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La déclaration

Chapitre unique

Erotique
Alors voilà, je le fais… je me lance…

Tu le sais, toi, combien il m’est difficile de franchir cette limite invisible, entre le confort d’une fiction scénarisée, travaillée, retravaillée et le dehors : là où vont celles et ceux qui s’exposent, qui se livrent… libres de toute peur du jugement, libres de dire qui ils sont, ce qu’ils aiment… et ce qui les fait jouir.
Alors, oui, j’aurais pu attendre et prendre mon temps, pour l’écrire ce récit. Mais voilà, depuis ce soir, ce fameux soir où tu as planté cette petite graine dans ma tête, il me hante et me ronge de l’intérieur. Ce n’est qu’un embryon de texte, à peine une idée… mais il accapare déjà mon esprit, comme un enfant trop gourmand, se goinfrant de mes moindres neurones disponibles. Je sens mon cerveau asservi à cette obsessionnelle envie d’aller voir dehors...
Je sais que si je n’exorcise pas cette idée fixe, je serai incapable d’aller plus loin, incapable d’écrire le moindre texte… incapable de pondre quoi que ce soit. Alors, je vais me livrer, comme jamais je n’aurais cru un jour le faire : mon exutoire à moi, en quelque sorte.
Alors voilà, je le fais… je fais le grand saut…
Mon téléphone en main, je pose mon doigt sur ton nom et ouvre ta page. Ton corps nu, s’exhibant dans toute sa beauté, est un appel à mon regard… un appel à entrer dans ton monde. Tu es très belle, tu sais… ça, je ne te l’ai jamais dit…
Mon doigt qui glisse sur l’écran, comme il glisserait sur ta peau, fait défiler tes histoires. Sorte de préliminaire, cette caresse n’est que la première d’une longue série, je le sais…
Celle-là me tente, le titre m’intrigue… C’est parti : telle une clé, mon doigt ouvre la porte vers cet univers qui est le tien… je m’y engouffre.
Calée au fond de mon canapé, les premiers mots affluent et me portent déjà pour un voyage dont je connais la destination finale… pas tant de l’histoire, mais de mon corps. Tout commence toujours très sagement, trop sagement… comme le calme avant la tempête.
Puis, tu infuses chacun de tes mots, chacune de tes phrases, de cet érotisme dont tu as le secret. Comme un délicieux poison qui infiltrerait mes veines, il pénètre mon corps et en prend lentement possession. Tu parles de tes seins, de tes cuisses, de tes fesses et des sensations qui te traversent. Tu parles de ta nudité comme d’une chose si naturelle, quand la mienne est si compliquée. L’atmosphère se charge de cette tension sexuelle, si nécessaire à l’alchimie qui va s’opérer. À ce stade, si ma main droite continue à faire défiler les paroles du sensuel mantra, la gauche prend certaines libertés, guidée par une tout autre partie de mon cerveau.
C’est la gorge nouée que je te lis en train de t’exposer à cet inconnu, de te caresser les seins, d’en faire durcir l’extrémité… Sans trop m’en rendre compte, mes doigts jouent déjà avec un de mes tétons. Quel délice de le sentir à travers le tissu de mon petit haut couvrant mes seins libres. Les frottements, qui accompagnent tes phrases de plus en plus explicites, ne tardent pas à faire leur effet. Mon téton raidi, ma main passe mécaniquement à l’autre, me réclamant son dû. Nous nous caressons ensemble, comme si j’étais ta voyeuse, ou que tu étais la mienne… est-ce moi qui m’exhibe…?
Mais le voyage ne fait que commencer, car déjà, tu te dévêts. À travers tes mots, je te vois nue, comme sur ta photo. Ma main, maintenant entre mes cuisses, caresse la toile de mon pantalon… toile que je sens s’humidifier avec le temps, avec les phrases, avec les mots… La pression de ma main sur mon sexe, plutôt que de la dissiper, ne fait qu’augmenter la chaleur grandissante dans mon ventre. Ce sont tes doigts qui ont tourné le thermostat : je suis prête, je suis à point.
Mais déjà, tu te donnes du plaisir : de tes doigts trempés, tu caresses ta vulve, comme d’un index humide, on tourne les pages d’un livre. Je déglutis, je manque de salive… C’en est trop pour moi : pourquoi n’aurais-je pas droit à ça aussi ? Je pose mon téléphone, et ma main, longeant mon ventre, plonge dans ma culotte. Enfin, je la sens, comme toi tu la sens : lisse et glissante, noyée dans son propre jus. Les doigts qui courent sur mes lèvres ne sont plus les miens, mais les tiens, comme dans cette scène interrompue par mon désir, mais toujours en suspens dans mon esprit. Qu’ils sont doux… qu’ils caressent bien…
La suite… je veux connaître la suite. Alors, d’un doigt mouillé, je fais défiler le texte sur l’écran posé à côté de moi. Et tandis que tu te dévoiles à ton bel inconnu, je n’ai qu’une envie : c’est d’être lui… ou toi… je ne sais plus… ou peut-être les deux à la fois.
Une main dans la culotte et l’autre attrapant mes seins, la douceur n’est plus de mise. C’est à présent de la viande que je pétris, de la viande qu’il me faut déballer au plus vite. Mon pantalon ainsi que ma petite culotte ont vite fait de se retrouver à mes chevilles, et mon petit haut par terre. Je suis désormais dans le même état que toi, nous pouvons continuer…
Tu écartes les cuisses pour en montrer plus de ton intimité… j’écarte les miennes. Tu joues avec ton petit bouton pour te faire grimper… je joue avec le mien. Quelle symbiose, quelle extase… C’est si bon… Mais je continue ma lecture, carburant indispensable pour atteindre ma destination.
L’un après l’autre, chaque mot déclenche alors sa charge : certains caressent, pour que tout ne soit que douceur, certains contraignent, pour que je sois docile, tandis que d’autres claquent, pour que je sois chienne. Chaque lettre se combine avec sa voisine pour décider de la récompense ou de la punition à m’infliger. Tes mots sont mes maîtres et moi leur soumise. À partir de là, mon corps n’est plus le mien… il n’est plus que le jouet de ton récit.
Mes doigts, qui entrent et sortent maintenant dans ma chatte, n’ont plus la douceur du début. Ils sont sauvages et sans pitié. Le bruit qu’ils produisent, quand ils clapotent dans ma mouille, m’excite énormément. L’odeur de mon sexe à l’agonie embaume à présent les lieux. Même si ce sont mes doigts qui me pénètrent, je sais qu’en fait, ce sont tes mots qui baisent la salope que je suis. Mes gémissements, à peine contenus, emplissent la pièce. Oui, je peux le dire : je me fais prendre par ton histoire… et j’en redemande…
À ce niveau-là, c’est souvent la même chose : l’écran s’est éteint et ne reste plus que mon corps se cambrant de ce plaisir intense que tu as su m’injecter. Je halète, je râle et me doigte maintenant sans retenue. Tes doigts… oups, mes doigts, qui pincent sans précaution mes tétons, n’en finissent pas de m’humilier dans cette lancinante torture. Je suis sous ton contrôle total, suivant à la lettre la partition que tu as écrite.
La suite est très rapide : tel un détonateur, un simple pincement de mon clitoris entre mes deux doigts et le tic-tac s’interrompt… la bombe explose ! Je jouis… Oh mon Dieu, oui, je jouis… Dans un cri, mon corps entier tremble, s’agite, se contracte, puis se tétanise… les sons ne sortent plus de ma bouche… C’est l’instant magique durant lequel plus rien ne compte, si ce n’est la jouissance prenant possession de mon corps en transe…
Ça y est, c’est fini. Je reste là, une main sur mon sexe et l’autre sur mes seins. C’est le moment où mon esprit atterrit… Puis, encore transpirante et dégoulinante, je reprends mon téléphone. Je finis ton histoire… vidée, rassasiée…
Pour le commentaire, j’attendrai d’être fraîche, d’être au clair. Bien sûr, je ne te dirai pas tout : juste quelques mots, pour te dire combien j’ai aimé et comment tu écris bien. Mais le reste est dans ma tête… dans mon ventre…
Voici en quelques mots, ce que les tiens font dans mon corps et sur ma peau.
Il y a des déclarations de guerre pour entrer en conflit, des déclarations d’amour pour offrir son cœur…
Voici ma déclaration d’orgasme, ma chère, pour te montrer comment je jouis, quand tes mots pénètrent ma chair.
En un mot : merci !
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