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**Les Années Fac**

Chapitre 1

L'étudiante

Lesbienne
Les Années Fac.

Chapitre I : L’étudiante

Les vacances à Hossegor et ses plaisirs charnels me semblent bien loin à présent. A l’approche de mon départ pour la capitale afin d’y suivre mes études, j’ai le cœur en déconfiture, plein de chagrin. Je suis partagée entre peine et excitation. J’ai énormément de peine à quitter mon père, l’homme à qui je dois tout depuis ma naissance, cela me brise le cœur de le laisser seul, de l’abandonner, lui qui a tout sacrifié pour moi. A contrario, je suis également excitée, survoltée, à l’idée de vivre ma propre vie, mes expériences, d’apprendre de mes erreurs, de jubiler de mes victoires. Le cœur lourd, j’embrasse, j’enlace tendrement papa une dernière fois et prends la route vers mon avenir.
A mon arrivée, même si je suis venue maintes fois, le campus me semble toujours plus grand, plus vaste. Je me sens toute petite, perdue dans ce dédale de bâtiments, d’allées, même avec un plan, je suis perdue. Alors que j’essaie de me repérer, de m’orienter, une jolie petite blondinette vole à mon secours. Grâce à elle, je trouve le bloc, où ma chambre en résidence universitaire m’attend. A mon étage, j’ai l’agréable surprise de constater que ma bienfaitrice est également ma voisine.
Capucine, ma voisine, est étudiante en philosophie. Hyperactive, cette jolie blonde au carré plongeant est issue de la petite bourgeoisie délurée et insouciante de notre belle capitale. Sa poitrine ferme et menue, sa silhouette fine, ses fesses galbées, son ventre plat arborant un piercing au nombril et ses yeux turquoise, sont ses atouts séduction. Ses tenues de lycéenne baby dol sexy, lui donnent un air de chipie décadente. Toujours en jupe plissée courte, en bas, avec ses chemisiers légèrement ouverts plus que de raison sur la naissance de sa poitrine et perchée sur ses escarpins, elle incarne parfaitement le fantasme de la jeune fille frivole auprès de la gent masculine. Attirante, séduisante, alléchante, Capucine est une délicieuse pomme à croquer sans modération et avec gourmandise.
Mes premiers pas à la fac sont balbutiants, je peine à trouver mon rythme, une organisation de travail, j’ai l’impression de me perdre dans des tâches inutiles que je recommence sans cesse. Devant mes notes interminables prises lors des cours, je résume, condense, relis mes fiches afin de m’assurer que l’essentiel y figure. Totalement absorbée par mes études, par mon travail, j’oublie, je néglige de vivre ma vie d’étudiante, avec ses soirées, ses sorties. Lorsque je ne suis pas dans ma chambre, je suis à la bibliothèque, le nez constamment dans les livres, j’étudie sans relâche. Un soir, la fenêtre légèrement ouverte laisse passer une fine brise qui vient mourir sur l’étoffe en soie de mon caraco, je suis devant mon ordinateur à réviser comme d’habitude, lorsqu’on frappe à ma porte. Vêtue de mon minishort ultra-court, assorti à mon caraco, j’ouvre la porte à Capucine.
Mes tétons, durcis par le frottement de la soie, attirent son regard, alors que le mien se perd sur le corps de mon amie, troublante de sensualité dans sa nuisette grise en satin. Pour m’aérer, me distraire, mais surtout pour me faire lâcher mes livres, Capucine me propose d’aller parcourir les allées du forum des associations, afin de dénicher une activité pour nous y inscrire. Sans grand enthousiasme, j’accède à sa requête. Dès le lendemain, après les cours, dans cet espace clos, étouffant, nous déambulons dans les allées à la recherche de notre activité.
Les stands se succèdent, flamenco, cuisine, gaming, rien ne me porte, ne me transporte, ne me fait voyager. Nous continuons notre visite, les activités proposées défilent, musique, écriture, théâtre, sculpture et dessin...
Devant ce stand, émerveillée par les tableaux, les peintures, les nuances, les contrastes, je reste de longues minutes à scruter, à détailler les œuvres. Transportée par la fluidité des traits des pinceaux, par la délicatesse des couleurs, je dévore les œuvres. Je me laisse envahir par les tableaux et les univers des différents artistes. Toujours dans ma bulle, c’est une douce voix féminine qui me sort de ma rêverie artistique. La jeune femme qui se tient à ma droite et qui me parle, est âgée de vingt-cinq ans, a un très joli visage entouré de cheveux raides, sombres, qui se terminent en dessous de son épaule. Elle porte un badge sur lequel est indiqué son prénom ; Ambre. Durant notre échange, Ambre me demande si je dessine, m’informe que des cours d’initiation, de perfectionnement existent et que les trois premières semaines sont gratuites. Elle achève de me conquérir, en me présentant un panneau où les œuvres accrochés ont été réalisés par des débutants.
Son argument est vendeur, même si certains tableaux sont approximatifs, la grande majorité est d’un excellent niveau. Devant mon étonnement, mon interlocutrice enfonce un peu plus le clou, avec un sourire angélique, elle m’assure que cela vaut le coup d’essayer et que si j’ai besoin de renseignements complémentaires, elle est à ma disposition. A la fin de notre conversation, je rejoins Capucine et l’informe de mon choix.
Malgré la complexité apparente de la chose et devant mon enthousiasme, Capucine cède. Nous faisons demi-tour pour rejoindre le stand. Ambre renseigne une jeune couple à quelques mètres de nous. Elle me voit, me fait signe qu’elle arrive dans peu de temps. En attendant, je montre à Capucine le tableau que j’admirais. Elle reconnaît spontanément que l’œuvre qui représente une femme nue se prélassant dans un fauteuil Chesterfield, un plaid quelque peu bouchonné, qui ne couvre que ses pieds, un livre ouvert, retourné et posé dessus, est absolument splendide. Ambre arrive et la conversation s’engage. Nous apprenons ainsi, qu’Ambre est étudiante aux beaux-arts, que pour agrémenter sa bourse d’étude, elle enseigne également l’art du dessin. Elle nous donne les modalités pratiques, la liste du matériel de base, ainsi que les tarifs. Les arguments de cette sympathique, souriante et très jolie fille font mouche.
Rapidement, nous fixons le premier rendez-vous qui se tiendra le troisième jeudi de ce mois à 18 heures, au deuxième étage de la maison des associations. Nous finissons par nous quitter, très vite aspirée par la foule, je la cherche des yeux, pour capter un geste, un regard, un sourire de la jolie Ambre.
Les deux semaines qui nous séparent du premier cours me laissent la possibilité d’organiser l’achat du matériel qui figure sur la liste donnée par Ambre. Totalement investie, je propose à Capucine de faire les emplettes pour nous deux. A la papeterie conseillée par la jeune prof, l’ambiance est chaleureuse, même si le magasin n’a pas été rénové depuis des lustres, je m’y sens bien. La boutique est toute en longueur, les rayons peinture et dessin sont installés au fond, là où les acheteurs de stylo et de ramette de papier n’ont rien à faire. Ce qui fait de ces rayons un endroit feutré où les artistes sont dans leur monde. Immédiatement, mon regard est capté par les arcs-en-ciel des couleurs formés par les tubes, les carrés de pastel, les crayons. En une fraction de seconde, me voilà dix ans en arrière. J’étais gamine, avant la rentrée scolaire, j’allais avec mon père dans un endroit similaire pour remplir mon cartable.

J’étais fascinée par toutes ces nuances, par ce matériel que je trouvais merveilleux, attirant. Aujourd’hui, je suis dans ce rayon qui me faisait rêver petite. J’éprouve comme une sensation de bienveillance qui renforce mon sentiment d’avoir eu raison de choisir cette activité.
Enfin, le fameux jeudi arrive, nos trousses et nos feuilles dans nos sacs, nous arrivons Capucine et moi dans cette grande salle. Le décor est fait de bustes, de pots, d’une amphore, de tréteaux, de chevalets, de tentures, d’une estrade, de dessins, de peintures, de mille choses qui rendent cet endroit unique. Ambre s’avance, je suis agréablement surprise qu’elle se souvienne de nos prénoms, elle nous explique le fonctionnement de la séance, nous indique où nous installer. Nous sortons nos fournitures, saluons nos voisins, installons nos affaires et attendons le début du cours. Après un mot de bienvenue et quelques précisions, nous voilà crayon en main. Ambre a ordonné un vase, avec des fleurs coupées, sur un guéridon. Nous avons trente minutes pour retranscrire cette nature morte. Mes traits sont hésitants, ce que j’entreprends ne me satisfait pas, j’arrache ma feuille et recommence mon œuvre sur la même base.
Ambre circule entre les chevalets, arrête parfois sa déambulation près d’un élève afin de prodiguer quelques conseils, et vient enfin à côté de moi. Elle me conforte dans mes débuts prometteurs, que ma démarche initiale est la bonne, même si je l’ai quittée trop vite en voulant accéder sur les détails. Son regard plongé dans le mien, elle saisit mon crayon dans un geste doux et terriblement sensuel qui me trouble. En quelques traits expéditifs, la jolie et perturbante Ambre reconstruit mes premières lignes, d’une esquisse légère, elle délimite l’encombrement des fleurs, la forme précise du vase. En me rendant mon crayon, nous échangeons un sourire complice. C’est la fin du cours qui met un terme à cet échange profond de tendresse.
La période d’essai touche à sa fin. Capucine ne désire pas poursuivre l’activité. En ce qui me concerne, je continue l’aventure, j’aime cette activité, elle me fait du bien. Quand je suis là, je suis dans une bulle, dans ma bulle, dans mon univers. Je suis étonnée de mes progrès, captivée par l’action de mon cerveau à remplir les trajectoires, à utiliser la nuance de gris. Le dernier cours se termine, certains partent immédiatement, d’autres vont voir Ambre pour confirmer leur inscription. Absorbée par mon travail que je peaufine, Ambre s’approche sans que je ne l’entende. Elle me félicite pour mon travail, mon implication, mon investissement. Sa voix est douce, son ton est feutré, je laisse passer quelques secondes pour appréhender ses résonnances. Les formalités administratives de mon inscription traitées, ensemble nous nous dirigeons vers la sortie.
Dans le hall, Ambre m’informe être inscrite au cours de nu en tant que modèle, mais que la semaine prochaine, elle sera élève et me demande de l’accompagner. Devant mon hésitation et la surprise de sa demande, Ambre tranche pour moi et sans que je m’y attende me fait deux bises en me disant « A mardi ».
Dans ma chambre d’étudiante, après une douche chaude, je file sous ma couette. En cette fin de soirée, la pluie a fait son apparition. Volontairement, je laisse les volets ouverts, j’aime entendre l’eau frapper les carreaux, je suis bien. Mes pensées m’envahissent, j’ai besoin de chaleur, je voudrais des bras autour de moi, des mains qui se promènent sur mon corps, des mains qui touchent ma peau, une bouche qui me fasse frémir, des mots doux à mon oreille, une personne à chérir, à aimer. Ce soir, je sens mon corps vivre, vibrer. Lentement, ma médiation m’amène à la perspective déroutante de me retrouver assise devant une femme nue. Le mélange de cette vision, de mon besoin physique me trouble. Mes pensées se percutent, se mélangent.
Le mardi soir arrive avec son mélange d’interrogation et d’excitation. Ambre et moi sommes dans la salle, la séance se fait sans les chevalets, les carnets à même les genoux. Elle profite de l’avant-cours pour me proposer un petit restau à l’issue, puis se lève pour saluer le prof de nu. Geoffroy, le prof du jour, dépasse la soixantaine, son allure est fine, son visage est agréable, il accueille les élèves, explique en quelques mots la séance. Il nous informe que le modèle va faire des pauses de trente secondes, que nous devons croquer l’allure générale de son corps, que le temps nous manquera pour dessiner les détails. Il termine sa narration en invitant son modèle à nous rejoindre. Christine, notre modèle du jour, est âgée de quarante ans, elle arrive vêtue d’un peignoir blanc, s’installe sur l’estrade, se déshabille et prend la pose.
Christine est une belle femme, pas trop fine, un visage doux, délicat, mais sans sourire, une petite poitrine, un ventre légèrement rebondi, une toison finement taillée, des jambes musclées, des pieds admirables. Elle est nue devant une vingtaine de personnes. Les mines noircissent le papier, je regarde les élèves s’activer, lever la tête puis la baisser aussi rapidement. Les poses s’enchaînent, le temps file, la fin du cours arrive, tout le monde remercie Christine qui disparaît derrière le paravent sans avoir pris le temps d’enfiler le peignoir.
Tout en marchant pour rejoindre le restaurant, Ambre me confie que Geoffroy lui a demandé de poser nue pour lui samedi prochain. Un travail inhabituel pour ma tendre complice, car pour la première fois, elles seront deux sur l’estrade. Au restaurant, j’ai l’impression d’être en Asie, un rouge rubis domine les motifs muraux et ustensiles de décoration. L’ambiance est conviviale, nous sommes en tête à tête. Elle est vraiment craquante dans sa jupe courte, j’apprécie beaucoup cette jeune femme, même si au final, je ne connais rien d’elle. Mariée ? Un copain ? Un concubin ? Ambre est un mystère, un agréable mystère que je compte percer. Le dîner se passe, nous échangeons quelques confidences comme deux copines, deux amies.
J’apprends ainsi que la sublime Ambre est célibataire, qu’elle pose comme modèle pour se faire un peu d’argent, que se retrouver nue devant des étudiants ne lui procure aucune gêne, que le contexte sexué est abstrait, qu’elle marche aux sentiments, au feeling, qu’elle gère ses envies et ses désirs. Cette dernière phrase si anodine est accompagnée d’un sourire savoureux et d’un regard malicieux sans équivoque possible. Face à nos confidences, je sens une onde indicible, évidente, incontrôlable se répandre en moi. Un sentiment étrange, inexplicable, mais oh combien agréable et doux s’empare de moi, de mes pensées. Je profite qu’Ambre observe avec fascination un serveur occupé à flamber des beignets à une table pour poser mes yeux sur elle, rien que sur son visage. Au moment où elle tourne la tête, ses yeux magnifiques trouvent les miens, sans dire un mot, j’observe la lueur de ses prunelles, je prends tout ce que je peux capter de son somptueux regard.
La tête légèrement de côté, elle passe délicatement une main dans ses cheveux et m’invite dans un simple mot à poursuivre, à intensifier mon regard qui se pose sur elle. Jusqu’à la fin du repas, nous nous dévorons des yeux...
Jusque sur le trottoir avant de nous séparer.
Dans ma chambre, sous ma couette, mon esprit cherche. Je repense sans cesse à cette soirée, à cette jeune femme surprenante, attachante, attirante. Les yeux d’Ambre occupent ma conscience, je me suis noyée dedans toute la soirée, je suis cueillie par l’émotion, par un trouble, par une réaction d’envie et de désir. L’évidence est là, je suis attirée par cette femme. Face à cette révélation, je suis troublée, confuse. Cette attirance me perturbe, encombre mon esprit, ma réflexion, mes pensées. Que dois-je en attendre ? Comment dois-je me comporter en présence de la troublante Ambre ? Dois-je lui avouer ce que je ressens ? Dois-je mettre un terme à cette activité que j’aime ? Perdue, troublée, sans aucun repère, je redoute avec une anxiété profonde le prochain cours.
Au cours suivant, j’arrive volontairement en retard, je m’installe pendant qu’Ambre développe le sujet du jour. Le premier regard que je pose sur elle est dévastateur. Les battements de mon cœur sont puissants, une chaleur intense envahit mon visage, je suis troublée à en être maladroite. Comme à son habitude, elle circule entre les chevalets. Comme à son habitude, elle me demande mon crayon, mais contrairement aux autres fois, sa main vient chercher le crayon quasiment jusqu’à mon poignet, puis se retire dans une enveloppante caresse sensuelle. Prise de frissons, mes pensées se bousculent, mon trouble très prenant ne me permet pas de continuer mon travail de façon efficace. Assise à son bureau, je la vois prendre des notes sur un papier qu’elle glisse dans sa poche après l’avoir plié. La fin du cours sonne, comme à mon habitude, je me lève, circule d’une allée à l’autre afin de ranger chaises et chevalets.
Lorsque je reviens à ma place, une feuille pliée est posée sur mon chevalet avec écrit dessus « à ouvrir quand tu seras chez toi ». Je lève la tête, à l’opposé de la salle, Ambre me regarde. Nous échangeons un sourire complice. J’ai l’impression que nous ressentons la même chose, que notre relation se modifie, que quelque chose se confirme. Au moment de se dire au revoir, je saisis son bras en l’embrassant. Nos regards prévenants s’entrelacent.
Dans ma chambre, assise sur mon lit, un mug de thé chaud entre les mains, je fixe le papier plié. Dans un silence le plus complet, je le déplie.
« Ophémia,Je t’écris avec mon cœur, pour que tu saches que j’aime les femmes, et que tu me plais terriblement.Dors bienAmbre. »Je lis, relis, chacun des mots vingt fois, trente fois. Enfoncée dans mes coussins, le mot posé sur mes cuisses, mille pensées encombrent, perturbent ma réflexion. Je me dois de lui faire un signe, de lui donner des nouvelles. Je tourne, retourne ma réponse et subitement le déclic. Dans mon esprit, il est clair que j’ai des sentiments pour Ambre, que j’ai envie, que cela serait dommage de passer à côté d’un amour, que je suis en harmonie avec moi-même et mes sentiments. Je saisis mon téléphone et réponds à Ambre.
« Ambre,Merci pour ta franchise qui me touche profondément. Laisse-moi juste un peu de temps. Toi aussi dors bien.Je t’embrasseOphémia.» Je suis sur le point d’appuyer sur l’icône d’envoi du texto. J’espère sincèrement qu’elle comprenne que je lui dis « Oui »... Un « Oui » différé, mais un « Oui » quand même. Le destin, mon destin, notre destin est scellé lorsque je presse sur le bouton.
Après un dîner léger, une douche agréable, je suis prête à me coucher, épuisée par ce qui m’arrive, par ce chamboulement qui s’opère dans ma vie sentimentale. Incrédule, je regarde mon téléphone, quand le « dong » d’un nouveau message retentit. Fébrile, nerveuse, mais également enchantée, j’ouvre le message avec une certaine appréhension. Le message que je reçois est, empreint de douceur, de compréhension, rassurant, bienveillant, sincère, touchant. Tout engourdie, bien au chaud dans mon lit, je m’endors apaisée, sereine, confiante et heureuse.
La semaine suivante lorsque j’arrive au cours de nu, Ambre discute avec Geoffroy. Le modèle, qui est cette fois un homme d’une trentaine d’années, est sur l’estrade, en peignoir. Il attend sereinement le prof. Je sors mes crayons, mon carnet, m’installe et lève la tête. Je la vois enfin venir vers moi. En quelques secondes, mon cœur s’emballe, mes mains deviennent moites, j’assume mes émotions, mes pensées langoureuses, mon attirance physique pour cette superbe jeune femme, ce chamboulement dans mon esprit et dans mon plan de vie. Je sens les barrières qui craquent, qui cèdent. J’évolue, je ressens des émotions oubliées, perdues. A quelques mètres de moi, ses yeux se fixent sur moi, sur ma poitrine, sur mes jambes, sur mes cuisses. L’expression de son regard est douce, son sourire est lumineux. On s’embrasse et le cours débute avec pour ma part une concentration perturbée. Le cours se termine et comme à notre habitude, nous prolongeons la soirée dans notre petit restaurant fétiche.
Au restaurant, la connivence règne, nous échangeons des regards profonds, des moments de silences savoureux, nos esprits se correspondent. Nos échanges sont sincères, transparents. Nous exprimons sincèrement ce que nous ressentons l’une pour l’autre. L’érotisme qui se dégage de nos confidences me trouble, je me sens fragilisée, vulnérable. L’émoi se propage dans mon corps, une vague de chaleur me submerge, je suis toute chose, je me sens rougir. Pour dissiper le trouble profond qui s’empare de moi, mais également de mon corps que je sens frémir, je dévie sournoisement notre conversation vers les cours de nu et ces modèles. Lors de cet échange, qui ne fait qu’accroître mon trouble et mon excitation, j’apprends que le modèle qui devait poser avec Ambre sera absent. L’embarras que je lis sur son visage me fait peine, il me fend le cœur. Mon désir charnel pour cette jeune femme est tel, que je lance dans le vide en proposant d’être nue à ses côtés pour le cours particulier de son prof.
Surprise par mon audace, Ambre, sidérée, demande la note et nous sortons. Sur le trottoir, c’est au coin de mes lèvres qu’elle m’embrasse. Frissonnante de tout mon corps, enivrée de la chaleur du corps de la belle Ambre, je rentre chez moi toute émoustillée, avec en tête cette troublante obsession.
Samedi matin sonne, durant cette matinée, je me prépare pour être la plus belle, la plus séduisante aux yeux d’Ambre. Dans quelques heures, nous serons l’une et l’autre dans le plus simple appareil. L’excitation et l’appréhension me gagnent. A 14h00, je me présente devant chez Ambre. Devant cette bâtisse, qui ressemble à une ancienne manufacture, je sonne. Après quelques secondes et dans un bruit mat, la porte s’entrouvre, je la pousse, entre et referme derrière moi. La pièce principale, d’une grande superficie, à la décoration industrielle, est généreusement pourvue d’œuvres d’art, de toiles, de sculptures. La voix douce de ma sensuelle dulcinée, qui provient de l’étage m’invite à monter. Devant l’escalier en fer, à colimaçon, je prends une profonde inspiration et monte vers mon destin. L’étage est aussi vaste que le rez-de-chaussée, c’est une pièce étonnante qui possède de multiples fonctions.
Dans un coin, proche de l’escalier, une ancienne verrière tient lieu de cloison pour la salle de bain. Le toit est à demi composé de panneaux opaques. L’autre moitié est faite de carreaux trames, qui laisse entrer la lumière du jour. L’endroit est surprenant, atypique, mais bourré de charme.
Ambre est très légèrement vêtue, pieds nus, elle porte un string nacré et une chemise pour homme aux manches retroussées, ses cheveux sont regroupés en un chignon négligé. Elle dégage un charme, un érotisme ravageur qui me fait craquer. Devant mon inexpérience dans le domaine, le prof se veut rassurant, apaisant et nous explique que pour son tableau, il a besoin de réaliser une esquisse académique, qui doit montrer l’attirance physique et réciproque de deux femmes et que pour ce faire, nous allons devoir être en contact. Devant les explications du prof, je ne me maîtrise plus, je me sens fébrile, mon cœur bat fort. Face à ma nervosité palpable, Ambre m’entraîne dans la salle de bain et baisse le store pour nous isoler. Isolées, Ambre s’approche et colle ses lèvres sur les miennes. Son baiser est doux, sensuel. Nos langues se trouvent et s’unissent. Les mains de ma douce se posent sur mes hanches, sur mes fesses, sur mes seins.
Au travers de mes habits, elle me caresse, me palpe, m’explore.
Quittant mes lèvres, son regard coquin se fige dans le mien, puis déboutonne sa chemise qu’elle fait glisser sensuellement sur ses épaules. Le vêtement au sol, Ambre me dévoile sa poitrine. Ses seins sont magnifiques, une plénitude sensuelle forme le dessous, ses tétons sont haut perchés, le dessus constitue une courbe très légèrement concave. Ambre, dans un mouvement très érotique, ôte son string et offre à ma vue, sa jolie fente rose aux lèvres fines et délicates. Sa vulve lisse est soyeuse, appétissante. Sa chute de reins est harmonieuse, sa cambrure naturelle met en valeur ses adorables fesses rebondies et son magnifique petit cul. Je dévore des yeux cette plastique parfaite. Je me retiens difficilement, je salive d’envie devant ce corps que je désire explorer de mes mains et de ma bouche. Je crève d’envie de la déguster, de la dévorer, de la voir se tordre de plaisir, de l’entendre suffoquer sous les prémices de la jouissance.
Ambre saisit mes mains et les pose sur sa poitrine gonflée. Sa peau douce et lisse est une invitation. Lentement, je promène mes doigts sur ses tétons qui durcissent aussitôt, je dessine le galbe de sa poitrine que je finis par pétrir avec délicatesse. Je ne dissimule plus mon excitation. A point, Ambre choisit cet instant pour m’effeuiller. Elle me retire mon pull et dévoile mon soutien-gorge qui, sous une pression maîtrisée par mon amie, termine sa course sur le sol. Elle découvre ma jeune poitrine ferme, mes seins ronds, aux petits tétons roses, attire son regard. Sans dire un mot, Ambre avance sa bouche et pose délicatement ses lèvres sur le haut de mon sein droit. Un exquis frisson me traverse l’échine. Je ferme les yeux et me laisse porter par l’onde du plaisir qui se propage en moi jusque dans mon bas-ventre. Je gémis silencieusement sous les assauts de la langue de ma douce.
Ses mains ne restent pas inactives, tout en me léchant la poitrine et en titillant à tour de rôle mes tétons, Ambre s’attaque à la fermeture éclair de ma jupe droite qui termine sa course sur le carrelage de sa salle de bain. Les mains expertes de mon amante glissent sur mes flancs, puis sur mes hanches, saisissant au passage mon string. Tout en s’agenouillant et en me couvrant le corps de baisers brûlants, Ambre me dépouille de mon dernier rempart et découvre ma petite fente juvénile. Agenouillée devant moi, j’écarte légèrement les cuisses et donne à la divine un accès direct à mon abricot lisse qu’elle s’empresse de couvrir de petits bisous qui me font frémir et onduler du bassin. Tout en se relevant, Ambre fait courir ses mains sur mon corps et m’embrasse langoureusement. Ne désirant pas rester inactive, je plaque mes mains sur ses fesses et laisse mes doigts se faufiler sur sa raie culière.
Tout excitée, Ambre met un terme à notre étreinte afin que nous puissions rejoindre Geoffroy.
Le prof termine l’installation de ses outils et pose ses yeux sur nos corps dénudés lorsque nous montons sur l’estrade. Geoffroy me positionne de telle façon à voir mon profil droit et un peu de mon devant et demande à Ambre de se coller contre moi. La belle approche, ses seins côtoient les miens. La confrontation de nos poitrines est douce, chaude. Son ventre, dans une chaleur incandescente, se plaque au mien. Mon corps est pris de vibrations, ma peau me brûle, la chaleur qui se propage en moi est intense, lourde. Pour compléter notre pose, il me demande de mettre ma tête en arrière, de sorte que mes longs cheveux donnent du volume à cette composition érotique et de m’abandonner à elle. Il demande ensuite à Ambre de mettre ses bras autour de mon corps, de se serrer contre moi, de poser sa bouche à la base de mon cou tout en laissant ma gorge visible.
Pour améliorer définitivement son œuvre, il me demande de poser ma main gauche sur l’arrière de sa tête et de m’accrocher tendrement à sa chevelure. Notre posture étant parfaite pour lui, Geoffroy se met à immortaliser notre complicité.
Concentrée sur mon plaisir à être dans les bras de ma belle, je deviens molle, mon ventre à chaud. Ambre perçoit cette évolution et sans que le prof s’en rende compte, la jolie brune me caresse avec sa bouche. Mon trouble s’intensifie, ma respiration s’accélère. Sa main droite, invisible du peintre, est juste au-dessus de mes fesses. Seuls ses ongles me touchent, ils montent et descendent le long de ma colonne vertébrale avec une affolante lenteur. Sous les délices de sa caresse, mon bas-ventre vibre, mon souffle est plus fort, mes lèvres sont ouvertes, je perds le contrôle, je ne gère plus rien. Les doigts de ma chérie atteignent le sillon de mes fesses, continuent de progresser. Les sensations qui viennent de mon sexe anéantissent le reste de ma lucidité. Je mouille abondamment, ma vulve libère son liquide, ma cyprine s’écoule du creux de mon ventre. Les fesses légèrement écartées par la position infligée par le prof est une invitation, un accès, une carte blanche pour mon amie.
Ambre s’emploie à explorer mon territoire offert, elle effleure, frôle, masse mon petit cratère. Ses gestes cachés sont plus précis, plus appuyés, plus audacieux, je vibre plus fort au point qu’un râle s’échappe de ma gorge sans que je puisse l’étouffer.
Ambre est elle-même en instance de plaisir, je le perçois aux réactions de son corps qui me touche de façon plus sensuelle. Elle bouge, ondule davantage. La situation d’extrême excitation dans laquelle je suis est établie, ma comparse sait que je vais jouir dans ses bras, sous ses caresses, que cela n’est plus qu’une question de minutes, de secondes. Ambre porte sa main à sa bouche, mouille ses doigts et retourne entre mes fesses. Ils se font de plus en plus pressants, je sens que je m’ouvre, puis doucement elle entre en moi. Son index et son majeur ancrés dans mon intimité, Ambre me sonde, me fouille avec une extrême et divine lenteur. Chaque mouvement de ses doigts dans mon vagin électrise mon bas-ventre, mes reins et mes seins. Les va-et-vient de ses doigts se font de plus en plus amples, rapides, je suffoque, gémis, halète sous sa torture.
Mon regard se pose sur le peintre, assis sur son tabouret, sans crayon ni estampe dans ses mains, il se délecte du spectacle et assume pleinement sa position de voyeur. Invité dans cette confidence inavouée, son visage est rassurant, bienveillant. Totalement en lâcher-prise, je me libère. J’invite, j’incite ma belle complice à me doigter toujours plus vite, toujours plus fort. Dans mes entrailles, c’est une explosion éblouissante, mon corps s’agite, convulse. Prise de spasmes et de soubresauts, que je ne contrôle pas, je jouis longuement dans un râle profond, un orgasme puissant et dévastateur me terrasse violemment. Affaiblie par ce tourbillon d’émotion, je m’affaisse. Mes jambes molles ne me portent plus. Foudroyée, profitant des effluves d’un plaisir nouveau, je m’effondre à demi-consciente sur l’estrade.
Lorsque je retrouve mes esprits, je suis allongée sur le lit de la magnifique Ambre. Mon corps est en suspension à l’égard de ce fabuleux orgasme. Ma raison est encombrée de mille émotions qui sont à la fois douces et fortes, rationnelles et insensées. Ambre totalement nue, est allongée sur le dos à côté de moi, une main sur son bas-ventre. Je bascule vers elle et repositionne l’oreiller sous sa tête. Elle me regarde en souriant. Tout mon être est absorbé par cette femme délicieuse. Je me laisse porter par mes envies, mes désirs. Délicatement, je pose une main sur son ventre, son corps est chaud, mais elle frissonne. Je mets mes mains en coupe, souffle entre elles pour les réchauffer, puis retourne à son contact. Je caresse la naissance de ses seins, le monticule est ferme, le bombé est marqué. J’en fais le tour sans toucher la pointe qui se dresse au fil des secondes. Je quitte le premier dôme pour m’attaquer à son voisin en commençant par le sommet.
Je le prends entre mon pouce et mon index. Je frotte le téton en érection du bout de mes doigts, de haut en bas, dans un mouvement de va-et-vient.
Tout en masturbant son téton, je me penche doucement, je prends l’autre entre mes lèvres, ma langue fait le tour, je le suce délicatement, puis le mordille un peu..., un peu plus. A ma grande surprise, sa poitrine se soulève, le souffle de ma complice évolue, il est graduellement plus essentiel. Ambre savoure, aime le traitement que je lui inflige. Dans ce cocon intime, je réalise que je donne du plaisir à mon amour. Cette pensée détrempe mon sexe. Ma bouche quitte sa poitrine gonflée pour aller goûter le creux de son cou, la profondeur du souffle de mon amie, m’encourage à aller de l’avant. J’embrasse son visage avec sensualité, ma main rejoint son pubis, je frôle, cajole son puits d’amour. Son bassin se met à onduler. Ambre ouvre largement le compas de ses jambes. Des râles réguliers accompagnent ses expirations.
Ma main profite de son pubis, sans quitter le contact avec sa peau soyeuse, la pulpe de mes doigts glisse sur les petits monticules formés par ses lèvres fines, sur son sillon. Je la touche de partout. Mon majeur trouve l’entrée de sa grotte. La place est visqueuse de nectar, lentement mon doigt pénètre son intimité de quelques centimètres. Ambre gémit plus fort. Mon index rejoint mon majeur dans le vagin bouillant de ma belle. Mes allers et retours se font plus rapides, je la branle frénétiquement, vigoureusement.
La respiration d’Ambre est anarchique, la belle halète, gémit sans cesse. Les mouvements de son bassin s’amplifient, elle ondule sous l’ivresse du plaisir, Ambre me regarde amoureusement, ses yeux sont confus, embués par le plaisir qu’elle prend. Elle met ses mains sur la mienne et presse fortement, forçant mes doigts à la prendre encore plus profondément. Ils butent sur ce petit corps spongieux que je m’empresse d’agacer, de titiller à outrance. Ses paupières se ferment, ses jambes tremblent, son corps convulse, elle empoigne le drap, ses mains se crispent sur le coton blanc. Ambre tourne la tête, mord l’oreiller, serre ses cuisses. Dans un geste autoritaire, j’écarte à nouveau largement ses cuisses et m’accroupis entre ses jambes. Je ralentis le rythme frénétique de ma masturbation. Je regarde son corps transpirant de plaisir, je regarde son nectar couler sur mes doigts et ma main. Ses cuisses sont maculées de jus, sa fente ruisselle de mouille.
Je scrute son sexe, il est beau, soyeux, corallien, les courbes de sa fente s’entremêlent. Je colle ma bouche sur sa vulve luisante, je goûte aux formes, aux saveurs de son abricot. J’entends le bruit de mes lèvres et de mes doigts sur et dans son sexe bouillant. Les râles de la belle redoublent d’intensité.
Après avoir traité ses lèvres, ma bouche s’attaque à son petit bout de chair où les terminaisons nerveuses vont transformer mes tendresses en orgasme. Mes lèvres, puis ma langue se posent sur son clitoris gorgé. Je promène ma langue dessus, lentement je dessine sur son organe des petits cercles, puis le prends en bouche, l’aspire, le suce comme un bonbon. La double sollicitation de mes doigts qui fouillent avec une frénésie folle son intimité profonde, de ma langue qui suce, aspire, mordille son bourgeon amène Ambre vers un démoniaque orgasme. Elle suffoque, elle est au bout de sa résistance. Son ventre se creuse, son corps entier est pris de violents spasmes. Ambre se raidit, se crispe, son bassin se soulève, se tend, ses cuisses se resserrent, emprisonnant mes doigts dans sa fente qui dégorge son jus. Elle gémit bruyamment et jouit longuement, intensément, profondément. Un puissant orgasme foudroyant et dévastateur terrasse mon amour qui explose dans une jouissance démesurée.
Vidée, anéantie, Ambre reprend ses esprits au bout de longues minutes. Avec l’esprit encore embué, elle plonge sa main sous le lit et sort une boîte qu’elle ouvre et découvre avec une immense surprise ses jouets intimes. Avec un sourire malicieux et devant la lumière du jour qui commence à décroître, Ambre m’embrasse et m’invite à rester cette nuit auprès d’elle.
Fin.....
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