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Jeux intimes entre amis

Chapitre 1

Lesbienne
Que j’aimais la montagne. Ce mélange d’air frais et de nature, mêlé à une blancheur parfaite, me donnait une joie de vivre incommensurable. Je regardais, au loin, ce paysage semblant s’étendre à l’infini. Impossible de le nier, ces vacances de février commençaient merveilleusement bien. Mes cheveux, longs et roux, flottaient dans le vent. Enfin, ceux qui n’étaient pas retenus prisonniers par mon bonnet en laine flottaient. Je portais également une combinaison isotherme qui recouvrait la totalité de mon corps, de ma faible poitrine jusqu’aux rondeurs peu prononcées de mes fesses. Derrière moi, une voix féminine m’appela. Je me retournai et vis mes amis, regroupés : ils m’attendaient. Je ne les fis pas attendre plus longtemps et les rejoignis afin que nous pussions passer cette journée à skier sur la neige de ces montagnes magiques.

Le soleil commençant à se coucher à l’horizon, nous décidâmes d’interrompre notre activité pour remonter en télésiège vers le chalet dans lequel nous logions. Mais avant cela, nous passâmes par la petite cabane en bois juste à côté afin d’ôter notre équipement de ski ; nous n’allions tout de même pas nous changer dans le chalet et mettre de la neige partout. Nous troquâmes donc nos affaires de glisse pour nos vêtements de montagne ordinaires. Ainsi, à la place de ma combinaison, je portais un tee-shirt manches longues recouvert d’un pull en laine que ma mère m’avait tricotée avant mon départ, la veille. Contrairement aux idées reçues, il est possible que ce genre de vêtements ne soit pas désuet. Lorsque nous fûmes changés, nous pénétrâmes enfin dans le chalet qui nous ferait office de gîte pour les cinq nuits à passer ici. La pièce principale, assez petite, contenait tout de même le strict minimum pour vivre correctement : une table et des chaises en bois ; une cheminée à l’ancienne au fond de la pièce et, comme dans n’importe quel cliché des chalets, un tapis sur le sol. En dehors de cette salle, il y avait la salle de bain à droite, la cuisine à gauche et les chambres réparties en trois pièces différentes. Moi et mes amis étions six au total. Trois garçons et trois filles. Le premier des trois, Damien, était l’homme le plus grand que je connaissais. Il mesurait presque deux mètres, mais pesait à peine quatre-vingts kilos. Ces cheveux mi-courts, mi-longs étaient bruns et cachaient presque ses yeux bleus. Le second, Thomas, était beaucoup plus petit : il ne dépassait pas le mètre soixante-dix. Comme Damien, il avait des yeux bleus, mais ses cheveux étaient blonds et coupés courts, presque à ras. Le dernier des trois, Aurel, mesurait un mètre soixante-quinze. Ses cheveux châtains étaient longs, presque aussi longs que les miens. En outre, il avait des yeux d’un vert d’émeraude absolument magnifique. Du côté des femmes, nous avions mon amie de toujours : Alexia. C’était la naine du groupe avec son mètre cinquante-sept. Les lunettes recouvrant ses yeux noisette voyaient leurs branches se perdre dans sa chevelure brune parfaitement lisse. De l’autre côté, nous avions Mathilde, la petite folle. Avec son mètre soixante-douze, ses cheveux blonds, ses yeux si foncés qu’ils semblaient noirs et ses petites lunettes carrées, nous pouvions la reconnaître entre mille. Et puis, il y avait moi. Marion. Je mesurais pile poil un mètre soixante-dix, et comme vous le savez déjà, j’avais de longs cheveux roux. J’avais presque les mêmes yeux vert qu’Aurel, si bien que mes amis nous demandaient toujours si nous n’étions pas frère et sœur sans le savoir. Cependant, mes petites taches de rousseur sur les joues affirmaient le contraire.

Ce soir, après avoir dégusté notre fondue savoyarde, nous décidâmes de jouer à un jeu afin de passer la soirée. Après tout, à quoi bon se retrouver entre amis si ce n’est pas pour s’amuser. N’ayant pas apporté de jeux de société, nous dûmes trouver quelque chose. Tout ce que nous avions à notre disposition était un paquet de cartes.
-Et à quoi vous voulez jouer ? demandai-je.-Pourquoi pas une manille ? proposa Aurel.-Tu es le seul à savoir y jouer, fit remarquer Mathilde. Il faut trouver un jeu auquel tout le monde sache jouer.-Alors c’est soit un poker, soit une bataille, parce que je ne sais jouer à rien d’autre, dit Alexia.-Alors va pour un poker, que l’on puisse au moins jouer à un vrai jeu, plaisanta Damien.-Et vous avez de quoi miser ? demanda alors Thomas. Parce qu’un poker sans mise, c’est comme un flipper sans points : aucun intérêt.-On n’a qu’à faire un strip-poker, s’écria alors Alexia.
Nous la regardâmes tous, nous attendant à ce qu’elle nous dît « mais non, je déconne ».
-Bah quoi, se justifia-t-elle ? On n’est plus des gamins : Marion est la plus jeune avec dix-neuf ans. On a tous déjà vu des gens à poil, ou partiellement. Et puis, c’est pas parce qu’un groupe de six amis jouent au strip-poker que ça va forcément dégénérer.
Finalement, l’idée ne nous paraissant plus aussi mauvaise, nous décidâmes de nous lancer dans une partie. Nous nous installâmes tous autour de la table en bois, bien évidemment nettoyée après notre repas. Lorsque chacun fut assis, Aurel amena le paquet sur la table et mélangea.
-Et pour les règles, on fait comment ? demandai-je.-Qu’est-ce que ça change que t’aies tes règles ? remarqua Mathilde.
Je la regardais, incrédule.
-Je crois qu’elle parlait des règles du jeu, ironisa Damien.
Mathilde voulut rétorquer quelque chose, mais elle se ravisa sagement.
-Je propose qu’on fasse un jeu rapide : cinq cartes par joueur, celui qui a la plus mauvaise main se déshabille. Oh, et chacun fait en sorte de ne porter que cinq vêtements différents. J’imagine que tu n’as pas envie de perdre en trois tours avec ta robe, Mathilde.-Non, tant pis pour elle, dis-je. Après tout, le jeu est plus drôle avec un handicap.
Mathilde me jeta un regard noir, mais elle fut bien la seule ; les autres furent tous d’accord, si bien que Mathilde n’eut pas son mot à dire.
-Bon, je distribue, dit Aurel.
Il se leva afin de mieux distribuer les cartes, et ainsi nous reçûmes rapidement nos cinq cartes. Pour ma part, j’avais une Couleur. En d’autres termes, mes chances de perdre étaient d’environ 0,12% (faites le calcul si vous ne me croyez pas). Je jetai un rapide coup d’œil aux joueurs assis autour de la table. Damien et Aurel semblaient être habitués à ce jeu ; je ne repérai rien sur leurs visages qui aurait pu trahir une bonne ou, plus intéressant, une mauvaise main. Thomas, quant à lui, s’y j’en jugeai par le petit sourire qu’il avait esquissé après avoir regardé ces cartes, semblait avoir un bon jeu. Les deux filles, de leurs côtés, semblaient également satisfaites. Il était alors temps de montrer nos jeux. Je dévoilai alors avec fierté ma Couleur : cinq cartes carreaux. Mathilde jeta alors ses cartes sur la table en dévoilant un Carré de valets. Alexia, quant à elle, avait un Carré de trois. Aurel et Damien posèrent alors leurs Quinte Flush.
-Joli pull, me fit remarquer Thomas. Dommage que tu aies à le retirer si vite.
Je ne pus alors que regarder son dix, son valet, sa dame, son roi et son as, tous de carreaux. Super Quinte Flush. Bon sang, c’était mathématiquement impossible. Comment avais-je pu perdre cette partie ?
-Le pull ! Le pull ! chantèrent alors mes amis en claquant des mains sur la table.
Absolument écœurée d’avoir perdu avec un tel jeu, je me préparai à ôter mon vêtement.
-Attendez, je voudrais proposer une règle ! s’écria Mathilde. Le gagnant de la manche a le droit, que dis-je le devoir, de retirer le vêtement du perdant.
Je voulus protester, mais puisque tout le monde semblait d’accord, je n’insistai pas. Thomas ne se fit alors pas prier et s’approcha de moi pour ôter ce pull qui me donnait, je l’avouais, un peu chaud. J’eus tout de même droit à quelques moqueries dues à quelques cheveux maintenus en l’air à cause de l’électricité statique.

Seize autres manches s’écoulèrent sans que je n’en gagnasse la moindre. Pire encore : j’en avais perdu la plupart. J’étais actuellement seins nus, seule ma culotte me séparait de la nudité totale. La dix-huitième partie commença. Bon sang, deux paires, pensais-je. Je voyais déjà ce petit bout de tissu glisser le long de mes jambes, révélant ainsi mon intimité à celui qui gagnerait cette partie.
-Nouvelle règle, annonça Mathilde. L’ultime vêtement doit être retiré par la gagnant de la manche... avec les dents.-Mais non ! protestai-je. -Ne sois pas si inquiète, nous y passerons tous.
Elle pouvait parler, la Mathilde. Sur quinze parties, elle n’en avait perdu qu’une. Thomas et Damien étaient à deux : ils n’avaient ôté que leurs chaussures et leurs chaussettes. Aurel, quant à lui, en avait perdu trois, ce qui expliquait qu’il fût torse nu. Alexia était à quatre, il lui restait donc son soutien-gorge et sa culotte. Le fait que rien ne soutînt ma poitrine devant mes amis me semblait étrange, je voyais d’ailleurs leurs regards se poser par moments sur mes tétons, malgré mes petites mensurations. Et à chaque fois que je tentais de mettre mes bras devant, je pouvais toujours compter sur Mathilde pour me le faire remarquer et m’obliger à « montrer les boobs ».
-Allez, montre-nous tes cartes, Marion, me demanda Aurel.
Tous les autres les avaient déjà posées. Évidemment, j’étais celle qui avait la plus faible main avec ma double paire. La chance n’était vraiment pas de mon côté.
-Bon, j’ai compris, tu peux venir me déshabiller, Aurel, soufflai-je en pensant à son Full.-Ce ne sera pas nécessaire, dit alors Alexia. Je n’ai rien en main.
Bon sang, à cause de la panique, je n’avais pas vu qu’Alexia n’avait pas posé ses cartes, et elle n’avait même pas une paire.
-On dirait qu’on va être deux à leur permettre de se rincer l’œil, ajouta-t-elle à mon égard en ôtant son soutien-gorge bleu.
Je vis alors ses deux seins rebondir dans le vide. Ils n’étaient pas aussi imposants que ceux de Mathilde, mais ils étaient plus denses que les miens.
-Je tiens à te préciser, Alexia, que c’est Marion qui te mate le plus, rigola Damien.
En croisant mon regard, cette dernière rougit en esquissant un léger sourire de gêne.
-Désolée, ne pus-je que répondre.
D’un regard, elle me fit comprendre que tout allait bien.La dix-neuvième partie débuta enfin. Cette fois, ce fut moi qui distribuais. Je me levai et donnai ses cartes à chacun. Lorsque je me rassis, je regardai mon jeu et manquai de m’étouffer en remarquant que j’avais une paire de trois. Pas plus. Mes chances de ne pas perdre étaient alors de 41%. Moins d’une chance sur deux. Je priai intérieurement, incapable d’imaginer ma culotte tomber.
-J’ai un Super Quinte Flush ! explosa de joie Alexia.-Apparemment, c’est moi qui perds, dis-je en posant ma main sur la table. J’ai une paire. Une paire de trois. Qui dit pire ?
Chacun posa sa main sur la table : Aurel avait une paire de cinq, mais cela suffisait pour battre ma mienne.
-La culotte ! La culotte ! scandèrent alors mes amis.
Je me levai alors de ma chaise, les joues cramoisies. Alexia n’était pas en meilleur état ; elle allait devoir utiliser sa bouche pour me dévêtir. Lorsque nos corps furent suffisamment proches l’un de l’autre, elle s’agenouilla devant moi.
-Tu es prête ? Me demanda-t-elle en me regardant dans les yeux ?
J’acquiesçai. Après tout, cela faisait parti du jeu. Elle posa alors son visage sur mon bassin, et sa bouche mordit dans le tissu de ma culotte. Elle baissa alors légèrement la tête, faisant descendre le fin bout de tissu petit à petit. Elle lâcha prise lorsqu’elle dut avaler sa salive. Elle posa alors ses mains sur mes cuisses et croqua à nouveau dans ma culotte. Je sentais chacune de ses respirations chatouiller la peau de mon pubis. Petit à petit, un petit triangle de poils pubiens apparut aux yeux de tous. Mes lèvres étaient désormais visible, et je sentais le nez d’Alexia frotter contre mon sexe. Ses respirations atteignirent alors mon clitoris, si bien que je ne pus contenir un petit gémissement.
-Je rêve, c’était un gémissement ? s’enthousiasma Mathilde.-C’est pas ce que tu crois, répondis-je. C’est juste qu’elle respire sur mon clito.
Alexia me regarda, et sur le moment je ne sus dire qui d’elle ou de moi était la plus gênée. Elle à genoux devant une femme dont le sexe était totalement visible, ou moi, dont le sexe était … totalement visible. Perdue dans la contemplation de son visage, je remarquai à peine que ma culotte était à mes pieds. Je vis alors les garçons se lever pour regarder mon sexe, et je remarquai qu’Alexia avait du mal à ne pas regarder. Toutefois, je ne fis aucun commentaire. La partie reprit de plus belle. Prochaine manche, je recevais un dix de pique. En retournant ma seconde carte, j’aperçus un roi de pique. La sensation de mes fesses nues sur la chaise en bois me semblait étrange. Valet de pique. Maintenant, c’était mon sexe qui commençait à me démanger. As de pique. Je n’allais tout de même pas me gratter les parties génitales devant tout le monde, ça ne se fait pas. Et surtout, j’aurais l’air d’une salope. Dame de pique. Je ne pouvais même pas imaginer le visage de Mathilde si elle me prenait en train de le faire. Sans doute se mettrait-elle à hurler, ou peut-être à …
-Marion, c’est à toi de retourner ton jeu.
Secouant la tête, je posais mes cartes. Mes amis posèrent alors de grands yeux sur moi. Sur le moment, je ne compris pas. Ce ne fut que lorsque j’observai mon jeu que je remarquais cette Super Quinte Flush.
-On dirait que les rôles s’inversent, dit Alexia.
Je me demandai ce qu’elle voulait dire par là, jusqu’à que je visse son jeu : une paire de sept. Et personne n’avait en-dessous. Après ma culotte, c’était la sienne qui devait tomber. Presque inconsciemment, je me levai, offrant ainsi une parfaite vision de mon corps aux joueurs encore assis. Alexia se leva à son tour, la tête baissée. Je m’agenouillai devant elle et posai mes paumes à l’arrière de ses fesses. Je ne me rendis compte de ce geste qu’après l’avoir fait, et aussitôt que je m’en aperçus, je les retirai.
-Désolée, dis-je, je crois que je suis ailleurs en ce moment.-Tu peux les laisser, si tu veux. Ce n’est pas un problème.
Je la regardai, étonnée, mais décidai de replacer mes mains sur ses fesses. Elle prit alors une grande inspiration, et moi aussi. J’approchais lentement mon visage de son entre-jambe, m’apprêtant à ôter sa culotte bleue auparavant assortie à son soutien-gorge. Lorsque je fus assez prêt, je mordis dans le tissu et baissai la tête. Je me rappelais des émotions que j’avais ressenties pendant mon tour, je savais donc qu’actuellement, mes respirations la chatouillaient. Lorsque mon nez fut à hauteur de son vagin, Alexia réprima une envie d’éternuer, mais elle avança accidentellement son bassin, si bien que mon nez entra en contact avec sa fente. Surprise, elle poussa un petit cri.
-J’ai l’impression qu’il faudrait les laisser seules, plaisanta Mathilde. Si ça continue, elles vont finir couchées l’une sur l’autre.
Je l’avais entendue mais ne dis rien. Alexia réagit de la même manière. Je fis comme si rien ne s’était passé et repris la descente de la culotte. Lorsque j’eus terminé, j’osai un léger regard sur son sexe, totalement lisse. Les garçons semblaient eux-aussi se régaler.Notre jeu se poursuivit, et comme Alexia et moi étions déjà nues, nous avions convenu que, dorénavant, nous aurions un gage à chaque défaite. Heureusement, Mathilde perdit les deux parties suivantes. Après avoir ôté ses chaussures, elle ôta sa robe et se retrouva en sous-vêtements, tous noirs. Toutefois, lors de la troisième partie, Alexia perdit.
-Ton gage sera d’embrasser Marion, dit aussitôt Mathilde.
Je faillis protester, mais les trois garçons se mirent à chanter « Un bisou ! Un bisou ! ». Alexia et moi nous regardâmes. Nous nous levâmes et nous rapprochâmes. Alexia pressa alors sa bouche sur la mienne et me donna un rapide baiser.
-Non ! On veut une galoche ! réagit Mathilde.
Bon sang, Mathilde était joueuse ce soir. Nous allions évidemment le lui faire payer pour nos prochaines soirées. N’ayant pas d’autres choix, J’attrapai Alexia par l’arrière de la nuque, et délicatement posai mes lèvres sur les siennes. Je plongeai alors ma langue dans sa bouche et nous profitâmes du moment. Je n’avais jamais embrassé de filles, et je devais avouer que ce n’était pas déplaisant, mais alors pas du tout. Je pouvais même dire que j’aimais ça. Sentir cet organe buccale chatouiller le mien me donnait des émotions assez fortes, si fortes que j’eus du mal à m’arrêter. Lorsque nos bouches se séparèrent, un filet de bave coula le long du menton d’Alexia, et nos amis crièrent victoire.Partie suivante. Bon sang, je n’avais rien. Que dalle. Et évidemment, j’étais la perdante.
-Je propose que l’on arrête le jeu ici, les mecs, déclara Mathilde. Marion et Alexia ont assez perdu.-Ça veut dire pas de gages ? dit Aurel, visiblement déçu.-Bien sûr que si. Marion et Alexia vont dormir ensemble ce soir. Toutes nues.
Alexia et moi la dévisageâmes, surprises. Les garçons ne semblant pas contre, nous ne négociâmes pas et nous rendîmes dans la chambre dans laquelle nous allions passer la nuit.

La chambre était petite ; seuls une armoire, un lit et une commode, tous en bois, la composaient. Alexia et moi, toujours nues suite à notre défaite à ce jeu qu’était le strip-poker, nous assîmes toutes deux sur le bord du lit en bois qui couina légèrement lorsque nos deux postérieurs l’écrasèrent dans un même temps.
-Tu sais, je suis désolée pour tout à l’heure, dis-je.-Désolée pour quoi ?-Mon nez dans... Je ne vais pas dire ça, ce ne serait pas correct.-Dans ma chatte ? compléta-t-elle en rougissant. Ne t’en fais pas, c’était de ma faute. Et puis...-À toi aussi, ça t’a plu ? demandai-je le plus naturellement du monde.
Elle me regarda, et pour toute réponse m’embrassa la joue qu’elle trouva cramoisie.
-Je me demande ce que ça fait, dit-elle. Coucher avec une fille.-Je ne me suis jamais vraiment posé la question, admis-je, gênée.-Dis, ça te dit qu’on passe le cap, toi et moi. Après tout, on se connaît depuis suffisamment longtemps.-Je ne sais pas trop, je …
Là, elle porta sa bouche jusqu’à mes lèvres et les embrassa.
-S’il te plaît. Cette partie m’a tellement chauffée que je dois expulser tout ça.
J’essayai de me contenir, mais là ce fut trop. Sans pouvoir retenir mon geste, je l’embrassai à mon tour. S’ensuivit alors un tourbillon à l’intérieur de nos bouches, un tourbillon lingual. Sans que je pusse me souvenir de ce qui se passa entre temps, je me retrouvai couchée sur le dos, Alexia au-dessus de moi. Nous nous embrassâmes passionnément, comme de vraies amantes. Elle descendit légèrement et me lécha le cou. Encore un peu et ses lèvres rencontrèrent la douceur de mes seins et la sensation de mes tétons. Sa langue descendit et me chatouilla le ventre jusqu’à atteindre mon nombril. Elle le lécha pendant quelques secondes, provoquant chez moi un bien-être relaxant. Puis elle tomba encore plus bas, et atteignit les poils de mon pubis. Elle persévéra et atteignit enfin mon antre qu’elle trouva humide. Elle me sourit tandis que sa bouche se referma dessus, usant de sa langue afin de plaire à mon clitoris. Je fermai les yeux, me prêtant à ce jeu d’une sensualité comme je n’en avais jamais connu. Alors c’était ça, faire l’amour à une femme ? Je devais avouer que la surprise était plus qu’agréable. Je commençai à gémir lorsque sa langue caressa de haut en bas mes lèvres ouvertes. D’ordinaire, un pénis aurait trouvé sa place dans cette grotte, mais n’étant pas équipée, Alexia se contenta de son index et son majeur qu’elle enfonça lentement et légèrement. Un soubresaut me parvint, et je commençai à caresser ma faible poitrine en me cambrant légèrement. Alexia en profita pour passer sa main gauche sous mes fesses, augmentant légèrement mon plaisir par cette chaleur humaine touchant un endroit si intime. J’osai regarder son visage, et je vis qu’elle était totalement absorbée par ce qu’elle faisait. Je la voyais bouger la tête de droite à gauche, accompagnant chacun de ses mouvements de langue que je ressentais. Le comble de l’excitation me parvint lorsque son majeur trouva mon point G. Là, je ne pus me retenir et jouis en poussant un cri aigu. Je sentis alors les doigts de ma meilleure amie se retirer, pareillement pour sa langue.
-C’était magique, articulai-je non sans effort. Allez, maintenant c’est à toi.
Nous inversâmes nos positions : elle sur le dos et moi la tête entre ses jambes écartées. Comme elle,  ma langue sa balada le long de son corps avant de découvrir un vagin humide d’excitation. Je m’appliquai afin de lui rendre au moins la pareille, même si je savais que je n’y arriverai sans doute pas. Je la léchai pendant une vingtaine de minutes sans pour autant réussir à la faire jouir. Refusant de ne pas lui offrir ce plaisir, je décidai de placer mon sexe contre le sien en emmêlant nos jambes : la position ciseaux, pensai-je. Là, elle me regarda intriguée, mais se laissa aller au plaisir lorsque je bougeai mon bassin. Nos vulves se caressant mutuellement, nous gémîmes toutes les deux à l’unisson. Je me pris alors à espérer que nos amis ne nous entendaient pas. Foutaise, pensais-je, ils devaient avoir leurs oreilles collées aux murs de leurs chambres depuis le début de la fin de soirée. Cette pensée s’évapora pourtant bien vite de mon esprit, mon vagin menaçant de jouir une seconde fois y étant évidemment pour quelque chose. Alexia, de son côté, semblait réellement apprécier ce petit traitement.
-Je vais exploser ! lança-t-elle soudainement.
Un jet de cyprine arrosa mon pubis, et cette sensation entraîna ma propre jouissance qui arrosa le pubis lisse de mon amie. Le corps et l’esprit engourdis, je me séparai d’elle, et nous entrâmes dans les couvertures du lit avant de sombrer dans les bras de Morphée, un sourire transparaissant sur nos visages radieux.
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