à sa place, je le laissais venir placer ses bras derrière mes genoux alors que j’écartais les jambes, caressant délicatement son crâne rasé. Tandis qu’il embrassait mon corps, suçant et aspirant délicatement mes tétons, je sentais l’extrémité de son sexe frotter l’entrée de mon être comme une douce caresse, comme le ressac des vagues sur la plage. N’y tenant plus j’écartai moi-même ma vulve, le suppliant de venir. Ce mouvement fut d’une incroyable douceur. M’ouvrant lentement, il se dirigea au fond de moi. Je sentis ma respiration s’accélérer. Je rejetais ma tête en arrière, fermant les yeux pour saisir chaque sensation de ce moment unique. Puis, tout aussi doucement, je le sentis se dégager. Le vide se fit progressivement en moi jusqu’à ce qu’il me quitte complètement. Je n’eus pas le temps de montrer ma frustration qu’à nouveau je le sentis, cette fois beaucoup plus fougueusement.
Entamant de longs mouvements de va-et-vient, il accéléra progressivement jusqu’à m’arracher des petits cris de plaisir. Saisissant son visage et l’embrassant, je me délectais des mouvements de son membre fouillant mes entrailles. Je me laissais complètement aller, m’abandonnant au plaisir de la chair que créaient en moi ses mouvements de bassins. Mon corps s’ouvrait et tressaillait sous les coups que me donnait son bélier. Tendant les bras derrière moi, je lui offrais une vue sur ma poitrine et ma nuque. Fermant les yeux, je décollai mon dos du drap lorsque je sentis une vague de plaisir monter en moi. Je le regardais fixement, haletante, le suppliant de me donner ce que je voulais. J’étais fébrile, gémissante, à sa merci. Me voyant dans cet état, il se redressa sur ses bras, me dévoilant son torse musclé. Qu’il était beau ! Tout en passant mes bras autour de son cou et en caressant ses pectoraux, je le suppliais de ne pas laisser filer cet orgasme que je sentais imminent.
Mais il n’était pas question pour lui de me donner satisfaction aussi rapidement.
Me quittant, mon bel artiste m’aida à me mettre à quatre pattes, m’indiquant très clairement la suite du programme. À genoux derrière moi, il me prit tout de suite avec fougue et vivacité. Cette position bestiale me donna de nouvelles sensations. Mon étalon me bousculait violemment et je tentais de résister à ses coups afin de ne pas m’effondrer sur moi même. La saillie était brutale. Que j’adorais ça ! Assurant mes appuis, je réussis à lâcher une main pour venir caresser mon bouton de rose pendant qu’il continuait d’aller et venir en moi. L’exercice était périlleux, mais divin. J’étais dans un formidable engrenage. Ravie, je tentais de tourner la tête et de lui sourire, mais lui, tenant fermement ma croupe entre ses deux mains, semblait n’avoir d’yeux que pour l’immensité de la mer. J’essayais de bouger en suivant ses mouvements afin que nos corps soient à l’unisson, mais la vérité est qu’il menait complètement la barque, faisant de moi ce qu’il voulait et m’imposant son rythme.
Cela me plaisait. Me laissant aller à la volupté, je poussais des cris de plaisir, les abandonnant à Éole et Poséidon afin qu’ils les portent à l’Olympe. J’étais Pasiphaé et lui mon taureau en rut. Mais cette position était épuisante, je sentais que lui aussi commençait à fatiguer et à ralentir le rythme, je me laissai volontairement tomber sur le socle, afin de l’éjecter de mon corps. Mais la partie était loin d’être terminée. Me retournant vers lui, je le fis s’écrouler sur moi puis, dans une roulade, je repassai au-dessus de lui.
Quelle vision magnifique que celle d’un homme allongé, le sexe dur dressé vers le ciel. Le corps de mon Apollon resplendissait sous le soleil. Son pénis était luisant et le regard qu’il me lançait en disait long sur la suite du programme. M’avançant à califourchon sur lui, je pris fermement son membre dans ma main et le présenta devant ma vulve. Le guidant, je pris le temps de m’empaler lentement sur son pénis, prenant bien soin d’en ressentir toute la stimulation. Je me sentais traversée de part en part. Arrivée au plus profond de mon être, complètement agenouillée sur lui, j’entrepris de remonter, commençant des mouvements longs et rapides. Ses mains, posées sous mes fesses, suivaient les ondulations de mon corps. Les mains posées sur son torse, je balançais mes cheveux au-dessus de son visage, le fouettant légèrement. L’oscillation de mon bassin semblait suivre l’onde méditerranéenne.
Me redressant sur lui, je passais mes mains derrière ma nuque, soulevant ma chevelure afin de lui offrir une vue large de mon torse. Saisissant mes tétons, je commençais à malaxer mes seins et à me caresser ventre et fesses. Tout en restant passif, je sentais qu’il me scrutait du regard, ne perdant pas une miette du spectacle que j’étais fière de lui offrir. Immobile sur le socle, il était devenu le piédestal de ma beauté, le support de mon plaisir. Sans m’occuper de lui, j’utilisai égoïstement son sexe pour ma seule jouissance. A califourchon sur lui, je me sentais comme une déesse sur un vulgaire mortel. Ma puissance était à son paroxysme. Souhaitant le sentir encore plus proche de mon bas-ventre, je basculai le bassin en arrière, prenant appui sur mes bras et mes jambes pour continuer à créer le mouvement. Je le sentis s’agripper à mes chevilles tandis qu’il relevait la tête pour admirer son membre sortir et entrer en moi au gré de mes envies.
Il pouvait alors admirer mon clitoris, gonflé à la fois de plaisir et de mon orgueil. Ainsi renversée en arrière, je me sentais comme une tarentule chevauchant sa proie. J’offrais mon corps au soleil, j’exigeais que tous les dieux de l’Olympe m’admirent et me désirent.
Difficile d’être une déesse. Difficile de tenir une chevauchée débridée. Difficile d’utiliser un homme comme son simple jouet. Épuisée, mais loin d’être satisfaite, je finis par reposer mes fesses sur lui. Encore plein d’énergie, il ne me laissa aucun répit, commença des petits mouvements de va-et-vient extrêmement rapides. Mes seins se balançaient sous ses yeux en suivant ce rythme effréné, pour son plus grand plaisir. J’étais haletante, à bout de force. Mes bras et mes jambes ne me portaient plus, je reposais sur du coton. Prise à mon propre jeu, je me sentais partir ailleurs, au pays de l’extase. Que cette sensation était agréable ! Je ne prêtais plus aucune attention aux cris que je poussais sans aucun contrôle. J’essayais de caresser mon bouton de rose, mais je sentais bien que quelque chose de beaucoup plus fort se préparait dans le tréfonds de mon corps. Je me sentis soudain traversée tout entière par une décharge de plaisir.
Mon corps se tendit, mes muscles se raidirent, mes jambes se resserrèrent tandis que mon périnée se contractait autour de son pénis. Retenant ma respiration, je finis par exploser dans un grand cri. Le plaisir irradia tout mon être. En extase, j’évinçais les titans pour goûter l’ambroisie. Au sommet de l’Olympe, je me délectais du nectar des dieux.
Redescendant doucement vers le monde des mortelles, je vis mon amant me sourire tendrement, l’air satisfait. Il continuait à effectuer doucement de petits mouvements en moi. Je lus dans son regard que, malgré une jouissance simultanée, son plaisir n’était pas complet et, d’un air entendu, je lui fis comprendre que je souhaitais nous remmener tous les deux à l’extase. Me retournant, je me mis à genoux sur lui, m’empalant sur son sexe, toujours aussi dur, en lui présentant mes fesses qu’il prit dans ses mains. Me déhanchant, je me mis à onduler sur lui, faisant tourner son membre en moi, les mains fièrement posées sur mon bassin. Commençant à me caresser la poitrine, je sentis ses grandes mains douces venir prendre la place des miennes, saisissant mes mamelles avec douceur et fermeté. Emportée dans mon plaisir, je ne cessai de me caresser par dessus ses mains, guidant ses bras sur mon corps. Je me sentais repartir.
Alors, appuyant mes paumes sur son torse, je basculais à nouveau mon bassin en arrière. Me soutenant sous les fesses, ses mains me portaient pour m’aider à garder le rythme, finissant par me l’imposer malgré ma position dominante. Ce fut donc uniquement à lui que je dus ce second orgasme, encore plus fort que le premier. Les contractions furent intenses, mon corps fut parcouru de spasmes. Tremblante, je finis par m’effondrer sur lui, à bout de force, un sourire béat sur le visage. Mais sa jouissance n’était pas complète et il me présenta son sexe dur et humide, imprégné de ma cyprine. Rassemblant mes dernières forces, je me redressai pour le prendre en bouche. Massant d’une main ses bourses prêtes à éclater et masturbant vigoureusement son membre de l’autre, je le pris entre mes lèvres avec délectation, jouant sur son gland avec ma langue et mes dents. Il arrivait, je le sentais.
Son pénis se gonfla encore, son gland prit du volume et ses muscles se contractèrent à une fréquence rapide. C’est avec bonheur et reconnaissance que je reçus sa semence, heureuse et comblée par cette chevauchée fantastique.
Nous restâmes un long moment, allongés l’un contre l’autre, moi la tête posée sur son torse. Le haut soleil méditerranéen faisait briller nos corps comme pour défier les dieux. J’avais pris Zeus dans mes filets, il me fallait maintenant craindre la vengeance d’Héra. Mais je ne devais pas oublier la raison de ma présence dans cette villa. Pas question que mon portrait reste inachevé. Me levant pour prendre une douche, je revins rapidement pour remettre mon amant au travail. Cette deuxième séance de pose fut beaucoup plus amusante que la première. Nous échangions des regards complices, je le regardais langoureusement alors qu’il tentait d’être sérieux, ce qui donnait de grands éclats de rire.
Lorsque sa toile fut terminée, il refusa que je la voie, me disant qu’il m’inviterait au vernissage de sa prochaine exposition. Devant m’en contenter, je regagnai ma chambre afin de me rhabiller. Après notre moment torride de l’après-midi, je ne pris pas la peine de renfiler la robe de chambre pour traverser la maison, ni de fermer la porte de la chambre derrière moi. Une enveloppe m’attendait sur le guéridon, elle contenait le dédommagement prévu pour la séance de pose, de quoi poursuivre notre périple jusqu’à Olympie. J’avais déjà déposé le collier en argent avant de me rendre dans la salle de bain. Alors que, face au miroir, je m’apprêtais à enlever les boucles d’oreille, je le vis entrer derrière moi. Passant délicatement ses mains autour de ma nuque, il rattacha le collier autour de mon cou, me chuchotant dans l’oreille de le garder avec les boucles d’oreilles et de les porter fièrement en mémoire de ce merveilleux instant passé ensemble.
Il me raccompagna jusqu’au majestueux portail qui m’avait tant impressionnée à mon arrivée. Nous échangeâmes un long baiser d’adieu avant que je ne reprenne le chemin de la ville, en contrebas. Arrivée sur le port près de notre hôtel, mon amie qui m’avait aperçue se précipita vers moi et me pressa de questions. Elle voulait tout savoir : où étais-je ? Qu’avais-je fait ? D’où tenais-je ces bijoux magnifiques ? Pourquoi semblais-je si rayonnante ? Patience, mon amie, laisse-moi me poser et tu sauras tout !
Épilogue : rentrant de Grèce un mois et demi plus tard, je ne pensais plus vraiment à cette aventure tant le reste de notre périple avait été extraordinaire. Chez moi, un gros paquet arrivé par voie postale m’attendait. Intriguée, je déchirais rapidement le papier et quelle ne fut pas ma surprise de découvrir mon portrait, réalisé en tenue d’Eve au bord de la Mer ionienne. Une enveloppe accompagnait cet envoi. Dedans se trouvait une invitation pour un vernissage et un billet pour Londres. Une carte les accompagnait, sur laquelle était simplement écrit : « un instant bien trop précieux pour l’exposer ».
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