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Halloween Challenge

Chapitre unique

Lesbienne
Je finis d’ajouter du noir sur mes yeux, puis m’éloigne un peu pour admirer le résultat final, dans le grand miroir mural... Wouaou ! Ce regard démoniaque, c’est juste génial. Avec les faux cils, ça fait trop stylé. Mon déguisement est une tuerie ! Une vraie sorcière... mais sexy !
Une jupe moulante noire... courte... oui bon, très courte, OK ! Mais il faut ce qu’il faut. Des bas rouges et des boots noires, avec des talons... mon Dieu, je n’en ai jamais porté de si hauts. Un crop top assorti, bien moulant lui aussi, histoire qu’on voit mon ventre. Un grand chapeau noir pointu et tout tordu. Avec mes cheveux noirs, ça le fait trop, même pas besoin de perruque... Des faux ongles rouges de quatre centimètres, accompagnés d’un rouge à lèvres couleur sang. Voilà, je suis parée pour la soirée. Camille va adorer !
Ah oui, je ne vous ai pas dit : Camille, c’est mon amie... enfin, ma petite amie. On sort ensemble depuis deux mois et c’est le pied. Je n’en ai parlé à personne pour l’instant, même pas à ma famille, c’est mon jardin secret. Elle, elle est bi. Pendant un temps, elle a fricoté avec des mecs du campus, mais maintenant, c’est MA meuf ! Pour ma part, je suis gouine de chez gouine. Les bites, ça n’a jamais été mon truc.
C’est pour elle que j’ai choisi cette tenue. Elle adore les trucs qui font un peu... pute. Parce que derrière ses petits airs de blondinette, c’est une vraie délurée la Camille, une folle même. Ce soir, à cette soirée étudiante, je ne sais pas comment elle va s’habiller, mais je m’attends au pire. Entre nous, c’est un peu l’amour vache. On est toujours à se provoquer. Pour vous donner une idée, c’est elle qui a instauré ce... truc, entre nous. Une sorte de challenge tacite. À chaque soirée digne de ce nom, c’est à celle qui sera la plus borderline, genre qui fera un truc pervers à l’autre. Elle est très forte à ce petit jeu. D’ailleurs, c’est toujours elle qui gagne. Mais cette fois, je pense que j’ai mes chances.
J’enfile ma veste. La main dans ma poche, mes doigts touchent la petite chaînette. C’est bon, elle est là. Je regarde l’heure. Ah ouais, faut pas que je traîne. Je ferme la porte de ma chambre et déboule les escaliers.
— Hey, mais tu vas où, comme ça, sœurette ?
Ah oui, lui, c’est mon petit frère William. Il est en première année d’école de commerce.
— Bein devine ! Habillée en sorcière, tu veux que j’aille où d’après toi ? T’es neuneu ou quoi ?— Ah oui ! À la soirée d’Halloween ?— Hey bein voilà, quand tu réfléchis !— Mais, c’est pas un peu... court ? Si les parents te voyaient...— Si tu dis un seul mot aux parents, je te tue !— OK, OK, t’inquiète, je dirai rien.— Et toi, tu pourrais y aller aussi. Ça te changerait de tes jeux vidéo à la con !— Je sais pas... et puis, je suis pas sûr que mes potes y aillent.— Bein alors avec ta copine... Ah bah non, c’est vrai, t’as pas de copine !— ha ha ha, très drôle.— Bon, c’est pas le tout, mais faut que j’y aille, avant que les parents arrivent. Ciao le puceau !

Tandis que je remonte la rue, vers le centre-ville, les gens me regardent. C’est sûr, ça a beau être le soir d’Halloween, ma version trash de la sorcière contraste un peu avec les enfants, déguisés en fantôme ou en vampire, tenant d’une main leurs sacs de bonbons et de l’autre, la main de leurs mamans. Mamans, qui d’ailleurs, me lancent des regards noirs, et qui pour un peu, cacheraient les yeux de leurs chers bambins, à mon passage. Mais je m’en fous. Je serai bientôt arrivée, et là-bas... plus de gosses à la con.
J’arrive à l’entrée du campus. Déjà, les déguisements que je croise sont beaucoup moins “bon enfant”. Il y a même du carrément gore. C’est bon, me voilà rassurée, je vais pouvoir me fondre dans la masse. Je suis l’allée de ballons orange et noir, et de... têtes tranchées. J’entends déjà la musique qui fait des BOOM BOOM. J’arrive enfin dans la salle.
Whouaa ! Putain ! Ils ont fait un boulot de dingue ! La déco est vraiment top. Toiles d’araignées sur les murs et au plafond, vieux crânes, mains coupées, chauves-souris, le tout baigné dans une lumière variant du rouge au bleu en passant par l’orange. Ils ont même amené une machine à fumée, qui donne à la salle une ambiance vraiment... Halloween quoi ! Y a même un buffet de fous. En plus de ça, il y a un de ces mondes... on dirait une boîte de nuit. Bon, bein maintenant, il faut que je trouve Camille... Pas facile quand on ne sait pas à quoi elle ressemble.
Je me faufile entre les zombies, les momies et les squelettes... Sur le passage, j’attrape un verre d’une boisson dont je ne saurais reconnaître la nature, dans cette lumière artificielle. Tout en balayant la pièce du regard, à la recherche d’un monstre qui ressemblerait vaguement à Camille, je sirote mon verre... Mmm, pas dégueu. Puis, enfin, je l’aperçois.
La vision que j’ai commence déjà à m’émoustiller. La saaalooope ! Je n’ai jamais vu une infirmière zombie aussi sexy... à faire bander un mort. Elle porte, pour le bas, une jupe blanche ras-la-moule, des bas blancs, tachés de sang bien sûr, et des chaussures blanches à plateforme et à talons hauts. Pour le haut : un chemisier, bien trop petit pour elle, lui faisant ressortir à moitié les seins. Et pour finir, le petit chapeau d’infirmière, avec la petite croix rouge. Mon Dieu, je mouille déjà, rien qu’à la voir. Je m’approche alors d’elle, toujours en esquivant les monstres envahissant les lieux.
— Camille !— Oh ! Olivia !— Putain, comment t’es canon !— Et toi, t’es carrément bandante, en sorcière !
Le volume de la musique étant ce qu’il est, nous sommes obligés de nous rapprocher pour nous entendre.
— Putain d’infirmière bonasse que tu fais ! T’as même mis des lentilles blanches. Merde, tu me ferais presque flipper. Mais je me laisserais bien croquer, moi.— Attention, faut pas me le dire deux fois. T’es pas mal non plus toi, pour une sorcière... J’irais bien explorer ton chaudron...
Elle colle alors ses lèvres contre les miennes, et me donne un baiser à vous faire une luxation de la mâchoire. Je ne peux m’empêcher d’attraper ses seins... pas trop longtemps, pour qu’on ne nous remarque pas, mais juste assez pour faire retomber la tension sexuelle qui fait déjà effet sur moi.
— Hey, pas touche, petite cochonne, se rebelle-t-elle faussement.— Oh, si on ne peut même plus tâter la marchandise...— Hey, mais tu bois sans moi, toi ? Tu l’as eu où ton verre ? — Là-bas, regarde. — Et y a quoi dedans ? — Alors là... aucune idée.
Les boissons ne sont pas officiellement alcoolisées, dans ce genre de soirée. Mais au vu de ma tête, qui commence à tourner, j’imagine que les règles n’ont pas vraiment été respectées.
Camille revient alors, un verre à la main. La musique aidant, nous voilà prises dans le rythme électro, ondulant nos corps comme deux folles sur le dancefloor. L’alcool faisant son effet, je me sens maintenant d’attaque pour mettre mon plan à exécution.
— Camille ! Viens, suis-moi.
Sans broncher, mais me lançant un regard interrogateur, elle se laisse guider par ma main qui l’emmène dans un coin plus calme. L’entraînant dans les toilettes des femmes, je la pousse dans une cabine et verrouille le loquet.
— Ah Ah, tu es à ma merci, charmante infirmière ! — Oui, mais infirmière zombie !— Et tu crois qu’une sorcière de mon rang a peur d’une simple infirmière... morte, qui plus est ? Tu te mets le doigt dans l’œil... ou dans la chatte, faut voir. — Houu, mais c’est que cette sorcière m’a l’air vilaine...
J’interprète immédiatement sa dernière phrase comme un feu vert. Ne lui laissant pas le temps de réagir, je lui enlève son chemisier et son soutien-gorge dans la foulée. Puis, m’attaque à sa jupe, qui tombe par terre en un clin d’œil. J’attrape alors ses seins à pleines mains.
— Oh putain, depuis le temps que j’attends ça, dis-je. — Mais dites donc, madame la sorcière, comme vous y allez. Je ne suis pas une zombie facile, vous savez.
Je me rends alors compte, que son maquillage est tellement bien fait, que j’ai vraiment l’impression de me taper un macchabée. La sensation est étrange, mais j’avoue, excitante à la fois. Après avoir joué avec ses seins, je me dirige plus bas. Fermant le battant de la cuvette, je la pousse à s’asseoir dessus, m’accroupis, puis lui replie les jambes, bien écartées, afin d’exposer sa chatte, faussement cachée derrière la fine dentelle de son string.
— Mmm, mais il a l’air tout trempé ce string. Je ne savais pas que les mortes mouillaient ! — Non ! Non ! Pitié, madame la sorcière, ne me faites pas de mal !
L’alcool y étant sûrement pour quelque chose, ce petit jeu de rôle commence vraiment à m’exciter. Écartant le bout de tissu qui cache sa vulve, me voilà en train de la lécher goulûment. Son sexe lisse est, pour ma bouche, comme un fruit exquis et juteux. Ma langue, qui entre et sort de sa fente, lui arrache des râles de plaisir.
— Oh oui ! C’est trop booon ! Bouffe-moi la chatte méchante sorcière !
Puis, je descends légèrement, pour m’occuper de son petit trou.
— Hou la la, mais ça devient chaud là ! Rien n’arrête cette sorcière, on dirait.
Il est maintenant temps d’activer le plan. Je me dégage alors de ses cuisses. Camille semble presque déçue que ça s’arrête si vite.
— C’est tout ? C’est juste ça ? Tu m’as habitué à mieux. — Non, j’ai autre chose pour toi... Un cadeau.
Elle paraît intriguée. Je mets alors ma main dans ma poche et en sors la chaînette. Je la tiens entre mes deux mains, comme on présente un collier... sauf que la chaîne est bien plus longue.
Camille remarque le pendentif qui se balance au milieu. Puis, elle reconnaît la forme. Je pense la voir rougir. Son regard, déjà intrigué, semble désormais teinté d’inquiétude.
— J’ai eu du mal à en trouver un comme ça, lui dis-je, tout en portant le lourd pendentif à ma bouche.
L’objet est en fait un plug anal, muni d’une petite boucle par laquelle passe la longue chaîne. Tandis que j’enduis généreusement l’extrémité pointue avec ma salive, Camille commence à comprendre.
Je place alors le plug à l’entrée de son anus, puis, tout en la regardant droit dans les yeux, j’applique une pression avec mes doigts. Après un instant de résistance, son orifice cède, et le plug est instantanément avalé par son cul. Je vois alors, sur son visage, un mélange de douleur, de surprise et de plaisir.
— Oh... Oufff ! — Attends, c’est pas fini.
Je remonte alors les deux bouts de la chaîne, ainsi accrochée à son cul, les passe entre les lèvres de sa vulve, avec assez de tension pour qu’ils s’y insèrent bien, puis tire les deux extrémités jusqu’à ses seins.
C’est en voyant les deux petites pinces aux extrémités, qu’elle comprend enfin, vraiment, ce qui l’attend.
J’accroche alors une pince à chacun de ses tétons. Au moment où mes doigts relâchent les pinces, je vois bien qu’elle grimace. Je me délecte alors, de la douce douleur qu’elle est en train de ressentir.
— Tu es très belle comme ça. Ce bijou te va à ravir, tu ne trouves pas ? — Mais, c’est pas un peu trop tendu ? — Mais non, c’est parfait ! Et puis tu vas t’y habituer. Ah oui, je t’ai pas dit : interdiction de l’enlever avant de rentrer chez toi. — Quoi ? Sérieux ? — Sauf si tu veux perdre le challenge. — T’es vraiment qu’une petite pute toi !
Tout en lui faisant un grand sourire, je profite encore quelques instants du spectacle : ses tétons tiraillés par la chaîne sous tension, accrochée à son cul et cisaillant sa chatte dont le clito est coincé entre les maillons métalliques... C’est magnifique... et diabolique à la fois.
Nous ressortons des toilettes. Camille s’est rhabillée, mais je sens, à sa posture, que son nouveau bijou la contraint à des mouvements plus limités. Et comme je suis d’humeur joueuse, je l’attrape par la main et l’embarque avec moi sur la piste de danse.
— Allez, viens ma grande, on va bien s’amuser.— Aïe ! T’es une vraie sadique toi !— Ah... mais on est une sorcière ou on ne l’est pas. Allez ! Bouge ton corps !— Aïe ! Tu sais... Ça, tu vas me le payer !— Mais oui... mais oui... En attendant, c’est pas moi qui suis enchaînée comme une chienne !
Les corps qui se déhanchent, autour de nous, sur les BOOM BOOM de la musique, semblent agités par une force invisible et démoniaque. Celui de Camille, quant à lui, bouge déjà beaucoup moins, et moi seule en connais la raison. J’attrape alors le tissu de son chemisier, tout en faisant bien attention de pincer la chaînette avec, et tire le tout vers moi. Je la vois alors se contorsionner, sous l’effet de la tension sur ses seins, sa chatte et son cul en même temps. J’imagine ses petits tétons meurtris et sa fente dégoulinante de cyprine, enduire la chaîne qui la lime à chacun de ses mouvements. L’image que je m’en fais est alors tellement excitante, que je sens mon sexe finir de se liquéfier au fond de ma culotte.
— AÏE ! Putain, ça fait mal !— Oui, mais t’aimes ça, hein ? Avoue !— Booon... Ouiii, c’est vrai... ça m’excite ton truc... mais ça fait mal, quand même !— Allez, courage, plus qu’une heure ou deux.
En lui disant ça, et en voyant sa tête, je me dis que cette fois, elle est cuite. C’est moi la gagnante... y a pas photo. Je ne vois pas ce qu’elle pourrait faire pour riposter. Et puis, il ne reste pas tant de temps que ça, avant la fin de la soirée. C’est mort... elle a perdu ! Pour fêter ça, je décide d’aller me chercher un autre verre de cette... mixture enivrante. Je la laisse donc sur place. De toute façon, elle n’ira pas loin, ainsi enchaînée.
De retour avec mon verre, je cherche du regard ma petite infirmière préférée... mais point de Camille. Mince, mais où est-ce qu’elle a pu se planquer ? Je fais alors le tour de la salle, à la recherche de la plus sexy des zombies, mais rien. Étrange...
Ce n’est que dix bonnes minutes plus tard, et mon verre terminé, que je la vois réapparaître. Elle s’avance vers moi, et sans un mot, me fait signe de l’index, de venir. Je m’approche alors.
— Bein alors, t’étais où ? Je t’ai cherché partout !
Mais, sans même me répondre, elle place son doigt, à la verticale, sur sa bouche désespérément fermée, en signe de silence. Puis, en plein milieu de la foule, elle prend ma tête entre ses mains, et plaque ses lèvres contre les miennes. Je sens bien que je vais avoir droit à un roulage de pelle en règle. Au milieu de tout ce monde, c’est un peu gênant... mais terriblement excitant.
Accentuant la pression avec ses mains, elle ouvre alors sa bouche et pénètre la mienne de sa langue. Il me faut quelques secondes pour réaliser, mais sa langue s’agite déjà en moi, mélangeant nos fluides. Mais ce que je sens là, ce n’est pas sa salive... ce goût... putain, mais c’est du sperme !
J’essaye de m’extraire, mais il est déjà trop tard. Sa langue est bien plus agile que la mienne... j’en ai souvent fait l’expérience. Elle m’a déjà injecté tout le contenu de sa bouche. Je sens le fluide visqueux et encore chaud. Putain ! Elle l’a collecté y a vraiment pas longtemps, la chienne ! Puis, d’un mouvement sec, elle dégage sa bouche et aussitôt, place une main sur la mienne, et me dit :
— Et maintenant, tu avales ! À moins que tu veuilles perdre le challenge...
Tous ces gens autour de moi, qui n’ont aucune idée de ce que j’ai dans la bouche et de ce que je dois en faire. Tout cela me fait tourner la tête, mais m’excite énormément également. Le goût du foutre d’un inconnu dans la bouche et une infirmière sexy qui m’ordonne de l’avaler... il ne m’en fallait pas plus pour finir de totalement tremper ma culotte. Prenant une grande inspiration, je déglutis.
— Glurp... Oh putain, c’est dégueulasse ! T’es vraiment une perverse toi ! Vite, un verre...— Non non non ! Interdiction de se rincer la bouche, avant que tu ne rentres chez toi ! Ça te rappelle pas quelque chose ?
Putain, elle m’a bien niquée, la pute ! J’ai le goût en bouche, et impossible de m’en défaire. Et dire que je n’ai jamais goûté de sperme avant, et que, vu mon orientation sexuelle, je n’aurais sûrement jamais eu à le faire de ma vie. Elle m’a bien baisée, sur ce coup-là !
Heureusement, la soirée arrive à sa fin. Une bonne partie des étudiants a déjà quitté les lieux, d’ailleurs. Pour ma part, le goût du sperme commence vraiment à m’écœurer, quant à Camille, elle doit avoir les tétons et la chatte en feu. Il est temps, pour nous deux, de rentrer chez nous. Mais pas question de rompre le challenge avant.
— Bon, OK, j’avoue... t’es forte. Le coup du foutre dans la bouche, c’est vraiment tordu... Mais ça a duré vachement moins longtemps que ma séance de torture. Moi, je pense que j’ai gagné.— Oh, parle pas trop vite, ma grande. On en reparle demain, si tu veux bien.— On reparle de quoi ? Je crois que c’est clair : J’ai gagné !— Mais oui, mais oui... Au fait, c’est Dracula que j’ai pompé.— Hein ? Quoi ?— Oui, tu te doutes bien que je ne me suis pas servi un verre de sperme au buffet !— Mais je t’ai pas demandé de détails ! C’est déjà assez crade comme ça.— C’est juste pour info. Et puis, j’ai toujours eu un faible pour les vampires.
Nous voilà maintenant sortis du campus, chacune devant partir dans sa direction. Je fais alors la bise à Camille.
— T’es vraiment une belle perverse toi, lui dis-je.— C’est toi la perverse, ma grande. Et puis, éloigne-toi de moi, tu pues de la bouche !— Connasse va ! Sinon, pense à bien passer une pommade contre les irritations, en rentrant chez toi, ajouté-je pour me moquer.— Et toi, à bien te brosser les dents !
Après avoir marché plus vite que jamais, j’arrive enfin à la maison. J’ouvre la porte sans faire de bruit, la referme délicatement derrière moi, puis monte les escaliers à pas de loup. Arrivée en haut, la seule idée que j’ai en tête, c’est de foncer à la salle de bain, pour vider le tube de dentifrice. Mais, dans le couloir, quelque chose m’attire l’œil. La porte de la chambre de William est entrouverte et la lumière est allumée. En passant devant, mon pas s’arrête net... et je blêmis.
Ce que je vois alors, à travers la porte, fait instantanément ressortir le goût écœurant du sperme, dans ma bouche. Je refoule un haut-le-cœur. Sur son lit se trouvent une cape noir et rouge et de fausses dents de vampire. Je me retiens pour ne pas vomir.
Mon frère sort alors soudain de sa chambre, son téléphone à la main. Me croisant, sans s’arrêter, il me lance alors :
— T’avais raison Olivia, c’était vraiment cool la soirée. Je me suis éclaté.
Puis, descendant les escaliers, j’entends les bribes de sa conversation en cours, sûrement avec un pote à lui.
— Incroyable... la fille... une infirmière... trop bonne... elle m’a sucé... j’ai giclé dans sa bouche... c’était dingue...
Une forte nausée m’envahit soudain. La main devant la bouche, je cours aux toilettes. La tête, au-dessus de la cuvette, vomissant mes cocktails, je m’avoue enfin vaincue. Elle avait raison, elle a encore gagné... la salope !
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