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La rencontre des sens

Chapitre 1

La rencontre

Hétéro
La rencontre Février.Esplanade de la Défense. L’air est frais, il fait beau.Les gens autour de moi sont pressés. Pour une fois, j’ai du temps devant moi.J’en profite, je flâne, je regarde la lumière se réfléchir sur les tours, révélant des formes nouvelles, issues de ces monstres de verre et de béton. Je regarde aussi les gens qui se pressent autour de moi. Mon œil s’attarde sur de jolies silhouettes, sur des étudiantes délurées, qui passent en éclatant de rire, sur les visages des gens que je croise.

Soudain mon cœur fait un bond. Je connais cette femme, qui s’approche. Son visage m’est familier. Je la scrute, mais elle ne me voit pas.Nous nous croisons, le doute n’est plus possible, je reconnais ses grands yeux clairs derrière ses lunettes.J’hésite, attends, puis son nom fuse. Elle continue d’avancer. Sans réfléchir, je la suis et l’appelle encore. Je la vois sursauter, s’arrêter, se retourner. Elle me regarde sans me reconnaître, me serais-je trompé ?Puis nos yeux se rencontrent et je la vois sourire, c’est bien elle, cette amie rencontrée sur un forum de récits érotiques. Cela fait plusieurs mois que nous échangeons, faisons connaissance, nous caressons avec des mots. Nous éprouvons l’un pour l’autre un fort attachement.

Cette rencontre improbable a lieu à un endroit encore plus improbable. Mais somme toute c’est logique.
— Qu’est-ce que tu fais là ?— Comme toi, je suis en déplacement professionnel.
Nous nous connaissons, mais ne nous sommes jamais rencontrés.

Comment lui dire bonjour. J’hésite puis l’embrasse sur la joue. Elle me rend ce baiser. Puis l’autre joue un peu plus près de sa bouche, de ces lèvres que j’ai envie d’embrasser, mais le cœur me serre.Je l’enlace, mais nos vêtements d’hiver nous gênent.
— As-tu du temps ?— J’ai 1 heure avant mon prochain rendez-vous.— Viens on va s’asseoir dans un café.

Nous nous retrouvons côte à côte sur une banquette au fond d’un café. Nous avons enlevé nos manteaux.
— Mais comment as-tu fait pour me reconnaître ?— La chance et une bonne mémoire. Disons.

Je la détaille, regarde son sourire, ses rondeurs. Je suis hypnotisé par l’énergie qui se dégage d’elle. Je la dévore littéralement des yeux, mais je ne m’en rends compte que lorsque j’entends :
— Arrête de bloquer sur moi.— Désolé, mais j’y peux rien, je suis tellement abasourdi que tout ceci arrive.
Nos mains se sont rejointes et se caressent mutuellement. J’adore la sensation de ces doigts qui s’emmêlent, se touchent.

Je me penche vers elle, elle vient se nicher au creux de mon cou et me dit :
— Tu sens bon. Laisse-moi te respirer.
Je caresse ses cheveux. Son parfum chatouille mes narines, son odeur m’enivre doucement.

L’envie de l’embrasser me submerge. Je veux prendre sa bouche, mais elle me l’offre. Elle tourne doucement la tête pour que nos lèvres se rencontrent. C’est d’abord un baiser furtif, presque volé, puis un baiser qui revient, s’enhardit. Nos langues font connaissance, se caressent. Nous nous goûtons pour la première fois.Je la goûte, la déguste. Elle parcourt mon visage de baisers elle me mange, me savoure.

Mes mains ne peuvent rester en place et partent à la découverte de ses rondeurs. Je sens les siennes qui palpent ma poitrine, qui effleurent la bosse de mon pantalon.Nous nous découvrons avec tous nos sens. Nous parlons, aussi, mais la conversation est un peu décousue.

Le temps file entre nos doigts. Lorsque je réalise que l’heure tire à sa fin, je lui demande :
— Quand repars-tu ?— Demain.— Alors, dînons ensemble, ce soir.
Je sens qu’elle hésite, mais j’insiste.
— S’il te plaît, le hasard a permis cette rencontre, ne le décevons pas.
Je ne sais qui, de mes arguments ou de mon désir de la revoir la convainc, mais elle accepte.

Comme mon hôtel est à côté de la place Pigalle et que des amis lui ont prêté un studio à côté de la station Rennes, nous nous donnons rendez-vous au métro Abbesses.Nous avons rendez-vous à 19:30. Je suis venu à pied depuis mon hôtel, mais je suis en avance.Je me prépare à l’attendre, quand je la vois sortir de la bouche de métro.

Nous trouvons un resto. Lorsque nous enlevons nos manteaux pour nous installer, je constate qu’elle s’est changée et légèrement maquillée. Je la sais coquette, mais cela me touche (ceci dit j’ai aussi pris une douche et me suis parfumé lorsque je suis repassé à l’hôtel).

Nous parlons de nos vies, de Paris, où nous avons tous les deux longtemps habité. Nos mains se touchent, se caressent. Les pressions de nos mains l’une sur l’autre, provoquent des petits frissons doux et délicieux. Nous évoquons les récits que nous avons écrits ou lus sur le forum.J’aimerais pouvoir la câliner, mais la configuration de la table rend difficiles les contacts. Seuls nos genoux et nos mains se frôlent.

Naturellement nous en arrivons aux jeux qui nous ont aidés à faire connaissance et notamment un que j’avais évoqué :Découvrir l’autre en n’utilisant qu’un seul de nos 5 sens à la fois.
— Tu n’as pas envie qu’on essaye de réaliser ce jeu ?— Quand, maintenant, mais tu es fou ? Puis de toute façon on n’a pas ce qu’il faut.— Je n’ai pas tout de qu’il faut, mais j’ai un casque audio, qui a une fonction anti-bruit et des masques pour dormir. Mais je n’ai pas de pince-nez.— Ah ça j’ai !— Quoi les pince-nez ?— Oui, je les utilise pour nager à la piscine et mon casque audio a aussi une fonction anti-bruit.— Donc on a tout ce qu’il faut !— Mouais... Tu es sûr que tu as envie de me voir nue ? Je n’aime pas trop mon corps.— Ecoute je ne sais pas ce que je vais voir de ton corps. Je ne sais pas si je vais en aimer tous les détails, mais c’est toi qui m’as dit qu’il valait mieux s’attacher à la vue d’ensemble plutôt qu’aux détails.
Et là je vois une femme ronde qui dégage beaucoup d’énergie et la vue d’ensemble me plaît bien.

Je la vois rougir à cet aveu. Je prends ses 2 mains entre les miennes, les presse, les caresse.
— S’il te plaît ...
Je me penche par-dessus la table, pour l’embrasser. Notre baiser se fait plus passionné et j’accroche la carafe d’eau qui se renverse sur la table. J’essaie de rattraper ma bévue, mais je réussis surtout à en mettre partout et principalement sur mon pantalon, qui se retrouve trempé à l’entrejambe.

Elle éclate de rire...
— OK, tu as gagné, comment veux-tu t’y prendre ?
Je propose, que l’on commence par la vue, ensuite le goût et l’odorat en même temps, puis le toucher et enfin l’ouïe où chacun écoutera l’autre raconter ses sensations. Ma douce amie n’est pas de mon avis (plus exactement « c’est pourri »). Nous débattons et négocions un moment pour finalement décider de commencer par l’ouïe pour susciter le désir de l’autre, ensuite la vue, le toucher, l’odorat et le goût.Elle hoche la tête et nous partons vers mon hôtel.
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